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 when i rip (tc)

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Charlie Hopper
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptySam 18 Avr - 16:55

étrange fantôme d'un baiser qu'elle garde pour elle-même si ça la hante quand elle a le regard qui glisse sur lui. parce qu'il a osé. mais c'est pas ça qui la met à cran, qui la rend si nerveuse. la fébrilité jusque dans le bout des doigts, électricité cutanée qui menace à tout instant de se décharger sur quelqu'un. et il n'y a que sully. sully à qui elle ne veut aucun mal dans le fond. elle contient le débordement à sa façon, cherche le soulagement dans l'aboutissement de gestes instinctifs. elle prie pour que la nicotine lui suffise, que le trop-plein redescende sans déborder. à peine si elle croise son regard quand il se charge d'allumer sa cigarette, parce qu'elle redoute tout ce qui pourrait apparaître, cet océan de sentiments contraires, et la reconnaissance qui pèse lourd sur le cœur parce qu'il est là sully, à proposer la flamme au moment opportun quand elle aimerait le monde entier soit englouti et disparaisse. le merci risquerait d'être trop fort, trop palpable, trop sincère, et elle est juste bonne à le fuir faute de savoir gérer ce qui bouillonne en elle. il est silencieux. pour changer. et cette fois elle le bénit pour ça, parce qu'elle a besoin de se reprendre, de respirer. les lèvres à peine entrouvertes pour expirer lentement, l'œil revient sur lui, il a l'avertissement facile. "je lui dirai que c'est toi." qu'elle lui répond platement, avant porter à nouveau la cigarette à ses lèvres en jaugeant sa réaction. impassible plusieurs secondes, elle tient sa pokerface avec de laisser échapper un bref rire nerveux. ils savent tous les deux qu'elle a aucune chance sur ce versant. sully, le mec parfait. sully, l'enfant idéal. jamais sa mère ne pourrait le croire coupable. pas lui. pas celui qui leur a semblé si raisonnable et si merveilleux quand leur fille n'est qu'un cataclysme qui palpite et se rue dans les plans les plus foireux possibles. "je m'en fous sérieux." ça lui parait accessoire. la punition lui tombera sans doute dessus. l'engueulade aussi. et puis après ? elle hausse les épaules. c'est pas comme si ça allait ruiner ses escapades amoureuses pas vrai ? et l'amitié, sur l'instant t, elle prétend que ça n'a plus aucune valeur. parce qu'adriel l'a trahi, parce qu'il a trouvé ça normal, et toutes ces conneries l'épuisent. elle lâche l'info sans réfléchir, juste parce qu'elle ne trie rien, elle ne cache rien, pas à lui, pas de filtre pour sully, pas de mensonges débiles et pourtant elle regrette. si elle a détourné la tête pour regarder n'importe quoi sauf lui elle sent pertinemment la tension brutale qui l'arque. elle reste muette. pas par malaise, ni par envie de protéger qui que ce soit, mais parce qu'elle le connait, et qu'elle a prévu qu'il resterait là au lieu de descendre jouer les caïds. c'est rassurant, de réaliser ce point de convergence. de pouvoir prédire l'autre, et s'épargner des déconvenues. alors elle a bien prévu de ne rien dire, pas ce soir en tous cas. elle y croit à sa paix possible, au voltage qui redescend. mais c'est sans compter sur adriel qui fait irruption, provoque dans la seconde un soupir : "quand on parle du loup…" elle est amère, elle se sent piégée, il les cumule, non-content de violer son consentement il se charge aussi de sa chambre sans invitation. acculée. et pourtant elle se dit qu'il va présenter des excuses, qu'elle va se détendre. forcément. mais c'est tout l'inverse. le ton est agressif. le discours à vomir, comme si un jeu débile pouvait tout permettre. "mais tu t'écoutes adriel ? si tu avais eu le choix ? c'était non, et tu le savais très bien."  elle est plus blasée qu'autre chose, elle voudrait juste que ça s'arrête alors que ce n'est que le début. elle soupèse mal la rage qu'elle -enfin, elle, et l'alcool- a enclenché en lui. elle encaisse mal dès le prénom, non, le surnom, de sully est craché entre eux. exposé là comme ça. le regard devient instinctivement fuyant, aucune envie de se voir crucifiée sous son nez à lui, parce que s'il l'appelle comme ça, sans doute qu'elle le nomme beaucoup trop de son côté, et elle a beau ne jamais se cacher de le prendre pour un con le malaise n'en est pas moins étouffant, parce que c'est trop réducteur. il met le doigt sur la blessure, y enfonce l'index sans doser, quitte à faire sauter les sutures. à lui reprocher tout ce qu'elle refuse de voir. ça lui éclate au visage, de celui qu'elle n'aura jamais soupçonné capable de faire mal. elle suffoque, perd adriel, se voit perdre sully par la même occasion et ça la rompt plus efficacement que n'importe quoi d'autre, les nerfs déjà trop esquintés. c'est la goutte d'eau. elle capitule sans que personne ne lui demande rien, ça oppresse trop fort le plexus pour ne pas vouloir disparaître. il n'y a pas que le vase qui est trop plein. le regard déborde de larmes qu'elle voudrait bien garder pour elle quand adriel repart avec la même brutalité et la laisser dans son désarroi. ne plus regarder en direction de sully semble la meilleure idée qu'elle puisse trouver en essuyant d'un revers de main quelques larmes ayant pris des libertés et roulé jusque sous son menton. retournée à sa cigarette comme si plus rien n'existait -pas même elle- elle reste muette quand sully promet d'attenter à la vie de celui qui a osé. charlie pense non, reste mais son ombre reste silencieuse, de crainte qu'un sanglot accompagne le moindre mot. acharnée à regarder par la fenêtre dans un mutisme parfait elle contient, repousse, attend. elle l'entend, cette rage qui bruisse en lui et ira sans doute exploser dans le salon. c'est douloureux. un cataclysme qui s'annonce et qu'elle s'imagine ne pas gérer, que peut-être, en descendant quelques marches qui jugera que ça n'en vaut pas la peine. la respiration est suspendue quand il passe la porte. seule. comme souvent. ça achève de la ruiner, la pousser à laisser les sanglots s'échapper. assise sur son rebord de fenêtre elle les maudit tous, plus jamais elle ne fera de fête, et la punition des parents pourrait bien être la meilleure chose qui découlera de tout ça : au moins elle aura une bonne excuse pour ne plus voir personne.

@LeViolent @LeLâche
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Sullivan Collins
Sullivan Collins
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptySam 18 Avr - 22:32

c'est si facile de replonger. dans leur dynamique à deux, dans les souvenirs, dans les gestes instinctifs. pas besoin de lui demander, il agit. c'est juste hyper naturel. alors il ne se pose pas de questions, il le fait. il récupère le briquet, parce-qu'il sent que, là, maintenant, c'est trop pour elle alors il la soulage comme il peut. le regard sur une charlie nerveuse qui peine à contrôler ses émotions. et il se dit que peut-être que ça fait beaucoup pour ce soir. même pour elle. la présence de sully, pas prévue, le baiser et devoir gérer cette soirée. pourtant il comprend rapidement qu'il s'est passé autre chose après qu'il soit remonté. elle n'était pas dans cet état-là. pas autant à cran, juste silencieuse. et quand ça tombe, sully, il voit rouge. non, noir. il serre les poings, grogne et est prêt à bousiller celui qui a osé la toucher. pas besoin de réfléchir, la décision est prise. impossible de changer d'avis. le regard est déjà électrique. il attend simplement de savoir qui aller frapper.  parce que c'est charlie. c'est aussi simple que ça. quelqu'un a osé la toucher alors il lui brisera le bras ou la gueule. à voir. le simple fait d'imaginer un autre s'approcher le fait basculer dans une possessivité irrationnelle. elle reste sa charlie. rupture ou pas rupture. et il se satisfait de son attitude féministe anti mec au quotidien, elle le rassure en les insultant et en les fuyant. ça lui convient bien de la voir parader avec son groupe de nanas. pas convaincu de pouvoir supporter de la voir avec un mec -un autre que lui- pour de vrai. pourtant ça vient pas. elle reste muette, sans lui donner ce qu'elle veut. un simple prénom. une tête à aller fracasser. il perd patience, il s'apprête à réclamer quand la porte s'ouvre derrière eux. adriel. le soupir de charlie suffit. c'est lui. même pas surpris que ce pauvre con ait profité d'un jeu pour aller lui faire un suçon. sully le soupçonne de ne pas trainer avec charlie juste par amitié. et le pire ? le pire c'est quand charlie annonce haut et fort que c'était non. alors sully vrille. il se fout pas mal de ce qu'il a à dire pour sa défense. il en a rien à foutre. tout ce qui l'intéresse c'est protéger charlie. l'instinct prend le dessus. l'envie de le suivre l'emporte. il ne fait pas attention à la blonde. bouffé par la rage, il sort, descend les escaliers trois par trois. un regard dans le salon, il voit rusty se détacher d'une fille. il perd pas de temps, lui. à peine arrivé, déjà un baiser donné. sully aperçoit adriel s'approcher de son meilleur pote. ça prend deux secondes. « rusty ! » qu'il crie alors qu'il est encore dans les escaliers. le regard est rapide. un coup sur adler, un coup sur nightingal. arrête le, chope le, bloque le. sully finit le chemin, attrape le adriel par le col. « je vais te buter. » la rage au ventre, le poing s'enfonce contre sa joue sans un mot de plus. et putain, depuis le temps qu'il voulait le fracasser, ça fait un bien fou. le regard de charlie quand elle l'a rejoint dans la chambre le pousse à redonner un coup. « pas charlie, putain. » la voix gronde dans l'autorité. le message se veut clair et percutant. « ne l'approche plus. » et il est capable d'y passer toute la nuit. suffisamment de frustration et de colère pour enchainer les coups comme un vulgaire entrainement de boxe. ( @charlielove @adriel nightingal @rusty adler)  
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Babi Mancini
Babi Mancini
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyDim 19 Avr - 12:50

elle comprend pas, babi. probablement que l'alcool joue un rôle central dans son raisonnement. mais il n'empêche que ça n'a pas de sens. elle n'arrive pas à voir une suite logique. le gage, uriel, elle à côté. la combinaison parait simple, même pour elle qui a déjà bien bu. pourtant ça n'a pas percuté de la même façon chez lui. et ça cisaille le coeur de ne pas avoir été choisi. elle a l'impression de s'être pris un râteau en public. it hurts. il l'embarque sur les montagnes russes des émotions et elle est paumée. parce-qu'il sait être tendre, il a envie de l'embrasser, il lui a prouvé la dernière fois sur la plage. et elle pensait qu'ils avaient franchi une autre étape. pourtant là, aujourd'hui, il a reculé. elle n'arrive pas à suivre, babi. un pas en avant, trois pas en arrière. ça la frustre. et elle se dit que finalement ils sont toujours pas sur la même longueur d’ondes. elle attrape parker pour se retrouver seule avec elle, la bouteille comme troisième roue du carrosse. babi soupire. « pas touche, il est à moi, trouve toi un autre mec » elle boude la mancini. râleuse de ne pas avoir eu ce qu’elle voulait, elle ne comprend pas forcément la question. elle se cache toute suite derrière une jalousie qu’elle ne connaissait pas. mais elle éclate de rire quand elle la voit vaciller et se rattraper à elle. les deux corps se bousculent dans l’espace restreint. babi récupère parker par les hanches et ça suffit pour qu’elle retrouve sa légèreté. ça l’amuse. d’être là avec cette fille qu’elle connait très peu. « c’est ça la recette miracle ? le rendre jaloux en sortant avec un suçon ? t'en penses quoi ? » elle a besoin de conseils, babi. parce-qu'elle maitrise pas les mecs, encore moins uriel. et elle sait pas. elle s’avance vers parker et dépose un baiser sur sa joue. elle glousse comme une gosse. « pour sceller notre nouveau girl squad ! » qu’elle annonce en attrapant la bouteille, elle l’ouvre avant de boire. plus de liquide sur les baskets qu’entre les lèvres. le noir, l’alcool déjà dans le sang, parker tout proche. pas la meilleure des idées. « parker, dis, on sortira ensemble un jour ? toutes les deux ? » qu’elle lui demande avec douceur, en posant sa tête contre le mur. c’est l’occasion parfaite pour prévoir une nouvelle aventure avec calverley. elle l'aime bien, parker, c'est aussi simple que ça. puis leur tour est fini, la porte se rouvre, babi plisse des yeux de retrouver la lumière. à peine sortie qu'elle est tirée vers la cuisine. uriel semble décidé à parler. pas convaincue d'être prête à entendre qu'il a changé d'avis ou qu'il veut plus d'elle, elle s'adoucit pourtant au love qui glisse sur sa langue. peut-être que tout n'est pas foutu ? elle voit que lui. uriel, devant elle, s'impose. et il est beau même quand il est brut. pas habituée à en être la destinataire, babi encaisse. moue boudeuse, les bras croisés, elle s'efforce de rester vexée alors qu'elle a juste envie de se coller contre lui. pas maintenant. mais les excuses, elles arrivent à tout bousculer. elle voit bien qu'il est sincère. et ça réchauffe le coeur que ce soit lui qui fasse un pas vers elle. alors ils avancent ? doucement mais sûrement ? plus de pas en arrière ? les mains se posent sur le plan de travail pour se hisser dessus. elle râle parce-qu'elle galère et que dans sa tête c'était beaucoup plus sexy. le coin de la tête se prend un placard, elle souffle et se frotte le front. les jambes étirées, elle vient les enrouler autour d'hillstorm pour l'amener contre elle. il ne partira pas tant qu'elle ne l'a pas décidé. « tu m'écoutes ? t'es avec moi ? » elle lui demande doucement alors que ses doigts viennent soulever son haut à elle. tatouage montré fièrement, elle y place son index. « ça. ça là, c'est juste à toi et à moi. » l'alcool la rend encore plus mielleuse que d'habitude. les yeux brillent de sincérité et de fatigue. c'est pas très clair, on est loin des arguments littéraires. « et je pensais que ça te donnerait une bonne raison de me choisir moi... » elle hausse les épaules, elle est déçue parce-qu'il y a même pas pensé. il ne s'est pas tourné vers elle, l'idée l'a pas effleuré. le sourire s'élargit sur le visage, elle lâche son t-shirt, prête à lui prouver que son choix à elle est déjà fait. « tu vois, si moi j'étais tombée sur... » elle réfléchit trois secondes « le suçon ? » le regard pétille avant même qu'elle s'approche de lui pour poser ses lèvres dans son cou. le souffle chaud contre sa peau, babi le fait comme elle fait tout. avec envie, douceur et tendresse. un baiser posé sur sa marque, elle se détache de lui, fière d'elle. « je t'aurai choisi toi » ça lui parait simple. (@uriel who's sorry  @parker calverley )
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Lyra Keegan
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyDim 19 Avr - 13:55

elle est morte de honte. m o r t i f i é e. elle fuit les regards, laisse glisser la remarque d'une fille sans y faire attention, essaie d'oublier les rires autour d'elle, la présence des autres alors qu'à l'intérieur, ça tourne dans tous les sens, le cerveau qui cherche un moyen de s'en sortir, une issue de secours, une excuse pour s'enfuir loin, très loin de la soirée. elle ne le voit pas qui s'approche, de l'autre bout de la salle, jusqu'à ce que le pull atterrisse sur ses genoux. elle lève les yeux, croise le regard de rusty, le rouge encore aux joues. rusty qui joue les gros durs en apparence, mais apparemment assez prévenant pour remarquer sa détresse et venir la rattraper dans cette chute libre aux enfers. pas si bad boy qu'il aimerait le faire croire, dans le fond, elle en est persuadée. "ah, euh... me-merci." elle s'empresse d'enfiler le pull salvateur sur ses épaules, les manches tellement grande que ses mains disparaissent, et ça l'apaise, le confort de l'intimité retrouvée, camouflée sous la masse de tissu beaucoup trop large pour elle. lyra se détend enfin un peu alors qu'il s'assoit à ses côtés, rassurée par sa présence alors que son angoisse redescend petit à petit. la main qui vient se poser sur son bras avec douceur alors qu'elle lui lance un regard débordant de reconnaissance. "sérieusement, tu m'as sauvé la vie." sans ça, elle aurait creusé son propre trou pour s'y enterrer. et alors qu'il se lève à nouveau pour accomplir son action, elle se sent beaucoup plus calme qu'à son arrivée, serait presque prête à continuer de profiter de la soirée, tant qu'on ne la force pas à jouer de nouveau à ce jeu débile. elle arriverait presque à rire avec les autres de leurs gages, jusqu'à ce que les choses dégénèrent. ça va tellement vite qu'elle ne réalise pas tout de suite, tourne la tête vers les escaliers pour voir le collins descendre en furie, le nom d'adler qui résonne alors qu'il attrape un type qui semble sur le point de partir, et le poing qui vole. et c'en est trop pour elle. elle déteste la violence gratuite, elle aimerait pouvoir s'interposer, mais à bien trop conscience de sa carrure de crevette pour faire un pas, préfère se lever et sortir, avant de voir ce que rusty fera. parce qu'elle le connait, elle sait qu'il peut être impétueux, qu'il peut suivre l'autre dans sa connerie, et elle refuse de voir ça. elle prétexte un besoin soudain de prendre l'air à darcy, prend la porte avant de réaliser qu'elle n'a aucun moyen de rentrer chez elle. alors elle s'assoit sur les marches, lève les yeux vers le ciel, se perd dans la contemplation des étoiles en se demandant ce qu'elle va bien pouvoir faire pour se sortir de là.

@rusty adler @darcy oswald
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyDim 19 Avr - 18:52

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Sohan Cadburry
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyDim 19 Avr - 19:26

La bouteille a des lois que Sohan ignore, et elle a l'audace de réclamer des vérités à l'un puis l'autre qui, d'apparence, n'ont rien de cruelles. Il se prend stupidement au jeu, à croire que peut-être ils pourraient trouver un terrain d'entente plus serein, comme une revanche sur Kleio juste bonne à les secouer et les crisper. La question qui tombe sur sa voisine connue pour être la moins viciée du groupe est amusante, quoiqu'il attende une réponse énigmatique, un personne de ma connaissance ou quelque chose dans ce goût. Un Lloyd, à la rigueur, pour un regard coulé dans sa direction plusieurs minutes auparavant, mais certainement pas lui. Le heurt n'est ni attendu ni maîtrisé quand de deux syllabes lâchées Dulcie porte un coup bien trop bas à son égard. Ça n'est ni secret ni véritablement problématique et pourtant en quelques mots elle parvient à faire germer un malaise. Fait sonner la réalité comme dérangeante, la rend moite pour ne pas dire nauséabonde parce que là, le regard planté sur elle il ne parvient plus à justifier son attitude ouvertement soumise à leurs désirs à elles sans jamais s'interroger sur ce que lui veut vraiment : et, surprise, ça consiste assez peu à se glisser entre leurs cuisses. Incapable de définir si elle joue le jeu ou cherche simplement à être rugueuse, mais ça n'aurait rien d'exceptionnel. Moins de cinq minutes, c'est le temps qu'il aura fallu pour retrouver cette dynamique qu'il ne s'explique pas autrement que par une aversion naturelle qu'elle porterait pour lui en son sein. Pas mieux que les autres quand il s'agit de lui rappeler sa place ou ce qui s'en rapproche, parce que si elle n'utilise aucune laisse sur laquelle elle donnerait un à-coup, Dulcie reste excellente snippeuse qui tient sa distance comme règle d'or. A la vérité, s'il ne le prend pas vraiment mal, ça l'oblige à autopsier ce qu'il pourrait rester de sa nature après avoir servilement servies une bande qui n'en est une que parce que l'une d'elles a les dents qui raillent le parquet et fait trembler les autres brebis. Il ne croit pas à la carte de l'innocence qui plaisante, parce qu'il a appris à croire que rien ne tombe de ses lèvres par hasard.  " Alors nous sommes sauvés que coucher ne fasse pas partie de tes ambitions." Elle vaut mieux que ça, et c'est bien l'unique valeur sûre sur laquelle il peut s'appuyer sans craintes, si elle a d'autres défauts elle ne lui demandera pas de ruiner un peu plus son amour-propre en se glissant dans un énième lit pour n'en sortir aucun autre sentiment que celui d'avoir été là pour ce qu'on l'a appelé ; pas que la besogne soit désagréable mais plutôt que sans cesse repousser une potentielle envie de vivre autrement que parce qu'on lui a simplement demandé de venir pour aussitôt le virer comme un employé congédié entretient plus son usure que son bien-être personnel. Les autres enchaînent, il n'essaye même pas vraiment de suivre, ponctue de quelques rares et très discrets sourires ce festival de gages parfois ridicules mais relativement bien relevés, même si cela implique qu'une fille tombe le t-shirt ou que des couples se voient tranchés par un Salomon Moderne. Ici la main qui ampute c'est Villin, transforme Romy en plante verte offerte à Sasha, drôle de choix mais qui ne fait naître aucun commentaire pas même interne. Le regard revient ponctuellement vers Dulcie, cherche non pas validation mais compréhension : comment peut-elle sauver puis noyer dans une même soirée, tout ça avec un sourire brillant ? Toujours est-il que la bouteille choisit sa vie indépendamment de toute bienséance, réclame soit de la banalité soit du sang, et pour le comportement de chacune d'entre elles et son humeur faussement potable, plus de chance que le vent tourne en faveur au moins d'un coup qui ne lui ressemble pas. Parce qu'elles méritent bien, pour une fois, qu'il sorte du rang et rappelle aux autres -mais surtout à lui-même- qu'il n'est pas né paillasson dans une contre-allée d'Ikea mais bel et bien être humain. "Très bien, deux vérités, un mensonge, Sasha fait la maline et l'allumeuse avec Villin mais quand il s'agit d'arrêter de faire des trucs stupides et désespérés elle pointe aux abonnés absents. Dulcie joue la blasée qui supporte pas ma présence mais quand il faut quelqu'un pour la raccompagner et lui éviter des bornes dans la nuit elle est nettement moins condescendante, chacun en tire la définition qu'il veut. Et moi je les trouve parfaitement charmantes et merveilleuses." Ca se paiera peut-être au prix fort, mais ça rappelle au moins que se comporter mal n'est pas que l'apanage de ces filles qui ont trop pris pour acquis qu'elle pouvait l'appeler lapdog dans leur répertoire. Amertume et regard appuyé, bis, ter, quater, repetita il a perdu le compte pour que Gutsy Gutts comprenne le message qu'elle voudra : aucun, l'accusation, ou l'acceptation, qu'importe.


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Uriel Hillstorm
Uriel Hillstorm
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyDim 19 Avr - 20:51

elle ne résiste pas babi et c'est bien la meilleure des choses qui pouvait arriver. elle lui évite de justifier, lutter, grogner. et si ses bras croisés contre sa poitrine n'augurent rien de bon, il tente de contenir ce qui pourrait déborder. excuses données, il attend, muet, tourmenté entre l'angoisse de la voir s'énerver et la patience naturelle qui coule dans ses veines dès qu'il est question de babi. il fronce les sourcils, elle peine, galère, et lui immobile, laisse faire. pas besoin de lui, à moins qu'elle ne le réclame. c'est obscur, il attendait tout sauf ça. qui grimpe sur un plan de travail quand on lui présente des excuses ? elle, évidemment, et ça le détend imperceptiblement. dose éveillée d'enfantillage qu'il n'a pas prévu, comme d'habitude. ses jambes s'enroulent, l'attirent, et il laisse faire, surpris d'une attitude qu'il ne comprend pas. une de ses paumes vient glisser contre sa cuisse comme preuve qu'il est bien là, avec elle, même si aucun mot ne franchit ses lèvres. attentif au moindre changement, le regard descend à l'inverse du t-shirt qui remonte. à croire que c'est une blague, d'espérer le garder concentré en laissant ses yeux errer contre son flanc. il souffle, captivé par ce motif simple, discret, coup de tête tout mancini qui embrasse leurs côtes à tous les deux. elle fait naître un soupçon de sourire sur ses lèvres alors qu'elle souligne l'appartenance, le toi et moi, la complicité. il pourrait tout donner pour ce sentiment-là, ce mine silencieux qui vient se nicher dans des mots délicates. c'est l'exclusivité qu'il réclame intrinsèquement sans même y prêter attention. mais il se voit figé dans son glissement vers une humeur plus douce. elle pince malgré elle babi, souligne la déception qui infuse chaque mot qu'elle prononce. sa main quitte sa cuisse, préfère s'appuyer contre le plan de travail plutôt que de continuer à la toucher. comme s'il pouvait l'abimer d'un rien. comme si elle était subitement trop fragile pour ça. comme s'il lui faisait trop de mal. il étouffe un grondement désapprobateur, parce qu'il voudrait la contredire, lui dire que ce n'est pas une question de choix, qu'il n'a jamais été sujet de choisir quelqu'un et d'hésiter. elle le tient d'une façon bien assez douce pour qu'il reste avec elle-même quand l'envie de laisser tomber le chatouille. il suit son raisonnement, scrute ce visage ouvert qui rayonne avec facilité, et elle parvient à l'amuser. il ne maitrise rien des nuances sucrées et surprenantes d'une babi alcoolisée, et s'il la prend à la légère le dialogue, ses lèvres qui viennent trouver son cou lui rappelle qu'elle est aléatoire la mancini, et qu'il ne devrait pas la sous-estimer. C'est plus fort que lui, ses doigts reviennent sur elle, glisser sous son t-shirt pour se poser contre ce qui leur appartient. "tu te trompes babi. c'est juste à moi ça." juste quelques centimètres carrés sur son corps qui lui appartiennent, pendant qu'elle, elle s'applique à apposer une nouvelle signature sans qu'il trouve à y redire. ou peut-être même que ça lui plait, hérisse les premiers cheveux dans sa nuque, de sentir ses lèvres qui l'embrasse une dernière fois avant de s'écarter. "c'est plus compliqué que ça sweetheart." évidemment qu'il la choisit. plus de l'ordre de l'angoisse de l'embrasser, de ne plus savoir se refréner, de tomber définitivement pour elle. sa main libre vient attraper son menton pour s'assurer de son regard, pour venir passer son pouce sur sa lèvre inférieure. douce babi qui a réussi à réinstaurer la politique de la douceur alors qu'ils étaient tous les deux braqués dans des directions opposés. ça s'échauffe dans le salon, mais une chose à la fois et la seule qui compte le tient prisonnier. "j'aime pas jouer." pas avec elle. pas avec ça. "mais ok, faut que j'embrasse une fille pas vrai ?" il est sérieux l'espace d'un instant avant de l'attirer un peu plus près pour poser un baiser tendre contre ses lèvres. "t'es bourrée tu sais ?" elle pourrait regretter, pas vrai ? de donner trop de tendresse, trop de vulnérabilité, mais il n'y résiste pas quand il sent sa respiration sous ses doigts. revient chercher un baiser plus ravageur, la serrer plus étroitement contre lui. parce que c'est ce qu'elle risque à trop réclamer, à user sa résistance qui grince au moindre assaut de babi.

@baby
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMar 21 Avr - 16:58

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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMar 21 Avr - 17:50

sourire royal sur les lèvres quand elle voit sohan venir attraper dulcie par le poignet. romy s'amuse dans son nouveau rôle d'entremetteuse silencieuse. spectatrice face au duo, elle se satisfait de ce qu'elle voit. regards, échanges, ils repartent à deux dans le salon. ensemble. ça ne fait que nourrir les espoirs de romy pour la suite. ils sont grands, ambitieux et romantiques. pas sûr qu'ils soient prêts. mais l'attention est ramenée rapidement par la main du villin. ses doigts s'aventurent sous le tissu de la robe. l'épiderme réagit immédiatement. le fantôme de ses caresses sur sa cuisse, le souffle est coupé quelques secondes. romy offre son cou pour en avoir davantage. le plaisir se savoure puissance infinie car elle sait que le vent s'apprête à tourner. la passion sulfureuse adolescente ne pourra rien faire face à la jalousie et l'ego piqués. la présence de walton, si proche et si imprévisible, pousse la rousse à prendre les devants, de peur d'être devancée par un nick qui semble prêt à tout pour prendre la main sur villin. romy sait que le baiser de la semaine passée est probablement le saint-graal qu'il n'espérait même pas avoir en sa possession un jour. et l'impact peut être ravageur si c'est lui qui l'annonce. alors romy se positionne comme souveraine de l'information pour pouvoir mieux la manier et la divulguer. elle espère que les conséquences seront plus délicates et pardonnables. parce-que les fondations de sa nouvelle dynamique avec lloyd sont fébriles. les mots compromis, confiance et communication sont posés comme promesses quand ils ne sont qu'ambition périlleuse. l'aveu du baiser est enveloppé d'impertinence. romy joue la carte de la sincérité en s'amusant des faits, rendre le tout moins important et moins scandaleux que ça en a l'air. nick lâche un rictus, sans doute surpris qu'elle ait décidé de le lâcher comme ça, maintenant. elle s'attend au mutisme habituel, celui qui éclatera uniquement après, plus tard, quand ils seront seuls. parce-que villin, sous ses airs de drama king, ne s'adonnera pas à une esclandre publique. pas devant nick. le demi-sourire qu'il offre à romy n'est que façade, elle le sait. elle entraperçoit la colère et la jalousie dans son regard. la caresse sur sa cuisse se transforme en prise ferme et possessive. ses doigts viennent caresser sa joue, insolence sur le visage, romy ne brisera pas son attitude royale. pas quand il bouillonne de jalousie et qu'il réagit. « babe, c'était un baiser volé. t'en sais quelque chose, pas vrai ? » douceur dans la voix pour camoufler le sifflement. référence au bal, ce baiser avec l'autre garce qu'il a récompensé en repartant avec elle. quand, en face, romy a offert une gifle à walton comme simple réponse. rien d'autre. alors il est mal placé le villin pour oser lui dire quoique ce soit. les doigts manucurés glissent sur sa main, les ongles s'y perdent. assez pour laisser des lignes rougeâtres dans la continuité des phalanges. don't underestimate me, villin. elle ne s'adonnera pas à des plates excuses ou à des supplications futiles. walton s'éloigne dans le salon, un jeu est lancé. romy n'y prête pas attention, elle n'ira pas jouer. alors elle offre toute sa personne à villin. quand les autres s'éloignent et se rassemblent, les yeux bleus de la rousse sont fixés dans ceux du brun. la tempête arrive, l'air devient électrique, princesse wilson se prépare. les armes sont aiguisées, l'attitude insolente ne s'effrite pas, les ongles s'adonnent à leur nouveau jeu. tenir tête sans une once de faiblesse. et ça tombe. l'insinuation blesse une romy qui se voulait sincère et franche. il semblerait que même ça, il soit incapable de l'apprécier. les yeux roulent d'agacement. parce-qu'elle sait pertinemment qu'un je comptais te le dire paraitra obsolète. elle ne s'abaissera pas à ça. romy n'a rien à se reprocher. « il ne m'a pas mise au pied du mur, darling, il ne comptait pas en parler. j'ai décidé de te le dire. » romy glisse ses mains pour remettre son col de chemise. elle est sereine, transpire l'assurance quand lui est irrité. elle pose ses lèvres à la commissure de ses lèvres, sourit à la trace rouge apposée. « tu peux me faire confiance. » qu'elle lui dit accompagné d'un fin sourire. mais le prénom de lloyd est prononcé de l'autre côté. la tête pivote immédiatement. sasha, jubile de sa réponse et romy n'a pas besoin d'en savoir plus. la garce. et c'est rapide, un regard vers le salon, un regard vers lloyd, la princesse connait parfaitement cette expression. « n'y. pense. même. pas. villin. » chaque mot est détaché, la menace est claire. elle n'ira pas se joindre à ces demeurés qui s'amusent avec une bouteille. lloyd le sait. pourtant quand il ouvre la bouche, elle n'est pas surprise de le voir prendre un malin plaisir à en décider autrement. le chaos comme fondement solide de leur relation. il l'attrape par la main pour l'amener dans le salon. elle gronde à base de tu vas me le payer et des tu peux rêver pour apercevoir ma lingerie. elle fulmine quand ils se retrouvent avec tous les autres. lloyd qui s'improvise prince charming à aller se glisser auprès de la garce. ses soupirs de plus en plus exaspérés et forts. hint for villin : éloigne-toi d'elle sinon je brûle ta porsche. elle compte les secondes, romy. chaque seconde est une souffrance supplémentaire qu'elle ajoute sur sa liste pour la prochaine fois qu'elle aura un lloyd dans ses draps. qu'il s'amuse, elle peut très vite oublier comment l'amener au septième ciel. il perdra, elle triomphera. mais le regard qu'il lui glisse alors que le gage tombe confirme à romy qu'il a l'impression d'avoir la main. les bras croisés contre la poitrine, le regard de la rousse en dit long. et elle a envie de croire qu'il ne lui fera pas le coup deux fois. attraper la main d'une autre sous son nez. parce-que c'est pas le deal, pas vrai ? se faire confiance. et le baiser avec nick passe mal, comme un coup de poignard pour le villin. probablement que ça remet tout en question ? non, romy n'a rien à se reprocher. elle l'a giflé, elle n'a pas répondu et elle l'a en prime dit à lloyd. she wins. il se dérobe, pas le temps de l'attraper, il se rapproche de nick pour l'embarquer dans le placard. à. quoi. il. joue. les talons s'acharnent sur le parquet, romy gronde de le voir se glisser là-bas. toutefois, l'idée que walton lui mette dans les dents sa loyauté et sa droiture la fait jubiler. le jeu continue, princesse wilson attrape un innocent par le col pour lui demander de lui ramener son verre resté en cuisine. au tour de sohan de jouer, la langue se délie. piquant, brûlant, sasha et dulcie prennent toutes les deux. il ne l'aide pas. romy n'avait pas prévu ce coup-là dans son Great Scheme of Love. le regard vers dulcie, les pieds s'avancent vers le cercle. présence voulue plus imposante et plus présente pour elle. si besoin. quitte à en noyer une, romy s'ajoute pour briser un peu plus la sasha. sohan a ouvert la voie, princesse wilson y ajoute de l'impertinence et des paillettes. « besoin d'exister ? c'est triste, girl. il ne viendra pas te rendre visite dans ta chambre, oublie le. » mine sifflé en silence. d'un geste de la main, romy désigne la bouteille. du pain de l'alcool et des jeux, c'est tout ce qu'il leur faut à ces demeurés. « rends toi utile et tourne la bouteille. » elle semble plus penchée teigne qu'obéissante alors romy n'est pas complètement sûre que ce soit elle qui s'y applique. le gage tombe. les yeux bleus roulent quand le soupir est étiré. le regard sur tous ses spectateurs, elle analyse les options, s'amuse finalement de créer sa propre règle. romy se lève, détache son soutien-gorge d'un seul geste et le fait glisser pour l'enlever. son choix est fait, elle s'approche de lui et laisse tomber sa lingerie sur ses genoux. (@rusty adler) les doigts fins sur l'épaule, un souffle que l'assemblée peut entendre « dentelle française, porté une fois, je t'épargne l'échange, enjoy. » un prénom crié dans les escaliers, romy n'y comprend pas grand chose. pas sa scène, elle récupère son verre avant de voir un gars en choper un par le col pour le frapper. elle s'écarte, protège sa robe de toute trace de sang et trempe ses lèvres dans son verre à vin. les ongles contre le rebord, douce mélodie dans le chaos. (@lloyd villin @nichola walton @dulcie gutts @sohan cadburry @sasha love)  

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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMar 21 Avr - 18:24

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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMar 21 Avr - 18:24

Le membre 'Sasha Love' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMar 21 Avr - 18:58

Les muscles qui se crispent quand vient le tour de Dulcie, parce qu’elle la connait trop bien pour savoir la réponse, et trop pour savoir qu’elle serait plutôt du genre à la fuir, en temps normal. Le regard se fait scrutateur alors qu’elle guette, cherche à lire l’expression qui se dessine sur le visage de la douce, et quand le nom résonne, c’est un poignard qui se plante dans le cœur, sans qu’elle n’en montre aucune trace extérieure. Evidemment, elle a sorti le nom de Sohan. C’était prévisible, ça n’a rien de nouveau pour elle, mais ce n’est pas pour autant qu’elle l’accepte. Et même si elle ne supporte pas l’idée qu’il puisse y avoir réellement quelque chose entre eux, la violence avec laquelle l’intéressé répond la pique, il écope d’un regard noir de sa part alors qu’elle essaie d’évaluer comment Dulcie encaisse le rejet à peine dissimulé. Elle attrape un gobelet de ponche, avale une gorgée avec nonchalance pour faire passer l’amertume alors que le jeu reprend, comme si de rien n’était. Elle suit la partie d’un œil distrait, bien plus occupée à observer Dulcie qui lance des regards dérobés à l’apathie personnifiée qui se trouve à ses côtés. Elle sait parfaitement que l’autre souffre sans rien en montrer, elle a l’habitude depuis le temps, et de savoir que par la faute de la poupée rousse qu’il est présent à cette soirée, ça ne lui donne que plus envie de lui pourrir la vie à son échelle, de chercher à briser ce semblant de monde semi parfait dans lequel elle pense pouvoir se mouvoir en reine toute puissante. A croire que Lloyd a réellement un type de femme bien précis. Et quand ce dernier s’approche, elle y voit une excuse parfaite pour la faire descendre de son piédestal, c’est presque trop facile. Elle se laisse consciemment aller contre lui, sourire en coin aux lèvres alors que la rousse les épie, et elle jubile intérieurement, si peu atteinte par ses remarques alors qu’il cherche à la coincer. « Tu veux parler de servitude ? Parce que t’es plutôt bien placé, non, passer d’une reine en plastique à une autre, te faire mener en laisse comme un bon petit toutou, et volontairement en plus ! Ah, c’est beau la liberté… » Il s’éloigne et elle ne peut s’empêcher de pousser le vice encore plus loin, alors que la rousse la fusille déjà du regard et que Lloyd s’éloigne. « Tu sais bien que je ne peux pas me passer de toi, Villin ! » Le sarcasme qui coule aussi naturellement que le sang sur ses bras, alors qu’il emmène Walton dans un placard, sous le regard outré de sa reine de pacotille. Le jeu reprend son court, elle suit d’une oreille distraite, jusqu’à ce que la bouteille tombe à nouveau sur le Cadburry. L’alcool aidant, probablement, elle s’amuserait presque de sa première affirmation, pourrait admirer la touche d’insolence qui lui fait cruellement défaut en temps normal, mais il lui coupe l’herbe sous le pied alors qu’il s’attaque à sa douce, et ça passe mal. Le sourire se fiche sur ses lèvres alors qu’elle plante son regard dans le sien, prête à défendre la Gutts bec et ongle s’il le faut. « La dernière est forcément fausse, pour ça, faudrait être capable de ressentir quelque chose, et on peut pas dire que ce soit ton fort. » C’est bas, c’est mauvais, mais ça fait le job. Elle boit une gorgée, se contente d’hausser un sourcil alors que la rousse s’invite dans leur partie, la vise ouvertement, et ça la fait rire plus qu’autre chose. Elle ne marche pas, elle court, se jette volontairement sous les roues du bus, et ça l’amuse, Love, de voir qu’en une simple phrase, un simple geste, elle peut déclencher des élans de jalousies. « Oh ne t’en fais pas, je te le laisse, les petits toutous bien serviles, c’est pas vraiment mon genre. » Elle lui présente son majeur avec le sourire alors qu’elle lui demande de tourner la bouteille, pas prête à se bouger pour un sou, et roule des billes alors qu’elle enlève son soutif, apparemment prête à tout pour se faire remarquer, être au centre des attentions de tous. « Et ça parle de mon besoin d’exister hein… » Sasha lance la bouteille à son tour, et quand la sentence tombe, son choix est tout fait. Elle attrape la main de la Gutts, la force à se lever en jetant un regard vers Sohan. « Viens, puisqu’on est si charmantes et merveilleuses, il devrait pouvoir se passer de nous sept minutes. » Elle la traîne derrière elle, ne fait même pas attention à la soirée qui dégénère à côté. Une fois la porte du placard refermée, elle laisse tomber la façade, la main qui glisse sur la joue de Dulcie alors que la voix se fait douce, tout son sarcasme habituel laissé à l’entrée du placard. « Ca va, tu survis ? Si tu veux partir, on se casse d’ici, on le plante là et on rentre. C’est comme tu le sens. »


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Rusty Adler
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMer 22 Avr - 11:31

"Je l'accrocherai au-dessus de mon lit." La promesse n'est basse que parce que l'intention derrière l'offrande l'est plus encore. Et si Rusty n'a jamais rechigné à l'idée d'être un pion with benefits à la guise de la femme éconduite et désespérée, il refuse absolument d'être assimilé aux plans tordus du couple princier, question de principes hautement anti-monarchiques, l'inverse entacherait les airs révolutionnaires. Soit, long live Queen Romy et son besoin irrépressible d'être le centre de l'attention générale, mais au prince Lloyd, nulle concession, c'est l'échafaud et la guillotine sans aucune forme de procès. Pas le temps cependant de s'attarder sur la peine du condamné habilement planqué dans un placard, ni même de débattre sur les différences — si elles existent — entre une dentelle française et une autre bien from China, qu'on aboie son prénom dans les escaliers. L'ordre est silencieux, pas moins assertif, et un rapide coup d’œil en direction de Sully finit de lui assurer que ce n'est pas le moment de jouer le rebelle. L'ami a le regard de la bête mise à mort, ou plutôt celui de la bête prête à mettre à mort. Il le regrette. Il le regrette déjà, lui qui connaît si bien les pièges de l'impulsion pour être son domaine de prédilection. Pourtant, Adler exécute, les jambes automates ; à force de loyauté, le coq bouffi d'orgueil devenu mouton. Il se redresse rapidement, droit comme le i d'idiot et d'ivre, et il est assurément les deux. Un pas de côté, l'épaule rebondit durement contre celle de la proie. Alors Sully bondit, et les règles du jeu changent. La seconde s'immobilise, suspendue ; l'épée de Damoclès sur la tête mise à prix tranche l'air, le temps et l'espace. Le premier coup a les notes de la marche funèbre. Welcome to the black parade. En temps normal, le revirement aurait été accueilli comme un morceau de viande dans la cage aux lions mais, puisqu'il s'agit de l'ami, c'est d'abord prudence et circonspection. Mais au second coup, quand le prénom inviolable est projeté en prétexte, le sang bouillonne. Of course, les traits tirés sous la possessivité absolue, le regard sombre, exacerbé, que seule Charlie Fucking Hopper est capable de verser sur lui. Et c'est à elle, bien à l'abri là-haut dans sa chambre, qu'il pense sèchement, Rusty, et de tout son être, il la maudit, elle et ses retours en arrière, ses hésitations et son incapacité à rendre la liberté. Le meilleur pote, lui, est là, en proie à la fêlure du cœur, à défendre honneur et territoire alors qu'elle a fait de lui le passé d'un revers de la main. Et ça lui est insupportable. Le "Charlie !" sonne comme un foutu juron dans sa bouche. Qu'elle vienne, qu'elle descende et jette les yeux sur ce qu'elle a provoqué.
Entre-temps, vu la carrure et le corps recroquevillé, Rusty estime que deux coups suffisent à faire passer le message. Avant qu'un troisième ne s'abatte et que le règlement de compte ne devienne exécution, il s'interpose. Attrape l'épaule et repousse. Difficilement. L'un aussi effarouché que l'autre est enragé. "Hey, Sully," il commence, corps improvisé barricade. "Je suis avec toi, tu sais que je suis toujours avec toi mais là, réfléchis. Pour une fois, c'est moi qui te le demande." L'absurdité de la situation veut que le discours raisonnable soit imputé à l'impétueux, qui n'a aucune fichue idée de ce qu'il doit dire, et moins encore faire, pour évoquer le bon sens. Mais tu parles d'un combat équitable, il faut bien un arbitre. Les yeux accrochés aux traits s'assurent que l’œil du cyclone, sinon affaibli, est au moins passé au-dessus de leurs têtes, puis prennent la température du reste de la pièce. Le rire, plus grognement reniflé, est jaune. Autour d'eux, le monde a continué sa ronde. Un œil en direction du placard finit de prouver que le temps passe, inexorablement, tandis que Walton et Villin en sortent indemnes. Dommage. Dans le bout des doigts, ça grésille sur fond d'électricité statique. Quelque chose dans la colère contagieuse de Sully résonne en lui. L'occasion est trop belle, presque aussi belle que la petite gueule d'insensible que rien ne touche, immaculée, jamais éraflée. A se demander si elle possède aussi la texture et la température de la glace. Le cadeau from Romy tout de dentelle brandi sous le nez, la démarche impudente engloutit la distance en quelques enjambées. "Hey Villin, t'as peut-être envie de récupérer ta laisse ?" La comparaison avec le clébard lui a semblé à pic tout à l'heure, autant appliquer une certaine constance dans les petits noms tendres. Mais la provocation est beaucoup trop douce au palais. C'est le pourpre des rivières et l'écarlate de la lettre que Rusty veut. Alors le coup part. Sans être vraiment calculé, juste l'impulsion et les phalanges, définitivement itchy de n'avoir pu donner le speech de l'amitié trahie quelques mois plus tôt, qui s'écrasent et craquent contre la mâchoire-iceberg. A défaut de faire couler les larmes, il fera couler le sang. Et là aussi, niveau équité du ""combat"", on repassera. Mais les Adler n'étant connus ni pour la discrétion ni pour leurs grands principes moraux, la consolation réside au moins dans le salut de la réputation.

@sullivan collins @charlie hopper @adriel nightingal @romy wilson @lloyd villin
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Dulcie Gutts
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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptyMer 22 Avr - 16:29

Genoux sur le tapis, mains jointes sur les cuisses —seule façon de s'asseoir dans cette fichue robe sans y laisser sa grâce en dommage collatéral— Dulcie survole l'assemblée du regard. Un tout petit sourire carton-pâte fixé aux lèvres, destiné à n'être convaincant qu'observé du coin de l’œil. Idéal, puisque personne ne la regarde. L'attention collective converge naturellement vers les évènements desquels Miss Trèscommeilfaut ne fait définitivement pas partie. Ambassadrice de la Vertu telle un poisson hors de l'eau, mal à l'aise dans son tissu noir qui n'est désormais plus symbole d'appartenance mais présage funéraire, l'atmosphère se délite vers le sulfureux, meanwhile elle, sa colonne vertébrale n'a jamais été si droite. Le corps entier programmé pour être alerte aux plus subtils mouvements de celui de Sohan, l'attention périphérique de Dulcie court-circuite dès qu'elle le devine posant brièvement les yeux sur elle. Elle ignore ce qu'il cherche à jauger mais reste déterminée à n'offrir qu'une façade si lisse qu'il n'y trouvera aucune prise. Séparés par dix infimes centimètres, l'effort est épuisant même si, pour tous les moyens qu'elle déploie à éviter de se tourner vers lui, il pourrait tout aussi bien être situé à l'autre bout de l'état. Le tapis, le salon, une vingtaine de visages dans son champ de vision, tout se fond dans un paysage en deux dimensions. Ne sert que de décor à son monologue interne qui, malgré ses propres convictions, tient objectivement moins du soliloque shakespearien que du freak out interne. Elle se mord les doigts d'en avoir trop dit ou pas assez, d'avoir oublié que la vie continuerait en dehors de cette soirée, que le monde extérieur, aussi étroit soit-il, extirpera des conséquences de chaque aveu et au carpe diem ambiant, elle oppose sa proverbiale mère de sûreté. Celle-ci se pointe en retard, nowhere to be seen quand elle a prononcé Son nom alors qu'il aurait été si simple de répondre d'un sourire entendu et d'un "peut-être" cryptique. Tiraillée, elle se reproche son presque coup-bas porté à l'encontre de celui qui n'a été que providentiel pour elle ce soir, tout en s'en félicitant car la réaction conséquente de Sohan, froide et insultante, a rétroactivement justifié l'attaque. Dulcie ne revient au moment que lorsque sa curiosité prend le pas sur l'autoflagellation. Villin se penche au dessus de Sasha, arborant rictus semblant narguer Romy. La nonchalance s'exposant à voix basse, le brouhaha étant épais, elle ne perçoit que des bribes depuis l'autre côté du diamètre, mais le body language est amplement suffisant pour le déclarer disgracieux. Instantanément, Dulcie est heurtée par procuration, au nom de l'une et de l'autre. Elle se saisit du mépris dont Lloyd semble faire preuve et le taille en julienne, destiné à servir de petit bois pour le bûcher de ce qui était autrefois le respect qu'elle avait pour lui. Le clockwise fait son œuvre, ramène le projecteur lentement vers elle. Trop occupée à craindre le pire, à comparer son envie d'arrêter les frais au fait que, contre toute logique, elle apprécie la délicate torture d'être si proche de lui, Dulcie ne réalise même pas que la progression signifie que le tour de Sohan arrive avant le sien. Il choisit de l'utiliser pour lui asséner un coup de poing dans l'estomac —ou tout comme. L'effet est identique. Passablement dé-va-stée, deux brasiers dans les joues, elle serre les poings sur sa jupe, puis les relâche, tourmente l'ongle de son pouce en sentant les coups d’œil étouffants qu'il a le culot de jeter dans sa direction. Il évalue quoi ? L'étendue de la zone d'impact ? Le résultat est pourtant clair, affiché : d'une oreille sifflante à l'autre, et tout le heurt au milieu. Sasha, se prouvant la plus méritante du duo, réplique en premier. Vise probablement juste. Elle montre l'exemple et Dulcie le suit, s'étant auto-convaincue qu'elle mérite mieux que de se faire lyncher en public pour qu'il puisse se prouver à lui-même qu'il a du mordant. Son nez relevé pivote vers lui, l'intercepte justement en train de lui couler un regard furtif, good. "Dans le mille, Clark Kent. Je te dois l'adoration pour avoir raccompagné une fille seule en pleine nuit. Ta légion d'honneur est en chemin." À titre de grande démonstration de supériorité morale, elle lui tourne le dos, basculant son attention vers la fille la plus proche qui, elle en revanche, s'est montrée précédemment capable de lâcher ses vérités-mensonges sans ruiner la soirée de quiconque (@Ocean Bloed). "Elle en valait la peine. La robe, je veux dire. Ravissante." Et un sourire qui s'imagine l'être tout autant. Pas le temps de laisser sa nouvelle amitié s'épanouir —exit Sohan, Soqui d'ailleurs ?— qu'une ancienne intervient. Sasha lui agrippe la main et sans se faire prier, Dulcie est sur pieds. L'un d'eux percute par hasard un verre, déposé au sol, qu'elle entend basculer et rouler sur le parquet. Sans un regard en arrière pour vérifier, elle prie silencieusement qu'il était plein. Que Sohan a tout pris sur les genoux. Knock knock, karma. Crétin de connard d'irrésistible aveugle imbécile doté de toute la capacité d'observation d'Helen goddamn Keller. Et elle, pas moins idiote pour l'avoir cru un instant capable de reconnaître un aveu lorsqu'il le percute en pleine tronche. De zéro à claustrophobystérique en 0.3 seconde à l'instant où la porte du placard se referme, elle se laisse émietter contre les doigts de Sasha, la position bien trop intime, l'espace bien trop étroit pour que la contenance puisse y rentrer avec elles. La voix est à la fois stridente et assourdie lorsqu'elle chasse la proposition alors même qu'elle hoche la tête, trahie par son propre corps. "Nonononon, si on s'en va, il gagne ! Qu'il s'en aille, lui. Sans elles, sans nous, il a  qui, hm ? Per—" interrompue par son train de pensée : il a son amoureuse right?, d'autant plus que Villin, le consort actuel, semble se l'être mise à dos. "Romy ! Tu savais que c'est Romy qui l'a invité ? Sans me le dire. Ils se méritent, tous les deux. Eux et Villin. Ils ont tout pour s'entendre, the boys sure have a type," la tirade est tremblotante car l'oratrice est toujours submergée par les conséquences de la confession de Sohan —qui, bien qu'elle n'ait jamais été dite, Dulcie est certaine d'avoir entendue— et destinée à le rester longtemps. En huis clos, avec Sasha, l'amertume ne fait même pas l'effort de se masquer sous des grands airs. Consciente qu'elle est en train de virer solidement du côté shrill du ravin, Dulcie tente de se ressaisir, mais l'aplomb ne dure qu'une seconde avant de muter en pure désolation. Elle laisse son front se fondre contre l'épaule de Sasha, prononce un "personne n'accorde d'importance à ce qu'il a dit de toute façon, stupide et désespérée dans ses rêves" visant à réconforter son amie d'une offense qui, apparemment, ne l'a pas blessée. Il n'empêche, Dulcie est forcée d'admettre que, malgré la délicate sensibilité qui est la sienne, c'est objectivement à Sasha que la petite révolte de Sohan a le plus porté atteinte. Une entrée de plus sur la longue liste d'affronts qu'elle s'imagine tenir dans l'espoir qu'un jour, enfin, son aberrant myocarde ait la gentillesse d'en prendre compte.

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MessageSujet: Re: when i rip (tc)    when i rip (tc)  - Page 7 EmptySam 25 Avr - 18:39

Pas farouche Swanson qui appose sans pudeur un suçon dans son coup, sous son air passablement surpris mais pas contrarié – pas dit qu'il en soit de même s'il doit justifier ça à Tamsin, parce que "c'est la bouteille c'est pas moi" ne marchera certainement pas. "Ca va, tranquille ?" Doucement moqueur alors qu'il est pas prêt d'enlever sa main de sa cuisse. C'est qu'elle est plaisante, avec son audace décomplexée, une invitation à abandonner ce jeu pour préférer un endroit plus tranquille, mais il tient, pour l'instant, encore à sa vie et se contente de profiter plus ou moins sagement. C'est le début qu'elle dit, mais il a connu des débuts moins savoureux. Il se demande sans trop y croire jusqu'où sa main peut remonter sans prendre une gifle mais il reste tranquille, l'œil suivant vaguement les aléas de la bouteille. Jusqu'à ce que l'autre fade se réveille. "Décidément si je dois satisfaire tous les frustrés de cette soirée je ne vais pas m'en sortir. Sans offense hein Artemis." Parce qu'on peut pas dire qu'elle semble particulièrement comblée de bonheur par un Lancaster qui brille par son absence et sa sortie de dramaqueen mais pas par sa capacité à donner le sourire à cette fille qui semble pourtant plutôt claire sur les désirs qu'elle aimerait voir comblés. Un foutu placard avec Villin, c'est sans doute dans le top ten des pires trucs qui pouvaient lui tomber dessus au cours de sa soirée parce que ni la promiscuité avec ce type aussi palpitant que du tofu ni être à nouveau piégé dans un placard ne provoque extase et satisfaction fière. Pourtant c'est interdit dans son code génétique de battre en retraite, d'accepter l'échec et l'humiliation d'avoir manqué de courage quand il reproche à, approximativement, la moitié de la planète de manquer de couilles. Bien obligé de déloger Miss Swanson – ça aura au moins le mérite de s'éviter un suçon supplémentaire, il a assez d'emmerdes comme ça -, l'air de conquérant a certes foutu le camp mais il s'applique à garder un sourire panaché, comme si ce festival n'était qu'une minuscule pichenette dans sa soirée et pas du tout une putain d'abîme prête à les faire disparaître, lui et sa confiance en lui si précieuse. "Tu veux le même programme que Romy ou se passe des festivités Mr Grey ?" Relever ce bottom qui traîne avec récurrence dans la bouche de Villin pour s'insurger serait lui donner trop de vie alors il tempère, module, fait ce qu'il fait de mieux Walton : compose avec les caprices des autres pour ne pas avoir à rogner sur son ego qui ne tolérerait aucun refus couard. Difficile de se rattraper quand personne ne peut se targuer d'être un soutien infaillible – serait-ce donc à ça que servent les amis ? ah-ah – il garde le menton levé, défi accepté pour un placard occupé précédemment par deux nanas. Décidément c'est la fête l'homo-esthétique cette soirée, ô joie. Prière mortuaire inventée de toute pièce récitée précipitamment dans le fond d'un esprit qui s'affole à la perspective d'être à nouveau enfermée, à croire que c'est une manie de vouloir soit le guérir soit juste le buter au malaise, avant d'accepter un confinement étouffant, un Lloyd trop proche et un placard trop fermé. Sept minutes qui promettent de compter comme des heures -pour ne pas dire des jours- dans son existence alors que la langue est nettement moins agile une fois qu'il est enfermé. "Fais ce que tu fais de mieux Villin : ne fais rien et surtout ferme ta gueule." Acculé au plus profond du placard, dans l'espoir complètement chimérique d'y trouver de l'oxygène qui ne respire pas Lloyd tant qu'à faire, il regrette amèrement ce petit jeu stupide de bouche qui n'a pas su être fermée à temps et qui, par état de faits, l'amène dans pareille situation, sous la gouverne de L'Insipide qui ose faire preuve de caractère pour le meilleur et pire move possible. Cette fois c'est officiel, il verrouille la langue, pas qu'il préfère être dans un placard avec Romy, mais plutôt qu'il aimerait bien que Kate et William cessent de vouloir absolument l'enfermer quand c'est sa zone d'inconfort. Les minutes sont autant de vies perdues sans vouloir desserrer la mâchoire, tout en surveillant, d'un qui-vive bien nerveux, le moindre mouvement de l'autre jusqu'à devenir chaque inspiration. Voir ça comme la dette à payer du baiser volé, fair.  C'est donc sur sept vies de perdues (et pas une de plus) qu'il est soulagé de pousser l'autre dehors, de s'extirper de là, avec la promesse de ne plus y remettre les pieds quand, la contenance pas encore retrouvée, il se trouve spectateur de l'improbable. Son Altesse du Flegme voit sa mâchoire accueillir un poing, putain cette soirée c'est l'enchaînement de l'improbable. En temps normal il serait du côté de ce type qui n'est personne. Pas que la mollesse incarnée qui prend, c'est délicieux et inattendu, mais Nichola et sa grande fidélité fort aléatoire ça mène parfois à des choix hasardeux – mais toujours égoïstes. Et présentement, ce dont il a le plus besoin -plus encore que regarde Lloyd prendre une râclée, parce qu'il serait tout de même intéressant de voir si ce mec est un putain d'androïde ou s'il est capable de pisser du sang- c'est d'évacuer sa frustration d'avoir été enfermé une fois de plus. Rien de tel que la violence pour vidanger cette foutue angoisse qui adore se réveiller et tordre sa fierté au moindre espace confiné. "C'est pas contre toi connard, mais là tu m'offres l'excuse facile." Oh c'est presque des excuses dans la bouche de Walton avant de retourner la politesse à ce type (@Rusty Adler) à base de poing dans la pommette. Pas qu'il défende Villin juste que cet imbécile évadé de Silver balade une flamme à côté d'un puits de pétrole. "C'est parce que t'as pas de couilles que tu frappes un mollusque ? C'est votre signature avec ton pote ? Vous aviez pas d'handicapés sous la main, vous faites avec les moyens du bord, je compatis tellement les gars. Les temps sont rudes." L'hypocrisie c'est comme la vengeance : ça se déguste à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit et c'est délicieux avec une soupe de phalanges.
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