let me die in peace -- sasha

nom complet - aleksandra, prénom choisie par sa douce et tendre maman, comme une volonté de ne pas perdre ses racines slaves, de les transmettre à sa fille. love, comme une vaste blague de l'univers pour celle qui ne sait pas où elle en est entre les affres de son cœur et ceux de son corps. surnoms - sasha, petit nom affectueux qui glissait comme une caresse entre les lèvres de sa mère, elle n'a jamais su s'en détacher. certains se risquent à des alek, mais ils ne récoltent qu'un regard noir. lieu de naissance et âge - elle a vu le jour dans le froid glaciale de l'alaska, il y a de cela dix-sept ans nationalité et origines - nationalité américaine de part sa naissance, le gèle de la russie dans les veines. même si elle n'y a jamais mis les pieds, la culture est bien présente, merci maman. à Nevada City depuis - cinq ans. le décès de maman, le remariage du père, le changement qu'on lui impose sans qu'elle ait son mot à dire. elle hait cette ville et tout ce qu'elle représente pour elle. occupation - écrire ici. situation familiale - foyer qu'elle aimerait fuir. compliquée ne suffirait pas à décrire la situation. une mère adorée partie trop tôt rejoindre les anges, une sasha perdue, abandonnée par sa mère puis par son père, trop absorbée par son chagrin pour s'occuper de sa fille encore trop jeune. une belle-mère qui débarque dans sa vie, s'impose avec sa fille, devient le centre de toutes les attentions, fait tout pour faire disparaître sasha, preuve vivante que son mari en a aimé une autre, avant elle. et puis le petit frère qui arrive, fruit de cette union qui lui donne envie de vomir, qui s'accapare tout le monde, vole le peu d'amour que son père avait encore pour elle. et elle la déteste, cette petite boule de chair qui la relègue au second plan. situation financière - du genre plutôt aisée, sans forcément rouler sur l'or. sa belle-mère a une fâcheuse tendance à lui couper les vivres à la première occasion, l'obligeant à avoir un travail pour payer sa part dans son éducation. elle ne va pas les ruiner, quand même, la petite ingrate ? statut civique - célibataire, elle est bien trop au chaud dans sa dépression et son mal être pour avoir ne serait-ce que l'idée de s'attacher à quelqu'un de façon permanente orientation sexuelle - compliquée. si son cœur penche plutôt du côté du féminin qui l'entoure, son corps n'éprouve rien pour les belles demoiselles, reste froid aux douces courbes féminines. mais si ce sont bien les corps masculins qui l'attirent, son cœur lui reste de glace face à ces démonstrations de testostérone. éternel dilemme qui la tiraille en permanence, comme incertaine de trouver un jour la réponse. traits de caractères -  la dépression comme seconde nature. diagnostiquée depuis ses treize ans, elle oscille entre des phases monotones et vide de sens quand elle prend son traitement, et des phases beaucoup plus sombres, plus intenses quand elle arrête de prendre ces saloperies qui lui anesthésient le cerveau, la coupe de ses émotions qu'elle aimerait vivre à cent à l'heure. la souffrance qui lui colle à la peau, lui donne l'impression d'être vivante malgré tout, d'exister dans ce monde où sa propre famille décide de l'oublier. comme une impression d'être toujours perdue dans cette dualité, elle a tendance à se renfermer. elle garde les sourires pour les cas exceptionnels, plutôt habituée à offrir une mine renfrognée pour le commun des mortels. elle aime être seule, se laisser aller à la tristesse qui l'envahit régulièrement, cette peine qui lui arrache le cœur avec une violence et une facilité déconcertante. passer des heures à s'épancher sur le papier, déverser ses idées noires, comme pour les exposer à la lumière du jour, ou du moins à celles des poétesses, seules flammes dans sa vie, comme un phare pour la guider hors de la tempête avatar - lily collins

à savoir: elle ne s'est jamais vraiment faite au remariage de son père, ne supporte pas sa belle-mère. depuis qu'ils ont créé cette nouvelle famille, sasha se sent écartée. son père l'évite, car elle ressemble trop à sa mère, autant physiquement que de part sa maladie mentale. par peur ou par dénie, il ne s'en occupe pas, préfère laisser sa femme s'en charger, envoyer sa fille à l'hôpital plutôt que de faire face à la réalité. la seule avec qui elle a finit par s'entendre, c'est sa "soeur", qui fait aussi partie du groupe des poétesses. - elle ne l'avouera jamais, refuse de l'admettre, mais elle a un faible pour dulcie. dulcie qui lui parle sans cesse de s o h a n. bordel. - elle essaie de garder la tête hors de l'eau, mais replonge souvent, trop habituée à la dépression pour la quitter sans angoisse. dur dur de sortir de sa zone de confort. - la plupart du temps, elle cache très bien sa détresse, s'enferme dans son cynisme pour ne pas laisser aux autres la chance d'apercevoir l'ampleur de sa noirceur. elle garde ça pour leurs soirées bacchanales entre filles.