- bury a friend (tc)

it will be fun they said. plus gros mensonge de l'univers, pourtant tu t'es inscris, soit parce que t'as besoin de te défouler en faisant une équation basique ballon additionné à la tête à jules égal grosse satisfaction, soit parce que tes parents se sont dit que ça serait bien que tu sortes de chez toi et que tu fasses un truc pour les autres. parce que le deal de base c'est ça. un petit match amical (tu l'entends le bruit du ballon qui, lancé à pleine vitesse sonnerait un peu creux contre le visage angélique de juliet ? enfin t'emballes pas elle est sans doute pas de la partie cette trouillarde) à but caritatif, prouver que le pays du cholestérol peut aussi lutter contre le cancer infantile à sa façon sans attendre après les subventions mcdonald mais en faisant courir des crétins comme toi, une balle à la main. bon allez tire pas la gueule, l'idée est marrante quand même, deux équipes et bonheur, lycée contre lycée et ton unique but sera d'envoyer le ballon dans la tronche d'une personne en face pour l'éliminer. dodgeball qu'on dit pour donner des airs de sport olympique mais certains disent balle au prisonnier. en vrai il parait qu'il y a des règles mais tout le monde doute que tu les respectes. so let's go, mais te prends pas trop pour negan, éviter de verser ta violence direct. enfin pas tout de suite.
rendez-vous quatorze heures le 8 février sur le terrain de gop, la pelouse est mieux entretenue là bas ou alors c'est juste pour conjurer le mauvais sort de votre dernier événement là-bas idk. échauffe toi, change toi dans les vestiaires, le coup de sifflet de l'arbitre te dira quand les points compteront vraiment.

« On se revoit sur le terrain ? » Que tu lui murmures entre plusieurs baisers, enfermés dans un tout petit placard à balais dans un coin reculer du lycée où personne ne traînait. Tu caresses son visage, capture ses lèvres une dernière fois avant de la repousser avec tendresse. « Je te promet de pas te lancer de ballon sur la tête. Je voudrais pas défaire ta royale coiffure. » Tu recules, met ta main sur la poignée de porte et l’ouvre pour jeter un œil discret. Personne à l’horizon, comme toujours, tu te faufiles à l’extérieur sans laisser le temps à ta… qu’est-ce qu’elle était au juste. En tout cas, tu ne te formalisais pas spécialement sur ce que vous étiez. Tu tournes la tête pour lui jeter un dernier coup d’œil avant de repartir dans un autre sens, loin d’elle. Il y avait plusieurs raisons qui te poussait à vous faire discret, tout d’abord parce que tu ne voulais pas blesser davantage Dana. Votre rupture, du moins la conversation, avait été douce et compréhensive. Elle l’avait été beaucoup moins lorsque trois jours plus tard tu t’affichais avec Juliet à l’école. Officiellement, tu sortais désormais avec Juliet DeVerill. Officieusement, ce n’était pas du tout le cas. Après que t’ai quitté la maison d’Artemis tu t’étais rendu chez Juliet, tu avais besoin de parler à quelqu’un et si votre relation amicale avait battue de l’aile dans les derniers mois… et surtout tu ne pouvais plus te confier à Dana qui perdait son statut de petite-amie, mais aussi de meilleure amie. Tu vivais d’ailleurs plus mal votre rupture amicale qu’amoureuse, mais ça, c’était une tout autre histoire. Juliet vivait un moment difficile avec son Roméo et vous vous étiez mutuellement confier sur vos déboires amoureux. L’idée s’est implanté d’elle-même. Vous vouliez tous les deux vous sauvez la face. T’allais donc pas griller votre parfaite couverture en te faisant prendre avec Arte, mais après des semaines à vous fuir tu n’allais pas continuer de le faire non ? Tu marchais en direction du terrain, un match qui se voulait ‘’amical’’ aurait lieux. Tu t’étais inscrit, le sport te manquait beaucoup et puis, qu’est-ce qui pouvait arriver dans un match de ballon-chasseur ?

@Artemis Swanson @Juliet DeVerill @Dana Castillo

Comme souvent après l’avoir aperçu avec Juliet, elle ressent le besoin de ne l’avoir que pour elle, de l’attirer dans un coin à l’abri des regards, comme pour marquer son territoire. A croire que les placards à balai, c’est leur truc. Il lui prend la tête depuis qu’il a débarqué chez elle à l’improviste, qu’il s’est invité dans sa vie, sans prévenir, foutant un sacré bordel sur son passage. Elle ne comprend rien de ce qu’il se passe en elle – refuse de comprendre ? Elle préfère croire qu’elle peut retourner sans problème à sa vie d’avant, tout en l’ayant lui, sur le côté, à disposition quand elle en ressent le besoin. Elle n’avait aucun problème à l’ignorer au lycée, et pensait pouvoir continuer ainsi. C’était sans compter sur le fait qu’il s’affiche avec une putain de pompom girl à la vue de tous. Elle n’avait pas prévu que ça la révulserait à ce point de le voir jouer les amoureux transis avec une cruche tout juste bonne à jouer les plantes vertes. Ca lui retournait l’estomac à chaque qu’elle les voyait ensemble, qu’elle voyait sa main dans la sienne, sur sa joue, dans ses cheveux… Elle en aurait des envies de meurtre. Mais dès qu’elle avait ses lèvres contre les siennes, que sa main se posait sur son visage, ce n’était plus la rage qui la consumait. « Essaie de pas nous faire perdre. » Elle est encore étonnée qu’il se soit inscrit, avec sa prothèse, mais après tout, il fait bien ce qu’il veut, tant qu’il n’interfère pas avec ses envies de victoire. Du genre mauvaise perdante, la Swanson, elle est là pour gagner, malgré l’équipe dans laquelle elle se retrouve. Suite à l’incident chez Castel, elle n’a pas vraiment hâte de se retrouver en face son nouveau demi-frère et son mec qui s’assume pas, prête à leur envoyer la balle dans la gueule au premier signe de crise de jalousie. « Et moi je promets d’essayer de ne pas viser les gradins. » Surtout ta fausse blonde. Le tout servi avec un sourire. Elle attends quelques minutes après qu’il soit parti, des fois que, puis quitte le placard à son tour, direction les vestiaires, prête à écraser l’équipe adverse, à défaut de pouvoir attaquer certains de ses coéquipiers.

Regard fauve qui se propage sur le début d'assemblée qui entoure. Doigts qui s'accrochent à la cheville afin de la redresser, afin d'étirer les muscles de ta jambe. Entraînement banal, mais nécessaire. Ce serait idiot de te tordre une cheville à un jeu de dodgeball parce que tu t'es mal étirée juste avant. Short sur les fesses, teeshirt un peu grand sur le buste, les cheveux remontés en queue de cheval, tu es prête. Et les autres savent sans doute pourquoi tu es là. Franchement, un truc pour le cancer? Non. T'es pas là pour ça, Mikaela. Pas entièrement, du moins. Tu es sans doute sur ce terrain comme la plupart des autres. Tout le monde connait cette guerre entre les deux lycées et c'est bien évidemment parce que ça te défoule, ça t'amuse, que tu as les deux pieds dans tes baskets. Un peu de sport pour te défouler, le plus difficile allait être de ne pas envoyer la balle sur les gens de ta propre équipe. À savoir ceux qui se sont inscrits, il y en a quelques-uns pour qui tu trahirais le blason doré de votre école pour le ternir d'un peu d'argent rien que pour avoir le plaisir de leur coller un pincement de caoutchouc en pleine tête. Sauf que ton envie de mettre une raclée aux Silvers est sans doute bien plus grande à l'immédiat. Compétitrice, tu avais également ce besoin ultime de dépenser ton énergie quelque part. Te retirer cette pression constante sur les épaules au travers des emmerdes autour de toi. Probablement que c'est un retour de karma, que ces rumeurs et tout ce qui te tombe dessus, ça t'arrive pour une raison. Tu n'en sais rien et tu te dis; tant pis. Tu passeras par-dessus comme tout le reste après tout. Mais pendant ce temps, ton regard lui, il cherche dans la foule. Il cherche quelqu'un avec qui discuter afin de t'éviter de te prendre la tête avec quelqu'un avant même que le match soit commencé. Allez, on étire les bras maintenant.

t'étais pas spécialement chaud pour participer à un événement caritatif, mais quand t'as lu qu'tu pourrais potentiellement éclater les tronches des mecs de la golden oak private, t'as pas pu résister à l'envie de t'inscrire. finalement, tu n'avais aucun regret, t'aimais bien le sport, et ça te permettrait de te défouler, tout bénéf, quoi.

t'as enfilé ton plus beau survêtement pour l'occasion, celui qui dit que t'as clairement eu la flemme, que t'avais oublié que c'était aujourd'hui, et que tu t'es préparé en vitesse. t'embrasses ta mère avant de partir, elle est heureuse que tu t'investisses pour une cause aussi importante, si seulement elle savait. peut-être qu'elle s'en doutait, en fait, connaissant ton tempérament. c'était un mal pour un bien, tu ne rentrerai pas énervé ce soir, sauf si vous perdez, mais ça, tu l'sais, ça ne risque pas d'arriver.

t'arrives devant l'école, tu vois l'monde qui commence à s'rassembler, et entre tous ces gens, tu reconnais babi, et t'es surpris d'pas l'avoir croisé, t'es surpris qu'vous soyez pas partis ensemble, et t'es une nouvelle fois surpris d'la voir avec un gars que tu connais pas. tu les rejoins, tu détailles l'gars de haut en bas, et t'en es bien sûr, tu le connais pas, tu l'a p'tetre déjà aperçu, mais ça ne t'a clairement pas marqué. salut gros. tu lui dis, un p'tit sourire aux lèvres, pour avoir l'air poli et amical, t'aurais tout l'temps de savoir qui c'est plus tard. tu m'as pas dis que tu venais. tu t'retournes, t'adressant à ton amie, tu lui en voudrais presque qu'elle ne t'ai pas prévenu. j'espère que vous êtes motivés, j'vous sens un peu mous là.

Ça aurait pu bien se passer, faire comme si tout allait bien et réellement se baser sur le simple fait que c'est pour une charité, mais aussi que c'est vraiment un règlement de compte entre les deux lycées. Sauf que ce serait faux, du foutage de gueule et bien loin de toutes réalités confondues. Non, dans cette réalité-ci, les emmerdes se mêlent jusque dans votre équipe et il en faut peu pour que les soucis prennent. Franchement, un match amical avec un peu de tension entre les deux lycée? So 2019! Ta jambe se relâche dans un soupire et un découragement profond quand tu vois Lip qui se ramène vers toi. Lip, une sorte d'ami qui s'amuse à te réprimander parce que le sport, c'est sérieux! Parce que toi, t'as supposément ruiné ton équipe en leur faisant perdre la coupe! Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as tenté de défendre ta cause sans qu'il ne veuille entendre quoi que ce soit. En bout de ligne, tu as abandonné de le convaincre. Tu lui mettras les faits en face, un jour. Pour l'instant, c'est un air blasé mêlé d'un feu dansant dans le regard qui semble vouloir dire "Répète-moi ça et j'te cogne". Tes lèvres s'étirent d'hypocrisie. « Tu parles de la quantité de shots que j'ai bu hier, après avoir joué quelques matchs de beer pong et m'être amusée à faire péter quelques bouteilles de champagne? Mais non, j'décuve pas, t'inquiète! » Tu placardes du faux sur tout ton visage dans un air qui se veut angélique avant que tu ne roules des yeux et claque ta langue au palais d'un agacement évident. « Putain Lip, j'sais mieux faire que de me prendre la cuite du siècle avant un match, j'croyais t'aurais compris au moins ça avec le temps. » Tu resserres ta queue de cheval, contiens un soupire et ramène ton regard dans le sien quand il reprend parole encore une fois. « Toujours. J'compte bien me récompenser de la partie avec quelques chaudes larmes de défaite de Silver, pas toi? » Le sourire est plus véridique, quasi amical sur ce coup-ci avant que son regard dérive et que tu en suives la trajectoire. Artemis. Tu oubliais presque ça.

Ça te prend deux secondes à peine la phrase terminée que tu claques les doigts à pas même un pouce à la gueule de Lip. « Hey! La tête dans le game. T'es pas là pour un règlement de compte. C'est pas toi qui passe ton temps à nous emmerder à devoir bosser en team? Applique c'que tu dis! » Parce que t'as pas envie de te retrouver entre chat et chien tout le long du jeu. Ça sonnait déjà la défaite à plein nez et le ragequit au bord des lèvres. C'est pas même commencé et tu as déjà envie de casser des gueules. C'est sans doute pire quand ton regard effleure Sander qui visiblement a lancé une balle sur la tête de Lip parce que... Parce que, tout simplement. Sander avait-il vraiment besoin d'une raison pour être désagréable, de toute façon? Tu bloques un rire à tes lèvres lorsqu'il se moque de ton cousin. C'est vrai, après tout, il allait faire quoi avec sa prothèse? L'utiliser comme une raquette de tennis pour relancer la balle? « Voyons, Sander. C'est rendu un véritable rebelle, notre Jules! Il joue dangereusement maintenant. La drogue dans le casier, une copine pour chaque jour de la semaine... Maintenant, il risque sa vie avec des balles en caoutchouc. Sacré téméraire! » Tu te moques ouvertement, petite vengeance personnelle envers ton salopard de cousin. Sauf que Sander, il cherche. Encore et encore. Il joue délicieusement avec tes nerfs avec une nonchalance de maître. Et étonnement? C'est sans doute celui qui t'énerve le moins en ce moment. Artemis n'a encore rien fait, mais tu le sais déjà via la provocation de Lip que ce n'est qu'une question de secondes, quelques minutes tout au plus. « Bien sûr que j'ai mon ticket. J'hésitais seulement encore si je le dépensais sur la croisière des deux là-bas ou celle de Lip et toi. Non parce que vraiment, c'est top, j'ai même pas besoin d'aller sur Netflix pour regarder du drama. C'est étalé partout comme un gros dégueulis de gamin qui sait pas boire. Sinon, vous me dites quand vous êtes prêts à écraser un ou deux Silver surtout, hein? » Putain vous allez perdre à ce rythme, c'est écrit dans le ciel. Et ça t'emmerde. T'as juste envie de tourner les talons et partir, déjà saoulée de l'enfantillage de ceux qui t'entourent.

elle monte dans sa voiture, direction golden oak, ce lycée que sa mère aurait rêvé la voire intégrer. elle fait le trajet seule, à son plus grand désespoir. elle avait prévu de faire le trajet avec kael, mais depuis les rumeurs sorties sur le blog, la concernant elle et son béguin pour sky, puis leur sortie au skatepark quelques jours avant, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient en excellent termes. pourtant, ils s'étaient presque réconciliés après la sortie du blog, et ils avaient réellement passé un bon moment au skatepark, alors qu'il essayait désespérément de la faire tenir sur une planche. mais cette instant de paix entre eux s'était vite envolé avec l'apparition de juan. elle n'avait pas vraiment compris pourquoi kael était aussi tendu par la présence de l'autre, mais c'était venu pourrir le reste de leur après-midi, et elle lui en voulait. à kael, pour son mutisme, mais ça, elle était habituée depuis le temps. non, elle en voulait aussi à juan, d'être venu semer la zizanie, non pas dans leur couple inexistant, mais dans leur amitié, qui elle lui était précieuse. elle avait essayé de s'expliquer avec lui au lycée, mais elle était loin d'avoir toutes les cartes en main pour appréhender la situation. enfin, ce match de charité lui changerait peut-être les idées. elle n'est pas vraiment fan de dodgeball, mais sa mère a insisté pour qu'elle participe, parce que ça présente bien, de faire des bonnes actions de ce genre. elle avait réussi à convaincre kael de la suivre dans ce calvaire, mais au vu des derniers événements, elle n'était pas sûre qu'il viendrait. elle se gare devant le gymnase, prend une profonde inspiration avant de sortir de sa voiture, pas certaine de savoir qui elle trouvera à l'intérieur. elle jette un oeil sur le terrain, sent un pincement au coeur face à l'absence de kael dans l'équipe adverse, qui semble plus prête à s'entretuer qu'à affronter leur équipe, de ce qu'elle peut en voir. elle sent ses muscles se tendre alors que ses yeux tombent sur juan. évidemment, il fallait qu'il soit là. elle est presque contente que kael ne soit pas encore là finalement, une légère crainte de comment les choses pourraient tournées s'ils se retrouvent dans des équipes adverses. elle prend place sur le terrain, le plus loin possible de juan, attend le début du jeu.

lancer de dés:

elle enfile son short de sport, son t-shirt, ramène ses cheveux en une queue de cheval et entre sur le terrain, ignore royalement jules, ni vu ni connu, comme s'il ne s'était rien passé juste avant, et rien que de voir lip, ça lui donne déjà envie de dégommer des têtes. elle lui retourne un sourire forcé, dresse fièrement son majeur face à son injonction de distances, avant de répliquer. t'en fais pas castel, j'ai eu ma dose, je te laisse à mon amour de frangin. le mot qui lui laisse un arrière-goût amère au fond de la gorge, la vérité pas encore tout à fait accepté, comme si elle pouvait encore la nier après son coup de fil plus qu'animé à son père. il n'avait même pas pris la peine de se chercher des excuses, d'inventer une histoire, d'essayer de faire semblant. non, un simple comment tu l'as appris, un soupir de résignation, c'est la vie ma fille, que veux-tu. elle avait piqué une crise à en retourner la maison, mais ça ne changeait pas les faits. il était là. et il arrive sur le terrain. la balle qui vole dans la tête du castel, et ça la ferait presque rire. elle pourrait peut-être même finir par l'apprécier, qui sait. c'est pas plutôt pour toi que tu la veux, ta mi-temps ? histoire d'essayer encore une fois de choper lip ? t'arriveras à survivre au match sans nous taper une crise si quelqu'un l'approche de trop ? dans ta gueule le frangin. elle laisse couler la remarque qu'il lance à jules, en public, c'est pas son problème, avant de rire à celle de mika. niveau drama boat, à eux quatre, après la soirée du bonheur, c'est la croisière s'amuse dans toute sa splendeur. le sifflet de l'arbitre qui lance le match vient couper les joyeuses retrouvailles, et une mini-silver envoie la balle en plein dans la tête du castel. c'est tout juste si elle ne se retient pas d'applaudir la précision du geste. fais gaffe, à ce rythme là tu vas perdre le peu de neurones qui te reste. elle attrape la balle, se prépare à lancer, mais au moment de finir son geste elle est prise d'une faiblesse, la vue qui se brouille quelques secondes au mauvais moment, la balle qui rate sa cible de quelques centimètres. putain. elle secoue la tête pour se remettre les idées en place. pas le moment de nous faire une crise d'hypoglycémie, ma fille.

lancé de dé:

t'es quand même plutôt content d'retrouver babi, et tu t'dis qu'elle est plutôt bien accompagnée, que l'gars avec elle a l'air cool. tu déchantes vite lorsqu'il te répond avec tout l'mépris du monde, et tu la r'gardes, elle, l'air de lui dire "mais c'est qui ce vieux mec ?" tu lui a pourtant rien fait, à c'gars, et tu comprends pas, dd'où il s'permet de t'parler comme ça. t'as les nerfs qui montent, juan, il ne t'en faut pas beaucoup, et tu comptes pas te laisser faire, tu sers les poings, tu vas commencer à cracher ton venin. écoute moi bien gr... mais babi t'interrompt, et tu souffles, t'es agacé, mais son action t'redonne un peu le sourire, t'permet de te calmer un peu. tu récupères le bandeau, tu joues le jeu même si t'as l'air d'un con. je vois. tu lui réponds, finalement, t'as même pas envie de savoir qui c'est, ce mec, tu peux déjà pas te l'encadrer, et t'espères bien régler tes comptes avec lui à la fin du match. pas maintenant, car ça va commencer, et n'en déplaisent à certains, tu n'va pas avec les pom-pom girls non, t'es à fond, t'es motivé. tu t'positionnes sur le terrain, tu regardes les gens de ton équipe, tu reconnais certaines têtes, dont lyra, tu la sens tendue, un peu, et tu regardes en face. kael, évidemment, il avait fallu qu'il s'pointe lui aussi. et tu soupires. qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir t'faire chier aujourd'hui ?

le coup d'sifflet retentit, le match commence. babi commence bien en touchant un gars d'en face, tu n'la regardes pas, pour rester concentré, mais tu lui lance un furtif bien joué meuf. en face, une blondinette essaie de te viser, elle te rate sans même que t'aies eu besoin de bouger, tu la sens plus faible, plus facile à éliminer, alors, tu rattrapes sa balle et la lance dans sa direction, un peu fort, et elle atterrit sur son front. merde. t'aurais préféré l'nez, tant pis, au moins, t'as réussi à en éliminer une.

lancé de dé:

Il aurait été facile de croire que l’équipe de Golden Oak allait remporter facilement le match. Rapidement comme ça, tout le monde semblait faire partie d’une équipe sportive quelconque. Malheureusement, c’est temps-ci du côté des cuillères dorées, ça n’allait pas fort-fort. Tu ignores les commentaires de Lip concernant une potentielle rumeur te liant à Artemis. Tu esquives malgré tout un sourire en entendant ta belle Swanson lui dire des petits cracks. Amusant tout ça. Le coup de sifflet retentit enfin et c’est l’occasion pour vous de commencer à vous taper dessus comme des animaux. Une fille lance une balle et touche directement Lip. « Un peu de nerf Castel, c’est gênant pour nous. » Le ballon revient de votre côté et c’est Arty qui le saisi avant de faire un lamentable coup. Ce n’était qu’un match, mais tu as toujours été particulièrement compétitif. Le garçon qu’Arty avait en vain tenter d’éliminé lui renvois la balle et elle lui retombe directement sur le front. Tu fronces les sourcils et tu as l’impression qu’il vient de l’attaquer. Tu saisis le ballon et toutes les années de swing te reviennent en force et tu lances le ballon sur un garçon qui ne devait pas être à plus de deux mètres de toi, le ballon s’écrase sur son visage, un sourire victorieux s’affiche sur ton visage. Le ballon retombe à ses pieds et tu peux voir une goûte de sang qui menace de couler de son nez. Tu hausses les épaules pour t’excuser, mais ça fait partie de la game non ? Recevoir un ballon en pleine tronche c’est normale. Tu te tournes vers tes partenaires, un peu trop arrogant soudainement. « C’est comme ça qu’il faut faire ! » Cette facette de toi, ce Jules complètement au-dessus de ses affaires, ça toujours été toi sur le terrain, golf ou ballon-chasseur, on s’en fous, l’important c’est de remporter le match.

@lip castel @artemis swanson @juan flores

lancé du dé: