la meilleure pour la fin.

— teen attitude, teen problems.

peter pan is a dreamer
étendue sur le banc du parc en bas de l’immeuble, tu attendais le dernier moment pour rentrer dans le « groupe d’accueil » qui t’hébergeais depuis quelques mois. pas que tu ne les aimais pas ou qu’ils étaient malveillant, au contraire, ils étaient juste trop détachés. on avait du dire a ce couple de ne pas s’attacher aux enfants, surement pour ne pas souffrir quand ils partiront. mais les mots trop prix à la lettre, les indivis qui t’accueillais ne rejetaient aucunes formes d’amour ou de compassion. et toi t’en avais besoin. tu te sentais comme une inconnue au milieu de personnes avec absence de sentiments. même les autres enfants présents depuis plus longtemps que toi avaient finis par adopter le mode de vie des adultes. toi tu ne voulais pas finir ainsi, sans aucunes émotions pour ceux qui t’entourent. tu rêvais depuis toujours d’aimer et d’être aimer en retour. tu voulais un père qui t’apprends la cuisine et une mère qui t’apprends a jouer au football. ou le contraire. qu’importe, tu veux être la fille de quelqu’un. tu veux des repères. tes papiers t’informes que tu es née à new york, que tu es une fille et que tu t’appelles europe. c’est les seules choses auxquelles tu peux te raccrocher. les seules informations sur ta vie qui pourraient un jour être importantes. aujourd’hui non. si tu disparaissais, seule ton école s’inquièterai de ne pas te voir. aucuns parents pour pleurer ton absence, aucun frère ou aucune soeur pour souffrir sans toi. t’as huit ans et tu réfléchis déjà aux difficultés que peut mettre la vie sur son passage. toi, elle a choisit de ne pas t’offrir de réelle famille. tu peux cependant encore en rêver. elle t’a aussi permit de grandir plus vite que les autres enfants du même âge.

une nouveau souffle. ta bouffée d’air frais. ta renaissance comme tu aimes tant le dire. ta gratitude a jamais envers les deux personnes qui t’ont offert une porte de secours, avec une issue plus que favorable a ton égard. une famille. une vrai. une comme celle que tu imaginais quand tu éteignais la lumière de la lampe de chevet avant de dormir. une comme on t’avait dit que tu n’aurais jamais. fruit du hasard, les abberline avait décidé de te donner une chance a toi. la petite fille perdue, toujours au fond de la pièce qui ne laissait même pas entendre le bruit de sa respiration. en quelques jours seulement, tu te retrouvais dans les murs de leur grande demeure. on te présentait ceux que tu appelles aujourd’hui frères et soeur. tu te souviens de ton premier jour parmi eux. tu n’avais pas sortie un seul mot de ta bouche. tu observais, tu réalisais doucement que ta vie changeait vraiment. tu scrutais dion, gaby et dax de haut en bas. tu voulais déjà les aimer. ton coeur renfermé s’ouvrait doucement a la possibilité de vivre dans la monde que tu te construisais depuis ton plus jeune âge.

simba lost him
un père, cette figure masculine si importante dans la vie d’une fille. Vouée a ne jamais connaitre ton vrai géniteur, le destin avait tout de même mit sur ta route celui que tu appelais « papa » pour toujours. pas pour très longtemps. tu aurais aimé qu’il te voit recevoir ton diplôme, trouver l’amour, fonder une famille mais rien de cela n’arrivera. on te l’a arracher en quelques secondes. même pas le temps de lui dire au revoir, les trous crées dans son corps par les balles l’ont tué sur le coup. pas le temps de passer par l’hôpital que ton père reposait déjà sur une table froide de la morgue. t’es trop jeune pour réaliser les faits. t’es traumatisée. tu refuses d’en parler depuis ce fatal jour. tu refuses qu’on prononce son nom quand tu es dans la pièce. de ce fait, t’as l’impression qu’il n’est jamais parti. si personne parle de sa mort alors il est toujours là, non? ta famille si aimante en devient un chaos dramatique. la fratrie est divisée en mile morceaux et que dire de tes relations avec ta mère, indifférente a tous les conflits. et tu te remets a rêver. et si tu pouvais faire en sorte de tous vous souder de nouveau. si tu avais ce pouvoir.

trop de questions sans réponses se cognent dans ton esprit. ta famille biologique, ta famille de coeur, ta personne. tu es dans l’âge ou on veut faire les bons choix pour soi-même et tu ne trouves la personne idéale pour t’aider a trouver le bon chemin. entres des frères et soeur brisés, en qui tu n’es pas sûre de pouvoir tout dire et des amis qui ne le sont que sur les réseaux sociaux, t’as besoin de trouver un vrai équilibre. t’es populaire, aimée de tous, mais tellement seule. t’as confiance en toi, ça c’est sûre, tu aimes celle que tu es mais tu ne te trouve pas complète. il manque une part de toi et tu ne sais pas ou la chercher. est-ce dans le fait que tu aurais besoin de connaitre tes vrais origines ou parce que tu ne sais ou te diriger sexuellement parlant. t’es novice sur ce sujet. tu ne veux pas qu’on t’approche, qu’on soit trop proche de toi. t’as jamais eu de petit ou petite amie. tu te refuses a devenir la copine de. tu veux qu’on parle de toi en tant que femme, pour tes études, pour tes exploits, pour ce que tu accomplis. t’as besoin de reconnaissance. t’as besoin qu’on parle de toi, que tu sois le centre de l’attention. la princesse.