- bury a friend (tc)

pas pressée, mais consciente que le monde ne cessera pas de tourner pour ses beaux yeux, ou juste pour son lancer assassin, parce qu'aujourd'hui on casse des bro, charlie se laisse déposer devant golden oak par sa mère sur le chemin des courses qui a refusé de la laisser partir à vélo. milles recommandations en tête toutes plus inutiles les unes que les autres parce qu'elle sait comme deux et deux font quatre que sa fille sera de toute façon brutale et problématiquement acharnée dans ce match de dodgeball. c'est toujours la même rengaine, elle tente de limiter les dégâts pendant que sa progéniture est parfaitement hermétique et entêtée. jaillie hors de la voiture sans même écouter la fin du monologue, le short trop court pour avoir chaud, la queue de cheval qui fait balancier au rythme des foulées pour rattraper son retard, charlie pose in extremis le pied sur le terrain au coup de sifflet. elle a le sourire carnassier, rien à foutre des points, ou des meufs en face, elle veut juste qu'on lui offre la balle, catalyser sa rage en l'envoyant, si possible, dans la tête d'un mec. les échanges fusent et il a fallu qu'un demeuré (ça ne peut qu'en être un, individu à conjuguer au masculin, donc, de facto, un connard) de son équipe vise une blonde en pleine tête. le coup de coude part instinctivement dans les côtes de @juan flores : "t'étais obligée de la viser dans la tête triple buse ?" c'est gratuit. et sans doute hypocrite. mais le karma se charge du retour, ce même crétin prend la balle dans le nez, provoquant un gloussement moqueur chez charlie. ce jeu est idéal. la balle revenue dans leur camp elle la saisit pour la renvoyer avec violence sur le mec à qui il manque un bras, qui vient de briller par son action mais qui ne sera tout de même pas excusé d'être de la catégorie fuckboy (@jules lancaster). pour le headshot faudra revoir la technique mais la courbe descendante offre la balle une cible de choix : l'entrejambe de ce type qu'elle connait pas vraiment. et évidemment ça la fait rire aux éclats, un bras et peut-être les testicules en moins ? le monde ne s'en portera que mieux sans tous ces mecs qui se prennent pour le sexe fort en permanence.  "je suis désolée je visais ta tête" qu'elle nargue de son côté du terrain, bien trop fière du coup que lui a offert son mauvais tir. ça la défoulerait presque plus que les entraînements de boxe.

2– tu lances la balles qui tape droit dans la tête de quelqu'un (tu peux choisir ta victime et l'endroit) @jules lancaster / l'entrejambe précieux

La guerre n'est même pas terminée, pas même enterrée, que le coup de sifflet retentit. Génial, vous alliez jouer contre les autres avec cette rage au creux du ventre, mais contre vos propres coéquipiers. Avec chance, ça allait motiver, donner un peu de feu pour aider à démolir les Silvers. En moins de deux, vous vous retrouvez alors sur le terrain et les balles sont là, prêtes à tirer. En moins de deux, ça se balance de tout bord et de tout côté. Ça prend peu de temps avant que ton équipe s'en prenne d'ailleurs plein la gueule. La tête dans la partie, les gars. C'est ça que tu as envie de leur crier quand tu vois Lip qui se prend le ballon en pleine tête. Sauf que tu te mords les joues, parce que c'est pas le temps d'empirer la situation. Un soupire t'échappe pourtant quand c'est Artemis qui se le reçoit après avoir raté sa cible. Pourtant, dans son cas à elle, on dirait que ça t'inquiète plus que les autres. Va savoir pourquoi. L'apprécierais-tu plus que tu pensais ? En dehors de cette amitié sommaire que vous partagez? « Allez, Artemis! » C'est à moitié des encouragements et à moitié une plainte. Autant sur le tir raté que sur le ballon qu'elle s'est prise dans le front. Puis, c'est le coup de testostérone -tu savais pas même qu'il en possédait vraiment- de Jules qui te fait écarquiller les yeux. T'es quasi surprise pour un gamin qui a une prothèse. D'un autre, tu présumes un coup de chance quand tu vois la balle en plein dans le mille et qui cause du sang qui s'écoule du nez. Mais un rire t'échappe aussitôt quand il y a un retour de karma par la balle qui lui arrive en plein dans l'entrejambe. Un rire audible, alors que tu te mets un peu plus de côté pour refaire ton lacet défait avant de tomber devant tout le monde et surtout, en pleine partie. C'était peut-être un coup de chance finalement malgré que tu as juré un « Merde. » en te penchant. Parce que tu as senti le vent de la balle tout juste au-dessus de toi au moment où tu t'es penchée suivi d'un pincement de caoutchouc contre peau. Qui est l'idiot qui se tient davantage sur le bord du terrain qu'en plein centre, aussi? Imbécile.

lancé du dé:

La game est commencée et sérieusement, tu sais plus trop comment jouer, mais tu sais que t'es compétitif et motivé. Les règles, à tes souvenirs étaient pas trop compliquées. Arrivé trop tard pour avoir le temps de déconner avec tes coéquipiers, juste à temps pour pas être en retard, juste à temps pour pouvoir jouer. Pas le temps non plus d'aller narguer tes anciens potes de la Golden, juste s'assurer qu'ils t'ont pas oubliés. Y'a une petit meuf de Silver (@Babi Mancini ) qui fait un premier bon coup, trop gros grand con pour pas aller la rejoindre dans sa danse comme un petit fou, la checkant un moment, l'autre bondissant plus loin les balles t'évitant. Pas la même malchance que ton pote @Juan Flores qui se prend une balle dans les dents, décorée d'une giclée de sang. Merde, ça joue violent, même si c'était peut-être un accident. Tu lâches quand même un : « Ouhhh fuck. » Que tu souffles, pour lui souffrant. Pas le temps de suivre chacun des évènements faisant crier la foule, attrapant une petite balle qui à côté de toi roule. Yes, enfin, tu la prends rapidement dans tes mains et la lance assez férocement. C'est alors au même moment que se fait le mouvement de la jolie @Lyra Keegan qui se met dans la mire de ta balle, celle qui lui nique doucement le bras. Tu la retrouves en quelque pas, posant ta main sur son autre épaule, perdant doucement le contrôle. Parce qu'elle est belle comme le matin et que devant une cheerleader, toi, tu perds tout tes moyens. « Hey... oh... eh...je... désolé. La balle, je, ça va ? ahah. D'solé hein. Ahah. » Et tu files, t'envas, fucking con, fucking maladroit, t'as bien fait un bon fou de toi. En profites pour t'envoler trop loin de la ligne là pour vous séparés. Là où la belle @Mika Lancaster  attache son lacet, offrant un joli spectacle quand même. Sifflant entre tes doigts pour attirer son attention. « Nice shorts, Lancaster. On s'retrouve sous la douche later ? » Sauf que ah, oups, paraîtrait que ce soit pas l'bon Lancaster qui a été interpellé. Ton regard croisant celui confus de @Jules Lancaster. « Nan, bro, j'parlais obviously pas à toi ! » Que tu rigoles, la belle Mika occupée à finir de se lacer, une balle de justesse évitée. Bon merde, faudrait pas quand même que tu la laisses aussi facilement te déconcentrer. 

lancé de dé:

Tu aurais sans doute dû te mordre la langue Jules, parce que les choses s’enchaînent très rapidement par la suite. Tu n’as même pas terminé de te prendre pour le capitaine de l’équipe qu’une demoiselle de l’équipe adverse lance un ballon. En voulant éviter qu’elle te cogne la tête et que tu ne finisses comme le pauvre Juan, le ballon te frappe dans l’entre-jambe. Un pincement qui vient te chercher dans le bas du ventre, encore heureux que l’adolescente n’ai pas eu beaucoup de force, tu serais certainement k.o. Tu plies quand même le genoux en grimaçant. Ça aurait pu être le pompon, mais non. Mika évite un ballon en se penchant pour refaire son lacet. Un garçon propose à un Lancaster de se voit later, tu lèves la tête, confus. Tu te relèves, et boum. Un nouveau ballon que tu reçois cette fois sur ton épaule droite. Tu te penches pour ramasser le ballon, dans l’espoir de refaire un super swing de nouveau, mais voilà que ton bras bifurque et le ballon se ramasse sur la tête de l’arbitre qui te siffle et menace de t’exclure du match. Plutôt mauvais joueur ce type, c’était évident qu’il finirait par se prendre une balle ! Il retire un point à ton équipe. Tu sens les regards moqueurs et meurtriers sur toi. Oui, Jules, la prochaine, ferme ta bouche devant la nullité de tes partenaires, le vent tourne rapidement. À croire que quelqu’un lance des dés pour contrôler vos actions ! Tu regardes le tableau du pointage. « Ça suffit hein, la bonne cause. On se reprend les gars. »  

lancé de dé:

C’est avec un immense sourire que Timmy abordait ce match amical. Quelle belle façon pour tenter de souder les deux écoles ? Timothy était toujours d’accord pour les activités impliquant les deux lycées. Il n’avait aucun problème avec les étudiants de l’école privé, au contraire ! Il est sur le terrain, il est excité et heureux d’être là. Il est même content de voir que même Uriel participe ! Ça ne pouvait que promettre une après-midi du tonnerre. Les ballons s’échangent rapidement entre les deux équipes. Les choses dérapent et tu fronces les sourcils lorsque Jules Lancaster lances un ballon sur Juan, le faisant saigner du nez. « C’est qu’un jeu ! On se calme putain. » Mr. Le Président hurle sur l’autre garçon, parce que bon sens, est-ce que sa vie dépendait d’un match de ballon-chasseur ou quoi ? Il s’approche de Juan, évitant les ballons et pose une main sur son épaule. « Ça va ? » Ce n’était pas l’équipe de soccer, mais cela restait quand même un sport d’équipe et c’était dans l’ADN de Timmy d’être prévenant. Il relève la tête, le karma c’est charger de l’autre arrogant. Timothy regarde les autres membres de l’équipe adverse et, sans prétention, il sent qu’une garanti de victoire pour son équipe est à portée de main. Visiblement ça ne semblait pas être la grande entente de l’autre côté. C’est à ce moment que le garçon saisit la première balle depuis le début de la partie et il vise le lot. Directement dans le ventre de la blonde frisée. Timothy pourrait s’excuser, ça serait les bonnes manières, mais il tourne plutôt les talons. En règle général, Timmy essayait de garder à l’esprit que l’important c’était de participer, mais il mentirait de dire que de voir que son équipe avait l’avantage, c’était vraiment cool aussi. Il était tout souriant, confiant et excité. Il se tourne vers sa copine. « On sort après ? »

lancé de dé:

le match est bien lancé, et la balle passe d'un côté à l'autre, presque trop vite pour qu'elle arrive à suivre quelque chose, si ce n'est que leur équipe semble prendre l'avantage, quand en face ils ont plus l'air occupé à s'envoyer des piques les uns au autres que de se concentrer sur le match. ce qui est tout aux avantages des silvers, qui enchaînent les touches sur l'équipe du lycée privée, en particulier sur une petite blonde qui lui ferait presque de la peine tant elle a l'air de ne pas aller bien, si ce n'est les éclairs qu'elle envoie avec les yeux. malgré sa faiblesse apparente, elle n'a pas l'air d'être commode. A défaut d'avoir la balle entre les mains, lyra soutient au moins son équipe. difficile de laisser ses habitudes de cheerleader au vestiaire. du moins, jusqu'à ce qu'elle se prenne un boulet de canon dans le bras. aouch. elle se masse le bras, confuse, n'ayant pas vu la balle arrivée d'en face, jusqu'à ce qu'une main se pause sur son épaule. elle se retourne, se retrouve face à un jp qui a l'air tout aussi confus qu'elle, qui se perd en excuse avec à peu près autant d'éloquence qu'elle quand elle est dans ses bons jours. je... ça va, c'est... je... haha, c'est pas grave... haha, c'est le jeu, je... ça arrive ? ohmygod tais toi. elle est presque reconnaissante quand il s'éloigne, alors qu'elle sent le sang lui monter au joue. qu'on soit en plein match ou non, elle reste et restera toujours une grande timide légèrement socially awkward. elle n'a pas le temps de se remettre de ses émotions que la balle envoyé par jules sur l'arbitre rebondit et vient la frapper en pleine tête. décidément, c'est pas son jour.

lancé de dé:

elle n'a pas le temps de se remettre de cette instant de faiblesse qu'une balle lui arrive en pleine tête, sans lui laisser l'occasion de l'éviter. artemis ne relève pas les encouragements slash reproche de mika, se contente de relever la tête pour repérer quel est l'enfoiré qui s'est permis de lui viser la tronche, histoire d'identifier sa prochaine victime. connard. elle souffle, avant de se retenir de rire lorsque le karma se retourne contre lui et que jules vient lui péter le nez avec sa balle. rira bien qui rira le dernier. elle aurait presque envie de le remercier, mais se retient. aucun signe en public, elle a été plus qu'intransigeante là dessus, ce n'est pas pour être celle qui rompt la règle à la première occasion. et puis, il se félicite déjà bien assez tout seul pour qu'elle ait besoin d'en rajouter une couche. retour de manivelle qui tombe à pique, une autre gamine de silver - celle-là même qui semblait la défendre après qu'elle se soit pris le ballon dans la tête - envoie sa balle en plein dans l'entre jambe du lancaster, et elle applaudirait presque le tir, avant de laisser ça à l'autre moité de son équipe qui se fera sûrement un plaisir de saluer le geste. elle regarde d'un oeil distrait alors que mika se baisse pour refaire son lacet, voit la balle arriver à la dernière seconde, trop tard pour prévenir jules qui se la prend en plein dans le bras. il la relance, mais moins de chance que la première fois, elle atterrit sur l'arbitre qui leur retire un point, et ça commence à lui courir sur le haricot. parce que non, elle n'est pas venue pour faire la charité pour une cause qu'elle a déjà oublié, elle est venue pour gagner. s'il y a bien une chose qui les unit plus ou moins dans cette équipe de bras cassé, c'est leur esprit de compétition, prêt à tout pour remporter le match. tu peux parler, commence par viser l'équipe en face plutôt que l'arbitre. elle ne le sait pas, mais elle aurait mieux fait de se taire, de garder un oeil sur le match qui lui continue, car elle ne voit pas arriver la balle qui vient s'écraser contre son ventre. à croire que le karma a décidé de s'acharner contre elle. bordel. elle ne sait pas si c'est la balle qui vient de la frapper, ou celle d'avant en pleine tête, mais elle est de nouveau prise de vertiges. elle porte la main à son front alors que sa vue se brouille, que les sons se font distants, sourds. c'est pas le moment... elle sent ses jambes se dérober sous elle, aperçoit sander qui s'approche du coin de l'oeil, puis tout devient noir.

@charlie hopper @jules lancaster @mika lancaster @sander gray

lancé de dé:

tout s'passe trop vite, t'as à peine le temps de savourer ta victoire que tu t'prend un reproche d'une meuf que tu connais pas (@charlie hopper) et auquel tu réponds directement oh ça va j'ai pas fais exprès casse pas les couilles ! et une balle dans l'nez. putain, ça t'fait mal. tu reprends tes esprits pour voir qui est l'fautif, et tu t'promets de te venger. rapidement, @timothy blanchard s'approche de toi, il a presque l'air affolé en voyant que tu saignes du nez. t'inquiète gros, c'est rien, concentre-toi. tu t'essuies le nez avec ton bras, déjà prêt à continuer,ce n'était pas ça qui allait t'arrêter. tu ris quand tu vois que l'connard qui t'a visé se prend plusieurs ballons, finalement, tu t'dis que le karma, ça existe pour de vrai, et tu suis l'avancée du jeu. tu récupères une balle et tu la lances en direction du mec, comme s'il n'en n'avait pas eu assez, manque de bol, tu fais exactement la même connerie que lui et tu touches l'arbitre. t'assumes moyen, tu t'sens con, tu t'en veux même un p'tit peu d'avoir fait perdre un point à ton équipe. wesh désolé les gars il s'est mis devant, j'y peux rien ! tu dis, de mauvaise foi. pas grave, ce sont des choses qui arrivent, et tu te re-concentres sur le match, mais tu vois que la meuf que t'as touché plus tôt se sent mal, elle s'écroule, certains viennent la voir. tu t'sens un peu coupable pour le coup, t'as peur que ce soit de ta faute, et t'espères que ça va aller pour elle. tu regardes tes coéquipiers, t'entends l'arbitre qui siffle, l'temps d'écarter la blonde du jeu, avant que tout reprenne.

lancé de dé:

tous des cons. le venin au bord des lèvres, l’humeur exécrable qui fait de son aura une danger zone prête à éclater à tous moments. cela fait bientôt des secondes, des minutes qu’elle se demande ce qu’elle fait réellement là. pas forcément par bonté d’âme ni par ennui, sa présence se fait mystérieuse et elle ne saurait expliquer la raison exacte de sa venue. sûrement un mot pia ou un challenger d’adri. l’un ou l’autre, elle reste dans l’ombre, s’écarte des autres, les regarde presque avec des flammes dans les yeux. jauge le moment propice où elle pourrait se casser à défaut de fracasser des nez. tout le monde se touche ou on peut jouer ? parce que l’impatience prend toujours le dessus, même quand elle sait qu’elle n’a pas l’avantage ni le dessus. la situation lui échappe et jazz ne saurait pas mieux faire que de plonger dans la lave. au diable la peur, ça ne lui apporterait rien. le regard déviant qui n’ose pas se poser sur sa propre équipe, babi, uriel, ash, bien trop de visages qu’elle n’a pas envie de croiser. heureusement il y a sander pour capter son attention, dans le camp adverse mais qui dérobe sa vue d’un apaisement certain, même si trop loin. et alors qu’elle allait regarder castel, toujours non loin de l’autre, celui-ci se prend une balle sauvage bien placé dans l’entrejambe et elle ne peut s’empêcher d’esquisser un rictus satisfait. hm, nice. elle commence à se prendre au jeu, se fait minuscule alors qu’une ou deux balles la frôlent. elle survit sans vraiment s’engager dans l’action. celle qui est feu se rend invisible. c’est alors qu’elle voit au loin swanson tomber à terre, visiblement pâle d’une faiblesse passagère. bah alors swanson, on tient pas debout ? la moquerie facile sur un ton qu’elle laisse grogner dans les airs. la facilité de raillerie lorsqu’on est loin, à observer plutôt que d’être dans l’action. puis le karma indirect, celui qui s’abat furieusement sur quiconque prend situation pour trop acquise. parce que jazz en oublie son corps frêle, celui pas vraiment taillé pour le sport, bien trop prise par le jeu transformé en bataille. l’envie de se défouler les nerfs sur ceux sur lesquels elle voudrait cracher. mais c’est soudainement son équilibre qui lui fait défaut, la cheville qui roule et la pointe de douleur qui électrise les muscles, la fait tomber à terre dans un grincement de dents. fais chier putain. le cul sur le sol et la cheville dans les mains, elle essaye de se contenir, mordre l’intérieure de sa joue pour ne laisser entrevoir aucune faiblesse.

(mention de @uriel hillstorm @babi mancini @ash wolf @sander gray @lip castel @artemis swanson)

lancé de dé:

lancer de dés:

« Va t'faire, Castel, j'rigole si j'veux. » Parce qu'il ne te croit pas. Bien sûr qu'il ne te croit pas. Parce qu'il a mieux à faire, comme t'imaginer complètement défoncée par des substances illicites vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Y'a aussitôt de l'animosité, mais tu tentes de ramener la tête de Lip dans la partie qui va démarrer sous peu. Et le voilà à râler, à parler de bras cassés, à insulter ses propres coéquipiers. « C'est pas avec des répliques de merde comme ça qu'on va gagner. » Ça claque contre la langue, hargneux, avec une envie d'arracher le visage au premier qui fous la merde davantage. Putain. Comment ça peut être possible de jouer de cette façon alors que tout le monde veut se taper sur la gueule avant même le début de la partie? Ça continue, ça persiste et enfin, le sifflet se fait entendre.

Saloperie. Ce jeu se dégrade quasi à vue d'oeil d'une façon monstre. Tu lances des balles entre deux gestes, mais tu n'arrives pas à viser. Head in the game, Mika! Tu jures, tentes de viser des gens, évites les balles au mieux, mais au final c'est surtout ton équipe qui prend cher. Putain, elle est où l'équipe d'athlé? Elle s'est perdue dans un faussé en tentant de se rendre au match? Parce qu'elle n'est certainement pas dans le jeu, là, merde. Tu tires, un Silver échappe et tu serres la mâchoire. « Pour ça faudrait qu'il ait des couilles de base, Lip. » Que tu lâches à distance,   amusée, toujours partante pour emmerdé ton foutu cousin. Sauf que tu te penches et tu ne sais même pas que c'est cet imbécile justement qui se ramasse derrière. Tu ne fais qu'entendre le claquement du caoutchouc alors que tu termines d'attacher ton lacet. Il s'attendait à quoi? Que tu te prennes la balle dessus parce que tout le monde le vise lui?

Ton attention se fait déconcentrer finalement, entendant la voix de ton ami de l'autre côté. Celui avec qui tu as fais les quatre-cents coups et bien plus. Un rire éclate quand tu l'entends faire signe au cousin qu'il est pas concerné. « Ah, c'était à moi, donc? » Tu taquines, l'embêtes, t'approches de la ligne qui sépare vos équipes. De justesse, tu attrapes une balle qui se ramène vers toi et la relance aussitôt. Elle tombe aussitôt sur @Juan Flores, probablement peu de temps après Lip d'ailleurs, lançant en plein dans le ventre. Tout juste après avoir râlé contre un Jules qui ne sait définitivement pas viser. Mais tu reviens finalement vers ton ami qui a eu le malheur de se retrouver à Silver, une main agrippant son chandail afin de le tirer un peu plus vers toi, tout près de la ligne sans la dépasser, le penchant par la même occasion pour attraper ses lèvres. Un baiser trop court pour ce que vous avez l'habitude, mais pas pour le moins avec cette note de sauvagerie habituelle alors que tu goûtes sa langue et mord sa lèvre inférieure quand tu le relâches. « J't'attend dans la douche après le match. » Un clin d'oeil et tu le repousses, sourire amusé et provocateur, bien prête à continuer ce genre d'hostilité, mais tu entends ton nom de famille au loin. Puis tu la vois, là, par terre. « Merde, Arty. » Tu rejoins les autres, t'approches de Lip, la tête se tournant vers la gamine qui se moque d'Artemis évanouie.

En moins de temps qu'il le faut, elle se bouge et tombe, la fausse princesse d'argent et se tient la cheville. Tes mains se remontent en coupe afin de faire porter ta voix. « Karma, bitch! » pour qu'enfin tu reviennes vers Lip, te retenant de pousser plus loin encore via un doigt d'honneur, mais ça ne t'empêche pas d'avoir cette lueur de satisfaction de voir la jeune demoiselle s'en prendre dessus aussitôt. « Il s'est passé quoi, au juste? » Que tu demandes à Castel en t'approchant de la blonde et t'agenouiller vers celle-ci, posant une main à son épaule, secouant un peu, inquiète. « Arty? Hey, réveilles-toi. Le match est pas terminé, merde, debout. » T'as aucune idée si elle t'entend. Aucune idée de quoi faire, non plus, relevant tes yeux vers Sander. Ouais, sur tout le monde possible; Sander. Parce qu'Artemis t'a tout raconté et tu présumes qu'il saura sans doute mieux faire que toi. Tu n'allais pas l'admettre, loin de là, trop de fierté pour que le nouvellement nommé Plante Verte le sache. Saloperie de match.

Lancé de dé:

Tu roules des yeux. Cela devenait du gros n’importe quoi en fait. Autant quitter la partie tout de suite plutôt que d’avaler une défaite. Tu es orgueilleux et rancunier sur le coup. Entre ta cousine qui se la joue chatte-en-chaleur et la raclée que vous receviez, ouais, clairement, tu n’avais qu’une envie et c’était de partir du terrain. Les échanges de ballons se font, tu te dis que bon, voilà, peut-être que s’est partie pour la gloire pour vous, mais non. Fallait qu’Artemis tombe au sol. Intérieurement, tu es secoué. Tu aimerais te précipiter jusqu’à elle pour t’assurer qu’elle va bien, mais non, pas parce que Juliet et Dana sont là, non. Tu n’y va pas parce qu’elle serait furieuse. L’arbitre met le game en pause, de l’autre côté aussi finalement il y a des empotés, et tu t’approches de ta coéquipière et tu rejoins l’avis de Castel-pas-gay, c’est aussi la meilleure occasion pour défaire ce malentendu créer à sa fête. Celle où Artemis lui avait vomit dessus. Tu souris en repensant à cet instant, mais évidemment que ton sourire sera mal interprété. « Putain, appelons Wilson pour lui dire que nous avons une nouvelle actrice à Golden Oak. » Tu tournes le dos et parce que tu as envie de la jouer coup bas, frustré, tu prends un ballon qui traine à tes pieds et tu vises Juan et lui balance un coup sur l’épaule. Tu tournes de nouveau ton regard sur Arty qui rouvre déjà les yeux. Tu t’approches d’elle, pose un regard quasi méprisant sur elle. « Si tu n’es pas foutue de jouer, dégage d’ici. » Tu as toujours excellent comédien. Tu la fusille du regard, jouant la carte du garçon qui se contre fou d’elle, mais tu es inquiet. Pourquoi est-ce qu’elle s’est évanouie ? Est-ce qu’elle est malade ?

lancé de dé:

elle ne sait pas trop combien de temps elle est restée inconsciente, ça pourrait être quelques secondes, comme ça pourrait être plusieurs minutes. tout est flou, sa vision a du mal à revenir, et elle ne sait plus très bien où elle est. son regard tombe sur mika, qui semble inquiète, et sander ? elle se serait attendue à voir à peu près n'importe qui d'autre que lui, demi-frère qui semblait ravi qu'elle fasse partie de sa famille la dernière fois qu'elle l'a vu, depuis qu'elle s'est tapée lip. et pourtant, c'est le seul qui se bouge pour l'aider. oh the irony. jules s'approche, et elle lui renvoie un regard meurtrier alors qu'elle dresse fièrement son majeur en sa direction. va te faire foutre connard, et apprend à viser autre chose que l'arbitre. elle essaie de se relever toute seule, mais elle a l'impression qu'on l'a vidé de toutes ses forces, et elle est obligée de passer son bras autour des épaules de gray pour faire les quelques pas qui les sépare du bord du terrain, et ça la fait chier. elle ne sait pas quoi faire du frangin, ne sait pas encore comment réagir vis à vis de lui. elle aimerait pouvoir le haïr, le détester jusqu'à la fin des temps pour avoir fait voler son monde en éclats, mais en même temps, difficile de lui cracher dessus alors qu'il prend la peine de l'aider quand les autres ne se préoccupe que d'une victoire hypothétique qui est clairement en train de leur filer entre les doigts. elle se laisse tomber sur le banc, attrape la barre de céréales qu'il lui tend, lui jette un bref regard. merci. un mot qu'elle marmonne, pas vraiment récurent dans son vocabulaire. elle met ça sur le compte de sa faiblesse passagère alors qu'elle se concentre sur le match, assassine le lancaster du regard. il ne perd rien pour attendre, ce con. je me passerais de la case infirmerie. ça va passer, c'est rien, quelques minutes assise et ça ira mieux. du moins c'est ce qu'elle espère. parce qu'elle espère bien pouvoir retourner sur le terrain pour leur fermé le clapet, à tous ces enfoirés qui viennent de se foutre de sa gueule. elle laisse échapper un ricanement à sa question, ne peut qu'approuver le qualificatif. ça, il va me le payer. et au cas où t'aurais oublié, le couple, c'est pas ma came. donc non, on n'est pas sorti ensemble. c'est... quoi ? comment définir ce qu'il se passe entre eux ? elle n'en a pas la moindre idée, préfère glisser sur le sujet pour lui renvoyer la balle. ...compliqué. et toi, lip, c'est quoi le deal ? il compte ouvrir les yeux un jour ? parce que dans le genre aveugle aux avances, il est doué, le castel.

Excitée face à l'idée de jouer, c'était pourtant pas du tout ce que tu t'étais imaginé quand t'avais douloureusement quitté les lèvres de Skyler dans les gradins pour te rendre sur le terrain. Bon, c'était pas du basketball, mais ça ferait bouger, purger les frustrations de certains, ce serait pas si mal. Le match avait commencé et pendant que t'étais occupée à vraiment jouer, les ballons max niveaux poitrine de lancés et ceux à éviter, y'en a d'autres qui se faisaient littéralement massacrés. Une balle lancée, une fille de Silver que sur la cuisse t'as réussit à toucher (@Babi Mancini ). Beau et cruel comme la vie, pourtant c'était pas la peine de faire saigner du nez les amis. Une fille de ton équipe qui manque s'évanouir et une autre de Silver qui en profite pour en rire. Le karma bien à l'oeuvre, qui n'a plus à faire ses preuves. La fille tombe, sa cheville qui à un faux mouvement succombe. Tu te dis que de la part du destin, c'est bien jouer, et tout le monde aussi sûrement, parce que personne ne vient l'aider et que cette pensée est aussitôt regrettée. Y'a @Jules Lancaster  du club théâtre qui s'énerve aussi contre la fille qui s'est évanouie. T'en profites pour passer, son épaule à doucement masser. « Hey, du calme, c'est juste un jeu... » Que tu cherches à le calmer avant de l'abandonner. Croisant le regard de l'arbitre qui semble pas trop vouloir arrêter le match bien lancé. Bon tant pis, si tu te fais mordre ou si tu te fais toucher. T'approches de la jeune femme au sol (@Jazz Wolf ), doucement, parce que les animaux blessés, ils savent mordent. Franchissant la ligne de jeu pour t'accroupir près d'elle. « Yo, moi c'est Oshun ! J'peux t'aider à te relever ? Sinon, tu peux ramper jusqu'au banc, mais ça risque d'être moins cool...» Que tu lui proposes, la main tendue, celle qu'elle peut très bien repousser par fierté, c'est pas à toi de décider, toi tu peux juste être trop pleine de bonne volonté. La seule personne qui apparemment, est pas venue ici pour tuer.

dé lancé: