notes pour trop tard.

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jin kidd FT. FROY GUTIERREZ

nom complet - jin, murmure qui s'insuffle contre la peau dénudée, crée quelques frissons sur l'épiderme échauffé. trois lettres qui créent l'émoi, trois lettres qui créent le désarroi. kidd, l'enfant, le gamin. kidd, patronyme qui ne signifie rien. kidd, quatre lettres qui créent une affiliation que le bellâtre refuse d'accepter tout entier. surnoms - connard, c'est celui qui revient sans doute le plus. le capitaine de l'équipe de hockey, revient flirter avec ses tympans. sinon, c'est jin et juste jin. lieu de naissance et âge - hôpital luxueux aux chambres individuelles et spacieuses. hôpital d'une ville bourgeoise sans aucun intérêt de plus que de s'offrir les meilleurs soins et le temps le plus court pour se remettre du crime infâme d'avoir osé donner la vie. dix-neuf ans qu'il a gueulé sa haine du monde pour la première fois, visage d'ange pour le démon malin caché en son sein. nationalité et origines - californien, pur américain. le teint halé et ô combien travaillé à la lumière de l'astre solaire décimant les cellules une par une. des origines scandinaves ou exotiques peut-être, jin n'en sait rien. échanges compliqués entre la progéniture et les géniteurs, les uns ne s'intéressant absolument pas aux autres. à santa barbara depuis - à peu près toujours. les kidd n'ont jamais vraiment souhaité quitter la chaleur réconfortante de la californie et n'ont fait que zoner dans les environs, incapables de s'en aller. occupation - lycéen, il est capitaine de l'équipe de hockey. l'avenir tout tracé, les bourses d'études qu'il va amasser pour pouvoir continuer de s'exercer. le sport, une drogue à part entière dont l'adolescent (futur adulte) ne cesse de se gaver. situation familiale - c'est compliqué. une petite sœur de quelques années sa cadette, des parents toujours absents et trop occupés par l'élue (la gamine-princesse) pour se préoccuper de l'aîné. jin qui ne s'en préoccupe pas, préfère même qu'ils ignorent tout de lui. l'amour s'est fissuré jusqu'à disparaître il y a de ça plusieurs années. peut-être même que ça a eu lieu à la naissance de l'alien qu'il se doit d'appeler sœur. situation financière - même si les kidd ne sont pas proches les uns des autres (ou du moins, certains d'entre eux), jin bénéficie d'une certaine richesse et ne s'est jamais privé de rien. le gamin reste persuadé que les géniteurs tentent en vain de se faire pardonner... toujours est-il qu'il ne crache jamais sur les billets qui s'attardent entre ses mains. statut civique - écrire ici. orientation sexuelle - palpitant virevoltant au gré de ses envies, jin n’est pas le genre d’homme à se poser. il aime embrasser les lèvres charnues de parfaites inconnues, les aimer avec violence le temps d’une nuitée pour s’en aller le lendemain matin et ne plus jamais les rappeler. traits de caractères - arrogant, sans scrupules, vindicatif, protecteur, susceptible, manipulateur, supérieur, égoïste, rancunier, orgueilleux, joueur, beau parleur, compétitif, mauvais perdant, despotique, éternel insatisfait, capricieux. avatar - froy gutierrez. groupe - iron crown.

{ better lock it in your pocket }
quelle est votre pire bêtise ? - d'avoir posé les yeux sur elle. d'avoir échangé quelques palabres sans importances avec elle. de l'avoir embrassé, elle, jusqu'à en perdre haleine.
ou peut-être pas.
peut-être que ce n'était qu'une erreur passagère, sans importance.
peut-être que c'est la fois où il a fumé de l'herbe jusqu'à avoir les yeux injectés de sang. jusqu'à ne plus savoir ce qu'il était, qui il était. peut-être que c'est la fois où il l'a haïe, granny-mamie-maman, d'être partie.
les erreurs s'amoncèlent dans la vie auparavant sans zèle d'un jin dépourvu de ses ailes.
quel est votre plus gros mensonge ? - inlassablement, les mêmes mots qui se répètent en boucle. « je t'aime ». le plus gros mensonge, c'est de s'être persuadé une fois ou deux que ce n'était qu'un énième mensonge, alors que le palpitant flamboyait dans la poitrine pour retrouver son âme-sœur, refusant de regarder la vérité en face. c'est pas un romantique, jin, c'est pas quelqu'un qui se voit vieillir dans une maison entourée de verdures en tenant la main de quelqu'un d'autre dans la sienne. il se voit pas vieillir du tout, d'ailleurs. mais peut-être qu'il a déjà aimé. peut-être qu'il s'est menti à lui-même quelques fois. et c'est sans doute le pire que de ne pas oser être honnête avec soi-même.
quel est votre rêve le plus fou ? - jin, il a pas de rêves. jin, quand il veut quelque chose, il le prend. y'a aucune question à se poser, que des choses à portée de mains dont on doit s'emparer. jin, quand sa belle gueule et ses paroles doucereuses ne font pas le poids, y'a papa derrière et l'argent qui coule à flot pour acheter les cœurs les plus sombres et les plus avides. alors pour jin, ça ne sert à rien de rêver. jin, il a juste à exister.
comment vous voyez-vous dans dix ans ? - jin, il se voit pas. jin, il est pas suicidaire, il est pas émo, il est rien de tout ça. c'est juste que jin, il vit au jour le jour. jin, il prévoit jamais rien. aujourd'hui, il est capitaine de l'équipe de hockey du lycée... demain, il sera peut-être à la rue, la gueule enfarinée, moins respectueux qu'un chien. dans dix ans, peut-être qu'il espère avoir fait une carrière brillante dans le sport, bien gagner sa vie et pouvoir perpétuer le manque d'amour paternel. à vingt-neuf ans, qu'est-ce qu'on est censé faire ? jin, c'est encore qu'un petit con, qu'un vaurien qui se cherche en emmerdant les autres. jin, c'est celui qui enfonce, pas celui qui monte. jin, il a sans doute pas un avenir brillant, alors il évite de regarder dans la direction de celui-ci.

{ don't tell anyone, or you'll be just another regret }
granny-mamie-maman.
esprit embrumé et embrouillé par les étiquettes censées être apposées sur chaque être. gamin qui refuse de se plier aux règles imposées par la société discordante dans laquelle il est né ; granny est davantage présente pour son petit-fils que sa gamine qu’elle fixe parfois avec une gueule dégoûtée. et, monstre aux deux-visages, granny reporte son attention sur l’enfant avec l’amour dégoulinant sur sa peau flétrie par des années d’espoir-désolation-anxiété. la vérité, c’est que la vie, ça tue. et ça se sent dans les crevasses apparues dans la peau de granny que la mort s’insuffle dans ses os, dans ses muscles, dans la chair flasque.
il le sent, jin, quand il approche de granny. y’a son parfum qui lui fait plisser le nez – odeur rappelant le flacon renversé sur ses vêtements et les ayant imbibés – mais, en dessous, il sent la mort qui attend jin. la faucheuse, elle tape du pied avec impatience, nichée entre les rides creusées. et jin, ce qui l’effraie le plus du haut de ses dix années, c’est que granny s’en aille. qu’elle attrape la main de la faucheuse-fantôme et qu’elles s’en aillent à deux sur le perron pour disparaître dans la nuit. granny-maman, c’est toute sa vie.

alors quand quelques années plus tard, y’a granny-mamie avec son odeur de madeleines aux citrons qui se retrouve placardée entre quatre planches, y’a le palpitant-innocent qui se change en cendres. quand il retrouve la présence plus régulière des parents-fantômes bourrés d’attentes et d’exigences, qu’il perd le havre de paix où il allait se réfugier pour échapper à la pression, y’a la tête qui explose. y’a la rage qui ouvre les vannes, s’évapore dans les naseaux agrandis par la haine de la faucheuse. y’a la tristesse-tsunami qui défonce tout sur son passage, dépose un voile d’anarchie-sanguine devant les prunelles-innocence.

alors jin prend les mauvaises décisions. jin commence à fumer de l’herbe, à enchaîner les conquêtes, à devenir le parfait petit con. il sèche les cours, tague les murs, déconne sévèrement… et le pire dans tout ça ? papa et maman kidd sont trop occupés pour y prêter une quelconque attention. seule réaction ? « tu as vu jin dernièrement ? » demande le père avec un air las. « pas depuis quelques jours. » elle répond, les paupières fardées à outrance, les lèvres rutilantes d’une épaisse couche de graisse de phoque. elle hausse les épaules et ajoute : « il reviendra quand il aura faim… ou besoin d’argent. » l’indifférence raclant contre son affection décharnée. et puis plus le temps passe, plus les conneries redoublent d’intensité. mads, il est plusieurs fois ramené à la maison par des hommes en uniforme bleu, les prunelles défoncées et dilatées, le blanc des yeux rougis par la fatigue, la tristesse et tout un tas de substances dangereuses. plus rien ne compte que d'écraser les autres, que de se faire une place obligatoire au milieu de tous. frustration qui se dissipe de son être noirci par la douleur à force de se dépenser, le sport comme seul allié. et les poings qui viennent frapper les sacs de sable, et le besoin de violence qui résonne dans sa panse.

pseudo/prénom - soul eater. âge/localisation - 24, france. avis sur le forum - très joli, très attrayant, c'est pas pour rien que je tourne autour depuis quelques jours.    où l'avez-vous connu - bazzart.    autre -  

Trop de perfection en toi.

il a l'air pas mal ton gars, je viendrai réclamer un lien
courage pour ce qui reste de ta fiche et have fun

Il a l'air adorablement désagréable ce Jin!
Bienvenue parmi nous!