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 courage over comfort (maddie)

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Jazz Wolf
Jazz Wolf
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MessageSujet: courage over comfort (maddie)   courage over comfort (maddie) EmptyMer 22 Avr - 2:27


le désespoir dans l’estomac, l’envie de bouger, de se retrouver autre part. les muscles qui ne cessent de trembler sans aucune raison, le corps en proie à fuir le plus rapidement possible. jazz et l’envie dévorante de s’évader toujours plus loin. à en fouler le bitume en pleine nuit. sous la fraîcheur de l’obscurité et des heures qui passent. elle n’a comme accroche que le sons de ses chaussures qui traînent sur le sol, que les craquements des lampadaires qui entourent la route, lui donne un chemin à suivre sans qu’elle ne prenne la peine de regarder autour d’elle. victime d’un funambulisme éveillé, un aimant qui l’attire toujours plus loin. à s’écarter des sentiers qu’elle empreinte d’ordinaire, la faire bousculer dans un quartier qui ne la voit que rarement défiler. et pourtant elle y reconnaît les maisons qu’elle dépassent, les coins de rues qu’elle tourne avec un automatisme qui ferait presque peur. elle retrace un parcours qui ne lui appartient pourtant pas. c’est celle de maddie, la maison qui apparaît au bout de la route, la récompense de son chemin qui brûle la plante de ses pieds. pourquoi aussi tardivement ? parce que le sommeil la refuse à l’entrée des rêves et que ses minutes éveillés sont toujours tournés plus ou moins par la belle. elle se retrouve en dessous de sa fenêtre, les similarités d’un vieux film des années 80. tel un roméo dans une audace folle, elle trouve accroche pour monter, à en finir à pousser une fenêtre à peine fermé, planter ses pieds dans une chambre qui ne lui appartint pas. hey ! voleuse d’espace attitrée, elle se détourne de la morale de ses actions. le murmure passe ses lèvres, la volonté d’attirer l’attention de la douce. de celle qu’elle peut observer d’encore trop loin, recouverte de draps et de tissus qui semblent aussi doux de sa peau pâle. la distance quand même de mise, parce que jazz ne fait pas confiance à ses propres réflexes, elle ne voudrait pas que la peur s’empare de l’autre comme dernier fossé entre elles. la brune encore trop dévoré par la perte, par la mélancolie intensifiée pour faire de sa venue une fanfare bruyante sans aucune délicatesse. maddie. le prénom au bord des lèvres, elle pourrait le répéter des centaines de fois, mais elle a presque peur d’en perdre la beauté de celui-ci. d’un surnom qu’elle s’est approprié bien trop rapidement au goût de l’autre. mais encore une fois jazz enraille les arguments pour tourner les choses e sa faveur. l’opportunisme qui guide toujours ses pas, présentement ce n’est que de la volonté douloureuse qui l’a fait venir dans la chambre de l’autre. elle aurait voulu venir la voir dans d’autres circonstances, faire de tout cela une occasion inoubliable, mais la peine qui la lacère pollue toutes se intentions, fait de ses envies des bouées d’accroches contre une noyade certaine. princesse, réveille toi merde. une certaine impatience commence à reprendre le dessus sur son mutisme corporel. la capacité encore endormie d’affronter les obstacles dont elle ne veut pas. un désir enfouie de ne plus jamais subir les événements de la vie. la mort d’ash aurait du lui faire revenir cet état en priorité absolue, refaire d’elle une carapace impénétrable. à en cracher des flammes et laisser une traîner de gazole sur son chemin. pourtant au cas contraire de cette perte, elle en a perdue cette force volage, la transformant en marionnette sans attaches. les fils coupés nets depuis qu’on lui a annoncé l’accident qui lui a enlevé la personne centrale de son existence sur cette terre. les émotions ressurgissent et le sentiment de trop plein également, tout ça la pousse à s‘approcher un peu plus de l’autre. celle qui dort encore paisiblement, bien loin des tourments de la brune. je t’ai envoyé des messages mais tu réponds pas. désormais bien trop prés de son visage, accroupie sur le sol à regarder son hôte forcé. elle balbutie ces paroles comme si cela allait allumer la flamme de vie chez maddie. lui faire ouvrir les paupières pour l’accueillir rapidement dans ses bras. dans un silence net et pourtant apaisant. jazz sait que le pourcentage d‘un tel évènement est faible, bien trop faible peut être pour ne serait-ce qu’essayer de matérialiser cette envie. mais la folie la porte comme jamais auparavant, de poser une main délicate sur l’épaule de l’endormie, faire pression sur son corps pour la ramener auprès d’elle, faire de sa conscience retrouvée un moment à partager avec elle. je.. je peux rester là cette nuit. alors que la brune serait d’habitude la première à imposer sa présence à l’autre, comme depuis le début, c’est une question, une demande qui passe par ses lèvres rapidement alors qu’elle voit enfin les yeux de l’autre se révéler à elle. elle sait que les feux d’artifices et les orages ne seront sûrement pas loin, alors elle préfère exposer sa pensée avant que l’autre n’explose de surprise ou d’incompréhension.


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Madeline Price
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MessageSujet: Re: courage over comfort (maddie)   courage over comfort (maddie) EmptyLun 27 Avr - 18:37

la poitrine se soulève et retombe à rythme apaisé, parce qu'elle a le sommeil lourd de ceux qui ne se sentent jamais menacés. pas que tout soit toujours merveilleux dans une famille recomposée, mais plutôt que les grandes lignes dramatiques de sa vie se bornent souvent au mauvais choix d'association de feutres pastels pour surligner ses cours -qui aurait cru qu'un rose tendre se marierait si mal avec un bleu grisé ? elle aurait du préférer un bleu layette mais tant pis pour ce cours d'éco- mais certainement pas au point d'en sursauter au moins grincement la nuit. elle a les paupières lourdes maddie, et la paresse encore moins légère, plus encline à intégrer l'intruse et ses mots à ses rêveries qu'à daigner la replacer dans la réalité éveillée. elle voudrait se tourner, fuir ce qui tente de la ramener vers le réveil, et c'est peut-être là que les choses commencent à se remettre en place. que le corps réalise une pression étrangère, une présence qui n'a rien de logique. les cils battent péniblement, elle dévisage l'intruse sans parvenir à comprendre ni à la remettre, l'œil s'arrondit d'une stupéfaction qui n'annonce rien de bon alors que la terreur chasse les restants de sommeil pour peser lourdement dans sa poitrine. c'est instinctif, la gifle part en guise d'avertissement alors qu'elle se décale au maximum de ce que lui permet son lit pour fuir celle qui a osé rentré dans sa chambre comme dans une auberge de jeunesse. elle résonne mollement dans la pièce, c'est le seul bienvenu qu'elle obtiendra en terres profondément hostiles parce que réveillée sans avoir été mise au courant qu'un truc pareil pourrait un jour lui arriver.  "mais qui t'a invité ! pour qui tu te prends ?!" elle est horrifiée, remonte à rebours les minutes et ne peut pas s'empêcher de dire qu'elle était là quand elle dormait encore. que c'est malsain. ça lui glace l'échine alors qu'elle se penche brièvement en avant pour récupérer son téléphone sur la table de nuit. difficile de dire si c'est une menace ou un moyen de se rassurer alors qu'elle se terre le plus loin possible, sert les draps contre elle alors qu'elle n'est déterminée à n'avoir aucune clémence ou compréhension. "mais qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? tu peux pas être normale ? t'es obligée de faire des trucs pareils ? mais qu'est-ce que tu fous dans ma chambre ?" et surtout la vraie question c'est : comment connait-elle son adresse ? ça l'oppresse et la nuit n'aide ni à être rassurée ni être calme. le cœur tambourine au rythme d'un réveil chaotique et effrayé alors qu'elle ne trouve pas la force de crier pour ameuter quelqu'un comme si elle avait six ans et qu'elle avait fait un cauchemar. "si t'approches, j'hurle." elle est pas vraiment sûre de ça, mais les lèvres pincées et le menton arrogant indiquent tout le contraire. qu'elle brûle en enfer ou ailleurs, mais elle n'a rien à faire dans sa chambre, unique territoire qu'elle puisse prétendre posséder dans cette maison où compromis et partage sont les maîtres mots. le silence retombe, elle tend l'oreille, mais rien, personne. coincée dans son propre sanctuaire avec ce qu'elle classe durement comme une inconnue parce qu'ô grand jamais jazz n'a gagné le droit de mettre les pieds ici et que le faire équivaut à se voir rétrogradée sans pitié. elle est prête à montrer les dents au moindre signe de rapprochement et si la dentition n'éveille sans doute aucune crainte sérieuse, elle promet au moins une réactivité à toutes épreuves parce que non, on n'impose pas à madeline price, pas même dans un moment de faiblesse au beau milieu de la nuit alors que les pupilles incandescentes sont clairement assassines. elle ne comprend pas maddie comment elle a pu en arriver là, qui s'inviter de la sorte et ne voit pas l'ombre d'un problème dans ce qui est évidemment le pire move de l'histoire de l'incruste adolescente. "à quel moment tu t'es dit que tu pouvais faire un truc pareil et que j'allais te servir le thé et les biscuits au juste ?"
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MessageSujet: Re: courage over comfort (maddie)   courage over comfort (maddie) EmptyDim 3 Mai - 23:24


elle aurait du s’y attendre, voir la scènes se transformer dans son esprit pour en anticiper les conséquences. mais jazz dans un esprit encore trop linéaire, qui prend les occasions comme elles viennent, ne se fatiguent plus de penser en avance. le futur devenu une notion trop abstraite, elle qui avait sans arrêt peur de ce qui pourrait se passer si elle faisait ceci ou cela. tout ou rien, la balance est désaxée depuis longtemps et la morale elle, c’est fait la malle avec tout le reste. les quelques secondes de réactions de la douce se déroule comme film devant ses pupilles. l’image parfaite de la surprise, la peur intense et l’action la plus vive. mérité. le geste qui résonne sur sa joue comme les nerfs en feu, la gifle savamment partie même dans l’obscurité presque totale. les instincts qui ont vraisemblablement pris le dessus sur le reste. c’est comme cela que la brune comprend son erreur, pour elle l’impulsion primitive n’a jamais tort alors la conclusion logique fait de sa douleur un indice évident d’un résultat qu’elle mérite. elle qui se serait insurgé qu’une main se lève sur elle, qu’une nouvelle fois la force s’abat sur son visage. mais elle ne fait rien, ne bouge même pas de sa place, accroupie devant le lit qui se défroisse sous la panique de maddie. tu veux pas gueuler plus fort non je crois que tes parents t’ont pas entendus. le réflexe donné de toujours pousser à contre-courant, de retourner les situations comme bon lui semble, de faire de l’autre le plus perturbateur même si sa présence même la contredit. et pourtant ses paroles ne témoignent d’aucun mordant, elle en a perdue sa verve cinglante et unique. la fatigue dans les pores, la peur dans les pupilles et la mélancolie dans les paumes. un animal fragile qui cherche quelque chose, n’importe quoi pour la faire revivre ne serait-ce qu’une seule seconde. les envies des émotions, de ces montagnes russes qui la faisaient criser sans accord, elle en souhaite les sentiments mais ne les trouve nul part. être normale ? non pas dans mon habitude. elle aurait pu lui donner la sortie la plus facile, un semblant de normalité, de justification qui serait passer de travers. parce qu’il est déjà trop tard, jazz en son arrivée et venu perturber le sommeil et l’intimité de la belle maddie et faire demi tour serait bien trop loin de ses habitudes. la brune met décidément son sort dans les mains de l’autre, le téléphone comme arme moderne, les possibilités diverses qui s’offrent à elle. même dans les extrêmes qu’on vienne arracher jazz de la chambre. elle peut faire tout ce qu’elle veut que jazz ne bougerait pas du sol, les muscles en périls de tous mouvements. écoute je suis désolé okay ? je voulais pas te faire peur mais calme toi bordel. rien ne se passe comme elle l’aurait espéré et pourtant rien n’aurait fait de sens. peut être entrer dans un rêve, là où l’autre aurait pu l’accueillir dans un univers parallèle, faite de conversations fluides et de rires qui éclatent. d’une présence éveillée qui lui aurait dit qu’elle l’attendait, qu’elle est là pour toutes les folies que jazz pourrait lui exposer. au fur et à mesure de ses fantasmes, la voix se transforme d’une personne à l’autre l’entourage bien vite énuméré pour le laisser que ash, comme fantôme dans son esprit qu’elle voudrait faire taire rapidement. la réalité toujours plus brutale qui vient ronger ses pensées à chaque fois qu’elle ferme les paupières. je suis pas un serial killer au cas où tu avais des doutes. la menace dans les oreilles, que si jazz venait à s’approcher, l’autre viendrait hurler, détruire la bulle étrange qui se forme autour d’elles. dans cette chambre qui ne souhaite manifestement pas sa présence. heureusement pour la propriétaire jazz n’a plus la force, au contraire prend cela pour prétextes de laisser aller sa posture, vient poser son épaule contre le lit. un soutiens nécessaire alors qu’elle reprend un souffle qu’elle n’avait pas eu l’impression de perdre. et c’est alors que les respirations se font plus profondes que la détresse semble revenir en vagues pour ne lui donner aucun repos possible. putain j’veux juste.. je veux juste respirer c’est trop demandé ? tu peux me jeter dehors aprés si tu veux, je veux juste cinq putain de minutes. les images qui reviennent et la voix qui craque pour parfaire les sanglots qui s’étranglent dans sa gorge. elle s’y refuse pourtant, ne veut pas que les larmes coulent ici et maintenant. parce que dans les jours passés, dans les évènements qui ont voilé de noir l’horizon de jazz, aucune larme n’a fait son chemin dans ses yeux. elle qui se pensait cassé, anormal de ne pouvoir laisser son corps exprimer la douleur éternelle qui pèse sur sa poitrine. elle peste le ciel que son corps se manifeste devant maddie.


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