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 waiting game :: romy

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Nichola Walton
Nichola Walton
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MessageSujet: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptyLun 16 Mar - 23:54

T W : mon premier est une bonne def de nick – mon second est le verbe préféré d'ivy  à la troisième personne du singulier – mon troisième est un pronom personnel – mon quatrième est une ville de yaourt - mon tout est à la mode en ce moment.


les doigts pianotent le dossier des sièges sur lesquels, les bras étendus comme un impresario qui juge la dernière répétition avant la représentation, nichola jauge son impatience à l'aune de la médiocrité du jeu qui se clame devant lui. la poésie, le théâtre, il faut vraiment qu'il se tape les tréfonds de la culture assommante, et à choisir entre plath et shakespeare, son cœur balance entre ennui morne et lassitude extrême, qui se répètent l'un et l'autre à grand renforts de soupirs. il se retient d'être sur son téléphone, c'est déjà bien. jésus crucifié sur sa croix se faisait sans doute moins chier que lui, à flemmarder sous des trémolos qui écorchent ses tympans plus amateurs de bonnes basses que de mauvais vers. ça le démange de faire autre chose, de se couper de ce monde qui ne lui appartient pas et pourtant il observe, la pupille va et vient, saute de visage en visage. la meuf procréée sous lsd. l'apathique de service qui porte dans son nom un indice pas inintéressant sur sa vraie nature. la niaise qui pourrait aussi bien être au club arts plastiques ou club d'abstinence. la raynes qui porte le drama plus dans son insipidité que dans sa voix. celui qui a du revoir sa main pour se branler. et enfin sa cible au couple anciennement trouple et qui a le bonheur ou le malheur de sortir avec lloyd blasé villin. blasé qui lui a eu la malchance d'appartenir au bestiaire de kleio, qui semble soit déterminée à le récupérer, soit déterminée à l'anéantir. difficile de faire le distinguo quand elle semble prête dans un cas comme dans l'autre à tomber la dentelle pour témoigner d'un sens de la politesse tout horizontal qu'il soit directement à walton s'il lui rend la vie désagréable. et quoi de plus facile pour venir pincer l'insensibilité que faire pression sur la seule chose qui pourrait bien lui faire éprouver un truc, aussi connue sous le nom de wilson ? il sait nick que ce n'est pas sa meilleure idée, parce qu'elle a souvent été dans le giron de tamsin et que mordre une main proche de la cour, c'est périlleux. mais le dieu de la couronne en plastique a frappé et scindé en deux cette amitié factice. capricieuse hastings qui a pris ombrage d'une gratification débile décernée à un bal guère plus intelligent, et ça fait ses affaires que les couteaux soient tirés, c'est l'immunité diplomatique dont il avait besoin. parce que s'il venait -hypothèse- à faire du mal à l'aes redhead de renard, sa délicate et délicieuse petite-amie pas du tout fêlée du casque ne viendrait pas lui reprocher pas vrai ? alors quand ils semblent enfin décidés à cesser le massacre, paix aux tragédies déchirées mieux que les personnages eux-mêmes, il a vite fait d'être sur ses pieds sans même avoir pris le temps de réfléchir à ce qu'il allait pouvoir lui raconter ni ce qu'il espère véritablement. bienvenue au théâtre de l'impro par walton, mais lui il ne manque jamais d'inspiration quand il s'agit de broyer dans sa paume quelqu'un qui n'a rien demandé. il la connait mal la wilson, parce qu'il n'en a jamais rien eu rien à foutre des babillages tout féminins quand il s'agissait de cette bande, plus satellites qu'amies. il n'a prêté une oreille amusée que lorsqu'il était question du double boyfriend, bien joué wilson il doit lui reconnaître un joli coup sur l'échiquier même si l'échec a fini par la rattraper comme il le fait toujours pour lui offrir une rupture plutôt qu'un joli plan à trois pour satisfaire le moindre de ses caprices. en gagnant la scène il tait le ricanement naturel de voir qu'elle va se taper le rangement sur une décision arbitraire, tour de rôle établi ou justement coup de trafalgar, ça suffit à étirer ce sourire de connard qui se réjouit toujours de ce qui peut agacer les autres. les mains nonchalamment dans les poches, c'est l'heure d'entrer dans ce personnage qu'on connait dans les couloirs, à jamais savoir s'il va être le roi des bâtards ou le fuckboy flirty qui dirait pas non à une nouvelle conquête. "wilson !" putain. mais c'est qu'elle en a rien à foutre la conne, et ça l'indigne intérieurement de la voir se barrer à l'arrière pour aller ranger ; mais pas découragé pour si peu il lui emboîte le pas, tant pis si ça implique une visite au musée des horreurs avec des costumes qui doivent connaître la transpiration des premières années plus souvent que le pressing. "t'as la politesse al—" aléatoire. aléatoire, c'est le propos qui n'a pas le temps de s'achever que la porte claque derrière lui et l'interpelle. et pas besoin d'être devin ou ingénieur pour capter que la modernité a épargné cette huisserie qui n'obéit qu'à une commande extérieure. ça le tend instantanément parce que nick les espaces clôts au lycée c'est plus vraiment négociable depuis qu'il a cru que les vestiaires seraient aussi sa crypte ou juste sa table d'autopsie, occupé à se vider de son sang sous la rythmique d'une fusillade. moins l'envie de rire tout de suite, et ça demande de faire appel à des ressources dont il manque pour garder toutes ses capacités. "tu vas jamais le croire, mais c'était pas calculé. enfin bon, coincés là, t'as pas une rupture à oublier ? ça peut s'arranger..." fébrile intérieurement derrière le masque il pourrait presque sentir cette sueur froide de la peur rappelée sur le devant de la scène s'il pense un peu trop au mot enfermé. déjà pas le plus futé en situation qu'il maîtrise, nick se rapproche sensiblement d'elle autant par besoin de trouver le réconfort dans le contrôle de quelque chose qu'il connait bien que par envie de leurrer son encéphale avant que ça dérape vraiment et mû en trouille débile. instinct de crétin qui l'amène à prendre d'assaut ses lèvres comme si elle avait que ça à faire ou qu'elle n'attendait que ça, baiser qui a au moins le mérite de canaliser l'énergie qui promettait de se répandre comme des chevaux lâchés qui s'éparpillent. et c'est qu'il apprécierait presque de voler un baiser à la meuf de villin.
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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptyMer 18 Mar - 20:19

les soupirs sont longs et las, étirés avec exagération jusqu'à attirer l'attention. elle est là, la finalité. capter le regard de n'importe lequel d'entre eux. riley, atlas, villin ou juste le prof. mais surtout celui du villin, qu'on se le dise. tout, pour faire comprendre que l'envie n'est pas là aujourd'hui. que le peuple -ou simplement ces guignols du drama club- entende son désespoir et son désarroi. parce-qu'ils sont criants. elle est prête à les hurler à qui veut bien l'entendre, ou même sans réel consentement clair et écrit. le talon, agacé, claque sur le parquet de la scène, avec monotonie. un fond sonore désagréable qu'elle persiste à orchestrer avec brio. le coeur de romy est lourd. la tristesse déborde. le vide creuse. la culpabilité la mine. romy n'est pas d'humeur à être là auprès d'eux quand lui brille par son absence. et l'adolescente essaye de trouver un peu de soutien dans le regard du villin - ils devraient partager le même sentiment, non ?- mais il ne lui en laisse même pas l'occasion. même pas foutu de la rassurer ou juste de lui témoigner ne serait-ce qu'un regard. aucun mot, aucun échange, aucune considération pour elle depuis qu'ils sont arrivés. et ça ne fait que la faire monter un peu plus en pression. piquer sa patience qui est déjà très légère par ce mutisme habituel mais qu'elle hait à un niveau bien trop élevé pour être jugé normal. alors princesse wilson embrasse son rôle à la perfection. les pieds plantés au milieu de la scène, elle ne fait que parler plus fort, soupirer plus fort, jouer plus fort. pour se libérer de tout ce qui la bousille à l'intérieur. et elle ne sait pas vraiment ce qu'elle espère. dans ses rêves les plus fous -et bon dieu, elle rêve debout, romy- elle aimerait qu'un visage à tâches de rousseur arrive par la grande porte pour mettre fin à cette nouvelle réalité qu'elle n'arrive pas à encore à assimiler. trop brutale, violente et non maitrisée. romy n'a rien vu, elle n'a pas pu s'y préparer ou même le dissuader. et c'est sans doute cette partie-là qu'elle subit le plus. ne pas avoir réussi à le garder auprès d'elle. brillant échec pour la wilson. aussi compliqué à comprendre que difficile à avouer. quand la répétition est annoncée comme finie, romy s'apprête à repartir aussi vite qu'elle soupire. pourtant le prof, aussi low-cost et non ambitieux qu'il soit, la rappelle à l'ordre par un simple geste vers les costumes. un grognement exprimé avec frustration. les corps des guignols s'empressent de déclarer forfait. les yeux roulés, les mains resserrent chaque tissu avec une pression peu délicate. rabaissée au titre de moins que rien, elle promet d'aller taper un scandale dans l'heure dans le bureau du professeur -et lui parler de la oshun qui ne semble pas prendre la pièce assez au sérieux, plus impliquée dans une pseudo relation avec le spirituel qu'avec shakespeare. ri-di-cule. hors de question que romy subisse la nonchalance et l'amateurisme des autres lors de la représentation officielle ce weekend. quoique. elle ne brillera qu'un peu plus sur fond de médiocrité. à méditer. son nom de famille qu'elle entend en sourdine alors qu'elle se donne cinq minutes pour plier tout ce bazar et s'adonner à plus gratifiant. tout sauf ça. la grimace sur le visage, le dégoût d'imaginer le nombre de personnes qui ont enfilé chaque costume sans oser les amener au pressing, romy se pince même le nez pour se diriger vers le placard. elle ignore complètement walton qui la suit. elle ne veut pas savoir ce qu'il vient faire jusqu'ici. probablement perdu sur son trajet vers les vestiaires des cheerleaders. elle se méfie, romy. pas convaincue que sa présence auprès d'elle après le bal chez les silver soit une pure coïncidence. le dernier échange qu'elle a eu avec tamsin ne s'est pas bien fini. et son sourire ne lui donne aucune envie de perdre son temps à déblatérer avec lui. pas d'humeur pour être sociable -encore moins que d'habitude. mais il la suit jusqu'à l'intérieur. les mains chargées, romy finit par tout lâcher. les costumes, un soupir et un regard menaçant au blond. « la porte wal- » pas assez rapide. pourtant c'est avec précipitation et râlement que romy s'exprime. le grognement est vif, les yeux sont roulés. stupide walton. trop absorbé pour attirer l'attention de la rousse -peut-on vraiment lui en vouloir ?- il n'accorde aucune importance à la porte, qui se ferme derrière lui. les enfermant ensemble. dans cet endroit bien trop confiné pour capter toute la démesure romyesque. les yeux rivés sur le blond, seul coupable de cette situation digne d'une pièce de théâtre -elle a le mérite de le reconnaitre en silence- elle le toise avec mépris quand il ose prononcer le r-word (aka rupture) elle ne l'acceptera pas, tout comme elle n'a pas ajouté le b-word (aka break) dans son vocabulaire. sélection des termes par la wilson elle-même. elle ne permettra pas qu'il se permette un jugement quelconque. pas quand sa propre relation avec tamsin n'est juste qu'un point d'interrogation énorme que, même eux, ne savent pas résoudre. l'index tendu vers lui, romy souffle pour s'empêcher de lui hurler dessus -trop de raisons pour les lister. « pleeeeease, tu n'as pas voulu me coincer ici avec toi ? laisse moi en douter. » la méfiance est d'ordre. elle ne sait pas ce qu'il a en tête mais elle est persuadée qu'il ne passe pas plusieurs heures, le cul assis à regarder une répétition du drama club, sans arrière pensée. « pourquoi tu es là ? » pas envie de jouer. les bras croisés contre sa poitrine, la moue suspicieuse n'attend qu'une explication -acceptable- pour se détendre. pas de réponse immédiate. juste ses lèvres qui viennent se coller à celles de romy. elle se fige sans comprendre ce qu'il se passe. il n'a pas le temps d'initier un réel baiser que la paume de la wilson s'étale sur la joue de walton avec vivacité. le bruit suffit pour compenser le peu de force qu'elle y met. le geste se suffit en lui-même. il a même déjà fait ses preuves. à plusieurs reprises. puis l'index qui se pose sur son torse pour le repousser. distance. distance. distance. « non. » qu'elle gronde. une règle à établir, semble t-il. sigh. « pas de baiser, walton. pas avec moi ce jeu-là. pas intéressée. » aucune porte ouverte, aucune possibilité, aucune ambiguïté. nada. la wilson est beaucoup de choses mais loyale reste l'une de ses plus belles qualités. le coeur, déjà pris. « tu cherches une excuse pour ta propre rupture ? je ne peux pas t'aider, je ne maitrise pas le sujet. » et elle insiste, romy. son petit air satisfait pour bien lui faire comprendre qu'une seule rupture est possible. celle de walton et hastings. ses relations, à elle, sont intactes. qu'elles se vivent à nevada city ou à distance. pas. dans. son. vocabulaire. « merci de trouver une solution pour nous sortir de là, dans la seconde. j'ai d'autres projets plus passionnant que m'assurer que tes lèvres ne se retrouvent pas de nouveau sur les miennes. » qu'elle annonce avec fermeté. le regard vers la porte derrière lui. toujours bien fermée. genius walton est attendu pour faire des miracles.
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Nichola Walton
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MessageSujet: Re: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptyJeu 19 Mar - 0:38

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chaton écrasé qui miaule sur lit de verre pilé, exsudat d'exagération et réduit d'ego, c'est le plat indigeste qu'elle lui sert avec ses syllabes traînantes. what a surprise, elle est pas le centre de sa vie, pas encore ou jamais c'est pas la question. "t'es mignonne pour être enfermé avec toi c'est pas mon fantasme." ni avec personne d'autre, pour le fantasme de l'ascenseur faudra repasser mais là n'est pas la priorité quand il décide de faire fi du problème premier pour se concentrer sur elle. presque vexé qu'elle exige une raison à sa présence, parce que lui et son arrogance ont vite fait d'oublier qu'il peut être trop souvent interprété comme un croisé de mareš ou de tamsin—hello world, nichola possède parfois sa part de libre-arbitre, enfin à condition d'oublier que s'il est trappé là, c'est quand même un peu à cause d'une demande de kleio. mais il se gardera de le dire pour éviter de passer définitivement pour la main qui sert les cerveaux fucked-up du lycée. il répond de sa bouche mais sans mot, parce que là tout de suite les intérêts du monde entier sont relégués loin, très loin, et qu'il a juste besoin de penser à autre chose qu'une équation contenant le mot porte et le mot fermée. le cinglant retour, dynamique d'une paume exercée contre une joue qui n'a pas l'habitude de tâter l'autorité, trouve une stupéfaction toute entière. c'est pas assez violent pour déclencher la puissance du raz-de-marée qui revient engloutir la terre qui l'a chassé, mais suffisamment pour couper ses attentes. slap sonne dans l'air quand bitch siffle dans son esprit. abattre le chaos sur elle ou laisser le mépris le lénifier c'est une putain de question qui mériterait une dissertation mais il a pas le temps walton quand non contente d'oser lui claquer un refus, elle vient souligner sibylle un détail qui pourrait verser dans la réalité ou dans la fiction selon l'humeur. la hyène rit jaune, parce qu'il sait plus trop s'il doit flatter la tête flamboyante d'être futée ou lui retourner sa gifle parce qu'elle, how dare she, fait vaciller le cadavre de son couple….well qui est déjà au bout d'une corde. "à d'autres wilson, vu comment villin a l'air transcendé à ta place je potasserais le sujet avec de me prendre une deuxième rupture sur la tronche. je te fais signe si j'ai trouvé une chaîne youtube d'ici là." poke sa relation amoureuse si saine, un bon point pour Madame Je Vaux Mieux Que Toi qui semble si fière de son point gagné sans mérite. il a le sourire amusé nichola, mais la question reste entière, et sa lucidité prie secrètement pour qu'elle ne le pousse pas à bout au point qu'il envisage de se pendre avec un costume élimé. et qu'est-ce qu'elles ont toutes à vouloir faire de lui leur foutu majordome ? il roule des billes avec exaspération, laisse échapper un grognement guttural, et pourtant dieu sait qu'il voudrait sortir de là avant que la panique ne vienne sérieusement lécher ses viscères et le rendre fou. à se demander, wilson, anxiété, même combat que peste ou choléra, reste à savoir s'il a l'immunité nécessaire pour survivre à tout ce programme épuisant. "dans la seconde ? et puis quoi encore ? pas intéressé." parce qu'il supportera plus qu'on tente de le faire céder, par la manière douce ou forte, avec ou sans coup de pied derrière les genoux. "je suis pas plus ravi que toi d'être coincé, alors redescends romy. pas d'humeur." pas d'humeur à faire la guerre, à lutter, à perdre ni même à gagner, il est fébrile, quelque part sous cette couche d'humeurs alternées. arrogant qui reprend sa stature ou ce qu'il en reste alors qu'il prend le temps de s'asseoir sur un carton rempli de fringues d'un autre âge. fuck les putains d'escape game, pas besoin d'être un génie pour voir que l'unique sortie s'appelle [porte] et que cette conne est résolument fermée. "crie si t'es bonne à ça. chevalier blasé sortira peut-être son cercueil pour venir te porter secours." starter pack mec inutile. camaïeu de mauvaise humeur cacedédi direct à l'autre qui n'a rien demandé -de toute façon, pour demander, faudrait ouvrir la bouche, premier challenge. soupir, apparemment c'est un mode de conversation que maîtrise sa meuf alors il s'adapte, et laisse la jambe tressauter nerveusement alors que la divinité google n'est d'aucun putain de secours avec une mauvaise couverture réseau dans ce trou. après avait-il vraiment envie de tomber sur une obscure page wikihow : comment survivre dans une remise sans buter sa colocataire de fortune ? not really. "c'est en l'honneur de ton mec numéro un évanoui que villin prend des allures de mec transparent ?" allez, cheers lloyd, ça sera sa catharsis pour ne pas se bouffer les doigts comme un rat de laboratoire qui vit mal l'expérience. pourtant il se sent déjà écrasé par les murs, et s'il baisse le nez une partie de lui est persuadé qu'il verra tout le sang qu'il a pu voir dans son vestiaire slash abattoir. bonne nouvelle, dans cette nouvelle version, pas de lula inutile, pas de tams qui parle de l'émasculer. dieu existe donc réellement. "tu peux respirer, aucun putain de rapport avec tamsin."
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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptySam 21 Mar - 18:37

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l'humeur du jour est épuisée. épuisée par ces derniers jours, ces changements subis, cette nouvelle dynamique à deux et non plus à trois. alors aucune envie de jouer la carte sociable. elle veut juste rentrer, romy. son journal l'attend sur sa table de chevet. les émotions à y déverser sont multiples. passion et agressivité en tête de liste. et le monde la remerciera de l'épargner d'un déferlement de colère pour ne subir qu'un talon agacé et des soupirs las. alors quand walton la suit, romy ne prend même pas la peine de répondre à l'appel. au fond, elle espère qu'il comprendra le message et qu'il repartira. ce serait plus sage. princesse wilson n'a pas envie de comprendre quel mauvais coup il prépare. parce-que c'est forcément ça qu'il est venu chercher par ici. le théâtre, le drama club, ses membres. il ne les connaissait même pas il y a moins d'une heure. romy serait prête à parier un weekend à New York. alors l'enfermer dans le placard, c'est probablement juste le début de l'idée. un endroit clos, aucune issue possible, eux deux. juste eux deux. romy se sent piégée dans cet endroit minuscule avec ce coeur qui menace d'exploser à tout moment. définitivement pas le bon plan. pourtant pas de cris. la wilson se contient pour exploser de rage, elle lui laisse la possibilité de s'expliquer. et damn, elle est généreuse avec lui. n'importe qui d'autre aurait subi les foudres à cause de cette stupidité infinie de laisser la porte se verrouiller. et la réponse de walton ne suffit pas. pas mon fantasme. les yeux sont roulés vers le ciel. romy n'en a rien faire de ses fantasmes. pas concernée. et elle le toise du regard. avec méfiance, mépris et curiosité -dans cet ordre précis. et le baiser, elle ne s'y attend pas vraiment. surprenant et incompréhensible. nick walton. la gifle part toute seule. avec aisance. parce-que romy excelle dans ce geste. parfait pour remettre les idées en place à ces garçons qui osent s'écarter du droit chemin. loyauté, fidélité et respect. entre autres. alors l'index se pose immédiatement sur le torse du blond pour imposer une distance. nécessaire et à suivre. romy tranche rapidement. aucune illusion n'est envisageable. pas d'ouverture, rien. qu'il aille courir après des petites minettes dans les couloirs qui crèveraient pour sentir ses lèvres. pas elle. le refus est clair et précis. et elle soulève la question subsidiaire. l'ombre de tamsin en point d'interrogation. forcément. alors automatiquement romy pense à la rupture. parce-qu'elle ne conçoit rien d'autre qui pourrait expliquer ce geste de la part de walton. mais aucun bruit de couloir, rumeur ou chuchotement qui annoncerait la fin du règne princier walton-hastings. et il ne lui donne rien de plus. il glisse dans la facilité d’attaquer le couple de la rousse. le nom du villin qui s’imisce dans cette conversation sans que romy le veuille réellement. « à quel moment tu as eu l'impression que je te demandais ton avis ? » l'index sur la lèvre inférieure rouge chanel. les yeux bleus brillent par le mépris et la condescendance. et l'envie démange beaucoup de répliquer sur le r-word. la langue se délie trop vite. « deuxième rupture ? je te pensais plus intelligent que ça walton. toi, croire à ce qui se dit dans les couloirs ? » et elle soupire, romy. déception irréelle et parfaitement jouée. la rousse ne laissera pas les autres conter son histoire à sa place. encore moins celle avec finn. et elle se pliera à reprendre chacun de ces gueux qui s'obstinent à écrire le mot fin à leur place. puis le regard vers cette porte qui reste affreusement fermée. le fautif doit trouver une solution. il ne peut pas en être autrement. l'adolescente se braque quand il ose lui dire non. le mot n'est jamais apprécié. pas dans son vocabulaire, celui-là non plus. le talon est tapé contre le parquet. les bras sont croisés contre la poitrine. le regard est noir. « je m'en fiche que tu ne sois pas intéressé, walton. ta faute, donc trouve une solution. » elle fulmine, romy. face à son immobilisme, son incapacité à se rendre utile et son insolence. la main de la rousse vers la porte, il se dirige dans l'autre direction en s'asseyant sur un vieux carton. les yeux de romy jouent au ping pong entre le visage fébrile de nick et cette porte. l'invitation à crier est tentante. les aigus de romy pourraient être utiles pour une fois. ne pas simplement se faire entendre et exprimer sa colère. pouvoir les sauver d'un ennui mortel et d'un tête à tête malaisant. pourtant elle n'en fait rien. « je ne veux pas qu'il vienne me porter secours. » qu'elle répond dans un souffle. sans trop savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. elle n'est pas convaincue qu'il viendrait, pas après le bal, pas après leur discussion. tout semble remis en question. son dos s'appuie sur le mur derrière elle. elle ne bouge pas, elle reste là alors que son coeur l'implore de crier au secours. le regard fixe sur son compagnon d'infortune. pas d'aura de fuckboy aujourd'hui. la nervosité s'invite au programme. le téléphone sorti de sa poche, romy pense au sien qui est resté à l'extérieur dans son sac à mains. aucun moyen de contacter le monde extérieur. elle soupire avec exagération, assez pour lui faire relever la tête.  « mes histoires d'amour ont l'air de te passionner, walton ? jaloux ? » la question est large. jaloux de moi, de cette dynamique à trois, de ce que j'ai réussi à avoir, de ce qui a duré. et elle n'arrive pas à le cerner, à comprendre ce qu'il se cache derrière ce lynchage villinesque. peut-être que les royaumes hastings et wilson vont voir leur frontière se scinder dans la minute. un walton qui franchit le pont sans aucune scrupule en prononçant le prénom de sa copine. « troubles in paradise ? » et si c'est pas l'ambiance générale de tous les couples depuis le bal...  alors elle s'avoue vaincue également, romy. son corps qu'elle laisse glisser contre le mur pour finir assise au sol. le silence apaise presque son angoisse. le coeur qui tambourine dans sa cage thoracique. la douleur qu'elle n'arrive pas à arrêter. foutue pour foutue. le journal intime n'est pas accessible alors elle s'adapte. « finn. finn est parti à l'autre bout du pays. » le prénom est délicatement soufflé. elle ne laissera personne le dénaturer sans prendre le temps de prononcer ces quelques lettres. le pincement au coeur est réel. les larmes menacent de ravager le maquillage. mais elle résiste, romy. elle ne se laissera pas submerger. « il ne m'a pas choisi. il avait un choix à faire et je n'ai pas été sa priorité. » les mots sont simples pourtant chacun à leur tour, ils lui lacèrent le palpitant. première fois qu'elle ose les dire à voix haute. première fois qu'elle ose faire face à cette nouvelle réalité. première fois qu'elle s'ouvre avec autant de vulnérabilité. alors peut-être qu'elle est arrivée à ce point de non retour. celui qui l'empêche de tout gérer, tout contrôler et tout extérioriser par la colère. parfois, elle est juste triste. « mais on n'a pas rompu. » qu'elle s'obstine à répéter dans un dernier souffle. presque comme un mantra. et elle s'y accroche. à cette infime possibilité que toute sa réalité ne s'est pas effondrée ce jour-là. parce-qu'elle refuse d'admettre le contraire. pas quand il continue de lui envoyer des messages ou des photos dès que quelque chose lui fait penser à elle. spoiler alert : souvent, très souvent. le regard vers nick qui lui prouve chaque seconde qu'il est probablement celui des deux qui ne supporte pas le confinement. « walton, si ton plan c'est de me faire une crise de panique pour obtenir du bouche à bouche, ravise toi. » elle est méfiante, elle n'arrive pas à déceler si c'est de la pure comédie ou simplement une part de fragilité qu'il ne maitrise pas. elle claque des doigts. « nick. walton. là. t'es pas tout seul. » la voix est aigue et peu sûre, elle ne sait pas trop où ça va la mener cette histoire. quand habituellement elle réclamerait de l'attention sur elle, là tout de suite, elle veut s'assurer de le garder conscient. quitte à devoir le supporter chiant... « pourquoi t'es venu ? la vraie raison ? » le ton est moins accusateur. mais ça la travaille. bien plus qu'elle n'ose l'avouer. tamsin, villin... elle ne sait pas qui est derrière mais elle n'est toujours pas convaincue qu'il ait décidé de venir jouer à la dinette avec elle par pur plaisir, en se levant ce matin.
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MessageSujet: Re: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptyJeu 26 Mar - 18:29

elle règne la romy, elle est faite pour ça, et lui, rôdé aux comportements impérieux, ne se cabre pas vraiment, se contente d'un sourire narquois, faudra faire avec son immobilisme. qu'elle pousse la faute sur ses épaules le laisse profondément indifférent, parce que si elle avait eu l'intelligence de s'arrêter quand il l'a appelé, ils n'en seraient sans doute pas là. torts partagés au mieux c'est la seule négociation acceptable et il croit naïvement qu'il va pouvoir tenir sa nonchalance longtemps face à l'angoisse irrationnel. "et pourquoi ? parce que t'es pas une princesse ou parce que tu veux rien lui devoir ?" étonné de la direction, persuadé qu'elle allait s'égosiller comme n'importe quelle meuf coincée avec son mec encore potentiellement dans les parages. c'est qu'il découvrirait presque la wilson sous un angle qu'il n'avait pas prévu. enfin c'est pas comme s'il avait prévu de lui conter fleurette et deviner son type de personnalité autour d'un verre de vin non plus. "je fais ce que je peux, je prends ce qui est intéressant." le petit taquet qui va bien, gratuitement, pas qu'elle soit inintéressante de nature mais plutôt inaccessible donc, de facto, inintéressant pour lui. sourire large et moqueur est de rigueur alors que la réponse réelle est oui, à l'évidence, légèrement envieux, quoique pas certain de survivre à deux meufs au lieu d'une. une qui donne bien assez d'occupations et de sueurs. pour peu qu'il y ait eu un paradise à un moment donné. il sait pas, il sait plus, et ça ne l'émeut pas autant que ça devrait. il oppose un soupire plutôt qu'une défense féroce. un mouvement d'épaule rectiligne plus loin, il s'interroge sur la réponse exacte, sur la qualité des troubles depuis que blanche pèse de son poids mort sur leur genoux. "interférences linguistiques et émotionnelles. le quotidien." on dirait un de ces putains d'euphémisme qui repeignent la société. il n'est donc pas un connard mais un mal-aimant or shit like that. pissed off momentanément ou durablement d'une histoire qui ne rime qu'au chaos, épuisement et rancunes alternés. il offre un regard qu'un bovin n'aurait pas à envie tant il est vide d'émotivité, autre chose à penser que la tamsin qui, si elle pouvait se targuer d'être dans sa peau jusqu'alors, avait sans doute migré dans son foie il y a peu, avec sa colère, sa rancœur et son écœurement. reste à savoir si l'émonctoire fera son travail et la drainera ou si c'est sa nouvelle façon d'aimer. dans un cas comme dans l'autre rien qui vraiment ne vienne transcender un nichola qui a mieux à penser, comme par exemple un tout va bien nous ne sommes pas vraiment piégés digne d'un mantra japonisant et pas du tout aliénant. il est certain de virer dans les hallucinations auditives quand elle lâche une vérité qu'il n'attendait certainement pas. glissée au sol, romy wilson, vulnérable ? un ou deux battements de cils sont un mal nécessaire pour s'assurer qu'il ne délire pas, que ses lippes forment des syllabes délicates, à la résonance plaintive des confessions douloureuses. il voudrait se moquer, railler comme à son habitude, et pourtant dans l'incompréhension c'est le how rude qui s'impose dans un esprit qui ne carbure qu'à l'égoïsme naturel. "je te croyais plus réaliste comme fille. je veux dire, les relations longues distances.." c'est bon pour les nerds qui croisent l'amour de leur vie au détour d'un chat. pour les femmes de militaires, pour les maso catholiques, pour les routiers, mais wilson là-dedans ? pas qu'il doute de leur capacité à l'un et l'autre à s'être fidèles. comme des crétins. malheureux et jamais vraiment à deux. "c'est moche." qu'il soupire en le pensant sincèrement, parce qu'il a beau faire vivre ce qui est sans doute l'image la plus désastreuse du couple au lycée, il n'en reste pas moins strictement dépendant de ses besoins sociaux, dans lesquels s'inclue la relation amoureuse. peut-être même qu'à une époque il savait aimer normalement, s'est paradoxalement mieux comporté avec toni qu'avec tammy, pourtant l'une a disparu et pas l'autre. coincé là il a tout le loisir de contempler ce que ça fait, la séparation, et loin de nourrir une satisfaction perverse, il redoute que ça ne lui donne qu'un avant-goût de ce que ça pourrait faire si tout s'arrêtait là pour eux aussi. et si chez elle ça la rend humaine et la place étrangement hors d'atteinte de toute volonté d'oppresser sa douleur pour l'agrandir, il n'est pas certain de trouver le même charme si ça se peignait sur son propre visage. l'impatience grandit, les nerfs se torsadent un peu plus ça ne vise pas à le rendre aimable, pas capable de rire de la perspective qu'elle soit obligée de revenir poser sa bouche sur la sienne. "va te faire foutre wilson, je m'appelle pas lancaster, les trucs tordus c'est pas mon genre." au moins elle le réaiguille sur une attitude qu'il connait, lui évite de trop se laisser bouffer même s'il perd du terrain de façon drastique. il se pince l'arrête du nez, le bouche à bouche est le cadet de ses soucis parce qu'il est hors de question qu'il revive l'impression de mourir enfermé, toujours dans ce même putain de lycée. le myocarde occupé à faire son marathon alors que tout le reste du corps est tétanisé, instinct de survie qui déconne. elle claque des doigts, il sursaute en retour, rouvre les yeux et lui accorde un regard noir dédaigneux. lâcher prise lui semble improbable, pas lui, pas walton, et pourtant coincé sur les deux flancs entre la phobie qui l'empoisonne et wilson de l'autre côté, il va bien devoir offrir sa reddition à l'un ou l'autre. "mêle-toi de—" ridicule. il est ridicule et il le sait alors il avorte sa défensive déconstruite. "laisse tomber. je vis pas très bien d'être coincé au cas où ça se verrait pas assez." ça lui coûte, il grimace, putain de faiblesse de merde. vécue comme une infirmité par sa fierté écrasante qui ne peut plus briller que par son absence. il abandonne son carton pour venir s'asseoir à côté d'elle tout en glissant un regard méfiant. "ça sera plus facile pour la deuxième gifle ça t'évitera de te lever." c'est qu'il a presque de l'humour alors qu'il pèse chaque ingrédient de sa réalisation, à savoir s'il lui doit un mensonge ou la vérité. pas amateur du premier, il aime la vérité qui fait mal, celle qui tranche net et laisse une plaie propre plutôt que s'amuser à monter une histoire certainement retorse. coup de poker ou deuxième joue offerte, difficile de trancher quand il convient de jouer carte sur table en fixant un point devant lui. "tu veux la vérité ? kleio en veut à ton villin, j'ai du mal à définir si c'est après sa vie ou après son cul qu'elle en a. je suis le moyen, t'es le dommage collatéral. enfin, aurais dû être." ça lui parait futile tout ça maintenant qu'il est coincé et doit se concentrer pour ne pas laisser son cerveau s'inventer qu'il va manquer d'air ici. par réflexe instinctif, le regard revient régulièrement s'assurer que non, sa cuisse va bien, que les événements ne se superposent pas. "putain c'est con tout ça. le prends pas pour toi, c'est pas personnel." pas dit qu'elle y accorde gros de poids, à l'aveu d'une voix blanche d'un nichola walton qui n'a pas réputation d'être un sain, mais pas non plus aussi vicieux que jules. lui c'est la brutalité frontale, l'humiliation qui ne fonctionne pas à retardement mais en personne.  "merci." ah ça brûle, il a fallu aller le chercher loin celui-là, c'est des lettres qu'il aligne pas souvent dans cet ordre-là. "ça s'est mal mis avec tamsin pour le bal pas vrai ? j'ai pas suivi, elle m'a bien fait chier, je me suis cassé, elle s'est droguée, elle m'a appelé, je suis pas venu… ça a été le festival des reproches et des menaces le lendemain. une bonne relation saine, pas du tout envie de l'étrangler, tout va bien pour barbie casse-noisettes." ils sont quittes, sur les révélations à mettre dans les cartons avec les costumes et ne pas ressortir de là. il retente le téléphone, pas plus de réseau que les minutes précédentes, et pas plus d'énergie à placer dans une recherche excitée et désespérée.
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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: waiting game :: romy   waiting game :: romy EmptyMer 15 Avr - 19:16

romy se pare de son plus beau costume, le rôle qu'elle s'attelle tant à façonner depuis toutes ces années. princesse de son propre royaume, autosuffisante, fière et indépendante. besoin de personne pour toucher à ses rêves. et elle ne se contentera pas de les atteindre du bout des doigts, elle veut pouvoir les attraper avec la paume. go big or go home. alors elle refuse de se donner en spectacle devant nick. crier, frapper, s'énerver contre cette porte fermée. elle vaut mieux que ces pimbêches qui ne savent pas se débrouiller seules. pourtant elle serait convaincante, elle en est persuadée. suffisamment pour rattraper n'importe qui du club, ils ne doivent pas s’être complètement éloignés. et sans doute que villin serait le premier à la reconnaitre mais elle n'est pas complètement sûre que ce soit avec envie et dévouement qu'il viendrait la sortir de là. alors l'adolescente ne fait rien, les yeux sur la porte, le dos contre le mur, elle reste fière. « je n'ai besoin de personne pour me sauver, je le ferai seule. » les mots sont remplis de sens. l'adolescente vit dans cette contradiction perpétuelle autour de la solitude. ce besoin vital de ne pouvoir compter que sur elle-même depuis son émancipation, prouver à qui veut l’entendre -surtout ses parents- qu’elle sait, et qu’elle peut, se gérer. face à ça, l’adolescente est rongée par l’angoisse féroce de s’enfoncer dans cette solitude pour toujours sans être aimée. alors le besoin d’attention est nécessaire, être choyée et couverte d’or rassure et atténue son anxiété. et là, maintenant, elle refuse d’être une princesse à secourir. elle se débrouillera seule, comme elle l’a toujours fait. et tant pis si walton a décidé de se rendre aussi utile qu’une chaise à trois pieds. pas besoin de lui. le sourire large et moqueur de nick ne l’atteint pas. qu’il s’amuse, qu’il s’occupe à écouter les on dit dans les couloirs, romy a d’autres projets -plus brillants, plus ambitieux, plus fabulous- que s’attarder sur l’avis du roi walton. elle sait que ses relations amoureuses sont l’un des gossips préférés au lycée. en revanche, elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’y intéresse. alors forcément la jalousie est la première explication. elle est enviée, romy, d’avoir réussi l’improbable. finn et lloyd. lloyd et finn. la princesse s’est imposée sur une amitié commencée aux berceaux. brillant coup de maitre quand lui semble survivre aux humeurs de tamsin. alors les interférences linguistiques et émotionnelles, romy les conçoit. parce-qu’elle, elle peine sur d’autres terrains : communication et compromis, entre autres… « ça fait rêver » qu’elle lui répond, un brin moqueuse. ça la rassure presque de se dire qu’à côté c’est pas aussi fleuri et aussi parfait que tamsin aimerait le faire croire. côté wilson, les pertes sont lourdes. un bloody friday, toujours pas digéré malgré un couronnement, écrasé depuis peu par un heart-breaking sunday. jour fatal de l’annonce du départ de finn. et ça pèse encore trop lourd pour qu’elle le garde pour elle. romy pose des mots sur cette nouvelle réalité. douloureuse, subie et irrémédiable. elle est perdue, pas encore au clair avec ses sentiments et sur ses humeurs. quand hier, elle a crié au monde entier sa frustration, aujourd’hui elle est juste abattue. les mots glissent avec sincérité. pas convaincue que nick soit le mieux placé pour l’écouter, il est le seul présent alors il fera avec. sa faute. et elle s’obstine à insister sur la non rupture. et elle rit quand il lui donne son avis sur sa relation avec finn. un rire profond et avec éclat. contrastant avec ses souffles vulnérables. « oh please, nick, je sais très bien nourrir une relation. à distance ou non ça ne change rien. j’ai déjà prouvé que je faisais dans le non conventionnel. » les doigts glissent dans les boucles rousses, le sourire est fier. romy est sûre d’elle, convaincue que ce n’est pas quelques miles qui l’empêcheront de continuer à être la girlfriend de finn. l’adolescente a déjà prévu son prochain weekend là-bas, sans l’avoir consulté. le mot fin n’a pas été apposé. elle fera en sorte que ça marche. « je te croyais plus inventif comme mec. » qu’elle lui rétorque, légèrement piquante. parce-qu’elle entend bien ce qui se dit sur le walton. flirty, jamais le dernier à glisser un beau sourire pour obtenir ce qu’il veut. romy sait pertinemment que quand il s’agit de mettre son nez dans les affaires des autres, il brille d’inventivité. tamsin qui peine à le dompter selon sa propre idée du petit ami. mais elle voit bien, romy, qu’il n’est pas à l’aise. espace clos sans doute. il est nerveux, le nick. alors elle se méfie, lui remet les idées en place en un claquement de doigt. qu’il s’improvise pas en manque d’oxygène, le petit jeu ne marchera pas avec elle. il gagnera simplement une nouvelle gifle. le va te faire foutre passe mal. alors elle gronde dans la seconde. « je ne suis pas une des minettes que tu dragues contre ton casier, walton, et que tu peux insulter ouvertement. donc le va te faire foutre, tu le gardes pour elles. le respect est de mise avec moi. » qu’elle lui dit avec fermeté. les yeux bleus s’électrisent dans la seconde. romy n’a pas de temps à perdre avec lui s’il compte lui offrir son jeu de fuckboy dédaigneux et méprisant. pas avec elle. mais elle voit bien qu’il lutte avec lui-même. l’angoisse, la nervosité, la peur. probablement un peu de tout mélangé. alors elle essaye de le ramener avec elle. ici, pas là-bas, là où la terreur le petrifie. elle se doute de ce qui provoque cette réaction. la fusillade, encore ancrée dans son corps quand elle a échappé au traumatisme. elle s’accommode de son état, le distrait comme elle peut et elle passe l’éponge sur son jeu d’acteur, définitivement amateur et ridicule. quand il lâche son carton pour venir contre elle, elle papillonne des cils. « tu comptes avouer que c’est moi qui te perturbe ou on fait semblant de l’ignorer encore un peu ? » qu’elle lui demande quand il se glisse à côté d’elle. il se méfie, il évoque une deuxième gifle et elle vient se mordre la lèvre inférieure. les doigts manucurés pianotent sur la cuisse de walton alors que les yeux bleus sont ancrés dans les siens. « mais c’est qu’il est serviable et prévenant… » les compliments glissent sur la langue, elle s’amuse, romy. elle utilise son charme pour essayer de le déstabiliser un peu plus. reprendre la main, comprendre et maitriser. parce-qu’elle a besoin de réponses. et elle ne s’y attend pas au premier prénom qu’il dégaine. kleio. la connexion entre nick et la furie grecque n’est pas limpide pour romy. « et que t’a t-elle promis en échange ? » la question reste en suspens, elle réfléchit, l’adolescente. « trois choses gouvernent le monde : l’argent, le pouvoir et le sexe. alors tu te situes dans quelle catégorie, walton ? » et elle s’empêche de réfléchir à ce que peut bien vouloir kleio à villin. l’angoisse au ventre de savoir qu’elle ait encore son nom sur la langue malgré les mois passés. parce-que romy n’est clairement plus dans la honeymoon phase avec villin alors elle ne brille pas d’assurance. mais walton semble définitivement pas à l’aise avec son aveu, assez pour prendre du recul. pas personnel. « ça faisait partie du plan ? me bloquer avec toi dans le placard du drama club ? wrong wrong wrong. » elle souffle, romy, prête à lui faire une liste de tous les do et les don’t à suivre. nick a tellement à apprendre. les yeux divaguent sur ce qui les entoure. rien de brillant, rien de romantique, rien de fabuleux. et elle a besoin de rêver, romy. elle est bien loin d’hollywood, terrée ici entre les cartons et les costumes poisseux. « pour la prochaine fois, le bouquet de roses rouges, et non pas oranges ou jaunes, accompagné d’une boite Tiffany’s seront nécessaires. prends des notes. » qu’elle lui dit en souriant. les doigts dégagent ses mèches de son visage. perdu dans la monotonie de sa relation, walton a probablement besoin d’un oeil neuf sur l’amour et la galanterie. romy est prête à lui offrir des cours. mais le merci la prend de court. elle fronce les sourcils, pose sa main sur sa poitrine, surprise de l’entendre de sa bouche. elle replie ses genoux, balance ses cheveux dans l’autre sens avant de briller par son assurance. « d’être moi ? d’être patiente ? de ne pas t’étriper sur place ? de ne pas te crever les yeux ? choose your fighter. » grande tragédienne même hors des heures du club, romy ne se prive pas de jouer de ses grands airs de princesse. que le public, nick en l’occurence, admire. puis il évoque le bal, soupir las et étiré pour romy. bloody friday qui la hante encore maintenant. mais quand il lui raconte la fin de soirée de tamsin, elle roule des yeux. « elle a mal digéré la défaite » romy jubile. la défaite de tamsin n’est que le reflet de son triomphe à elle. une couronne, son nom appelé sur scène. si elle met de côté tout le reste, romy a brillé. assez pour fermer le clapet de la hastings qui estimait qu’elle n’était pas une réelle concurrente. « aspen a dû accourir à son secours » elle siffle, romy mais ne perd pas plus de salive sur la davenport, qui n’en mérite pas plus. mais ça creuse un trou dans le coeur de la rousse au je suis pas venu. parce-qu’elle est rentrée seule alors que l’invitation était pour trois. et elle soupire. les yeux vers cette porte, vers les cartons puis vers walton. « alors comment comptes-tu me divertir pendant qu'on reste coincés par ta faute ? » la tête contre le mur, les doigts en manquent de son téléphone, elle a l'ennui facile, romy. « des talents cachés ? des anecdotes ? » n'importe quoi, quelque chose, avant de devenir folle.
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