 |  Sujet: ici tout l'monde déraille (noora) Ven 9 Mar - 15:01 | |
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Noora Midway
FT. COURTNEY EATON
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nom complet - Noora, prénom choisi par ta mère quand elle était encore clean et Midway, nom de ton paternel qui n'a rien de spécial, le seul sur qui tu peux compter. surnoms - t'en as aucun en particulier, après, t'es pas contre qu'on t'appelle "mon chaton", tant qu'on y est. lieu de naissance et âge - t'es née le 2 janvier 2000 ici-même, à Santa Barbara. nationalité et origines - t'es américaine mais t'as des origines chinoises par ta mère, d'où ton petit air un peu exotique. à santa barbara depuis - toujours du coup. occupation - t'es étudiante à santa barbara high, et à côté tu travailles dans un supermarché où tu ranges les rayons pour ramener de l'argent à ton père. situation familiale - t'as une mère qui est enfermée en hôpital psychiatrique et tu vis avec ton père, t'es enfant unique. situation financière - tu connais des fins de mois dures, mais vous vous en sortez ─presque─ toujours. statut civique - t'es dans une sorte de relation libre avec Zane, mais si parfois tu crises de le voir avec d'autres nanas, mais tu dis rien car tu sais que c'est ta faute, que c'est toi qui le veux comme ça. orientation sexuelle - hétérosexuelle, les femmes, ça ne t'a jamais tentée ; t'aimes bien trop les hommes et leurs atouts. traits de caractères - douce, tu te donnes l'air confiante mais t'es incertaine sur beaucoup de choses, maligne, parfois séductrice, jalouse, têtue, tu as le rire facile, plutôt pessimiste, débrouillarde. avatar - Courtney Eaton. groupe - iron crown. C'est de pas avoir réagi ce soir-là. D'avoir pleuré toutes les larmes de ton corps, cachée dans un coin de ta chambre, alors que t'avais vu ce qu'ils faisaient à ta mère. T'étais qu'une enfant, t'avais peur, mais t'aurais pu réagir, appeler la police ou quelque chose, mais à la place, t'as tout entendu et t'as tout laissé faire. Ta pire bêtise, c'est d'avoir été une enfant apeurée qui n'a pas réagi alors que sa mère se faisait violer. quel est votre plus gros mensonge ? - "C'est qu'un jeu, je ne l'aime pas" as-tu dit à une fille qui insistait un peu trop à propos de ta relation avec Zane. C'est faux. C'est pas un jeu, ou en tout cas si au début ça l'a été, ça l'est plus depuis un moment ; t'as juste peur de finir aussi timbrée que ta mère, ou du moins, que ça ait des effets sur toi. T'es effrayée à l'idée de tout merder, mais sans t'en rendre compte, tu le fais déjà. quel est votre rêve le plus fou ? - Pouvoir retrouver ta mère à la maison, avec ton père, être tous les trois heureux, comme avant le drame. Être stable et pouvoir être plus en paix avec toi-même, p't'être même que dans ton rêve le plus fou, t'es dans une vraie relation officielle avec Zane, mais ça t'hésites encore. comment vous voyez-vous dans dix ans ? - En train de faire de ton mieux, comme d'habitude. Ça se trouve, dans dix ans, tu seras morte : si tu devais être en vie à ce moment-là, t'aimerais bien avoir ton appartement à toi avec un job qui te plait, et avec un chat, car t'adores ces bêtes et tu sais que le tien ne tiendra plus aussi longtemps. Peut-être avec un homme à tes côtés, qui sait ; mais tu préfères d'abord penser à ta stabilité. { don't tell anyone, or you'll be just another regret }(hey little girl, open your walls, play with your dolls, we'll be a perfect family) C'est toute souriante que tu rentres de l'école, main dans la main avec ta mère qui est toute autant souriante que toi. Une fois dans votre maison, tu vas directement jusque la cuisine où tu grimpes sur une des grandes chaises et tu déposes ton sac devant toi, sortant tes devoirs alors que ta mère t'apporte ton goûter que tu manges en réfléchissant au calcul que tu dois faire. Tandis que tu finis, t'entends ton père rentrer à son tour et toute contente, tu sautes d'un bond au sol et tu vas jusque lui pour offrir un câlin qu'il te rend avec plaisir. L'époque de l'insouciance, les meilleurs souvenirs de ta vie. (there are things that we can have, but can't keep) Tu pourrais décrire cette nuit comme celle qui a tout changé, car elle l'a fait. Y avait juste ta mère et toi car cette fois, ton père travaillait de nuit : ça lui arrivait, il avait des horaires assez changeants. Et à la maison, le lieu que tu pensais le plus sécurisé pour toi, où tu te sentais totalement protégée, tout s'est écroulé. Toi tu dormais bien, mais t'as toujours eu le sommeil assez léger, si tu n'as pas entendu la porte s'ouvrir et puis se claquer, t'as bien entendu les cris de ta mère. Effrayée, tu t'es levée et t'as doucement ouvert la porte puis t'as été jusqu'aux escaliers jusqu'à voir la scène. Même à dix-huit piges, t'as toujours pas les mots pour expliquer l'atrocité que t'as vu. Toi, p'tite gamine, t'as vu ta mère se faire violer, et tout ce que t'as fait, t'as reculé et t'as pris peur quand t'as vu qu'un des deux gars t'avais remarquée. Alors t'as couru jusque ta chambre et tu t'es mise en boule dans un coin de la pièce, jusqu'à qu'il vienne te chercher, et t'as crié comme jamais, tu t'es débattue, mais toute frêle comme t'étais, il t'a foutue une claque et t'étais déjà presque K.O. Puis le miracle est arrivé, ton père a débarqué et lui, il a eu le réflex d'appeler la police et de prendre quelque chose pour les assommer, de la pure légitime défense. Et depuis cette nuit-là, t'as peur à chaque fois que tu vas dormir. (I remember when, I remember when I lost my mind) Après cet épisode, la vie a été dure pour ta famille, spécialement ta mère. Elle s'en est jamais remise, de ce qu'ils lui avaient fait. Elle était régulièrement suivie par un psy, et elle était même restée un moment à l'hôpital, mais une fois qu'elle était revenue chez vous, t'avais bien vu que ta mère, c'était plus la même. Elle était comme morte. Tu l'appelais mais elle ne réagissait pas, si ce n'était pour t'engueuler que c'était pas le moment, qu'elle ne pouvait pas réparer ça maintenant. La nuit, tu l'entendais pleurer sans s'arrêter, et la journée, tu l'entendais à peine respirer. Puis y a eu ce repas, t'essayais du mieux que tu pouvais de lui parler, de la faire réagir, et alors que tu racontais ta journée à tes deux parents, t'as vu l'assiette de ta mère partir droit vers toi. T'as à peine eu le temps de sauter de ta chaise pour t'abaisser en dessous de la table que tu l'entendais se fracasser et se casser au sol, la nourriture avec. Après ce désastre, ta mère a été internée en hôpital psychiatrique. (now tell me : how did all my dreams turn to nightmares ? How did I lose it when I was right there?) T'as grandi, t'as appris, t'as fait de ton mieux. C'est vrai que d'apparence t'as l'air toute frêle et fragile, mais t'es forte et tu sais te montrer confiante, et tu l'as bien montré plus d'une fois. Tu sais que si on te marche sur les pieds, tu sais rappliquer, mais t'es pas connue non plus pour être du style tyran avec les autres, loin de là. Tu sais te montrer gentille quand il le faut, et tu sais être un peu plus pétasse quand t'en as le besoin, mais ton silence est d'or et quoique les autres te disent, tu sauras le garder pour toi. T'as rarement les bons mots malheureusement pour réconforter les gens, mais tu sais te montrer tactile et en un regard, tu peux montrer à quelqu'un que t'es là pour lui. On croirait pas hein, en voyant la grande perche mince que t'es ? Tu sais que toute ta vie ne se base pas sur ce que tu as vu avec ta mère, mais parfois, tu peux pas t'empêcher de te ressasser se moment, un peu comme un bug dans ta tête, car tu dérailles dans l'fond. (mais trois nuits par semaine c'est ma peau contre la sienne et je suis avec lui) Y a un an d'ici, t'as rencontré Zane. Rencontré est peut-être un grand mot : tu le connaissais vite fait, mais tu le fréquentais pas tant que ça. On va dire que t'étais pas non plus la fille à être pote avec tout le monde, car tu sais apprécier la compagnie d'un bon livre et de ta playlist à fond dans tes oreilles. Vous avez dû être en binôme pour un cours et depuis, vous vous êtes plus quittés ; enfin, plus ou moins. Zane, c'est un peu tout et rien ; ton meilleur pote, ton amant, juste un pote, un inconnu. Tu saurais pas décrire ce que tu ressens pour lui, car quand tu l'vois avec une autre fille, tu sens que t'es jalouse mais tu dis rien car t'as voulu votre relation comme ça. Toi, à côté, t'es pas beaucoup volage, comparé à ce qu'on pourrait croire. T'as dû avoir quoi... trois petits-amis, à tout casser, avec qui ça n'a pas duré plus de cinq mois ? Alors avec Zane, c'est une grande première. Et t'as peur. Peur de finir aussi dingue de ta mère, peur de pas être à la hauteur, peur qu'il finisse par plus vouloir de toi, alors tu joues un peu, sans trop vraiment le vouloir. P't'être qu'un jour, t'auras le courage de lui dire ce que t'as vécu et p't'être que ça ira mieux, mais en attendant, tu fous tout en l'air. Un jour tu veux ses lèvres contre les tiennes et son corps contre le tien et l'autre jour, tu le prends juste par la main puis tu t'assois sur ses genoux et le troisième jour, tu le frôles à peine, trop plongée dans ta lecture du moment. (I'm only human after all, don't put the blame on me) parfois, tu fumes ; t'aimes bien sortir faire la fête ; tu lis beaucoup ; tu vas rendre deux visites par mois à ta mère en hp ; t'as commencé à travailler pour aider ton père financièrement, mais tu tiens à réussir un minimum tes études aussi ; t'arrêtes pas d'espérer qu'un jour, ta mère reviendra habiter avec vous ; t'as un chat qui s'appelle Bagheera, comme dans Le livre de la jungle, car il est tout noir, il est âgé de 13 ans ; t'aimes ni la violence, ni les promesses ; t'es casse-cou et t'aimes l'aventure. pseudo/prénom - Ilffy aka Laura ou Laura aka Ilffy, c'est comme la question du verre à moitié vide ou rempli  âge/localisation - 16 ans, Belgique  avis sur le forum - il m'a l'air cool du coup j'ai craqué, en espérant me plaire  où l'avez-vous connu - sur Bazzart  autre - je suis trop faible  |
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ma Noora n'est pas si dingo que ça, elle est juste un peu traumatisée 
