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 juste la fin du monde (jarty /2034)

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Jules Lancaster
Jules Lancaster
— le cerveau et les couilles débattent
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MessageSujet: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMar 26 Mai - 12:43

La petite Zoey Queenie Lancaster est née à la fin de l’été, en pleine canicule. Tu es immédiatement tombé amoureux d’elle et ton univers prenait finalement son sens. Au départ, la petite devait porter le prénom d’Athena, mais un matin Elena s’est réveillée en clamant qu’elle avait rêvé au prénom Zoey et qu’elle sentait dans ses tripes que c’était le nom de sa fille. Tu cédas en demandant que simplement à choisir le deuxième prénom et aussi bizarre que cela puisse paraître, tu lui attribuas le surnom de ton grand amour. Étrange, très étrange, mais depuis ta nuit passionnée lors de ton voyage de noce, tu n’avais cessé de penser à elle, d’ailleurs, la fin de votre voyage de noce avait été voilé par ta profonde tristesse que tu ne pouvais expliquer à ton épouse et, inévitablement, cela créa une distance entre vous. Une distance qu’il n’y avait jamais eu auparavant. Comment aurais-tu pu, de toute façon, reprendre ton rôle d’amoureux transit maintenant que tu savais ce qu’Artemis ressentait ? C’était facile avant. Elle ne voulait pas la même chose que toi, vous n’étiez pas sur la même longueur d’onde, vous n’aspiriez pas aux mêmes idées. C’était donc facile de faire comme si ce rien n’était, comme si elle n’avait jamais existé, mais maintenant ? Maintenant qu’elle avait ouvert son cœur et qu’elle t’avait fait une déclaration d’amour comme tu en avais tant rêvé… Artemis occupait tes pensées sans arrêt, tu étais tourmenté. Bien vite après la naissance de Zoey tu te noyas dans le travail, tu passais beaucoup de temps loin de la maison, loin d’Elena. L’attirance que tu ressentais pour elle te paraissait fade, sans saveur. Vos ébats sexuels étaient mécaniques, pire, tu avais souvent l’impression que vous seriez d’accessoire à masturbation pour l’autre. La petite avait quelques semaines la première fois que tu cédas à la tentation d’une collègue de travail, puis d’une autre et rapidement tu enchaînas les aventures d’un soir les plus perverses et torrides les unes que les autres. Chaque aventure avait le difficile mandat d’effacer Artemis de tes pensées. Pendant près de deux ans, tu regardas ta relation avec ton épouse s’effrité jusqu’à devenir une colocataire. Cela faisait sept ans que vous étiez en couple, Elena et toi… Puis un matin, en te levant, ça ta frappé, en pleine gueule. Qu’est-ce que tu foutais ? Tu te regardais dans le miroir, tu te voyais vieillir, les premières rides sur ton visage, aux coins des yeux. Ce n’était pas ça que tu voulais. Tu ne voulais d’une femme avec qui la seule chose que tu partageais c’était des banalités et un amour infini pour une petite fille. Tu n’avais jamais pu accorder une chance à la vie que tu avais choisi. Dès que tu franchis la porte de l’hôtel, tu savais, tu savais. Tu pousses un soupire, Elena rentre dans la chambre. « Zoey dort. » Tu te tournes vers elle, plante tes yeux sur ton épouse, elle ne soutient pas ton regard. « Elena… » Elle te tourne maintenant le dos, à croire qu’elle sait ce qui est sur le point d’arriver. « Jules, je sais. » Son regard tremblant se lève vers toi, tu vois la honte dans ses yeux. Elle à honte d’elle-même et… cela te laisse de marbre. Tu n’as jamais été du genre à te soucier des sentiments des autres, seulement les tiens comptaient. Tu as pitié. « Je suis désolé. Je n’y arrive plus. » Et c’est comme ça que d’un commun accord, vous avez décider de rompre et d’entamé une procédure de divorce. Tu ne fourni aucune explication a Elena qui de son côté n’en demanda aucune. À peine aviez-vous convenu que tu quitterais la maison, lui laissant pour Zoey et elle, que ta valise était prête et que tu te dirigeas vers l’aéroport. Tu savais maintenant ce que tu devais faire. Ça n’avait que trop tarder. Tu savais qu’elle vivait toujours à New York, tu espérais simplement qu’elle t’accueillerait à bras ouvert… Ce qui n’était pas moins sûre considérant comment tu l’avais quitté. Vingt-quatre heures après votre conversation officialisant votre séparation, tu te retrouvais devant l’interminable immeuble dans lequel Artemis Swanson vivait. Tu pris une grande inspiration, cela te prendrait beaucoup de courage. Tu avais ta grosse valise dans une main, puis une petite boîte dans ta poche arrière, mais pas n’importe laquelle. Plusieurs années auparavant tu avais soigneusement choisi une bague pour elle, une bague que tu n’avais jamais su te départir. Tu sais que c’est un gros risque, mais tu sais aussi que tu dois lui faire la preuve que cette fois-ci, tu étais là pour rester et au fond de toi tu sais que même si elle te repousse, tu continueras et continuera. C’était elle. Tu t’enfonce finalement dans l’immeuble, demande l’étage où vit mademoiselle Swanson. « Elles vivent au dernier étage de l’immeuble. » Tu ne porte pas une attention particulière à l’utilisation du pluriel, peut-être Arte vit-elle avec Liv ? Tu es nerveux en t’enfonçant dans l’ascenseur qui te conduira jusqu’à elle. Pendant le trajet tu envisages plusieurs scénarios. Tu es prêt à toute éventualité. Les portes s’ouvrent, tu t’approches de la porte et tu sonnes. Tu es peut-être un peu dramatique, mais tu poses un genou au sol en sortant la petite boîte, l’ouvre, pour que ça soit la première chose qu’elle voit en te découvrant sur le pas de la porte. Ton cœur palpite de plus en plus fort lorsque tu commences à entendre la poignée bouger, puis, lorsqu’elle ouvre la porte ton sang se glace instantanément. Artemis est là, mais elle n’est pas seule. Tu clignes des yeux, sous le choc. Elle tient une petite fille d’environ dix-huit mois dans les bras, à peine plus jeune que Zoey. Une petite blonde aux yeux clairs. Les traits de son visage trahissent le sang Lancaster qui lui coule dans les veines. La petite ressemble trait pour trait à ta jeune sœur décédée de nombreuses années auparavant, elle ressemble à Laurie. « Qui ça maman ? » Tu te relèves, tu es bouche bée, ce n’est pas peu dire. « C’est papa. » L’information se rend difficilement jusqu’à toi, tu viens soudainement de perdes toutes tes neurones. Artemis serait tomber enceinte après votre aventure parisienne, mais elle n’aurait jamais cru bon te tenir au courant ?! Un mélange de joie, de tristesse et de colère t’anime, un sacré cocktail. Ta demande en mariage et l’annonce de ton divorce imminent deviennent rapidement bien en bas de l’échelle des priorités.

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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMar 26 Mai - 14:37

« Elle est où ma princesse ? » Artemis se fait entendre dans l’appartement à peine après avoir franchi le pas de la porte. La petite tête blonde ne tarde pas à apparaître pour se jeter dans ses bras, suivi au loin par la nounou. Elle dépose une myriade de bisous sur tout son visage, heureuse de retrouver sa fille après une longue journée de travail. Le début de sa grossesse avait été loin d’être facile, en particulier à cause des circonstances qui l’entouraient. Les retrouvailles à Paris, ce moment de faiblesse qu’elle avait eu de croire qu’il avait changé, que c’était encore possible pour eux, malgré tout, tout ça pour se retrouver avec un mot sur l’oreiller le lendemain matin. Elle lui en voulait. Elle l’aimait encore, l’aimerait toujours, malheureusement, elle ne se faisait pas d’illusions à ce sujet, au grand damne de Liv. Liv sans qui rien de tout ça n’aurait été possible. Elle avait été là, du début à la fin, allant jusqu’à s’installer à New-York pour être au plus près. Artemis avait pu compter sur elle à chaque rendez-vous chez le médecin, présente à chaque écho, à chaque moment de doute même au beau milieu de la nuit, quand elle était prise d’angoisse existentielle quant au bien fondé d’aller au bout de cette grossesse toute seule. Liv, toujours là pour lui rappeler que non, elle n’était pas toute seule, puisqu’elle était là, elle. Et qu’elle resterait là pour l’aider, même une fois que la petite serait née. Artemis avait douté plus d’une fois de ses capacités à être une bonne mère, avait sûrement épuisée Liv à force de lui demander de la rassurer à ce sujet, les hormones la rendant encore plus émotive et plus intense que de nature. Et le jour de l’accouchement, elle avait cru mourir, avait l’espace d’un instant haït le fait même d’être enceinte. Mais quand on lui avait enfin déposé la petite dans les bras, qu’elle avait posé les yeux sur elle, elle avait su tout de suite qu’elle l’aimerait peu importe ce qui se passerait dans l’avenir. Ce petit bout de princesse était devenu son monde, sa raison d’être, et elle était prête à tout pour lui offrir la meilleure vie qui soit. Elle avait arrangé son emploi du temps de façon drastique pour avoir le moins de déplacement possible, parce que ça lui arrachait le cœur de devoir s’éloigner ne serait-ce qu’une journée d’elle. Elle avait arrêté de se noyer dans le travail, ne traînait plus au bureau jusqu’à des heures indécentes. Fini les heures supplémentaires pour passer le temps et fuir la solitude, maintenant que quelqu’un l’attendait à la maison. Et si vraiment elle n’avait pas le choix, elle pouvait toujours compter sur sa meilleure amie, qui était devenue la meilleure marraine du monde, toujours prête à venir s’occuper de Claire au pied levé, et qui se faisait un devoir de lui envoyer des centaines de photos et de vidéos pour documenter les moindres faits et gestes de la gamine. Claire, en honneur à Bébé Sinclair, cette petite vieille qui se délectait de ses joutes verbales avec la vieille peau, celle qui avait été là à la sortie du placard, celle chez qui elle allait râler de temps en temps, pour vider son sac. Claire Olivia Julie Swanson, chaque nom choisi avec soin. Sander comme parrain, qui serait sûrement du genre à lui apprendre toute sorte de connerie quand elle serait un peu plus grande, mais ça lui allait. Liv serait toujours là pour rattraper le coup derrière, et tant que la petite respirait le bonheur et l’amour, c’était tout ce qui comptait pour elle. Liv avait eu raison, comme toujours. Elle était loin d’être comme sa mère, et jamais elle ne pourrait faire consciemment du mal à sa fille. Jamais. Elle ne comprenait même pas comment c’était possible de faire subir ce genre de choses à une enfant. Non, sa fille à elle grandirait bercée d’amour et rien d’autre. Artemis congédie la nounou, mettant un point d’honneur à s’occuper de Claire dès qu’elle en a l’occasion, et c’est le cœur gonflé de bonheur qu’elle passe sa soirée avec elle, à lui préparer son repas, à jouer avec elle avant de l’emmener prendre un bain et de lui enfiler son pyjama, prête à la mettre au lit après une histoire dans ses bras. Alors qu’elle termine d’accrocher les derniers boutons de sa gigoteuse, la sonnerie retentit, et elle se demande qui peut bien arriver si tard. « On va voir ? » Elle attrape Claire dans ses bras, la cale sur sa hanche alors qu’elle descend les marches pour se diriger vers la porte d’entrée, sourire aux lèvres. Qui disparait aussitôt qu’elle ouvre la porte. Elle se fige alors que son sang ne fait qu’un tour, que son cerveau à du mal à traiter toutes les informations qui s’offrent à elle. Jules. Genou à terre. La bague. Celle de San Francisco. Elle a l’impression de rêver. Ou de faire un cauchemar. Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Elle est perdue. Claire la ramène à la réalité en s’agitant dans ses bras, en lui demandant qui est cet inconnu pour elle qui se remet sur ses pieds alors que son cerveau à l’air de s’être arrêter de fonctionner aussi à la vue de la gamine. Et d’un seul coup, toute la douleur qu’elle a pu ressentir après qu’il l’ait abandonnée – encore – dans sa chambre d’hôtel – encore – à Paris lui revient en mémoire, ce serment qu’elle s’est faite de lui faire payer sa énième trahison, de lui faire ressentir tout ce qui a pu la traverser quand il fait son choix – le mauvais choix. Elle plante son regard dans le sien, glaciale, alors qu’elle enfonce la lame profondément dans son cœur en répondant à la question de sa fille. « C’est papa. » Claire reste perplexe, trop jeune pour comprendre les enjeux de ce qui se joue devant elle. Et il est hors de question qu’elle s’énerve devant sa fille. Elle détourne son regard de Jules, se concentre sur sa fille alors qu’elle vient coller son front au sien, sa voix beaucoup plus douce alors qu’elle s’adresse à elle. « Mais tu le verras plus tard. Maintenant c’est l’heure d’aller au dodo, ma princesse. » Elle laisse la porte ouverte, qu’il fasse ce que bon lui semble alors qu’elle monte dans la chambre de la petite. Elle prend le temps de lui lire une histoire – il a su attendre deux ans avant de se pointer à l’improviste, il pourra bien patienter cinq minutes de plus – avant de finalement la poser dans son lit, de la border avant de déposer un tendre baiser sur son front. Elle ferme la porte derrière elle, s’y adosse un instant alors qu’elle essaie de se composer une façade, de remettre de l’ordre dans ses idées qui tournent à mille à l’heure dans son cerveau. Elle passe ses mains sur son visage, prend une profonde inspiration avant de redescendre au salon, pas tout à fait sûre qu’il soit là ou qu’il ait préféré partir, comme il en a l’habitude. Mais non, il est bien là, debout au milieu de son appartement, en chair et en os. Et elle peut déjà sentir la rage qui monte en elle, une soudaine envie de l’étriper pour avoir osé débarquer sans prévenir. « Je peux savoir ce que tu fous là ? T’as déjà oublié ta femme et ton gosse, peut-être ? » Elle reste à distance, les bras croisés alors que sa voix claque, foudroyante dans l’air glaciale de l’appartement.
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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMar 26 Mai - 15:07

Une fille, tu avais une fille avec Artemis. Ton cerveau tournait à cent à l’heure. Tu les regardes, sous le choc. Tu n’as même pas le temps de demander son prénom que la jeune maman déclare qu’il est l’heure du dodo. Elle te tourne le dos, laissant la porte ouverte, ce n’était pas une invitation, mais la femme ne t’avais pas dit de partir, donc tu t’enfonces dans son appartement, tout autour de toi est luxueux est plein de bon goût. C’est un bel appartement. Tu fais le parallèle avec ta propre maison de banlieue avec une piscine dans la cour arrière. Tu restes debout, tu vas attendre, de toute façon tu n’étais pas venu ici pour repartir. Tu n’arrivais pas à croire qu’Artemis avait porter ton enfant, sans te le dire. Vous aviez eu une fille… « Elle n’a rien dit. » Tu murmures pour toi-même ces mots en tournant en rond pendant de longues minutes, d’un autre côté est-ce que tu avais moindrement mérité qu’elle te fasse l’honneur de te dire sa situation. Tu sursautes lorsqu’elle revient et qu’elle s’adresse à toi avec un ton de voix peu amicale, vous étiez loin de vos retrouvailles sentimentales deux ans plus tôt. Tu prends sur toi pour le coup, tu la regarde, les bras croisés, elle est agressive et forcément ça fait monter en toi la même émotion. Tu avais des raisons toi aussi au final d’être vénère. « Tu me parles d’oublies, sérieux ? Je pense que tu rempotes la palme de l’oublies. » Parce que oui bordel, il avait une fille et il venait de l’apprendre en ouvrant la porte. « Tu pensais me le dire quand ? Quand elle aurait dix-huit ans ? Tu pensais me dire que c’était l’enfant d’un autre ? T’avais prévu quoi Artemis ? » Tu dois te calmer Jules, tu n’étais pas là pour te disputer. Tu soupires, t’approche et elle recule, si elle avait pu te tuer sur place avec son regard elle l’aurait fait. « J’ai merdé, ok ?! » Ça ne sera pas suffisant comme explication., tu le sais bien. « Arte, j’ai demandé le divorce. » Tu lui montre ta main gauche, ton jonc étant absent. « Je ne peux rien changer à ce qui s’est passé, mais j’ai eu peur. J’avais peur Arte, tu le sais maintenant ce que c’est, cette peur de ne pas voir grandir son enfant. J’ai complètement flippé en imaginant que je n’allais pas voir Zoey grandir. S’il n’y avait eu que toi et elle, je ne serais jamais retourné avec elle, tu comprends ? Ce n’est pas elle que j’ai choisi, c’est ma fille. » Tu remarques qu’autour de vous, plusieurs photos trônent partout, la petite avec Arte, avec Liv, avec Sander… Tu souris. « Mais je suis là, je suis là et je ne partirais pas, je ne partirais plus. » Tu tentes une nouvelle approche jusqu’à elle, continuant de parler. « J’ai été con, tellement souvent. Tu ne méritais pas ça, tu as souvent passé en deuxième, mais je te promets, Queenie, que c’est fini. » Toutes les fois que tu l’as abandonné s’imprime dans ton esprit et tu te donne envie de vomir, pourquoi tu faisais toujours ça et surtout qu’est-ce que tu avais fait pour mériter qu’une fille comme elle continue d’être là lorsque tu revenais la queue entre les deux jambes ? [b] « Je passerais ma vie à m’excuser s’il le faut. » Tu te retrouves maintenant à quelques centimètres d’elle, tu n’aurais qu’à tendre le bras pour la toucher. Tu clignes des yeux. Tu ne sais pas ce que tu pourrais dire pour qu’elle te pardonne. « Épouse-moi, Artemis. » Tu ressors la bague et tu lui tends. Tu étais tellement prétentieux et arrogant. Tu débarquais comme ça, encore une fois, espérant qu’elle te pardonne une nouvelle fois, sans garantie que tu ne lui briserais pas le cœur une autre fois. Tu avais cette étrange habitude de croire que tes besoins primaient d’abord. Au fond, qu’est-ce que tu savais de sa vie actuelle ? Peut-être avait-elle réellement tourné la page cette fois-ci ? Peut-être qu’un homme débarquerait par la porte d’entrée avec un bouquet de fleurs, parce que c’est ce qu’elle méritait, Artemis, un bouquet de fleurs grandiose à tous les soirs. Peut-être avait-elle trouvé un homme capable de la satisfaire. Tu la regarde, comme ça, droit dans les yeux, espérant entendre une réponse positive sortir de sa bouche. C’était illusoire de croire ça. Tu la prenais pour qui ? L’amour rend fou, mais dans ton cas il te rendait inconscient. Il faudrait un miracle pour qu’elle te saute au cou en acceptant tes plates excuses qui au fond, ne se trouve qu’à être un ramassis de ce que tu lui as déjà dit si souvent. Le plus fou dans cette situation est de savoir que chaque fois, tu te croyais, c’était vrai. C’est ce qui est particulier avec toi, avec ton hypocrisie empoisonnée, tu es toujours sincère quand tu t’ouvres, mais tu ouvres une facette différente de toi à tout le monde, impossible de savoir qui tu es réellement. « Nous contre le monde. »

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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMar 26 Mai - 15:37

Il lui renvoie la balle, lui renvoie l’existence de Claire à la gueule, mais non, elle ne se laissera pas faire, elle ne le laissera pas retourner la situation à son avantage, pas cette fois. Hors de question qu’il passe pour la victime dans cette histoire. « Va te faire foutre, Jules. » Et quand il lui demande comment elle comptait se sortir de cette histoire, comment elle comptait lui annoncer la naissance de sa fille, de leur fille, elle ne peut s’empêcher de lâcher un rictus mauvais. « Jamais Jules. Je comptais pas t’en parler. T’as fait ton choix à Paris, c’est ton problème, pas le mien. » Et elle en était convaincue. S’il avait voulu faire parti de sa vie, de celle de Claire, il n’aurait pas dû quitter la chambre comme un voleur au beau milieu de la nuit. C’était sa décision, son choix, il n’avait plus qu’à en assumer les conséquences. Il essaie de se rapprocher et instinctivement elle fuit, fait un pas en arrière en le fusillant du regard. Approche si tu l’oses, connard. Elle sait très bien que s’il approche de trop près elle perdra le contrôle, comme toujours, et elle refuse. Pas cette fois. Elle ne lui simplifiera pas la tâche, elle est beaucoup trop énervée, elle a beaucoup trop de rancœur envers lui pour ça. Elle l’aime, elle l’aimera toujours, mais il a finit par réussir à briser la confiance qu’elle avait en lui, et elle n’est pas prête à se laisser de nouveau tomber dans ses filets si c’est pour qu’il l’abandonne à nouveau dans quelques mois parce que ça ne va pas comme il veut et qu’il ne veut pas faire de compromis. Pas maintenant qu’il y a Claire. Hors de question qu’il entre dans sa vie et que la petite s’attache à lui si c’est pour le voir disparaître un jour sans prévenir. « Merdé ? T’as merdé ?! T’es sérieux là ? T’as pire que merdé Jules. T’as tellement merdé que j’ai pas les mots pour décrire à quel point t’as merdé ! » Elle commence à s’emporter, essaie de ne pas laisser sa voix monter dans les tours pour ne pas réveiller celle qui dort comme un ange à l’étage au-dessus. Il lui montre sa main en signe de preuve, de divorce, essaie de se cacher derrière l’excuse de son autre fille, mais elle refuse d’entendre, refuse d’accepter sa demande de pardon. S’il a cru que ce serait aussi facile, il s’est mis le doigts dans l’œil jusqu’au coude. Elle fulmine alors qu’il continue sa tirade, qu’il essaie de lui faire comprendre que malgré tout il n’y a qu’elle, qu’il se rapproche en appuyant sur le fait qu’il a été con, très con, trop souvent, qu’il lui promet que cette fois, c’est fini. Elle a envie de le tuer, de le frapper, de le faire taire alors qu’il se retrouve devant elle, qu’il lui tend cette putain de bague qui avait tout foutu en l’air sept ans plus tôt, cette bague à cause de laquelle ils se retrouvaient là, aujourd’hui, après avoir suivie des chemins séparés, et elle n’arrive pas à croire qu’il pense vraiment que ça suffira. Elle frappe sa main, fait voler cette maudite bague loin, hors de sa vue pour l’instant avant de s’éloigner à nouveau. Si elle reste devant lui, aussi proche, elle va finir par lui en coller une. « T’es sérieux, Jules ?! Tu crois vraiment qu’une bague va tout effacer ? T’es vraiment con ma parole ! » Elle fait les cent pas devant le canapé alors que ça tourbillonne dans sa tête, qu’elle ne sait plus ce qu’elle doit faire, ce qu’elle veut faire. Ce serait si simple d’accepter sa demande, de repartir de zéro et de former enfin cette famille dont ils rêvaient finalement tous les deux. Mais non, ce serait trop facile, et elle refuse de céder aussi facilement. Parce que dans le fond, elle ne lui fait plus confiance. Malgré tout l’amour qu’elle a pour lui, elle n’arrive plus à croire à ses belles promesses, et ça la tue. « Ta vie à t’excuser ne serait pas suffisante pour que je te pardonne. Est-ce que t’as la moindre idée de ce que j’ai pu ressentir, le lendemain matin ? Quand je me suis réveillée et que y avait un pauvre bout de papier sur l’oreiller, à peine une ligne ? Une seule putain de ligne ?! Tu sais ce que ça m’a fait, de me rendre compte que finalement, tout ce que tu m’avais dit, c’était que des promesses en l’air ? De me retrouver toute seule, en sachant que t’étais parti retrouver ta femme, que t’avais fui, encore ? Que tu m’as lâchement abandonnée, encore ? » Elle peut sentir les larmes qui roulent sur ses joues et ça l’enrage encore plus qu’il puisse voir à quel point il a pu la détruire. « Et maintenant, tu débarques chez moi, comme ça, sans prévenir, et t’espère quoi ? Que j’oublie tout, que je te pardonne d’un claquement de doigt et que je te suive aveuglément ? Va crever Jules. Qu’est-ce qui me dit que vas pas de nouveau disparaître sans prévenir d’ici quelque mois, dès que ça n’ira pas assez vite pour toi, qu’on sera pas d’accord sur une autre grande décision, hein ? Qu’est-ce qui me garantie que tu seras toujours là ? Hors de question que tu entres dans nos vies, dans celle de ma fille, si c’est pour nous abandonner quand ça deviendra trop difficile pour toi. » Elle essuie ses yeux d’un revers de main alors qu’elle le fixe, qu’elle attend d’entendre sa défense.
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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMar 26 Mai - 17:27

Elle envoie valser ta maladroite et pathétique demande en mariage du revers de la main et la bague tombe en ricochet quelques mètres plus loin, tu la suivis du regard. Au bout du compte tout le monde sera profondément déçu et amer si vous la perdez. Artemis ouvre la bouche et tu sens venir la pluie de reproches, une pluie que tu mérites amplement. Tu te contente d’hocher la tête lorsqu’elle parle, n’osant l’interrompre. Cela te blesse lorsqu’elle te parle de promesses en l’air parce que tu avais réellement l’intention de repartir avec elle et d’envoyer promener tout le reste, vraiment. Elle ne comprend pas comment tu t’es senti en imaginant ton avenir sans Zoey. Tu regrettais de l’avoir blessée et t’avoir été sept ans loin d’elle, mais tu ne regrettais pas d’avoir pris ce chemin puisqu’au bout de la ligne tu avais quelqu’un d’exceptionnelle qui comptait sur toi. Artemis te remet sous le nez encore une fois ton abandon et ta facilité à lâcher prise et disons que ça te met hors de toi. « Quand ça devient trop difficile pour moi ?! Artemis, tu es une personne difficile ! Je t’ai couru après au lycée, il y a fallu que je te pose un ultimatum pour que tu bouges. Je t’ai soutenu quand tu as choisi de te faire avorter. J’ai toujours été là et solide pour toi, mais tu m’accuses de partir à la moindre difficulté ? D’être partie quand tu m’as fait comprendre que mon rêve, tu ne le partageais pas ? Tu es égoïste à ce point-là ? Tu ne réalise pas tout ce que j’ai fait pour toi, tout ce que j’ai pu endurer ? » Tu déposes ta main sur son épaule, un geste quasi suicidaire. « Je suis souvent parti, je le sais, mais je reviens toujours, malgré tout. » Ta main remonte jusqu’à sa joue et elle se dégage agressivement de toi, tu refermes tes doigts. « J’ai commis un tas de conneries, mais ne me résume pas à ça. » L’électricité entre vous est toujours là, incroyable. Tu t’adoucis. Il le faut bien. Vous ne pouvez pas être tous les deux des bombes à retardement, c’est tout simplement impossible d’obtenir quelque chose dans ces circonstances. Tu es le moins blessé des deux, prend sur toi. « Notre fille, Artemis. » Tu souhaites simplement corriger l’erreur, si la petite ne faisait pas partie de ta vie ce n’était pas volontaire, tu n’avais jamais su. « Je ne suis pas heureux sans toi, je l’ai toujours su, mais même en ayant tout ce que je voulais, ça n’avait pas le même effet. Sans toi à mes côtés, ça ne vaut pas la peine et je m’excuse d’avoir mis autant de temps à m’en rendre compte. Je suis désolé si je ne t’ai écrit qu’une seule phrase, tu ne méritais pas ça. » Tu aimerais la prendre dans tes bras, tu aimerais que tout s’efface, que vous puissiez avoir votre bonheur. « Il n’y aura jamais un vrai timing, Queenie. J’ai décidé de le prendre, c’est tout. » Tu plonges ton regard dans le sien, tous vos souvenirs semblent se vivre l’un après l’autre dans vos esprits. Tu lui décroche un petit sourire en osant venir caresser sa joue. « J’ai démissionné du journal. J’entame des procédures de divorce. Artemis, je suis là et je ne compte partir nulle part. Je vais venir ici, à New York. J’irais où tu iras. » Pour être franc, tu ne savais plus quoi lui dire pour la convaincre. Tu savais que tu débarquais comme un cheveux sur la soupe dans sa vie, tu ne savais pas à quel point tu serais une mouche dans son verre de lait, mais tu voulais qu’elle te fasse confiance. « Je ne vous abandonnerais plus jamais. »

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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyMer 27 Mai - 12:04

Elle sait qu’il a raison, en partie. Qu’elle ne lui a pas rendu la tâche facile pendant toutes ces années. Mais pas ce soir, pas après Paris, ça ne passe pas du tout alors qu’elle voit rouge et qu’elle a une folle envie de le frapper pour le faire taire, mais non, il parle encore, trop, mentionne San Francisco et ça la met hors d’elle, qu’il l’accuse de ne pas avoir partagé son rêve, quand c’était plus compliqué que ça. « C’est moi que tu traites d’égoïste, t’es sérieux là ?! J’avais besoin de temps, bordel, c’était pas si compliqué ! Mais non, ça t’as jamais su le comprendre, fallait toujours que ça aille vite, trop vite. C’est toi qui réalises pas à quel point c’était compliqué pour moi, tous les changements que ça impliquait alors que j’étais pas prête ! » Rien que de repenser à ce moment, ça lui déchire le cœur, ce tiraillement entre la vie qu’il voulait lui offrir, et celle qu’elle s’était imaginée, encore trop jeune pour réussir à combiner les deux, incapable de verbaliser quoi que ce soit alors qu’il était là, devant elle, la déception sur le visage. « Tu te rends pas compte de la pression que j’ai subi avec toutes tes attentes, c’était jamais assez, il t’en fallait toujours plus. » Elle peut sentir la tristesse qui prend le pas sur la colère doucement alors qu’elle revoit l’entièreté de leur relation défiler sous ses yeux, toutes ces fois où elle a ressenti l’angoisse de le perdre parce qu’elle n’était pas assez démonstrative, pas assez impliquée, pas assez ceci ou cela. Il pose la main sur son épaule et elle se crispe instantanément, le repousse lorsqu’il ose remonter jusque sa joue. Si elle commence à le laisser faire, ce sera foutu, elle le sait. Elle a toujours fini par craquer face à lui, jamais capable de rester en colère bien longtemps avant de retomber dans ses bras, attirée à lui par une force magnétique trop puissante pour qu’elle sache y résister. Mais ce soir elle a décidé de tenir aussi longtemps que possible, parce qu’elle a besoin qu’il comprenne qu’il l’a vraiment blessée, qu’il aurait pu lui planter un poignard dans le cœur que ça aurait été moins douloureux, que si elle accepte de le laisser de nouveau entrer dans sa vie, dans leur vie, ce sera sa dernière et ultime chance. Elle reste là, les bras croisés à réfléchir, alors qu’elle l’écoute parler de sa vie sans elle, et elle ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec elle-même. Sans lui dans sa vie, il lui manquait quelque chose, comme si on lui avait retiré un organe vital, elle ne pouvait pas le nier. Elle sent la pression redescendre petit à petit alors qu’il s’approche de nouveau, plonge son regard dans le sien, et cette fois, quand sa main vient toucher sa joue elle ne bouge pas, reste immobile, les bras croisés alors qu’elle ferme les yeux. Le journal, le divorce, sa venue à New-York, elle a envie d’y croire, sincèrement. Elle en a rêvé ces deux dernières années, secrètement, de le voir débarquer chez elle, alors qu’elle était enceinte. Qu’il vienne lui annoncer qu’il avait fait une erreur et que c’était elle, son choix. Toujours. Il avait juste deux ans de retard. Mais est-ce qu’elle peut vraiment lui en vouloir ?... Oui. A cent pour cent. C’est son droit. Mais elle peut aussi comprendre qu’il avait sa fille. Elle-même serait incapable d’abandonner la sienne. Elle ouvre à nouveau les yeux, essaie de rester le plus froide possible alors qu’elle se décide enfin. « Okay, mais c’est moi qui pose les conditions. D’abord, tu te trouves un appart. Hors de question que tu vives avec nous tant que je suis pas certaine que t’es vraiment là pour rester. Pareil pour le mariage. Ensuite, tu vois Claire quand je le décide, et sous ma surveillance. T’as intérêt à tout faire pour que ça soit la gamine la plus heureuse du monde, compris ? Troisième condition, tu fais tout pour que Liv te tolère, tu rampes si y a besoin, mais elle est trop importante dans la vie de Claire pour que vous vous entendiez pas. Et tu lui dois beaucoup. Et enfin, t’as intérêt à donner tout ce que t’as pour regagner ma confiance, sinon je te jure que tu prends la porte. » Elle garde ses bras contre elle, refuse de lui céder tant qu’il n’aura pas accepter ses conditions, mais la proximité de ses lèvres où son regard glisse par moment rend la chose de plus en plus difficile.
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Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: juste la fin du monde (jarty /2034)   juste la fin du monde (jarty /2034) EmptyVen 29 Mai - 19:31

Tu n’as pas l’habitude de voir une Arte résistante, du moins, pas à ce point. C’était plutôt le contraire. Jusqu’à présent dans votre vie tu avais vue les éclats de colère destructeur de la demoiselle, un bon nombre de fois, mais jamais elle t’avait tenue tête comme elle le fait maintenant. Ce n’est pas que dans votre relation tu étais supérieur à elle, mais tu avais toujours joué sur le fait que vous n’étiez pas capable de vous résistez l’un l’autre. Un sourire se forme sur ton visage. Tu l’écoutes te parler de ses requêtes et tout ce que tu comprends c’est qu’elle finira par te pardonner. Tu t’avances de nouveau vers elle, hochant la tête à toutes ses requêtes. Tu te coucherais à ses pieds si elle te le demandait, ça suffit d’être con. « Ce que tu veux. » Que tu murmures en t’approchant maintenant suffisamment d’elle pour poser le revers de tes doigts sur sa joue. « Zoey, et maintenant Claire, sont mes priorités, avec toi. » Tu t’approche d’elle et scelle la promesse la plus importante de ta vie avec un baiser qu’heureusement, Artemis accepte.

Comme tu l’avais promis, tu te trouvas un petit appartement à New York suffisamment grand pour Zoey et toi. Ta petite te manquait beaucoup et tu prenais l’avion régulièrement pour la voir le plus souvent possible. Elle avait tout juste deux ans, elle ne comprenait pas tout à fait la séparation de ses parents et elle pleurait toujours énormément lorsque tu devais repartir. Parfois tu l’emmenais quelques jours à New York et tu ne tardas pas à faire la rencontre entre la petite Claire et Zoey, elles avaient presque le même âge. Un jour elles poseront des questions et tu sais que tu devras répondre, expliquer toute l’histoire, mais tu n’y pensais pas encore. Elles étaient si jeunes pour l’instant. Les excellentes références de ton emploi précédent à New York te permis d’obtenir un poste intéressant au New Yorker. Ta période de probation dura plusieurs mois, mais tu comprenais que tu avais un chemin à faire. Tu voulais rattraper le temps perdu avec Claire, tu voulais récupérer la confiance d’Arte. Tu voulais surtout lui laisser le temps. Lorsqu’au bout de trois mois elle te remit les clefs de son appartement et que tu t’y installas officiellement, tu n’avais jamais été aussi heureux. Votre petite famille s’apprivoisait naturellement. L’unique ombre au tableau était la distance que cela créait avec Zoey. Lorsqu’elle avait cinq ans, tu ne la voyais plus qu’un weekend par mois, cela devenait difficile. Elena ayant aussi refait sa vie. Puis en pleine nuit tu reçu un appel sur ton portable, Elena était décédée dans un accident de voiture et tu devais prendre le premier avion en direction de San Francisco pour récupérer ta fille et la ramener à New York. Tu restas quelques semaines dans ton ancienne ville pour assister aux funérailles, faire le tour de la famille d’Elena avec Zoey, puis enfin, tu retournas pour de bon à New York. Zoey et Claire s’habituèrent rapidement de vivre temp plein ensemble. Ta relation avec Artemis était optimale, vous étiez finalement heureux. La mort d’Elena, aussi triste puisse-t-elle être, avait été le point final à la construction de ce bonheur. Évidemment, Arte et toi étant ce que vous étiez, explosifs, cela venait avec son lot, mais vous étiez amoureux. Un jour, alors que vous étiez dans la cuisine, Artemis assise au bout de la table, elle leva la tête vers toi. « Je suis enceinte. ».

The end.
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