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MessageSujet: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 21:53


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dylan james bacall
FT. MITCHELL SLAGGERT
nom complet - dylan ou "l'enfant de la mer", celle qui t'a bercé dans ses bras, quand tu pensais que ton autre mère ne pouvait pas. elle était très distante auparavant, parce que tu représentais tout ce qui lui restait de james, dont tu portes même le prénom en second. james bacall, ce héros de la marine, mort au combat. mais elle ne veut pas te perdre comme elle l'a perdu lui, et elle sait que toutes ces années de silence entre vous n'ont pas été une bonne chose, elle s'en est rendue compte à l'accident. surnoms - si certains t'appellent encore dyl, ou dj, la plupart des gens ont commencé à te surnommer "legs", par métonymie. lieu de naissance et âge - tu as été baigné du soleil de santa barbara depuis ton tout premier jour, le quinze juillet 1999. nationalité et origines - ta famille est gangrenée de fiers republicains d'amérique qui s'appliquent encore à dire que trump est la solution à tous vos problèmes. à santa barbara depuis - une vie ou deux. à la naissance comme à la renaissance. occupation - tu arpentes chaque jour les couloirs du même bahut, n'attendant que le moment de pouvoir enfin courir sur le terrain de football après les cours. situation familiale - tu vis seul avec ta mère. c'est une femme qui a traversé bien des épreuves et qui n'a pas toujours su s'en relever, mais elle apprend, chaque jour, elle apprend du monde. elle apprend de ses enfants, de ta soeur qui est si sage et qui téléphone parfois de new york, ou elle travaille pour un grand magazine. de toi qui a tout bousculé récemment dans sa vie. tu lui ouvres les yeux sur tant de vérités nécessaires et le lien qui vous unit doucement se retisse, et se mouille parfois de vos larmes de bonheur retrouvé et partagé. situation financière - de part le travail de ta mère et la fortune dont vous disposiez déjà en héritage, tu n'as jamais manqué de rien. statut civique - il a toujours été ton pilier, ta béquille, celui sans qui tu n'aurais peut-être pas retrouvé la force de sortir de chez toi, de mettre un pied devant l'autre (prosthétique). tu sors avec ce type depuis deux ans déjà et tu ne peux être que l'homme le plus heureux rien qu'en pensant à sa main dans la tienne. orientation sexuelle - tu es ouvertement homosexuel, ce qui a causé quelques bavardages à ton sujet quand tu as intégré l'équipe hyper-masculine de football, comme si c'était incompatible (ce à quoi tu préfères lever les yeux au ciel). traits de caractères - tu tombes indépendamment de ta volonté dans la case des "jocks" et autres "meatheads", ces sportifs populaires, souvent bourreaux, qui n'ont rien dans la cervelle et tout dans les bras. tu fais partie de cette bande de primates qui perpétuent ce cliché. t'as cette réputation de dure à cuire, on dit qu'il faut pas s'frotter à toi. que t'es un vrai fauve et qu'en deux deux, tu casses des bouches. mais quand on apprend mieux à te connaître, on s'aperçoit que tu es en réalité bien plus que ça. t'es un calculateur prodige, un féru de sciences et d'arts. tu restes quelqu'un de très sage et d'attachant, qui travaille dur pour réussir. tu es beaucoup plus responsable et humble depuis ton accident, ce qui prouve que tu apprends tous les jours à être une meilleure version de toi-même. tu n'es pas vraiment peint comme tous les autres "fratboys", voués à s'enfiler des bières et à ruiner leur avenir. tu es créatif et franc et quand bien même tu es joueur et parfois très moqueur, tu restes respectueux et loyal. mais dans tout ça, ce qui te caractérise le plus, c'est ton ambition. ta motivation. ton énergie. malgré tout ce qui t'est arrivé, tu as refusé de te laisser abattre plus longtemps et avec un peu d'aide, tu t'es sorti des moments les plus sombres de ta vie. tu te donnes à 200% pour réaliser tes rêves et tu ne manques jamais d'enthousiasme ou de vigueur. et si parfois le passé te rattrape, si parfois une douleur psychologique se noue autour de tes muscles et que la peur ou l'inquiétude fait battre ton cœur un peu trop vite, tu sais que tu arriveras un jour à surmonter tout ça avec aisance, qu'il te faut juste un peu de temps pour que le mental se remette lui aussi, quand le physique semble pourtant déjà aller beaucoup mieux. avatar - mitchell slaggert. groupe - iron crown.

{ better lock it in your pocket }
quelle est votre pire bêtise ? - ce verre de trop, cette fête de trop. ce moment où le moteur vrombit quand il ne devrait pas, ce moment où ta tête tourne en même temps que les clés quand tu mets le contact et que tu prends le volant d'une bagnole sans trop bien voir la route. ce moment où tu te dis que tu gères encore, que tu sais ce que tu fais, quand tu n'en as pas la moindre idée, et ce moment un peu trop long, passé à l'hôpital à regarder le plafond, en sentant des picotis dans un mollet qui n'est plus là. ce moment qui t'a mené tout droit aux roulettes et aux béquilles, puis à la prothèse qui te sert aujourd'hui de plus grande alliée. un moment guidé par un jugement fondamentalement mauvais qui t'a fait grandir malgré tout.
quel est votre plus gros mensonge ? - arrêter. tu avais promis d'arrêter. de boire et de fumer. mais l'alcool et la nicotine pour s'amuser était devenu l'alcool et la nicotine pour combler, pour oublier, pour soigner, panser les plaies. les cicatrices se referment plus vite au whisky. (il a vraiment fallu que tu te prennes une grande claque métaphorique dans la gueule, après une dispute bien moche avec ton copain, pour te rendre compte des dégâts encore plus grands que tu faisais à ton corps.)
quel est votre rêve le plus fou ? - inspirer. être un modèle plus qu'un simple sportif. être un athlète dont on se souvient, qui fait éclore de grands rêves dans la tête des gens. de la même façon que tu as a été inspiré toi-même par un certain joueur à te mettre au football. tu aimerais qu'on te prenne un jour en exemple, pour dire aux mômes ce qu'il faut faire et ce qu'il faut éviter. pour dire aux mômes qu'il faut croire en soi, croire au soutien, croire en ses capacités et ne jamais se laisser abattre. ce serait pour toi comme une validation de ton dur travail. tu fais d'abord tout ça pour toi, tu veux avant tout pouvoir être fier de toi-même et savoir que tu n'as pas simplement baisser les bras.
comment vous voyez-vous dans dix ans ? - à la une des journaux, sous un gros titre célébrant la victoire de ton équipe. une fierté nationale, un numéro de maillot inoubliable. et une photo qui s'étend sur la page sept et huit, de ton mari, de ton premier enfant et de toi, accompagné d'un petit article en votre honneur. ce serait l'pied, oui. mais la notoriété n'engendrerait pas le bonheur, ce serait en faisant et en étant ce qui te rend heureux, que tu serais admiré.

pseudo/prénom - yo yo yo alex dans la place (ptdr j'étais une reusta pdt 2 sec LAISSEZ MOI Y CROIRE). âge/localisation - 19/fr, occitanie mamène. avis sur le forum - un forum sur les ados c'genre 100% my kink. où l'avez-vous connu - sur bazz mes poulets. autre - jreprends un "vieux perso" [ryder veems, alt er love, rest in peace] qui était en fait déjà la reprise d'un encore plus vieux perso qui date de janvier 2016 omg?? genre dans ma vie déjà jreprends jamais de perso, j'essaie toujours de faire autre chose même si jfollow toujours un certain "pattern", MAIS LA JSP PQ LUI JELEM ET MES FEELS ORDONNENT QUE JE LE REJOUE AILLEURS DONC VOILà (ptdr tout le monde s'en fout alex ftg).
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 21:53

{ don't tell anyone, or you'll be just another regret }
[1] get up. c'est parfois difficile de se remettre sur pieds. surtout quand t'es allongé là, dans ce lit d'hôpital, en attendant que le doc arrive. le cou bloqué, le visage rayé par le bitume et la peau constellées d'hématomes. des galaxies de bleu et de rouge. quand tu passes tes après-midi à regarder le plafond et à battre des paupières, sans pouvoir dire grand chose parce que ta mâchoire te fait encore trop mal, sans pouvoir prendre la main de ton mec dans la tienne, parce que t'as ces foutus plâtres. mais au moins t'es toujours là, comme on te le rappelle bien trop souvent. au moins t'es vivant. tu sais pas vraiment, à ce moment-là, si c'est ce qui y a de mieux. ou si t'es ce qu'il y a de plus vivant. tu le sens encore, ton cœur, battre à tes tempes. y a que ça que t'entends de toute la journée. ça et les pleurs de maman. et le bip incessant des machines qui t'entourent. mais on te dit que c'est pour t'aider à aller mieux. que t'as besoin de ce repos et de ce suivi et de ces tuyaux dans tes bras et de ces électrodes sur ton corps et de ce lit rigide sur lequel ils l'ont placé. ils disent que tout ça, c'est pour t'aider à te remettre sur pieds. mais ça te prend à la tête et parfois ouais, t'as envie de te lever et de te barrer. t'as envie d'arracher toutes ces chaînes accrochées à tes veines et mettre un pied hors de ces quatre murs trop blancs. un pied, un seul, parce que c'est tout ce qu'il te reste. t'es un grand con dans un corps figé par l'erreur. alors quand ils te disent que tu vas te relever, tu n'y crois pas du tout. tu n'y crois pas, parce que tu vois, du coin de l’œil, le fauteuil sur lequel on te balance pour aller faire ta toilette. et tu te détestes toujours un peu plus, autant de fois que ses roues ont de rayons. ce truc, c'est ta chaise électrique. t'es sûr que c'est le cul posé là-dessus que tu finiras ta vie.

[2] hold on. tu n'en peux plus du temps fou que ça prend pour te relever. t'as voulu leur faire confiance, à ceux qui ont dit que ça pouvait arriver, t'as voulu leur donner une chance de te le prouver, mais leur méthode ne marche pas plus que toi. tu t'en veux encore de t'être mis dans cette situation et chaque jour la culpabilité te ronge un peu plus. te grignote, non, te dévore comme un feu de forêt. tu ne vas jamais mieux. ni physiquement, ni mentalement. les docteurs s'inquiètent, mais forcent les sourires et t'encouragent à faire encore plus d'efforts, à reprendre ce crayon et à essayer de réécrire, de dessiner. de faire une forme, un trait. rien. tu n'arrives à rien. ils te motivent à attraper cette foutue barre et à essayer de te mettre debout, à dégourdir un peu cette autre jambe qui semble aller mieux, elle. mais ça ne mène à rien de plus non plus. alors tu te surprends à tout jeter par terre dans des excès de colère, à fondre en larmes dans les bras d'infirmières. elles te disent toujours tout bas que ça ira mieux, tu verras. qu'il suffit d'un peu de patience. de persévérance. que si tu tiens bon, si tu tiens le coup, alors tout te sera possible. alors tu t'accroches, à tout ce qui reste. tu veux sortir de cet enfer, courir de nouveau sous les étoiles, ressentir une nouvelle fois ce feu dans tes poumons après l'effort. tu t'accroches à l'amour que t'as pour ton mec comme on s'accroche à la vie. tu l'as déjà dit, c'est lui ton pilier oui, c'est lui ta béquille.

[3] believe. on t'a toujours imposé une religion. une croyance. on a alourdi ton cou de la croix d'un christ auquel tu n'as jamais vraiment cru. on t'a condamner à rouiller sous l'eau bénite, à pourrir là, assis sur ces bancs de bois froid. à écouter un homme, un seul, te parler d'un seigneur tout puissant qui te regarde là-haut. œil solitaire, impérial. une déité aux yeux qui se perdent parmi les étoiles. et tu t'es longtemps demander ce qu'il pouvait bien penser de toi, un microbe doublé d'une enflure, qui donne des coups de pieds aux vieux qui avancent trop lentement vers l’hostie. tu t'es longtemps demander s'il pardonnerait vraiment tous tes péchés, comme la fois où tu as dit à maman qu'elle pouvait bien mourir, pour tout ce que tu en avais à faire. comme la fois où t'as décroché le fusil de papa d'au-dessus de la cheminée, là, sous son portrait, pour aller tirer sur les écureuils dans le jardin. est-ce qu'il pardonnerait vraiment tes colères, tes poings et ta mâchoire serrés ? est-ce qu'il pardonnerait toutes les insultes envoyées à ta sœur, avant de lui claquer la porte au nez ? est-ce qu'il a vraiment tout vu ? a-t-il vu tes larmes salées rejoindre leurs sœurs dans l'océan, quand tu criais à la mer de te rendre papa ? a-t-il vu les fois où tu as dû, tout petit, te faire beaucoup plus grand, pour porter sur tes épaules la peine de jeana, et la peine de maman ? a-t-il vu les fissures dans ton armure, quand tu as voulu jouer les durs ? a-t-il vu ce moment où tes jambes ont lâché, où t'es tombé à genoux, où t'a arrêté d'être atlas qui porte le monde sur son dos ? s'il a vu tout cela, alors pourquoi ne fait-il rien ? à quoi bon continuer à croire en lui, s'il n'apporte rien en retour ? - si tout d'un coup, les portes de sa maison sont tout en haut d'un escalier que tu ne peux pas gravir. et que les chérubins de pierre, installés juste au-dessus, te regardent de haut en bas et constatent où tes erreurs t'ont menées. et si dans le silence glacé qui règne entre le passage des chœurs, des murmures s'élèvent, pour juger tes actes (alors que tu pensais seul leur seigneur autorisé à le faire) et offrir à ta mère des prières hypocrites.

[4] trust. tu as peut-être perdu ta foi, mais ta confiance en toi n'a fait que grandir après ton accident. t'étais bien obligé de faire face à tes problèmes et à y trouver des solutions. t'étais bien obligé de mettre la tête hors de l'eau si tu voulais pas te noyer. alors tu t'es relevé d'une manière ou d'une autre, et tu t'es promis de plus te laisser aller comme tu avais pu te laisser aller. tu t'es promis de prendre soin de toi, de ne plus jamais retomber dans des états pareils. et si au départ, tu te détestais, tu détestais ce fauteuil et tu détestais cette jambe qui n'était pas la tienne, tu as fini par tout aimer. à travers tous ces speechs dans le miroir, tu t'es trouvé beau, même sans elle. tu t'es trouvé beau, avec les cicatrices sur ton torse. tu t'es trouvé beau, même avec ces poches sous tes yeux parce que ça fait des mois que tu fais le même cauchemar en boucle. et à force, les gens ont commencé eux aussi à voir que t'étais beau, et pas en dépit de tes défauts, mais AVEC tes défauts. et plus encore, alors que tu ne pensais plus jamais pouvoir reprendre ton chemin vers ton rêve de devenir un champion de football,  en reprenant confiance en toi, tu t'es rendu compte que le combat n'était pas terminé, et tu as commencé à donner ton maximum dans tout ce que tu faisais afin de prouver que tout n'était pas perdu pour toi. tu as étonné tes proches par ton soudain regain de motivation, de détermination et on te connaît aujourd'hui comme quelqu'un de très sûr de soi et d'hyper motivant. tu sais ce que tu vaux et tu fais confiance en tes capacités. tu crois en toi plus qu'en quiconque.

[5] know. les gens te prennent souvent pour un débile. ils se disent que t'as vraiment rien dans le crâne, que t'es juste un imbécile fini, vu tes fréquentations. vu ton comportement (révolu). ceux qui ont déjà été en cours avec toi disent que tu triches, ou que t'achètes les profs (à ce point, oui. mais un élève aussi riche dans un lycée aussi pourri, ça fait parler de lui). mais tu sais que l'image que tu renvoies n'est pas vraiment fidèle à la réalité. en vérité, tu es un calculateur prodige, ce qui signifie que ton cerveau effectue des calculs très rapidement et bien souvent de manière précise et correcte. tu as toujours beaucoup aimé les mathématiques simplement parce que tu as toujours trouvé ça plus facile que n'importe quelle autre matière à l'école, et tes parents ont cru que tu étais un enfant surdoué à l'époque, alors que tu es simplement hyperactif et que cela a des conséquences sur la façon dont ton cerveau fonctionne. il travaille très vite, ce qui fait aussi de toi un grand lecteur, puisque tu engloutis des livres et des livres en très peu de temps, et ce depuis toujours. ce sont des petites choses que peu de gens savent, parce que tu n'aimes pas trop parler de toi, ou de ce qui te passionne, à part le sport. mais tu n'es pas si bête que tu en as l'air, tu faisais tout de même partie des meilleurs élèves de ta promotion à la wave, et même si tu sais que tu peux faire mieux que ton niveau actuel au lycée public, tu n'as pas envie de revêtir cette image de premier de la classe. ton but est d'avant tout d'être sélectionné pour continuer le football au niveau supérieur, mais les études restent très accessoire.

[6] learn. et tu te reposes pas sur ce que tu sais déjà. t'apprends toujours, sans cesse. t'apprends surtout de tes erreurs. t'apprends à faire les choses mieux, à aller mieux. toute ta vie tu fais que ça : apprendre des autres, apprendre de toi. tu sais que c'est pas fini, que t'as encore plein de choses à apprendre, plein de choses à assimiler. tu sais que tu continueras à faire des faux pas, mais que t'en ressortiras grandi. à chaque chute, tu te relèves et tu recommences, tu te corriges. c'est une chose que t'aurais jamais faite avant, accepter être dans le tort, accepter t'être trompé. mais chaque jour, tu grandis mentalement. t'es toujours plus mature qu'hier, parce que tu réfléchis, et que tu veux que les choses soient enfin saines dans ta vie. alors tu laisses de côté l'ignorance et la vantardise. t'es humble maintenant, tu sais que tu n'es pas parfait, que tu peux encore faire mieux, que tu peux encore être une meilleure version de toi-même en faisant les bons efforts. et c'est ce que tu fais, à chaque fois que le soleil se lève. tu apprends tes leçons de la veille.

[7] run. depuis que t'es petit, c'est la chose que tu préfères au monde. courir. les gens comprennent pas trop, comment tu peux autant apprécier l'effort. ils comprennent pas trop pourquoi tu tiens tant à t'essouffler, à te lever aux aurores pour courir après les premiers rayons du soleil. pourquoi tu fais pas comme papa, qui prenait son café et qui lisait son journal. qui appréciait les heures assis dans son canapé (avant que la mer l'avale). pourquoi tu fais pas comme maman, qui prend toujours son temps, quand elle se prépare dans sa chambre pour aller au travail. non, t'as pas le temps d'avoir le temps. faut que tu cours, dès que t'as un instant. ça te faisait te sentir vivant. ça te faisait tellement de bien, quand t'étais encore ce gamin hyperactif qu'on voulait camer de médocs. c'était ton meilleur remède. courir. ce ce qui t'a manqué le plus, quand tu étais à l'hôpital. c'est ce dont tu avais besoin, tous les jours. et à chaque fois que t'enfiles ta prothèse, tu sais qu'elle te permet de continuer à courir, toujours plus vite. t'as même pleuré, la première fois que tu as repris la course. parce que ça fait du bien, putain, de ressentir le vent claquer sur ta peau et tes poumons qui s'embrasent (un feu qui se réfugie dans tes muscles).

[8] be. tout était dans le paraître. t'étais pas le même selon les personnes avec qui t'étais. tu changeais de masque constamment, mais y a un dylan plus authentique que tous les autres. un dylan que peu de gens connaissent et que tu veux être plus souvent. ce dylan qui porte des lunettes pour lire, qui collectionne des cailloux, qui est fan de théâtre, de sculpture et de photographie. ce dylan dont les joues s'habillent de rouge quand on lui fait un compliment, ce dylan les joues se creusent dans les coins quand il sourit sincèrement. tu veux être plus honnête avec les autres, arrêtez d'être ce gros dur que tout le monde voit. arrêtez d'être la brute, le bourreau, le gros con qui a peut-être même pu faire naître une phobie scolaire chez un pauvre étudiant de la wave, à l'époque. tu veux pas être ce type détestable qui pense avec les poings. tu veux être ce dylan un peu plus vrai, qui aime les mathématiques et les sciences, et la danse de salon ! ce dylan un peu ringard, peut-être, qui passe tout son temps devant le miroir avant de savoir quoi se mettre et qui ensuite prend pour excuse qu'il a pris la première chose qu'il a trouvé. ce dylan un peu niais, ce dylan grand gamin, qui fait des grimaces dans le dos des gens sérieux et qui sait pas étouffer son rire correctement. ce dylan si attentif à ce que font les autres, à ce qu'ils disent. pas celui qui semble imbu de sa personne et qui se croit être le centre du monde. plus celui-là, non.

[9] talk. les gens sont parfois étonnés de t'entendre parler pour la première fois. tout le temps, même. t'as pas une voix d'adolescent typique (c'est d'ailleurs pourquoi on te prend souvent pour un adulte, vu ta carrure qui n'est pas non plus celle d'un adolescent typique, il faut se le dire). ta voix est si grave que ton professeur de littérature a poussé un petit cri de surprise quand tu as répondu au premier appel. toute la classe en a rigolé pendant des semaines. certaines personnes s'amusent à t'imiter comme on imiterait la voix de batman. t'es devenu un peu la caricature du mec costaud à la voix qui fait un peu peur, mais au moins elle correspond un peu au physique et tant qu'elle amuse, tu t'en fiches un peu. mais c'est ton rire, surtout, qui est mémorable. lui aussi il est grave, mais chaleureux. sonore. contagieux. après ton accident, quand ta mère t'a entendu rire aux éclats pour la première fois, vous avez eu un moment tous les deux à vous regarder droit dans les yeux. puis elle t'a serré très fort dans ses bras et vous avez pu verser une larme ou deux.

[10] draw. pendant ta période de remise, on t'a conseillé de dessiner, beaucoup. pour refaire travailler les muscles de ta main et de ton bras, qui ont eu un sacré choc eux aussi. on t'a conseillé bien d'autres exercices pour réhabituer ta main à suivre les ordres que tu lui envoyais, mais c'est de loin ce que tu as préféré. surtout parce que tu pouvais passer plus de temps avec ton copain, qui t'aidait avec chaque tâche. t'as réussi à remplir un carnet entier de formes en tous genre, et t'y as pris goût, alors t'as racheté un petit cahier dans lequel t'as commencé à gribouillé tous les jours.  au bout d'un moment, t'as réveillé à peu près toutes les facultés motrices qui s'étaient un peu engourdies après ton accident et tu dessinais plus librement - tu t'exprimais plus librement. t'as développé ton propre style, et tu ne t'intéresses qu'à l'action même de dessiner. tu te fiches de la finesse ou de la finalité, tant que tu dessines. c'est devenu pour toi un très bon moyen de libérer le stress, au fil du temps, alors qu'au départ, c'en était plutôt une source.

[11] love. a-t-on besoin de s'étaler sur le fait que t'es un grand romantique ? un vrai nounours qui aime les câlins et les petites attentions ? t'as de l'amour à revendre et tu ne dis jamais non à l'amour qu'on te porte, t'as pas honte à de dire aux gens que tu les aimes (surtout parce que tu ne veux pas les perdre sans qu'ils sachent à quel point ils comptent pour toi). parfois tu passes pour un gars un brin trop sentimental, mais c'est parce que tu veux pas que si jamais quelque chose d'autre arrive, quelque chose d'inattendue, ils se disent que tu t'es jamais soucié d'eux. au contraire, tu portes beaucoup de monde dans ton grand cœur. et toi même tu ne le réalises que maintenant. mais ouais, t'es un gars qui aime grand comme ça, et tu te sais aimé (apprécié) en retour. c'est vraiment l'amour qui ta fait tenir bon depuis le début. c'est l'amour qui t'a ouvert les yeux et qui t'a guidé vers des jours meilleurs. c'est par amour que tu as commencé à faire des efforts. par amour pour lui, par amour pour toi. par amour, t'as même pris la décision folle de rejoindre le lycée le plus pourri de la ville. par amour, t'es un peu con, t'es prêt à tout sacrifier. juste parce que tu veux y croire et que tu veux que le choses marchent vraiment, et que t'as jamais aimé autant, t'as jamais connu ça avant. alors tu y plonges tout entier, dans cet amour nouveau. et tu fais semblant de savoir nager.

[12] exist. exister à travers tout ce que tu fais. laisser ton empreinte sur le monde, la trace de ton pas. tu as pris ton courage à deux mains et tu es sortie, tu as mis le pieds dans l'herbe, tu as respiré l'air frais de santa barbara, tu t'es senti caressé par une sensation nouvelle. c'est comme si tu sentais, pour la toute première fois, l'air voyager jusque dans tes poumons. venir gonfler ton torse et jouer du xylophone sur tes côtes apparentes. tu as passé de si longs moments à ne rien pouvoir avaler, alors tu as beaucoup maigri, pendant ta période de convalescence. mais tu t'es remis à manger comme avant (à te goinfrer, plutôt), à profiter de chaque bouchée de ton repas. chaque bouchée de la vie. tu y croques à pleines dents et tu la savoures à présent. tu ne viens pas gâcher son parfum avec tes conneries, tu ne veux pas l'empoisonner par tes mauvaises fréquentations. alors tu existes. loin de tous ces problèmes. tu existes. t'as survécu. t'es là. le nez sous le soleil. t'es là et tu regardes l'horizon, la main en visière. tu respires. et tu tiens bon, tu crois en toi, tu fais confiance, tu te concentres sur tes études, tu apprends de tes erreurs, tu cours, tu t'affirmes, tu parles, tu peins, tu aimes. tu existes, à travers tout ce que tu fais. tu existes, même si tu n'es pas tout entier.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 22:03

Aleeeeeeex. de rien.
Ce personnage, ta plume. bave. pervers.
Bienvenue. romance.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 22:03

mathou bébou!! + timtim, que demande le peuple. luuv.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 22:55

tu me donnes envie de créer un DC pour (essayer de) te faire des gosses lil' heart.
j'aime déjà Dylan et ses allures de mauvais garçon cool.
bienvenue parmi nous et n'hésites pas si tu as besoin white heart.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 22:56

alex, t'es toujours frais. faudra vraiment que tu m'apprennes à gérer ce flow h24 larmes. larmes.
bienvenue à la maison bby, amuse-toi bien romance.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 11 Fév - 22:58

ahhh les amours!!! trop merci jvous fais des gros pioucks lil' heart. lil' heart.
(j't'en prie caroline, faisons des bbs)
(arno!!! tu rigoles j'espère!! avec kj ouloulou, je fonds!!)
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyLun 12 Fév - 11:17

j'aime vraiment beaucoup ton perso in love.
bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyLun 12 Fév - 12:04

il promets ton dylan,
et ce début,
j'en peux plus. sad.
bienvenue. heart.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyMar 13 Fév - 9:21

oh waw, vous êtes trop doux!! merci beaucoup luuv. luuv.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyMar 13 Fév - 18:15

bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyMer 14 Fév - 11:39

finn!! quel choix I love you
trop merci!!
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyMer 14 Fév - 13:18

ta plume, ce perso.
bcp trop de flow, j'veux la suite. red.
bienvenue par ici luuv.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyDim 18 Fév - 17:35

bonjour ! heart.
ton délais d'une semaine pour compléter ta fiche est dépassé. je déplace donc le sujet dans les présentations en danger. n'hésite pas à demander un délais, sinon ton compte se verra supprimer  sad.
edit : délais jusqu'au vingt février.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  EmptyMer 21 Fév - 18:03

hello. two hearts.
ton délai vient de se terminer. sad. je déplace donc le sujet dans les présentations en danger, sinon ton compte sera supprimé. si tu as besoin d'un autre délai, n'hésite pas. sad.
edit : délai jusqu'au vingt-cinq février.
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MessageSujet: Re: step up your game    step up your game  Empty

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