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 we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)

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Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
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MessageSujet: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyLun 4 Mai - 23:36

Elle lâche un soupir alors qu’il se laisse tomber à côté d’elle sur le lit, insatisfaite. Comme toujours depuis San Francisco. Non pas qu’il ait été mauvais, loin de là. Mais il n’est pas lui. Ne le sera jamais. Comme tous ceux qui sont passés avant, et tous ceux qui passeront après. Elle tourne le dos au stagiaire qu’elle a fait venir dans sa chambre, s’assoit sur le bord du lit alors qu’elle passe une main dans ses cheveux encore en bataille. « Je vais prendre une douche. T’as intérêt à avoir quitté la chambre quand je sors, sinon tu peux dire adieu à ton stage. » Le ton est froid est calculé, la phrase prononcée avec habitude comme un simple bonjour, à force de la répéter d’années en années. Depuis cinq ans. Elle se lève, sans prendre la peine de se couvrir, se dirige vers la salle de bain de sa suite. Elle se glisse dans la douche, laisse l’eau brûlante venir rincer les traces de l’autre, la sueur encore présentes alors qu’elle essaie de se vider la tête, de laisser ses pensées couler le long de son corps pour finir dans le siphon. Cold bitch, elle a parfaitement conscience que ses employés la voient comme un monstre au cœur de glace, sans le moindre état d’âme, qui ne vit que pour son entreprise. Son père lui a laissé de plus en plus de responsabilités à mesure des années, et elle n’a aucun problème à voyager de succursales en succursales pour régler les problèmes. Paris reste l’une de ses destinations préférées, malgré tout, malgré les souvenirs. Peut-être à cause des souvenirs. Ceux là restent agréables, et elle aime se faire ce petit plaisir, prolonger son séjour par une ou deux nuits au Ritz une fois ses devoirs accomplis, juste pour elle. Elle emmène souvent un stagiaire, certes, mais finit toujours seule dans sa chambre, ou à errer dans les rues. Depuis qu’il est parti, elle n’a jamais su dormir avec qui que ce soit, encore moins s’ouvrir à un autre. Il lui arrive souvent de se demander si elle a encore un cœur, dans le fond, alors qu’elle est incapable de se laisser aller avec un autre, incapable de ressentir un quelconque sentiment autre que du désir purement charnel. Mais lorsque ses pensées l’emmènent dans le passé, à cette journée qui avait pourtant si bien commencé avant de tourner au cauchemar, le myocarde se rappelle à elle, se déchire de nouveau alors que le remord l’envahit, que la douleur se fait aussi vive que lorsqu’elle l’a vu partir. Elle ferme les yeux, appuie son front contre le carrelage alors qu’elle revit la scène, pour la millionième fois au moins. Le jour où il l’a demandé en mariage. Le jour où elle l’a laissé partir. Le jour où elle aurait dû le retenir. Le jour où elle a commis la plus grosse erreur de sa vie. Elle le pressentait à l’époque, elle en est sûre aujourd’hui. Depuis le temps, elle a eu le temps de cogiter sur la question, de se rendre compte que c’était lui, c’est lui, ce serait toujours lui. Et que si dans cette chambre d’hôtel, elle avait pris peur, que ses vieux réflexes de défense et d’autodestruction avait pris le dessus, elle s’était rendu compte que dans le fond, elle en rêvait, de cette vie qu’il voulait pour eux, comme on rêve à l’inaccessible, l’utopie qu’on n’atteindra jamais, dont elle ne s’était jamais sentie digne. Elle laisse ses larmes se mêler à l’eau qui coule sur son visage, relâche la pression, comme souvent quand elle est seule, sans témoin pour se rendre compte qu’elle est plus humaine qu’ils ne le pensent. Elle finit par couper l’arrivée d’eau, s’enroule dans une serviette alors qu’elle se plante devant le miroir, contemple ce visage froid et fermé qu’est devenu le sien. Artemis se rend dans la chambre, heureuse de la trouver vide. Elle enfile une culotte et sa robe de soie rouge à bretelles fines, ne prend pas la peine de mettre de soutien-gorge. De toute façon, c’est la nouvelle mode, non ? Surtout en France. Elle attrape son sac à main alors qu’elle enfile ses sandales, direction le bar du Ritz. Elle est bien décidée à profiter de sa dernière soirée en solitaire dans la capitale française, avant de reprendre son vol direction New-York, le lendemain. Elle prend l’ascenseur, essaie de chasser la mélancolie qui semble avoir fait son nid en elle. Rien qu’un bon vodka-martini ne saurait faire disparaître. Elle se dirige vers le bar, laisse ses yeux se perdre sur les corps déjà présents, quand soudain, elle se retrouve stoppée dans son élan, en oublie de respirer quand elle l’aperçoit. Il lui tourne le dos, mais elle sait que c’est lui, reconnaîtrait sa silhouette entre mille. Cinq ans qu’elle ne l’a pas vu, on pourrait croire qu’elle serait passée à autre chose, et pourtant… Elle se retrouve emportée dans le tourbillon des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier. La maison de retraite. Le placard à balai. Cette soirée où il l’avait raccompagné. L’avortement. Son départ. Le fait que leur couple ait survécu contre toute attente, malgré la distance. Leur appartement à Los Angeles. Tout ce qu’elle peut ressentir pour lui. Elle reprend sa respiration, essaie de se calmer, d’avancer le plus naturellement possible jusqu’au bar, le plus loin possible de lui quand elle meurt d’envie de courir jusqu’à ses bras. Elle s’assoit au comptoir, faire signe au barman. « Voda-Martini. Et un whisky, sec, pour le type là-bas. » Elle l’indique discrètement du doigt alors qu’elle essaie de contrôler le flot d’émotions qui la submerge et dans lequel elle a l’impression de se noyer. Elle suit le barman des yeux alors qu’il apporte le verre jusqu’à Jules. Quand il relève la tête vers elle, son cœur s’arrête dans sa poitrine. Elle lève son verre dans sa direction avant de le boire d’une traite, soudain convaincue qu’il prendra la fuite, qu’il l’abandonnera là, sans prononcer un seul mot.
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Jules Lancaster
Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyMar 5 Mai - 0:30

« Un whisky sec s’il vous plaît. » Assis au bar, tu t’exprimes dans un français parfait et la barmaid s’exécute en souriant. Tu es venu finir la soirée ici, Elena étant dans votre chambre, la journée avait été difficile pour elle, tu l’avais trainé partout pour qu’elle puisse voir le maximum de choses de cette ville que tu adores particulièrement. C’était si différent de San Francisco, la ville que tu occupais depuis désormais cinq ans. La serveuse s’approche de toi et tend ton verre que tu attrapes avec ta main gauche, une main gauche qui met en évidence l’alliance que tu portes depuis quelques jours maintenant, depuis que tu avais uni ta destinée à celle d’Elena, une rouquine avec qui tu étais en couple depuis presque aussi longtemps que tu vivais à San Francisco. Cela faisait quelques semaines, maximum un mois, que tu travaillais au SFC quand elle est débarquée dans la boîte. Tu avais encore le cœur détruit par le refus d’Artemis de devenir ta femme. Les cheveux roux d’Elena avaient aussitôt attiré ton attention et elle tomba rapidement sous ton charme. C’était une relation très différente de ce que tu avais connu à l’adolescence, que cela soit avec ton premier amour Parker, ou avec Artemis. Elena était douce, gentille, compréhensive. Elle ne cherchait pas à pourrir la vie des gens et n’avait jamais une magouille sous le coude. Elle ne te ressemblait absolument rien. Si tu étais honnête envers toi-même, tu avouerais que tu t’ennuyais un peu avec elle, mais d’un autre côté tu savais qu’elle ne partirait pas devant l’idée d’un engagement à long terme. Aussi étrange que cela puisse paraître, dès le début de votre relation tu avais abordé le sujet. Tu avais un besoin viscéral de remplacer Artemis au plus vite. Cela ne faisait même pas deux mois que tu avais quitté Artemis que tu étais désormais en couple avec Elena Wilson.   « Où se cache votre femme ? » La barmaid, visiblement une croqueuse d’homme, semble fairé sa proie du moment. Tu rigoles, un sourire illumine ton visage en imaginant ta femme étendue dans votre lit. Si Elena n’était pas avec toi c’était pour une raison toute particulière. Votre mariage était prévu depuis un peu d’un an, puis, sept mois avant le grand jour… « Mon épouse est enceinte et ce n’est pas une grossesse évidente, donc elle se repose. » Elena n’avait cesser d’être malade depuis le début de cette aventure surprise qui remplissait ton cœur à fois d’une immense joie, puis d’une immense tristesse. Tu avais fini par tomber amoureux d’Elena, ou plutôt, de la vie qu’elle voulait avec toi. Tu aimais Elena, mais elle n’était toujours pas Artemis. Artemis, ton premier choix, honteusement. Tu pensais souvent à elle. La serveuse te décroche un sourire avant de retourner vers d’autres clients. Tu replonges dans tes pensées. Ta petite fille qui viendrait bientôt au monde, une petite fille qui s’appellera Athena. C’était si horrible à dire, mais tu voulais un nom qui s’inspirait de la mythologie grecque, comme c’était le cas pour le prénom d’Artemis, tu voulais un A… Quand tu étais seul sous ta douche à laisser l’eau couler sur ta peau, tu pouvais encore sentir ses bras qui t’encerclais. Tu pousses un profond soupire, tu n’as même pas le temps de finir ton verre que la serveuse revient vers toi, un autre verre à la main. « Je n’ai rien commander ? » Tu t’exclames et la serveuse hausse mollement les épaules en pointant une autre direction. « C’est la femme là-bas. Tu te tournes. Ton cœur cesse de battre sur le champ. Tu as l’impression que l’univers tout autour de vous disparait, la musique n’existe plus et tout ce que tu vois, c’est Artemis Swanson tout au bout. Tu te lèves, comme sur le pilote automatique. Tu sens ton cœur recommencer à battre à vive allure dans ta poitrine. Tu avais ruminé pendant si longtemps ta colère contre elle, tu avais planifié chacun des mots que tu lui cracherais au visage si tu la revoyais, tu croyais vraiment qu’elle finirait par revenir à San Francisco, mais tu ne l’avais jamais vue. Tu avais imaginé qu’elle te croise avec Elena, tu voulais la faire souffrir. Pourtant qu’elle était là devant toi, tu te précipitais simplement vers elle à grandes enjambés et, à peine attiré que ta main se pose sur son visage. Tu la regardes, intensément. Cet amour brûlant qui n’a jamais su s’atténuer malgré son absence. Tu la regardes, puis les choses se font si naturellement, ta bouche retrouve la sienne avec une gourmandise longtemps éteinte. Tu sens ses mains se mettre autour de ton cou. Vous n’avez pas besoin de parler, ton corps le font si bien. Tu ne remarque même pas le visage horrifier de cette pauvre serveuse à qui tu venais de dire que tu avais une épouse enceinte qui dormait à l’étage. Artemis s’éloigne doucement de toi, toujours sans un mot elle te tire et tu la suis sans poser la moindre question, tu ne peux pas empêcher tes yeux de lui hurler encore combien tu l’aimes. Tu la suis dans un ascenseur, elle te plaque contre la porte et continue de t’embrasser, elle tire ta chemise qui se déboutonne grossièrement, vous êtes de plus en plus intense dans ces retrouvailles inespérées. Tu embrasses son cou, caresse ses fesses et ses seins à travers sa robe et tu as hâte de savoir où cela se terminera. Les portes s’ouvrent et elle t’entraîne dans une chambre, la sienne sans doute. C’est à ton tour de la pousser contre le lit et bien vite tu te retrouve allongé sur elle, ta main caresse son visage un instant, tu la regardes, essoufflée. « Je t’aime encore si fort. Les mots s’échappent si naturellement de ta bouche avant de reposer amoureuse tes lèvres sur les siennes. Elena est bien loin dans ton esprit, pour la première en cinq ans, tu te sens complet.[/b]

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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyMar 5 Mai - 10:23

Alors qu’il s’avance vers elle à grand pas, elle s’attend à ce qu’il l’insulte, à ce qu’il l’engueule comme une malpropre pour avoir osé réapparaître dans sa vie après avoir détruit ses rêves, voir même à ce qu’il lui en colle une, tout simplement. Elle s’attend à tout. Sauf à ça. Sa main qui se pose sur son visage, avec douceur, loin de la violence à laquelle elle s’attendait. Son regard qui plonge dans le sien, dans lequel elle peut voir le reflet de tout ce qu’elle ressent encore pour lui. Ses lèvres qui viennent retrouver les siennes, naturellement, comme si c’était là leur place, que ça le serait toujours. Il ne lui en faut pas plus pour venir attiser ces braises qu’elle pensait depuis longtemps éteintes à jamais, et le brasier de cette passion qu’elle à toujours pour lui s’enflamme, plus puissant que jamais alors qu’elle passe ses bras autour de son cou. Elle en oublierait presque où ils se trouvent, ne remarquent pas les regards qui se tournent vers eux alors qu’elle se laisse tomber sur ses pieds dans ce besoin d’être toujours plus proche de lui. Elle s’éloigne d’à peine quelques centimètres, le souffle court alors que son cœur bat si fort qu’elle a l’impression qu’il pourrait sauter hors de sa poitrine. Elle plonge son regard dans le sien, alors qu’elle oscille entre rêve et réalité. Elle a du mal à croire qu’il est vraiment là, devant elle. Mais elle se refuse à réfléchir plus loin, se contente de glisser sa main dans la sienne pour l’entraîner vers l’ascenseur, sans un mot. De toute façon, ce n’est pas nouveau, elle n’a jamais été doué quand il s’agissait de parler de leur relation. Artemis avait toujours eu beaucoup de facilité à laisser son corps parler pour elle. Ils se retrouvent enfin seuls dans l’ascenseur, et il n’en faut pas plus à la blonde pour que ses neurones arrêtent de se connecter, le cerveau passe en veille alors que le besoin de son corps prend le dessus. A peine les portes refermées qu’elle le plaque contre ces dernières, l’embrasse avec cette intensité qu’elle pensait ne jamais retrouver. Il lui a manqué, tout lui a manqué. Elle en avait vaguement conscience, mais maintenant qu’elle le retrouve, qu’elle peut sentir ses mains glisser sur son corps à travers sa robe, elle se rend compte à quel point c’est vrai. Elle se presse contre lui, ses mains tremblent alors qu’elles viennent tirer sur sa chemise, qu’elle bataille avec ces foutus boutons qui l’empêchent encore d’atteindre sa peau. Elle se sent comme une junkie qui aurait été sobre depuis cinq ans, et qui finit par céder à la tentation, qui retombe dans la drogue, sa drogue, en chute libre, s’y jetant tête la première. Ils arrivent enfin au troisième étage, et c’est les lèvres toujours sur les siennes, comme incapable de se séparer de lui, qu’elle l’entraîne jusqu’à sa chambre. Elle se retourne presque à regret, le temps d’ouvrir la porte, galère à trouver sa carte dans sa précipitation, alors que les lèvres de Jules sont dans son cou, que ses mains glissent sur son ventre, ses hanches, le haut de ses cuisses… Elle finit par réussir à ouvrir la porte, et pivote à nouveau pour se retrouver face à lui alors qu’elle le tire à l’intérieur. Elle repousse sa chemise de ses épaules, la laisse tomber sur le sol alors qu’il la pousse vers le lit encore défait. Elle s’y laisse tomber alors qu’il la rejoint, ses doigts venant caresser son visage avec cette tendresse qui lui a tant manqué. Elle encadre son visage de ses mains alors qu’il la regarde, qu’elle essaie de reprendre son souffle. Les mots résonnent, ces mots qui avaient une furieuse tendance à la faire fuir, à l’exaspérer, à l’agacer à l’époque, ces mots sonnent aujourd’hui comme la plus douce des mélodies à son oreille, et elle aimerait pouvoir l’entendre les prononcer sans fin. Elle était persuadée qu’après San Francisco, il se serait désintoxiqué d’elle, qu’il aurait cessé de l’aimer pour ne faire que la haïr. Ou qu’il n’aurait qu’indifférence pour elle. Elle s’attendait à tout. Sauf à ça. Le cœur qui se remet enfin à battre après toutes ces années, alors qu’elle le pensait mort, et ça la brûle. Elle ne sent même pas les larmes qui roulent sur ses joues, se contre-fiche de montrer sa vulnérabilité dans ses bras, plus maintenant. Les iris toujours dans les siennes, elle le regarde avec intensité, essaie de lui transmettre tout l’amour qu’elle peut ressentir pour lui. « Je… J’ai jamais cessé de t’aimer. » C’est presqu’un murmure avant que ses lèvres ne retrouvent les siennes, d’abord avec douceur, avec tendresse, puis c’est la passion qui reprend le dessus alors qu’elle retrouve cette intensité qui semble leur être propre. Elle bascule sur lui, sa robe remontant le long des ses jambes, fait disparaître l’espace encore existant entre leurs corps alors que ses lèvres glissent dans son cou, qu’elle se frotte contre lui, que ses mains caressent les lignes de ce torse nu qu’elle connait encore par cœur, dont elle a rêvé si souvent, ce corps qu’elle s’est plus d’une fois imaginé alors qu’elle était dans les bras d’un autre. Ce corps qu’elle n’a jamais cessé de désirer. « Tu m’as tellement manqué… » Un murmure, comme une prière, qu’elle laisse s’échapper entre deux baisers.
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Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyMer 6 Mai - 23:14

Tu n’arrives pas à croire ce que tu vivais présentement. Tu sens la soie de sa robe sur ta peau, tes doigts lui caresse le visage, vos lèvres se frôlent, tu sens son odeur, tu goûtes sa peau. Émotif, tu sens l’eau monté dans ses yeux lorsqu’elle dit qu’elle n’a jamais cesser de t’aimer, toi non plus, tu n’as jamais réussi à l’oublier. Elle est dans tes veines, tu n’en avais pas besoin, mais ta réaction de ce soir en était bien la preuve. Pour quelques heures ce soir tu allais mettre à la poubelle ta nouvelle vie construite pour se replonger dans ses bras. Tu ne voulais pas remettre sur le tapis qu’elle a refuser ta demande, ce soir ça n’avait pas aucune importance. C’était un cadeau que vous partagiez. « Je suis là, maintenant. » Tes lèvres glissent le long de son cou pendant que ta main tire doucement sur le tissu pour le faire remonter, tu connaissais ses besoins par cœur, l’inverse était tout aussi vrai, sans dire que tu n’étais pas satisfait avec Elena, ce n’était jamais exceptionnel. C’était sans saveur particulière. Ta main parcourt sa cuisse, tu sens le corps d’Arty réagir, comme réveillé par toi. Tu te redresse pour faire tomber ta chemise au sol, tu te retrouve torse nu devant elle, Artemis prend une position assise et vous vous regardez de longues secondes. Elle te tire doucement vers elle et tu te laisses faire, ta main se glissant dans ses cheveux. Alors que ses mains s’attardent à faire tomber ton pantalon, toi tu fais glisser ses bretelles le long de ses bras pour dénuder sa poitrine. Ta main glisse sur sa peau et tu sens son mamelon durcir, tu souris. Tu donnes un coup de pied a ton pantalon que tu envoi valsé au bout de la pièce, te retrouvant en slip devant elle. « C’est pas super équitable en ce moment je trouve. » Tu l’obliges à se relever et tu colles ton torse contre elle, sentant sa poitrine contre toi, sa tête qui s’appuie dans ton cou, tes mains se font baladeuse pour détacher sa robe qui retombe elle aussi au sol. Vous auriez pu agir comme des bêtes en manque de sexe, mais l’énergie dans la pièce était plutôt deux personnes profondément amoureuses l’une de l’autre qui se retrouvaient enfin. Artemis passe ses bras autour de ton cou, toi de sa taille et vous passez de précieuses minutes à vous embrasser, vous redécouvrir. Tu te penches doucement pour la faire sauter, tu voulais la tenir dans tes bras et, tristement, c’était quelque chose que tu avais fini par arriver à faire avec Elena. Tes mains sous ses fesses, ses jambes autour de ta taille. « Je t’aime. » Doux mots murmurés entre deux baiser, puis le désir de l’autre commence à se faire plus intense, tu la dépose sur le lit, tire sur vos sous-vêtements, vous voilà complètement nu l’un devant l’autre. Cinq ans ça peut paraître si long, mais rien n’a changer. Elle est toujours aussi belle. Elle plonge son regard dans le tien, tu sursautes en sentant ses doigts s’enrouler autour de ton membre. Tu laisses échapper un grognement de plaisir alors que ses mouvements se font de plus en plus rapide. Tu penches la tête vers l’arrière, savourant ce plaisir. Tu dois te retirer rapidement, sentant l’explosion venir sous peu. Tu refuses catégoriquement de voir ce moment intime se terminé rapidement, pas après tout ce temps. Vous arrivez à faire durer la soirée pendant plusieurs heures, parlant que très peu, vous vous connaissez trop. Vous faites l’amour avec tendresse, vous ne faites qu’un. Un long frisson vous parcourt à tour de rôle, vous vous noyez l’un contre l’autre. Tu ne sais pas combien de temps ça duré, mais la soirée se termine dans le plaisir, puis Artemis se retrouve contre toi, blottie et tu refermes ton bras sur elle, sa tête sur ton épaule. Tu lui caresse la main, lui embrasse le front. Tu n’oses pas dire un mot supplémentaire, tu veux que cet instant reste en suspend pour toujours. C’était peut-être un signe, le signe que tu pouvais tout abandonner. Elena s’en sortirait. Tu n’abandonnerais pas ta fille, mais des parents qui se séparent ça arrive tous les jours. Artemis, c’était ton grand amour, tu l’aimais toujours et tu l’aimerais jusqu’à la fin de ta vie. Elena n’était qu’un pâle prix de consolation. Tu fermes les yeux, une annulation de mariage, ça pouvait se faire rapidement, non ? Tu rêvais éveiller. « Paris c’est la ville des amoureux il paraît. » Tu murmures cette phrase, honteux. C’était ce qu’Elena avait dit lorsqu’elle avait évoqué ce lieu pour la lune de miel, mais cette phrase n’aura jamais été aussi vraie qu’a cet instant.

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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyJeu 7 Mai - 18:30

Sa main remonte le long de sa cuisse, et elle retrouve toutes ces sensations qu’elle pensait oubliées pour toujours, n’en revient pas qu’après toutes ces années, il arrive encore à l’électriser de la sorte par un simple frôlement de ses doigts sur sa peau nue. A croire que l’harmonie qui les unissait n’avait jamais cessé d’exister, qu’elle avait toujours été là, présente, en attente que leurs corps se retrouvent enfin pour s’éveiller à nouveau. Il se redresse et elle reste là, assise sur lui à se perdre dans son regard, comme hors du temps alors qu’elle essaie de réaliser qu’il est réellement là, contre elle, qu’elle n’est pas en train de rêver. Puis elle l’attire de nouveau à elle, vient retrouver ses lèvres alors que ses mains glissent le long de son torse, jusqu’à sa ceinture qu’elle entreprend de défaire alors qu’il fait glisser les bretelles de sa robe, laisse sa main parcourir sa peau comme s’il la redécouvrait, qu’il reprenait connaissance de son corps après toutes ces années. Il la force à se relever et alors qu’il la presse contre lui, qu’elle pose sa tête dans son cou tandis qu’il fait glisser sa robe au sol, son cœur bat si fort qu’elle est persuadée qu’il doit le sentir contre sa poitrine. Leurs lèvres se trouvent à nouveau, et elle pourrait rester des heures comme ça, dans ses bras, rien qu’à l’embrasser, à sentir sa peau nue contre la sienne. Elle n’a plus ressentie ça depuis lui, ne s’est jamais laissé aller à de quelconques sentiments avec les hommes, se contentant de prendre quand le besoin se fait ressentir avant de jeter la seconde d’après. Pas de sentimentalisme, pas d’émotions. Du physique, pur et dur, sans aucune forme d’attache ou d’obligation. Elle ne s’était jamais sentie prête à ouvrir son cœur à nouveau, ne le serait probablement jamais. C’était lui, son tout, son âme sœur, et elle n’avait jamais voulu personne d’autre dans sa vie. Elle laisse échapper un cri de surprise alors qu’il la soulève du sol, ses jambes s’enroulant autour de sa taille. Elle plonge son regard dans le sien alors qu’il prononce à nouveau ces mots qui lui ont tant manqué, qu’elle aimerait entendre chaque jour de sa vie. « Moi aussi, je t’aime, Jules. » Ses lèvres viennent retrouver les siennes, les baisers s’intensifient alors qu’elle sent son désir pour lui monter en elle, ce besoin de le sentir contre elle, en elle, encore plus fort après toutes ces années d’absence, elle est comme submergée par l’impatience de s’unir à nouveau à lui. Il la dépose à nouveau sur le lit, et elle laisse glisser sa main jusqu’à lui, alors qu’elle le regarde. Elle laisse ses lèvres glisser dans son cou alors qu’il penche sa tête, et elle ne peut s’empêcher de remarquer qu’il n’a pas changé, qu’elle le connait encore par cœur, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Leurs corps s’harmonisent alors qu’elle retrouve cette tendresse, cette douceur, cette intensité avec laquelle il lui fait l’amour, cette expression ne prenant tout son sens que dans ses bras alors qu’il lui fait redécouvrir qu’elle peut lâcher prise, qu’elle peut lui faire confiance quand il s’agit de la combler de plaisir. Elle s’abandonne complètement dans ses bras, comme elle n’a jamais été capable de le faire avec qui que ce soit d’autre, pendant ce qui lui semble une éternité. Elle a l’impression d’être dans un autre monde. Non, d’être dans leur bulle, rien qu’à eux. Cette bulle qui était devenue son refuge pendant si longtemps, sans laquelle elle avait été complètement perdue. C’est le souffle court, le cœur comblé de plaisir et d’amour à en craquer qu’elle vient se blottir contre lui, vient caler sa tête sur son épaule alors qu’elle pose sa main sur son torse. Ils restent là, silencieux, comme pour prolonger la magie de l’instant, de peur de briser le rêve et de retourner à la réalité. La ville des amoureux. Elle sourit. Et si c’était un signe ? Et s’ils ne s’étaient pas retrouvés là par hasard, mais par un coup du destin ? Elle n’avait jamais cru à toutes ces conneries de contes de fées, mais maintenant qu’il était là, qu’elle était dans ses bras… C’était peut-être sa chance ? Elle se redresse légèrement, toujours appuyé sur son torse alors qu’elle plonge son regard dans le sien. Si elle ne parle pas maintenant, elle le regrettera toute sa vie, elle en est certaine. « Jules… Je… Après ton départ, j’ai… J’ai eu l’impression de mourir, comme si on m’avait arraché le cœur. J’aurait tellement aimé te dire oui, te retenir, mais j’étais encore si jeune, j’allais commencer ma carrière, et si j’avais dû la mettre en suspens, j’aurais fini par t’en vouloir et… je voulais pas que ça vienne gâcher ce qu’on avait. Mais maintenant… » Elle prend une profonde inspiration alors qu’elle vient prendre sa main dans la sienne, qu’elle peut sentir les larmes qui lui montent aux yeux alors qu’elle s’apprête à lui ouvrir son cœur comme jamais elle n’a osé le faire. « Maintenant c’est différent. Après cinq ans sans toi, je sais. Je sais que… c’est toi. Ca a toujours été toi, et ça le sera toujours. Je veux faire ma vie avec personne d’autre. C’est toi que je veux voir le matin quand je me réveille, c’est dans tes bras que je veux m’endormir, c’est avec toi que je veux me marier, c’est tes enfants que je veux avoir, c’est… Je suis prête, Jules. Je suis prête à t’offrir la vie dont tu rêves, parce que c’est toi. Je sais qu’il m’a fallu du temps mais… » Et c’est seulement maintenant qu’elle le remarque, alors que ses doigts s’entrelacent aux siens, qu’ils viennent buter sur ce détail qui lui avait complètement échapper dans l’effervescence des retrouvailles. L’anneau qu’il porte à l’annulaire. Elle s’arrête de parler, coupée dans son élan alors que l’information refuse de monter au cerveau. Elle se redresse, s’éloigne de ses bras alors qu’elle le regarde, incrédule. « Je… T’es marié ?... » Question rhétorique alors qu’il se contente de la regarder. Elle ravale ses larmes, essaie de contenir le flot qui menace de la ravager alors qu’elle tombe en chute libre de son petit nuage. « Et c’est quoi la suite, tu m’annonces qu’elle est enceinte ? » La remarque se veut sarcastique, mais à voir la réaction de Jules, elle en déduit qu’elle est tombée juste, et elle sent son monde s’écrouler autour d’elle pour la deuxième fois. Elle porte sa main à son visage, alors que la réalité reprend brutalement ses droits. « Qu’est-ce que j’ai pu être conne… » Un murmure, plus pour elle que pour lui, alors qu’elle se revoit faire ce qui restera sa seule et unique déclaration d’amour. Cinq ans trop tard. Elle est incapable de poser les yeux sur lui, lui tourne le dos alors qu’elle se lève. « Je vais prendre une douche. » Elle se dirige vers la salle de bain, se mordant les lèvres pour contenir les sanglots qui montent, au moins jusqu’à ce qu’elle soit sous le jet d’eau brûlante. Comment a-t-elle pu croire qu’il attendrait patiemment qu’elle se décide à bien vouloir l’épouser ? Evidemment, qu’il n’avait pas mis sa vie en pause pendant cinq ans, qu’il avait continué à vivre de son côté, et qu’en grand romantique qu’il est, il s’était trouvé une gentille petite femme pour lui faire des gosses. Elle ouvre les vannes, laisse les larmes se mêler à l’eau qui coule sur son visage, les yeux fermés. Il ne faut pas plus de quelques minutes avant qu’elle ne sentent des bras se refermer autour d’elle, et si elle lui tourne toujours le dos, elle se laisse aller contre lui, alors qu’elle s’abandonne à la détresse qui lui déchire le cœur, incapable de retenir ses sanglots plus longtemps.
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Jules Lancaster
Jules Lancaster
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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyDim 24 Mai - 22:58

C’est un long frisson qui te traverse le corps lorsqu’elle vient reprendre sa place dans tes bras. Ta main lui caresse affectueusement le bras et tu pousses des soupires de soulagement, comme si tu avais retenu trop longtemps ta respiration. Au fond, c’était ce que tu avais fait ces cinq dernières années. Tu l’admires, regardant chaque petit détail de son corps. Tu l’avais toujours trouvée magnifique, mais ce soir, tu ne pouvais t’empêcher de dire que malgré tous ses efforts, Elena ne lui arriverait jamais à la cheville, jamais. Artemis commence à parler et elle te sort brusquement de tes pensées. Tes yeux quittent ses courbes pour se loger sur son visage, plongeant tes iris dans les siennes. Les mots qui sortent de sa bouche te secoue, ce n’est pas peu dire. Tu te trouve profondément con d’avoir exiger quelque chose d’elle alors qu’elle venait à peine de finir l’Université, elle était enfin libre et t’aurais dû comprendre. Artemis t’explique comment elle s’est senti à l’époque et instinctivement ta main se porte sur sa joue que tu caresses avec ton pouce. Tu as toujours été un très grand sentimental, ton regard s’embrume devant ce qui s’annonce être la plus grande déclaration d’amour d’Artemis. Ton cœur se gonfle d’un bonheur inespéré, un bonheur très coupable aussi. « Queenie… » Tu ne peux même pas finir ta phrase qu’elle enchaîne. C’était toi, c’était elle. Tu fermes les yeux, c’est impossible pour toi de la regarder droit dans les yeux l’écouter te dire ces mots que tu voulais tant entendre, pas en sachant que dans le même hôtel se cache ton épouse enceinte de votre fille. Ta main quitte son visage pour se loger dans ses mains. Avec Artemis tu n’as jamais réussi à être double face, tu l’étais pourtant si aisément dans la vie de tous les jours, tu l’étais même avec ta propre femme qui croyait naïvement tout ce que tu pouvais lui raconter. « Artemis je… » Tu devais lui dire, tu ne pouvais pas la laisser te dire toutes ces choses, tu pouvais pas lui faire ça. Tu la connaissais, tu savais que ça la détruirait, parce que s’ouvrir comme ça, être à ce point vulnérable, ça devait lui demander tellement de courage. Malheureusement la suite ne se passe pas comme tu aimerais, tu n’as pas le temps de dire a Artemis que tu avais uni ta vie, tu t’abstiendrais de lui dire que cela ne faisait que quelques jours, avec une autre qu’elle le remarque. Elle se redresse et te fixe. Tu la regarde sans dire un mot, qu’est-ce que tu pourrais bien dire. Tu voudrais dire quelque chose, mais tu sais que tu ne pourrais rien dire qui apaiserait sa peine. La blonde balance alors une question qui te fige sur place, tu te contente d’ouvrir la bouche sans qu’aucun bruit ne puisse sortir. Elle se prend la tête, s’autoflagelle qu’elle est conne. « Non, ne dit pas ça. » Oui, Artemis, vous étiez tous les deux bien cons. Elle fuit ton regard, elle te tourne le dos et ton cœur se serre, est-ce que ça serait un jour votre timing ? Tu la regarde partir se cacher dans la salle de bain, tu pourrais presque sourire en imaginant qu’elle avait cette tendance à prendre la fuite dans les toilettes, mais ce n’était certainement pas l’instant pour ça. Tu restes assis dans le lit de longues minutes. Qu’est-ce que tu pouvais bien faire, Jules ? « Quel con. » Elena, cette femme a qui tu avais juré fidélité, un amour éternel, cette femme qui portait ton enfant. Artemis, ton âme sœur, ton grand amour et la seule pour qui tu traverserais le monde en radeau si c’était nécessaire. Tu devais faire un choix et tu avais l’impression que ce choix, c’était maintenant et qu’il serait irréversible. Artemis, tu savais que tu l’aimerais toute ta vie. Tu l’avais dans la peau et le simple fait que tu t’étais précipité pour retrouver ses lèvres sans lui dire un bonjour le prouvais. Tu tournes la tête vers la salle de bain. C’était elle… Mais malgré tous tes défauts, malgré que tu sois une pourriture de première, tu avais eu un bon modèle parental et maintenant tu étais un père. Le père d’une petite fille qui n’avait rien demander à la vie. Tu pousses un soupire, tu te lève et lentement ouvre la porte de la salle de bain. La chaleur se fait aussitôt sentir, tu te glisse sous la douche et tu l’entoure de tes bras. Elle s’abandonne et commence alors à pleurer. Tu as mal pour vous. Au départ tu te contente de la serrer contre toi, tes lèvres se posent dans son cou. Tu veux profiter de ces quelques instants, aussi tristes puissent-ils être, ils vous appartenaient. « Artemis, écoute-moi. » Tu lui murmure à l’oreille, tu sens l’eau couler sur vous. Tu fixes le mur devant toi, ta main caresse ses épaules, dégageant ses cheveux humides de sa nuque. « Tu es plus belle, tu es plus drôle, tu es plus exceptionnelle. » Tu l’embrasse dans le cou. « Artemis, personne ne t’arrive à la cheville, personne. » Tu l’obliges maintenant à te faire face, tu vois son visage rougit par les larmes et cela te transperce le cœur. Ta bouche récupère furtivement ses lèvres qui s’assemblent parfaitement, comme le reste de vos corps. « Je t’aime, c’est toi que je veux, chaque jour de ma vie. » Tes yeux brillent d’une sincérité rarissime. Ta main caresse son visage, tu as conscience que ta vie sans Artemis n’a aucun sens. « Il ne s’est pas passé un jour depuis que j’ai quitter l’hôtel que je n’ai pas voulu courir pour te retrouver. J’ai pris le téléphone tellement de fois pour composer ton numéro. Je t’aime, tu m’entends ? C’est toi, ça sera que toi et il n’y aura jamais personne d’autre de plus important. » À cet instant précis, tu le croyais vraiment. Tu ne retournerais pas dans ta chambre conjugale, tu repartirais avec Artemis, tu ferais annuler ton mariage et tu allais refaire ta vie, non, plutôt, tu allais vivre la vie que tu voulais réellement vivre. Tu allais épouser ton véritable amour, lui faire l’amour chaque jour, à chaque instant, elle portait tes enfants, ça sera vous contre le monde comme ça l’avait toujours été. « Je te choisirais toujours toi, toujours. »
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyLun 25 Mai - 10:33

Le bruit de l’eau qui coule, les larmes qui roulent sur ses joues, ses bras qui l’entourent alors qu’il pose ses lèvres dans son cou. C’est tout ce qui compte pendant quelques minutes, et elle aimerait que le temps s’arrête, qu’ils n’aient plus à parler, qu’ils n’aient plus à retourner dans le monde réel, mais qu’ils restent bel et bien dans ce rêve qui leur appartient. Et quand il commence à parler, elle aimerait pouvoir avoir assez de rancune pour ne pas l’écouter, fermer les écoutilles pour rester complètement imperméable aux excuses qu’il pourrait inventer, mais elle est trop faible, a toujours été trop faible face à lui, qu’elle le veuille ou non. Elle reste dos à lui, essaie de résister, de lui résister autant qu’elle peut, incapable de voir qu’elle sera l’issue de cette soirée. S’il n’avait été que marié, elle ne se serait pas laissée faire, aurait brandi la carte divorce haut et fort. Mais avec le gosse en route, c’est plus délicat. Il a toujours voulu avoir des enfants, elle le sait, ne l’a jamais vraiment compris mais l’a bien intégré, sujet de tensions entre eux, sujet tabou pendant des années. Alors maintenant qu’il y en a un en jeu, il a beau lui faire tous les compliments du monde, elle reste sceptique, face au mur. Puis il la force à se retourner, à lui faire face, alors qu’elle fuit encore son regard. Il vient capturer ses lèvres et elle se laisse faire, fini par relever les yeux vers lui alors qu’il pose sa main sur sa joue. Et elle a envie d’y croire, à tout ce qu’il peut lui dire, vraiment, elle sait qu’il ne lui ment pas quand il lui dit qu’il n’y a qu’elle qui compte, que ce sera elle, toujours. Sa queen. Elle plonge ses yeux encore rempli de ces larmes qu’elle essaie de contenir, cherche à savoir s’il est réellement sincère, s’il la choisira elle, malgré l’autre, malgré le bébé, son bébé. Ca fait si longtemps qu’elle n’a pas entendu ces mots, qu’on ne lui a pas parlé comme ça, et ça vient complètement brouiller son jugement, son côté pragmatique et rationnel rendu complètement muet par ce discours qu’elle ne pensait jamais entendre, jamais. Et elle ne sait plus quoi faire, ne sait plus quoi croire alors qu’elle est là, dans ses bras, face à ses belles promesses qui lui font entrevoir cet avenir dont elle rêve en secret. Elle encadre son visage de ses mains alors qu’elle se mort la lèvre, hésite entre simplement se plonger corps et âmes dans cette illusion parfaite qu’il lui offre, s’abandonner complètement sans penser à la suite, pendant qu’il est là, où poser les questions qui fâchent, venir mettre en péril cette bulle si fragile qui les entoure depuis qu’ils se sont retrouvés au bar, quelques heures plus tôt. « Vraiment, Jules ? » Et le gosse ? C’est ça, la question qu’elle aimerait réellement poser, à laquelle elle cherche une réponse, mais elle sent que si elle prononce ces mots, tout volera en éclat, adieu les belles promesses, adieu Jules, adieu leur bulle, et elle n’est pas prête, pas encore, pas cette fois. Elle l’a trop souvent vu partir par le passé pour s’infliger ça encore une fois de plein gré. Alors elle préfère se laisser bercer d’illusions, rester dans le déni de ce que la suite risque d’amener, préserver la magie de ces retrouvailles imprévues tant qu’elle peut. Elle vient sceller ses lèvres contre les siennes, meilleur moyen de s’empêcher de parler alors qu’elle passe ses bras derrière son cou, vient se serrer contre lui tant qu’elle le peut. Elle finit par quitter ses lèvres sans pour autant s’éloigner, laisse sa tête se caler dans le creux de son épaule alors qu’elle peut sentir sa main lui caresser le dos, des frissons lui parcourant le corps au contact délicat de sa peau contre la sienne, malgré la chaleur de l’eau qui coule encore. « Y a jamais eu que toi, et y aurait jamais que toi, tu le sais ? » Elle reste un instant comme ça, contre lui, laisse ses mains glisser le long de son corps alors qu’elle s’imprègne de la moindre forme, de la moindre odeur, imprime tout ce qu’elle peut dans son cerveau tant qu’elle le peut, le moindre détail enregistré bien au chaud pour ne pas oublier. Elle se redresse légèrement, juste assez pour venir poser son front contre le sien, ses lèvres à quelques centimètres à peine des siennes, si proche, si facile à capturer, pourtant elle se retient, encore quelques instants. « Y a que toi qui a cet effet sur moi. Que toi que veux, jour et nuit, tout le temps. » Puis elle finit par céder, comme toujours, vient capturer ses lèvres, d’abord avec douceur, puis avec cette urgence, cette détresse inconsciente de savoir que c’est probablement la dernière fois. Sa dernière chance de lui prouver à quel point il compte pour elle.
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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyMar 26 Mai - 10:03

Tu perçois l’urgence qu’elle met dans le baiser. Tu éloignes de toi toutes les pensées négatives pour profiter de ces instants-là avec elle. Tu imagines combien votre vie sera belle alors que tu recommences à doucement lui faire l’amour, parce que vous êtes comme ça tous les deux. Votre amour, votre relation, elle s’exprime à son apogée lorsque vous laissez vos corps parler. Ça te rappel la première fois que vous aviez couché ensemble, quand tu es débarqué chez elle quelques minutes après ta rupture avec Dana. Vous restez sous l’eau de façon interminable. Tu l’aimes, tu l’aimes plus que tout. Tu lui laisserais le temps qu’il faut cette fois, tu ne précipiteras rien, tu sais que tout vient à point qui sait attendre, tu le sais maintenant. Artemis finira toujours par arriver où tu veux te rendre, mais elle doit le faire à son rythme et tu avais été tellement imbécile la dernière fois. « C’est toi et moi, maintenant. » Tu lui caresse la joue, vos regards brillent. Incroyable qu’après tout ce temps, vous trouviez le moyen de vous aimez encore plus fort. Tu l’invites à sortir de la douche, tu l’enlace alors qu’elle vous regarde dans le miroir. Vous étiez assortie. Tu souris en vous regardant pendant que ta main caresse son ventre. « Tu es belle. » Sans flafla, tu l’embrasses dans le cou. Artemis se dirige vers le lit, t’entraînant avec elle, puis comme un enfant tu sautes dans le lit en étoile, toujours nu comme un ver. « Tu deviens quoi, Artemis ? » Parce qu’il faut être honnête, vous en aviez sans doute un paquet de choses à vous raconter. Elle s’avance vers toi en parlant et fini par se coucher sur ton torse, tu l’entour de ton bras en lui flattant doucement le dos pendant qu’elle parle. Tu aimes sentir son poids sur toi. Artemis te raconte qu’elle travaille dans l’entreprise de son père, qu’elle voyage beaucoup pour faire le point dans chaque succursale. Tu souris, ça ne t’étonne pas, un vrai petit chef ta Artemis. Vous passez donc ainsi plusieurs heures à parler, vous embrassant, vous caressant, profitant simplement de cette nouvelle vie qui s’annonce. Tu es certain de ta décision. Au bout d’un certain temps, Artemis finit par s’endormir pendant que tu lui parles tout en lui jouant dans les cheveux. Elle est blottie sur ton épaule et semble profondément paisible. Autour de vous l’atmosphère est légère, tu pousses un soupire de soulagement en pressant son corps contre ton torse. Tu entends une vibration, puis une lumière à ta gauche s’affiche. Ton portable que tu avais déposé dès ton arrivé sur la table de chevet. Tu tends la main pour prendre ton appareil et ton cœur fait trois tours. Plusieurs appels manqués, des textos de détresses. Elena qui s’inquiète, il est presque 6h du matin, tu es partie vers 20h au bar. Tu ouvres la série de texto reçu, d’abord des petits messages mignons comme quoi il lui manque, qu’elle vient de sentir la petite bougée, puis des questionnements à savoir s’il compte revenir bientôt, puis vers 3h30 du matin un texto hystérique où elle lui dit être descendu au bar et que la barmaid lui a dit l’avoir vu monter en compagnie d’une femme. Tu fronces les sourcils, tourne la tête vers Queenie. Tu étais si sûr de ton choix, de cette vie que tu voulais, pourquoi maintenant tu doutais ? C’était évident qu’Elena serait triste, tu voulais l’abandonnée. Une image tordue s’imprima dans ton esprit, et si Elena refusait de te laisser voir ta fille ? Si elle l’emmenait loin de toi ? Cette idée te glaça le sang parce que, et bien, ton univers tournait désormais autour d’un bébé sur le point de naître dans les prochaines semaines. Elle représentait tout ce que tu voulais… elle n’avait peut-être pas la mère que tu aurais voulu qu’elle aille, mais ça… Tu te dégage délicatement d’Artemis afin de ne pas la réveillé, tu prends ton portable et t’enferme dans la salle de bain, là où tes vêtements trainaient encore. Tu t’assoies sur la toilette. Qu’est-ce que tu fais Jules ? Tu as envie de vomir, une boule dans la gorge. Tu sais ce que tu dois faire. Au fond de toi, ce n’est pas le chemin que tu voulais emprunter, tu as l’impression de partir vers l’abattoir. Quelques jours auparavant tu épousais une femme, mais voilà que pendant ton voyage de noce tu prenais pleinement conscience que tu ne serais jamais amoureux d’elle, du moins, pas comme tu l’étais d’Artemis, sauf que voilà, Elena portait en elle quelque chose de précieux, plus précieux pour toi que tout le reste. Tu te rhabille rapidement. Tu sens les larmes commencer à couler silencieusement sur tes joues en sortant de la salle de bain, en voyant ta douce endormie. Tu t’approches d’elle, caresse son visage, pose un dernier baiser sur ses lèvres. Tu ouvres le tiroir de la table de chevet et en tire un crayon et du papier. Tu aimerais lui écrire une très longue lettre, tu aimerais lui dire combien tu l’aimes et qu’en ce moment, la seule chose que tu voudrais c’est que les choses soient différentes. Tu veux qu’elle sache qu’elle sera toujours dans ton cœur, qu’elle ne sera jamais remplacée, que tu dois partir parce qu’une autre aura besoin de toi. Tu voudrais lui expliquer en long et en large combien cette décision te déchire le cœur… À la place, c’est une simple phrase que tu écris, comme un lâche. Parce que c’est ce que tu es, l’adolescent magouilleur n’est jamais bien loin finalement. Tu n’étais rien d’autre qu’un lâche qui n’assumait jamais ses décisions. Je suis désolé. Je t’aime. Tu l’abandonnais, encore, encore et encore. Tu déposes le mot sur la table de chevet et t’éclipse sans te retourner, tu savais que si tu le faisais tu ne trouverais jamais la force nécessaire pour le faire. Une fois la porte refermée derrière toi tu fonces vers ton étape nuptiale, te demandant ce que tu allais bien pouvoir raconter à ta femme. Sans surprise en ouvrant la porte tu la trouve dans le lit, en larme. Elle lève la tête vers toi. « Tu étais où ? » Cela te prend quelques secondes pour réaliser qu’elle ne t’agressait pas, Elena était si douce. Tu t’approches d’elle et la prend dans tes bras, elle éclate en sanglot. « Je croyais que tu m’avais abandonnée Jules. » Tu fixes le mur devant toi… si tu savais Elena, si tu savais. Tu l’éloignes de toi, pose ta main sur sa joue. « J’ai vu une vieille amie et nous sommes simplement monter dans sa chambre discuter, je n’ai pas vue l’heure. Je suis désolé mon amour. » Une simple explication qui semble lui convenir car elle se jette dans tes bras, soulagée. Ton esprit, pendant ce temps, s’imagine Artemis, le cœur brisé.

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MessageSujet: Re: we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032)   we'll always have paris... (jarty, grand finale, 2032) EmptyMar 26 Mai - 12:10


Ils font ce qu’ils font de mieux, depuis toujours. Laisser leur corps s’exprimer, dire tout ce qu’ils sont incapables de mettre en mots, parce que c’est eux, ce sera toujours comme ça entre eux. Depuis le début, ils fonctionnent comme ça. Depuis le placard, depuis qu’il a débarqué chez elle sans prévenir après sa rupture, quand les mots manquent, ce sont les corps qui prennent la relèvent. Et ça lui a manqué, ce côté fusionnel, cette impression de ne faire qu’un, d’être sur la même longueur d’onde. Elle pourrait faire ça toute sa vie, tous les jours, le retrouver, l’aimer à sa manière, savoir qu’il est là, présent, et que ce sera eux contre le reste du monde, pour toujours. Ils finissent par sortir de la douche, et elle reste là, un moment dans ses bras, face au miroir alors qu’il l’embrasse dans le cou, et elle se dit que ça à l’air si naturel, si évident qu’elle ne comprend pas pourquoi ils se sont séparés. Ca semble tellement logique quand elle se voit dans ses bras, ça coule de source, leur corps qui se marient parfaitement, lui qui la connaît par cœur, alors pourquoi ? Pourquoi pendant les cinq dernières années ne faisait-il pas parti de sa vie ? Comment ils avaient pu survivre loin l’un de l’autre ? Ca lui parait tellement aberrant maintenant. Elle finit par l’entraîner vers le lit, s’allonge à ses côtés alors qu’elle lui raconte sa vie sans lui, le boulot, les voyages, le succès professionnel à défaut du succès personnel. Jules lui raconte le journalisme, sa place au San Francisco Chronicles, qu’il n’a donc pas quitté depuis cette interview le jour de la demande. San Francisco, cette vie qu’il voyait pour eux là-bas, ça lui fait un pincement au cœur d’y penser, mais il se concentre sur le boulot, omet de mentionner sa femme, et elle en oublierait presque son existence l’espace d’un instant, alors qu’il est là, avec elle, Artemis, pas l’autre. Et c’est si naturel, elle se rapproche de lui, vient se caler contre son torse alors qu’il passe son bras autour d’elle, et ils restent des heures à parler, se raconter leur vie, s’embrasser, comme s’ils pouvaient rattraper le temps perdu en cinq ans. Et elle y croirait presque, se dit que finalement ça y est, c’est le moment pour eux, enfin, ils ne se quitteront plus, jamais. Elle finit par s’endormir dans ses bras, la tête calée sur son épaule, remplie de rêves qu’elle n’osait plus avoir jusqu’à présent, mais qui se trouvent ramenés à la vie par cette soirée passée avec lui. Elle est sereine, quand elle se réveillera il sera là, c’est lui et elle maintenant, il l’a dit, il a fait son choix, non ? Partir, ce serait contre nature, impossible qu’il résiste à la force de leur relation, à ce lien indestructible qui les unis. Et pourtant… Le matin arrive, elle se réveille doucement, encore engourdie par le sommeil et la fatigue après sa soirée avec Jules, et alors qu’elle cherche sa chaleur, tend le bras pour trouver son corps et venir s’y blottir, elle ne rencontre que le vide, les draps, le matelas. Elle ouvre les yeux, fronce les sourcils alors qu’elle se dit qu’il doit être dans la salle de bain, mais il n’y a pas un bruit dans la chambre d’hôtel. Elle se redresse dans le lit alors qu’elle commence à sentir l’angoisse la gagner progressivement, pendant qu’elle jette un œil endormi autour d’elle à la recherche d’un signe. Son sang se glace dans ses veines quand son regard se pose sur un bout de papier posé sur l’oreiller. Non. Il n’aurait pas osé ? Elle tend une main tremblante, attrape la feuille pour y découvrir une ligne, une malheureuse ligne, rien d’autre. Pas d’explication, rien. Juste trois mots. Elle sent son cœur qui se brise en mille morceaux alors que sa respiration s’accélère. Elle chiffonne le ridicule bout de papier dans son poing qui se serre à en faire saigner ses paumes, le jette dans un mouvement de rage à l’autre bout de la pièce alors qu’elle a envie de tout casser, de tout exploser autour d’elle. Au lieu de ça elle enfouie sa tête un oreiller et hurle de toutes ses forces pour évacuer la rage qui la consume. Rage contre lui, pour l’avoir abandonnée, encore. Comme toujours. Mais surtout rage envers elle-même d’avoir été assez naïve pour croire que cette fois, il resterait, d’avoir été assez conne pour croire à ses belles paroles sans se douter qu’il allait la trahir, encore une fois. Parce que c’est sa spécialité, non, de prendre la fuite comme un lâche ? Comment a-t-elle pu croire qu’il avait changé, que cette fois, c’était la bonne, quand l’univers semblait bien décidé à les garder loin l’un de l’autre ? Les larmes finissent par arriver, et elle se fait la promesse que cette fois, c’était la dernière. Elle ne se laisserait plus avoir, et la prochaine fois qu’elle le croiserait, elle lui ferait payer sa lâcheté.
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