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 don't blame me, love made me crazy (lloyd)

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Romy Wilson
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MessageSujet: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptySam 15 Fév - 19:24

for you, i would cross the line
i would waste my time, i would lose my mind
they say she's gone too far this time
don't blame me, love made me crazy

ttyl. ttyl ? ttyl !
toute l'attention de romy est absorbée par ces quatre lettres. le dernier message de lloyd créé un tsunami en elle. les émotions se multiplient. l'envie de meurtre est virulente. et ses doigts s'obstinent à chercher une répartie. en vain. la rousse se plie au silence qui lui est imposé mais elle se jure de ne pas en rester là. pas avec lui. pas après sa scène de ce weekend. muet, le villin, injoignable pendant deux jours entiers. plus de quarante-huit heures. et c’est terriblement long pour romy qui est habituée à être le centre de l’attention. rien, aucun message, même pas un lu insultant. et sans doute que pour une fois, elle aurait été prête à s'en accommoder plutôt qu'à se scandaliser. puis il a daigné donner signe de vie ce matin. not dead, alleluia. mais après réflexion, même sa mort n'aurait pas été une raison valable pour ignorer romy. la princesse serait capable d'exiger d’être prévenue avant qu’il lâche son dernier souffle, pour savourer le plaisir d’être la dernière à lui parler. et le retour d'entre les morts s'est fait sans excuse ni explication. un unique message comme réponse à l’avalanche de menaces, de questions laissées en suspens et de jalousie. frustrant pour romy, sans doute délicieux pour lui. parce-qu’il prend bien le temps d'évoquer sa nouvelle meilleure amie. celle qui a osé poser ses lèvres sur les siennes devant la wilson. un degré de torture maitrisé avec perfection. elle n'en attend pas moins de sa part. but it hurts. les mots la percutent et les idées pour enterrer la pétasse s'affolent dans l'esprit de la rousse. comme si le mutisme du villin n'avait pas été l'occasion pour romy de s'imaginer tout un tas de scénarios dignes des plus grands films romantiques. le rôle principal offert à cette fille venue de nulle part, qui se voit offrir le coeur, l'attention et le sarcasme de lloyd quand romy n’est que la peste détestable que l’on veut voir brûler en enfer. no way. romy deserves all the spotlights. l'autre ne pourra apprécier que ses trois minutes de gloire le soir du bal. romy ne lui accordera rien de plus car c'est déjà trop. nine a.m. le talon claque au sol. le prof s'est déjà plaint du bruit à quatre reprises. les yeux roulés vers le ciel, son regard menaçant a trouvé en face un sourire étiré et une moue angélique comme simple excuse. romy ne s'attarde pas réellement sur les états d'âme du sexagénaire, elle a plus important à gérer. l’état d’urgence est annoncé. la liste est longue en ce lundi matin. le fiasco du bal de vendredi résonne encore. son couronnement, mérité et jubilatoire, a été le seul point culminant de sa soirée. alors que les attentes étaient ambitieuses et grandioses - when are they not ? - la chute a été précipitée et violente. romy avait fini par se convaincre que son idée était brillante. les inviter tous les deux, au même endroit, au même moment. maillon central et indispensable dans cette dynamique bancale, la rousse a estimé que sa simple présence suffirait à apaiser les tensions. ambitieux et téméraire. elle se voyait déjà accorder une danse à chacun, combler les minutes en leur réclamant toute leur attention et briller par son schéma amoureux si particulier et si envié. romy aurait dû tout gagner. les suffrages, la couronne et leur amour inconditionnel. mais l'adolescente s'est heurtée à un champ de ruines. les egos ont été ravagé. la confiance, qu'ils lui accordaient jusque-là, a été outrepassé. une défaite cuisante, trois coeurs blessés et des adieux comme souvenirs amers de ce bloody friday pour romy. une sortie de scène du villin aux bras d'une autre après un échange de salives non nécessaire. le chignon a été violenté, la jalousie a été secoué. et un finn vaillant qui l'a laissé au milieu de la foule, un chaste baiser sur les lèvres et un break demandé. queen romy, seule et anéantie. unique coupable de sa solitude. alors le stylo tapote avec agacement contre le cahier. l’horloge au dessus du tableau accompagne le métronome improvisé par le talon qui s’agace. les nerfs sont à vifs. car elle sait les deux garçons dans la même enceinte même si elle n'en a encore croisé aucun. et elle compte bien exiger des explications à lloyd. comprendre et s’imposer de nouveau dans l’esprit du villin. elle espère bien qu’il a profité de ces deux jours de paix car l'adolescente ne reviendra que plus virulente. alors quand il ne reste que trois minutes avant la fin du cours, la rousse range déjà ses affaires. elle est levée avant même que la sonnerie retentisse. le regard désapprobateur du prof dans son dos. elle a plus urgent que satisfaire son ego en carton d’instituteur. les pas sont précis, elle se pose devant la porte du cours de littérature 2. les bras croisés, les yeux fixes, elle n’attend qu’un seul visage. prête à initier la confrontation. alors quand l’ombre du villin apparait à la sortie de la salle, romy ne perd pas de temps. pas un seul mot ne sort de sa bouche, elle se contente d’attraper sa main avec violence. qu’il souffre dès maintenant, la couleur sera annoncée. plus noir macabre que rouge passion. elle le traine vers la porte la plus proche. une salle de classe libre, parfait. son propre corps qui bloque la sortie. les doigts qui viennent enclencher le verrou. puis la paume qui vient frapper sa joue. peu de force. tout est dans le geste et dans le silence qui s’en suit. l’absence de mots, le regard furieux et la satisfaction de prendre la main sur cet échange. drama queen romy n’a jamais aussi bien porté son titre. puis elle vient fouiller dans son sac. un chargeur de téléphone, flambant neuf, encore dans l’emballage qu’elle vient jeter sur la table à côté de lui.  « apparemment t’as perdu le tien vendredi. tu verras, c'est instantané, le portable se recharge et ça t'évitera de rater mes messages. » le reproche est brûlant. la langue claque sur le palais. les yeux bleus sont menaçants, plus proche du tsunami que de l'eau douce. et la jalousie la ronge. elle s'empêche de faire une scène pourtant c'est tout ce qu'elle souhaite faire. lui offrir en spectacle sa jalousie, ses reproches et se mettre à nu. dans son plus simple appareil. la folie l'a gagnée alors qu'elle devait faire face à ce silence et cette solitude. parce-que ça ne passe pas. rien ne passe. romy reste bloquée face à son départ. il l'a laissé pour une autre. volontairement. romy, au second plan. ce soir-là et ce week-end. et ça fait si mal. le palpitant qui s'affole. la panique face à ses sentiments qui ne semblent pas réciproques. cette réalité qu'elle refuse d'assimiler. et l'adolescente ne veut pas être vulnérable, elle s'y refuse. même si au fond elle a l'impression qu'elle le perd. alors elle préfère se la jouer fière et impertinente. « c'est la seule explication valide que j'accepterai. » et ça cisaille. l'envie de parler d'elle. savoir, savoir, savoir. « you made a point, now, we move on. » ensemble, sans aucune autre nana dans le tableau. ses règles. et elle refusera tout aménagement. pourtant elle n'est plus aussi sûre d'elle, romy. le pouvoir semble se redistribuer sans qu'elle ne puisse le réclamer. les bras croisés contre la poitrine, le corps contre la porte, elle veut juste être rassurée. sur eux, sur ses sentiments à lui et sur sa place toujours intacte dans sa tête. mais elle sait qu'avec lui, la conquête est difficile et remplie d'embûches. mais pas sûr que l'impatience de romy saura y faire face. ( @lloyd villin )
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Lloyd Villin
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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptyDim 15 Mar - 12:17

Compte sur la tragédienne pour faire littéralement chanter l'air. Romy, solennelle cheffe d'orchestre—the sound, the fury. Phalanges délicates et doigté expert, elle tisse la tension comme la plus précieuse des tapisseries. Ça claque en canon, polyphonie des onomatopées ; d'abord, la porte contre le chambranle et, exactement deux temps après, sa paume ouverte sur la joue déférente de Lloyd. Il entend la gifle davantage qu'il ne la sent, aussi théâtrale et méticuleusement étudiée que le reste de la performance. Lloyd, qui n'est jamais parvenu à déterminer si, face à elle, il était acteur ou spectateur, s'écoute déglutir. Sa mâchoire vibre de tension, plus tranchante qu'une lame de rasoir, mais son arcade sourcilière, statufiée dans son masque d'indifférence signature, est lâche de tranquillité tandis que the dust settles comme une retombée de cendres. Romy, brandissant sa bande sonore comme une épée, est tout aussi tonitruante dans son silence qu'elle l'est dans ses foudres. Lloyd, qui perçoit la balance pencher en sa faveur, l'entretient comme une plante exotique, le polit jusqu'à ce qu'il brille. Le mutisme, c'est son truc. Il n'en n'a jamais eu peur avant de la rencontrer, une angoisse pernicieuse mais latente qui se conjugue toujours à son absence, tendre comme un hématome qui se laisse volontiers oublier jusqu'au geste trop brusque. Là, lorsqu'elle se tient à portée de bras, fatalement loin de Lui, il n'a rien à craindre. Elle l'a trop bien entraîné ; il se fiche éperdument de savoir ce qu'elle a fait de son weekend tant qu'il baigne, indolent et insouciant, sous les rayons de sa pleine attention. L'inverse étant tout sauf vrai, il joue chaque seconde gagnée comme la prolongation d'un match dont il ne sortira de toute façon jamais vainqueur—plus rien à perdre désormais. Pas moins martial que sa royale adversaire, le silence est peut-être sa seule arme contre elle, mais il a l'avantage de le manier avec brio. Le veut douloureusement prégnant, physique, pratiquement palpable ; matière ondulante et instable qui crépite entre leurs deux fronts. Puisqu'ils sont tous les deux familiers avec la notion de climax, laisse s'éterniser le délicieux calme avant la tempête tandis que l'orage gonfle à l'horizon. Bras croisés sur le torse, il la regarde sortir un chargeur de son sac. Se proscrit la moindre réaction, la frontière entre ses deux lèvres aussi infranchissable que les remparts de la Cité interdite. Il comprend également que sa bravade aurait d'autant plus de poids si seulement il parvenait à rendre la distance matérielle. Selon toute logique, il devrait monter son camp à l'autre bout de la pièce, placer autant de tables entre eux qu'humainement possible, au lieu de rester planté là où il suffirait qu'elle s'incline pour le cueillir. Self-indulgence : après trois nuits passée à grelotter, la canicule n'a jamais semblé aussi invitante. Il voudrait sa volonté de fer mais la sait dangereusement lacunaire. Suffirait qu'elle tende la main, figuré ou non, pour envoyer valser toutes sa belle tactique offensive. Lloyd, qui n'a notablement besoin de personne, se hait pour sa manifeste dépendance à son affection ; presque autant qu'il l'admire elle pour susciter ce genre d'émotion en lui, pour s'être immiscée si profondément sous sa peau qu'elle en a fissuré les fondations de son identité. Auto-suffisant depuis bientôt trois ans à raison d'avoir des parents fantômes—le premier, littéralement, d'être mort ; le second par ses apparitions occasionnelles éthérées, barely there même quand elle est là, transparente et creuse—il a appris à ne chercher aucun visage dans la foule. Il a émergé seul de l'enfance pour se prouver son autonomie, meilleur ami, dernier pilier de l'âge tendre, kicked to the curb comme un rite de passage. Par conséquent, Lloyd discerne clairement les supplications de son côté le plus rationnel et la décision qu'il lui demande de prendre, l'émancipation comme ode à l'amour propre. Les discerne, mais choisit sciemment de s'en moquer, les râles de l'encéphale naturellement brouillés sous les mugissements d'un myocarde, léonin de souveraineté, qui gronde en réponse à l'impératif romyesque mais réagit all the same. "Hmmm, oui ? J'attends. Tu m'as pas donné l'autorisation de parler." Le ton, saturé au sarcasme, résonne avec autant de gravitas que la précédente gifle. Il n'y a que ça pour soutenir sa rébellion, du bruit, sous lequel Lloyd est ardemment résigné au conflit pour l'amour du droit-dans-le-mur. S'enlise dans l'absurde dialogue de sourds ; plonge la tête la première, pleinement conscient. Dents versus béton. "I made a point ? Ah bon ? Lequel ? Qu'est-ce que t'en as retenu ? Apparemment pas que j'ai le droit de prendre mes propres décisions." Il recule de trois pas et grimpe sur le bureau du professeur. Appuie tout son poids sur ses mains, bras tendus vers l'arrière, l'image de la nonchalance. Romy irradie. Lui, il lézarde. Laisse son regard voguer sur elle, après deux jours de s'en être privé. Ô douleur exquise, un weekend ne lui a jamais paru aussi long. S'imprègne de cette fille à la la force si littérale qu'elle serait capable de déplacer des montagnes. Il sait qu'elle se retient, la silhouette crispée de retenir les tempêtes à l'intérieur, comme il sait qu'elle attend ses explications. Elle lui a tant appris sur la patience. Il est temps de retourner la pareille. "Alors, Romy, we move on, ok, très bien, mais on va où ? A l'évidence, nulle part. L'Impasse et autres réflexions métatextuelles. Entre lui et la porte, il y a elle. Depuis son perchoir, Lloyd fixe le bout de sol qui les sépare comme un point de chute. Two hearts on the floor. One is mine. Both are yours.
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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptySam 28 Mar - 19:01

elle brûle, romy. les émotions bouillonnent et lui offrent toutes les raisons de lâcher prise. elle a juste envie d'exploser. la cage thoracique comprimée entre jalousie, colère et manque. et c'est trop. trop à contenir et à canaliser. même pour elle, davantage volcan en éruption que lac d'eau douce. mais elle s'en empêche. par fierté mal placée ou simplement par peur de le faire fuir une nouvelle fois. l'amertume encore sur la langue après l’affront de vendredi soir. l’avoir vu se détacher d'elle pour s'éloigner avec une autre, ça cisaille le coeur et l'ego. ça se digère mal surtout. parce-qu’à cela s'est ajouté le silence villinesque, habituel mais frustrant, tout au long du weekend. alors sa scène mélodramatique de copine énervée, romy, elle estime l'avoir déjà faite par message. un enchainement gymnastique digne des plus grandes athlètes. rythmées de reproches, de ponctuation et de menaces. mais pas de victoire, bien loin d'avoir obtenu le résultat attendu - des excuses franches et sincères- la rousse n'est pas redescendue de son humeur proche de la folie possessive. elle y est toujours, installée sur son trône de princesse. satisfaite qu'à moitié par la gifle qu'elle lui donne, le geste est trop court pour être réellement apprécié. ça ne fait que lui rappeler le manque de contact -physique, digital ou visuel- qu’elle subit depuis plus de quarante-huit heures. puis ce silence après coup est pesant. peu surprenant du villin. il l'a habitué à un mutisme déconcertant, qui contraste avec les humeurs bruyantes et théâtrales de la wilson. elle n’est pas à l’aise, l’adolescente, dans le silence. aucune patience, elle refuse de perdre son temps à comprendre ce qui se cache derrière l'absence de mots. alors elle comble ce vide, elle lui sort un cadeau soigneusement personnalisé. le reproche est limpide. pourtant aucune réaction. toujours rien. et romy, elle prend sur elle. autant qu'elle peut. même si elle menace de tout lâcher. parce-qu'il lui mène la vie dure par le simple fait d'être là, tout proche et impassible. elle meurt d'envie de se rapprocher, de lui rappeler qu'il est sien et d'apposer sa jalousie dans son cou. ça démange. mais la colère l'emporte. torture villinesque menée avec brio, elle se sent déséquilibrée dans cet échange. nourrie par ses propres craintes, elle n'arrive pas à trouver tout le réconfort dont elle a besoin dans son regard. et elle a envie d'y voir de l'amour, de l'attachement, du manque. pourtant elle a l'impression de ne plus arriver à le comprendre -est-ce qu'elle l'a déjà fait ?- et elle se sent beaucoup trop insecure pour que ce soit gérable. tout est dans l’attitude. impertinence sur les lèvres, le regard foudroyant, les talons plantés dans le sol. elle reste sur ses positions, s’empêche de tout laisser valser sous couvert d’une vulnérabilité qu’elle n’assumera pas. il est en tort, elle est en droit d’exiger des explications. alors elle impose, elle demande, elle ordonne. romy ne sait pas réagir autrement. l’impression de maitriser la conversation, garder la main alors qu’au fond elle a peur de le voir lui glisser entre les doigts. pourtant elle se retrouve enlisée dans un dialogue de sourds. une réponse qui n’en est pas une car pas assez satisfaisante et pas assez claire. elle soupire avec exagération. les yeux roulent vers le ciel. le talon claque contre le sol. elle se pince les lèvres. « tu n’as pas attendu mon autorisation vendredi pour partir avec elle mais là tu l’attends ? c’est un nouveau jeu dont je ne connais pas les règles ? » c’est dur à dire à haute voix. le pronom est sifflé avec mépris. le coeur se pince. l’image n’est pas encore effacée, bien trop intacte pour être oubliée. mais elle ne veut pas lui donner l’occasion de lui parler d’elle, de cette nuit qu’ils ont sans doute passés ensemble -le palpitant se resserre rien qu’à cette idée- et de ce weekend dont elle n’a pas fait partie. alors elle veut juste passer à autre chose, avancer, peu importe la direction tant qu’ils sont ensemble et que l’autre est enterrée vivante. mais ce qui est plus dur ce n'est même pas ses mots, tous suspendus dans les airs à base d'un point d'interrogation sans réponse, mais bien lui qui s'éloigne. il recule, ajoute de la distance entre eux deux et s'affirme dans sa nonchalance. son regard sur elle, c'est trop. parce-qu'il échappe avec insolence à ce qu'elle lui demande : des explications. alors elle explose. la colère aux joues, les yeux fixés sur lui, juste lui et les mains qui gesticulent sans qu'elle puisse les maitriser. « tes propres décisions c'est de me laisser en plan au bal ? c'est de te barrer avec une autre ? c'est me balancer un simple il va falloir que tu me fasses confiance ? » la voix monte dans les aigus. elle prend de la place, romy. avec son attitude, ses mots, ses reproches. incapable de ne pas lui donner toute son attention alors que c'est exactement ce qu'elle attendait de sa part tout le weekend. « non, lloyd, non. » elle tranche toute seule. parce-qu'elle refuse qu'il se trouve une indépendance avec une autre. mais sa dernière question résonne. le on va où qui semble plus métaphysique que rationnel. elle se noie dans l'incertitude, romy. depuis la veille, depuis qu'elle a vu finn, depuis qu'il lui a annoncé son départ imminent. alors l'avenir est juste flou. le sien mais aussi celui avec lloyd. parce-que la dynamique sera complètement différente une fois finn parti. et elle n'est pas sûre qu'il sache. finn a encore quelques jours pour lui annoncer. alors elle se rapproche, l'index menaçant qui finit sur son torse. elle bouillonne quand lui est calme. les yeux bleus brillent de colère. le souffle est saccadé. « on ne va pas suivre les pétasses, on ne se laisse pas embrasser par des inconnues, on ne passe pas la nuit avec elles, on ne reste pas muet tout un weekend... » la liste est longue. elle pose toutes ses angoisses sur un plateau en argent. elle ne répond pas complètement à la question, peur de poser un mot sur cette relation. pas sûre d'être complètement à lui, pas sûre qu'il soit complètement sien. romy n'aime pas cet entre-deux déséquilibré alors qu'elle en est à l'origine. elle se retrouve face à ses propres contradictions. le soupir pour venir accompagner son dernier souffle. « c'est moi qui doit importer. personne d'autre. » c'est avec moi que tu dois passer tes vendredis soirs, c'est moi que tu dois embrasser, c'est moi que tu dois aimer. mais ça reste sur la langue. parce-qu'elle refuse de trop lui donner. toujours dans la retenue avec le villin. une lutte sans cesse de pouvoir. lovée entre ses jambes, elle se tient droite alors qu'il est en arrière. l'index glisse sur son torse pour s'évaporer. et elle décide de jouer carte sur table. quitte à le regretter. « finn part alors on va où villin ? » probablement qu'elle est celle qui lui annonce en première. tant pis, c'était sans doute qu'une question de jours ou même d'heures. romy n'a pas de réponse et ça l'angoisse. alors elle repose tout sur ses épaules à lui. pas sûre que ce soit la meilleure des idées. ( @lloyd villin )
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Lloyd Villin
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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptyMar 31 Mar - 16:27

Romy approche et Lloyd, pris dans son orbite, se redresse. Naturellement, le cérémonieux soldat se présente au garde-à-vous pour saluer sa souveraine. Sans surprise, elle reste fidèle à son modus operandi ; la gifle, la caresse. Les chefs d'accusation déferlent tandis que la distance réduit, avalée pas à pas dans un cheminement agonisant d'être à la fois si long et trop rapide. Par la proximité, Lloyd se sent courber l'échine ; Romy se cale entre ses jambes et ses défenses fondent comme neige au soleil. Sans qu'il se souvienne leur en avoir donné la permission expresse, ses mains, rapaces d'avoir été si disciplinées, ouvrent la voie jusqu'à la courbe délicate de ses hanches. La glace, qui n'a de vertu que son hostilité frigide, n'a pas une seule fois prétendu à la longévité. Face à l'inferno dantesque déployé par la couronne, elle n'a jamais fait le poids. "C'est drôle. A t'entendre, on pourrait presque croire que la soirée a commencé derrière le gymnase et pas devant." Villin, living up to his name, prospère dans le conflit. Lui offre le demi-sourire auquel elle a déjà dû tant de fois se confronter, notablement coupable de l'avoir rendue folle et Folle. Une fois n'est pas coutume, Romy prouve qu'elle reste profondément honnête—et Lloyd, protocolaire dans la campagne militaire, le lui reconnaît de bon cœur, peu enclin à lui tenir rigueur pour son mensonge d'omission, aussi dévastateur fut-il, après des mois de franchise absolue. En d'autres termes, elle demeure prévisible. C'est précisément cette transparence qui rend son égocentrisme pardonnable : moimoimoi nucléaire sur fond de palais des glaces, si centrée autour d'elle-même qu'elle en devient incapable de volontairement nuire à autrui. Les autres ne sont jamais que dégâts collatéraux fortuits. True to form, elle ne perçoit que son propre préjudice ; en connaissance de cause, il n'en attendait pas moins. En l'honneur de cette sincérité, il se tient de proférer des excuses qui, elles, ne le seraient pas. A défaut, il soulage comme il peut. Son index à elle martèle à coup de reproches tandis que son pouce à lui, presque inconsciemment, glisse sous l'ourlet de sa blouse et trace des motifs apaisants sur sa peau nue. Fair is Foul, Foul is Fair ; puisqu'ils ont tous les deux le goût des politiques périlleuses. Peu désolé parce que certain de n'avoir aucun scrupule à recommencer si les circonstances le demandaient, ça ne le rend pas moins pénitent, navré d'avoir exploité des failles qu'il sait larges comme le monde. Et c'est peut-être là que se cristallise la différence fondamentale entre leurs essences respectives : Romy frappe à l'aveugle pour préserver sa peau, Lloyd cible avec l'expertise du sniper et sans la moindre considération pour sa propre sécurité. "On n'a pas couché ensemble si c'est ce que tu insinues. Tu peux me faire confiance." En lieu du mea culpa qu'elle attend, et en gage de bonne foi, il lui tend the next best thing. Le reste des détails ont été perdus aux méandres tortueux de l'Histoire et Lloyd a toutes les intentions de les y laisser pourrir. La jalousie de Romy, si compacte qu'elle posséderait presque une existence physique, est malléable d'être aussi tangible. Elle gronde et palpite dans le fin interstice entre leurs deux bustes et, encore maintenant, il suffirait d'y plonger les mains pour l'empoigner par la gorge. Sa jalousie à lui, beaucoup plus diffuse, fuite comme le gaz. Romy gesticule furieusement, tente en vain de la capturer depuis six mois et postule son inexistence quand elle lui file entre les doigts. Pourtant, elle l'entendrait bruisser si seulement elle le tendait l'oreille. Devrait, après vendredi dernier, avoir compris que l'air en est si saturé qu'elle la verrait s'embraser si elle craquait une allumette. La rancune est un luxe que Lloyd n'a pas les moyens de s'offrir. D'être, premièrement, l'élément libellule dans la dynamique, The Side Chick et le caprice de la semaine. Dans un second temps, par pur procédé mathématique : d'avoir tant investi dans cette relation que la perspective d'un échec paraît particulièrement intenable. Les circonstances l'ayant rendu excessivement conciliant, il a enjambé le seuil de cette classe de tout pardonner à Romy et laisser les griefs, quels qu'ils soient, à la craie et la poussière. Il incombe au Jester de s'en tenir au rôle qui est le sien, celui qu'il est né pour jouer et incarne avec brio : le divertissement. Romy en aura témoigné d'elle-même, "it was very dramatic and very you". De la même façon, la couronne ne peut être incriminée pour avoir exercé le pouvoir qu'il a lui a été confié. Le silence aura au moins dispensé ça, un temps pour l’introspective. Presque aussi affolante que la possibilité de perdre Romy : la possibilité de se perdre lui-même à travers elle. Si elle domine aisément le plateau de jeu, les événements auront démontré que Lloyd n'est pas totalement impuissant pour autant. Puisqu'il a eu tout le loisir de méditer leur discussion, il regarde Romy marcher droit devant jusqu'aux négociations, comme il l'avait prédit. Avant de cruellement de lui arracher le tapis de sous les pieds. La prise autour de ses hanches passe de nécessaire à vitale. "Comment ça, Finn part ? Tu veux dire qu'il a rompu avec toi ?" La formulation l'interpelle. Dans la bouche de Romy, trop littérale pour son propre bien, le verbe partir évoque les kilomètres entre deux positions géographiques. Tandis que l'intellect ne voit aucune raison de douter de sa parole, le myocarde refuse d'y croire. La fierté du (ex) meilleur ami est piquée à vif. Malgré la flambée des ponts, malgré l'hiver des eaux qui coulent dessous, Finn ne partirait pas sans l'en avertir. Et puis, ça le frappe comme un uppercut dans l'estomac. En faisant défiler ses notifications ce matin, il a découvert deux appels manqués émanant de sa part pour conclure la tirade de Romy. Phénomène peu usuel, mais Lloyd, absorbé par ses comptes à régler, n'a pas réfléchi au-delà de la circonspection ; et n'est-ce pas une excellente représentation de leur amitié. Elle lui renvoie sa question et, parce que la situation s'y prête à merveille, il rit jaune. "Tu vois, c'était ça, my point. En refusant de mieux peser tes choix, tu pousses les gens vers la sortie. Mais on dirait que la leçon ne viendra pas de moi." Lloyd ferme les yeux ; peinte sous ses paupières, l'ironie chatoie. La réflexion paraît si cohérente qu'il est certain qu'ils l'ont tous les trois, à un moment ou un autre, déjà formulée. Lui, difficile et dissipé, tempétueux et byronien, n'avait aucune chance de survire à Finn L'Affable et son éternelle endurance. (Le) Villin—living up to his goddamn name— finalement vaincu, ne serait ultimement que ça, un testament à leur amour indestructible. "J'ai besoin digérer ça." D'un mouvement fluide, il s'extirpe de l'étreinte et bondit sur ses pieds. A la lumière de la nouvelle révélation, l'échange se réarrange et dans la distance il y a la clarté. Romy, si désespérée de sauver leur semblant de couple qu'elle était prête à passer l'éponge sur le présumé crime capital—pas pour lui tant que parce qu'elle a déjà perdu quelqu'un d'autre. Lloyd fait les cent pas devant le tableau noir avant de s'immobiliser, dos à elle et les yeux sur la porte. Comme à son habitude, le Barde procure les vers à calquer sur les les moments de doute. So, as a painted tyrant, Pyrrhus stood, / And like a neutral to his will and matter, / Did nothing. Lloyd, profondément épris de la langue, des mots, mais aussi des espaces qui les séparent. Là où rugissent les rivières de sens.

@romy wilson
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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptyLun 6 Avr - 19:59

par fierté, romy ravale le soupir de soulagement quand elle sent les mains du villin se poser sur ses hanches. le visage ne se fend pas, la colère ne s'apaise pas pourtant le coeur tambourine dans la poitrine. ce simple geste, sans doute plus proche de l'habitude que de l'envie immédiate, arrive à la rassurer. parce-qu'elle ne demande que ça. son attention, sa tendresse, ou simplement une preuve que tout n'est pas foutu. alors elle se raccroche à cette proximité qu'elle impose et qu'il ne semble pas fuir. du moins, pas pour l'instant. mais elle roule des yeux quand il ose retourner la situation -l'inverse aurait été surprenant- pour rappeler, avec justesse, que la décision qui a mené la wilson à sa perte est uniquement la sienne. l'idée du double rendez-vous. brillante sur le moment, désastreuse dans l'exécution. elle se mord la langue, romy. elle réfléchit par deux fois à quoi répondre. elle est en tort, sur toute la ligne mais elle refusera de l’admettre. les excuses ne sont ni dans le vocabulaire wilson ni dans celui du villin. ils s’enlisent avec aisance dans le conflit, brûlant de voir qui finira par céder. et le demi-sourire du brun lui coupe toute envie de faire un effort, de s'avancer au plus proche d'une excuse ou d'un mea culpa version wilson. elle tient tête, romy, elle ne le laissera pas gagner. alors le regard est furieux, prêt à repartir à l'attaque. s'il veut du conflit, il en aura. il sait très bien à qui il s'adresse et qu'elle ne laissera pas couler. alors elle fait mine de réfléchir alors que les mots du villin résonnent encore dans son esprit. « oh tu veux dire... quand tu m'as appelé... attends, petite meuf sophistiquée ? c'était ça, villin, tes mots exacts ? c'est à ce moment-là que la soirée a vraiment commencé ? » l'index sous le menton du brun, elle veut voir son regard et qu'il assume ses dires trois jours après. romy ne démordra pas. le demi-sourire vient à son tour se glisser sur son visage. jeu, set et match. consciente du mauvais enchainement des événements, elle refusera de tout assumer. parce-qu'il n'est pas tout blanc le villin dans l'histoire. et ses mots ont piqué, brûlé même. elle ne les méritait pas, du moins pas avec autant de férocité. alors elle ordonne, elle lui rappelle avec précision les règles -ses règles- qu'il semble avoir vite oublié. les soupirs s'accumulent, la tendresse sur sa peau nue l'apaise mais elle respire complètement quand il lui dit tout haut ce qu'elle voulait entendre depuis le début. l'expression du visage s'adoucit. la jalousie s'évapore dans un soupir alors que les yeux bleus brillent de soulagement. elle a envie de croire que la limite était là, celle à ne pas dépasser, celle qui mettrait un terme à leur couple, celle qui finirait par tout briser. et l'adolescente est à deux doigts de le remercier dans un souffle. mais les quelques lettres restent sur la langue. la paume caresse la joue plus tôt violentée. elle devrait se contenter de ça, ne pas renchérir et avancer. parce-que c'est bien ça qu'elle voulait savoir. pourtant elle bloque, romy. parce-qu'elle a passé le weekend avec sa solitude, finn et lloyd sur messagerie. aucun des deux pour rattraper l'autre. sa couronne en plastique, seule preuve de cette victoire amère. « donc t'as passé le weekend seul ? trop occupé avec tes pensées pour répondre à un de mes messages ?  » finn l'a fait, lui. finn a répondu, finn s'est assuré qu'elle était bien rentrée. mais lloyd, rien. pendant trois jours. et ça, elle n'arrive pas à passer au dessus. parce-que rien ne justifie son silence aussi longtemps. encore moins maintenant qu'elle sait qu'il y a peu de chance que cette fille ait été invité à rester au manoir -alors que romy l’a été suffisamment pour que ça devienne un royal girlfriend privilege. pas en position de devoir lui réclamer plus de détails, la rousse suppose, de toute façon, qu'il ne donnera rien de plus pour satisfaire sa curiosité. sans doute qu'elle devrait lui dire qu'elle est rentrée, seule, sans finn et qu'elle a eu suffisamment de temps pour ressasser son erreur. ça serait sage mais elle n'en fait rien. romy n'a jamais vraiment su manier la jalousie du brun pour pouvoir l'utiliser à bon escient. pas le bon jour pour qu'elle s'y attèle. mais elle sait qu’elle a un argument de taille. celui qui peut tout faire basculer. d’un côté comme de l’autre. mais elle est prête à se reposer sur lui, trouver des réponses ensemble, espérer que lui en a quand elle, elle est juste perdue. et elle soupire qu’il ne comprenne pas. parce-qu’elle refuse d’y voir une quelconque rupture. que ce soit maintenant ou même dans une semaine quand finn sera de l’autre côté du pays. alors que lloyd ose le dire à voix haute, romy gronde. « c'est tout ce qui importe ? s'il a rompu avec moi ? » elle s'agite de nouveau, romy. ça bouillonne à l'intérieur alors que le visage est juste figé. elle essaye de comprendre lloyd. où il veut se placer dans ce nouveau schéma, ce qu'il sait, ce qu'il veut. mais elle n'arrive pas à se rattacher à lui comme elle l'espérait. il semble s'évaporer alors qu'il est pourtant collé à elle. le palpitant est pincé quand il rit jaune. ils sont tous les deux dépassés. incapable de savoir où ça va les mener. mais elle refuse d'entendre les accusations. pas celles-ci, pas finn, pas son départ. c'est beaucoup trop frais pour ne plus être douloureux. alors elle refuse que lloyd l'utilise contre elle. trop facile. « oh donc c'est ma faute ? c'est moi qui le pousse à l'autre bout du pays ? j'ai jamais voulu ça. mais va le retenir, lloyd ! » elle s'énerve. la voix est plus haute, les doigts se raccrochent à sa veste parce-qu'elle sent qu'il va lui échapper. elle voit qu'il compose avec la nouvelle et qu'il l'encaisse mal. et il se détache d'elle, la main de romy qui se retrouve suspendue à... rien. juste le vide. il s'éloigne, créé de la distance et la rousse panique. elle refuse de le voir partir. pas maintenant. parce-qu'elle a besoin de lui, qu'il le veuille ou non. « c'est ce que tu voulais non ? c'est ce que t'attendais depuis le début ? » les questions sont crachées avec amertume. parce-que c'était une solution depuis le début. qu'un des deux parte pour que la dynamique passe de trois à deux. elle n'aurait jamais parié sur le départ de finn avant celui de lloyd, cela dit. et pourtant... « finn part mais nous on reste. » qu'elle souffle. et elle essaye de se demander ce que ça veut vraiment dire. ce nous qui perd toute substance cohérente quand elle est juste face à un lloyd blessé, incapable de la regarder. alors elle ne le laissera pas partir en martyr, elle s'y refuse. parce-que peut-être que le départ de finn veut juste dire une autre fin pour eux deux. pas celle qu'elle avait en tête. une réalité qu'elle est pas forcément apte à comprendre. « oh c'est le moment ? » elle s'arrête, elle laisse un silence avant d'enchainer. « celui où tu m'annonces que tu me voulais seulement parce-que finn m'avait ? je ne suis plus le trophée que tu peux subtilement lui prendre pour un weekend ? je perds tout mon intérêt maintenant ? classe, lloyd. » elle lui lâche sa pire angoisse. les larmes montent mais elle les empêche de couler. parce-qu'elle a besoin de l'entendre. savoir si pour lui, elle n'était qu'un caprice, rien de plus. et c'est probablement ça qui l'empêchait de vraiment mettre un mot sur leur relation. parce-que ça s'est fait différemment, avec l'ombre de finn toujours avec eux. romy, elle sent que l'équilibre se fissure, elle soupçonne même la chute. brutale et solitaire. 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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptyDim 12 Avr - 5:02

Approximativement deux minutes que Lloyd a été mis au courant de l'altération dans la dynamique et, déjà, il peut deviner le mouvement des plaques tectoniques sous ses pieds. Et si un gouffre se creuse entre Romy et lui, le conflit aura toujours fait un pont chancelant—soumis aux quatre vents et à l'implacable force de la gravité qui leur a promis une chute vertigineuse depuis le premier baiser—mais un pont quand même. Si elle lui a reproché une fois, elle lui a reproché cent fois : Villin, personnification dandyesque de la Tension Narrative, brillant élément perturbateur, expert mutin. S'il communique par la discorde, il espère qu'elle comprend que le cœur n'y a jamais été avant vendredi dernier. Myocarde qu'elle présume insaisissable et oscillant ; pourtant, à défaut d'être capable de le porter dans sa manche, il n'a fait que le planquer sous sa langue à la place, elle-même constamment glissée dans sa joue. La querelle tongue-in-cheek par amour du chaos, par nature et par dessein ; d'être né antagoniste autant que parce qu'il s'agit du rôle qu'il a endossé en s’immisçant entre Eux. Innocent par vertu de n'avoir rien à y gagner, Lloyd ne cherche ni à prendre l'ascendant, ni à prouver quoi que ce soit ; n'a jamais eu que l'ambition primale de lui soutirer son attention, on His Worst Behavior pour rien d'autre que le privilège de l'ancrer à lui l'espace d'une dispute. Maintenant, la différence est si claire qu'elle se sent dans l'air, lourd des enjeux qu'il supporte. Il n'y a rien de léger, ni dans le soprano orageux de Romy, ni dans la mâchoire au morfil de Lloyd. Il écoute, les yeux fixés sur le fond de la classe, tandis que les attaques s'y échouent. L'angle, déjà méchamment effilé, s'aiguise un peu plus sous la rafale. C'est ce que tu voulais non ? C'est ce que t'attendais depuis le début ? Il grince des dents, lâche un rire bref, sardonique. "Putain de plus beau jour de ma vie. Finn part et j'ai l'honneur d'être le prix de consolation. I'm so happy I could die." Elle vise mal et, accidentellement, le touche en plein mille. Le coup, chargé d'ironie, se ressent subséquemment comme une décharge électrique : partout, infiniment plus retentissant que la précédente, substantielle gifle. La prévoyance aurait été out of character. Lloyd n'a jamais réfléchi à l'éventualité d'un avenir post-Finn parce que, d'emblée, la réflexion parait absurde, trop temporelle pour une créature au postulat profondément anachronique. En découle sa fascination pour elle qu'elle saisit mal, celle de l'artiste pour sa muse. En tombant amoureux qu'elle, il l'engageait à peu ; ne demandait ni à être adoré, ni à être chéri, certainement pas à être aimé en retour ; se serait contenté de son dédain parce que Dieu sait combien la douleur est féconde. Etant le plus pratiquant des athées, l'horreur qu'il a éprouvée à enfoncer le pied dans le Décalogue a été toute chrétienne. Lloyd, nourri aux dramatics, a reçu l'affection de Romy comme un don du ciel, ses foudres comme un sacrement—ses paumes ou ses lèvres, en tendant la joue ou en déployant la gorge—, lape sa jalousie comme le sang du Christ. Se languir, ça n'est que son éternel persona d'amant transi, sa sentence d'être arrivé le second. A le doper à sa passion, elle a contribué à alimenter le fantasme : un jour devancer Finn dans son cœur. Naturellement, le Vill(a)in aspire à la consécration plutôt qu'à longévité, écraser le protagoniste telle La Sulfureuse Maîtresse rêve de remplacer L’Épouse Respectable. L'idée d'avoir Romy pour lui tout seul, de coloniser si complètement sa poitrine qu'il ne resterait plus de place pour un autre, s'est longtemps résumé à ça : un songe, si improbable qu'il oserait à peine le formuler, mais seulement plus romantique d'être invraisemblable. Qu'elle ait préféré Finn aurait été honnête. Lancinant, mais honnête—une souffrance noble, celle du poignard qui transperce proprement le palpitant. Il lui en veut de lui avoir retiré cette satisfaction, celle de l'épilogue romanesque qui lui a été implicitement promis ; d'avoir laissé ses tergiversations se mettre en travers du climax de l'histoire. La victoire par forfait laisse un goût amer d'inachevé dans son sillon. Ce que je voulais, mais pas comme ça. Ça parait d'autant plus injuste qu'elle lui expose ses griefs et demande à être consolée, la voix qui déborde de flotte, après qu'elle lui ait explosé toute la cage thoracique par mégarde. Face à la marée montante, il se solidifie en s'aspirant du rivage rocailleux. L'effort sollicite conscience tandis que les réflexes de boyfriend, vieux de deux saisons, lui rappellent qu'il possède deux bras, qu'ils sont actuellement au repos et par conséquent prêts à l'y accueillir. Que son refus de plier du genou sous la menace des larmes témoigne du Changement. "Non, c'est pas ça que je voulais dire. Si tu penses que je me lave les mains de toute culpabilité, tu te trompes. Je sais ce que j'ai fait." Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain. A la lueur du pêché, encore plus capital d'avoir été commis contre le frère, si pas de sang indubitablement d'esprit, Lloyd est resté muet. Saint-like dans le silence austère du martyr, il s'est tenu de toute explication puisque la seule qu'il avait à offrir était évidente : tu me connais. Que seuls les plus beaux liens méritent d'être si exhaustivement oblitérés qu'il n'en reste que des cendres. Que la plus scénique des trahisons a été utilisée comme toile de fond, ode à l'amitié sacrée forgée sur tous les superlatifs. Not that I loved Finn less, but that I loved The Tragedy more. Romy, candide ingénue qui n'a fait que prendre ce qui lui a été tendu, était éligible à la rédemption de n'avoir expressément voulu de mal à quiconque. Lloyd, décidé dans son intention de nuire, n'a jamais pu prétendre à la même grâce. "Mais, tu vois, la différence entre toi et moi, c'est que, pour ça, je sais aussi que j'ai aucun droit de le retenir. Parce que moi, j'ai choisi : toi. J'ai laissé Finn partir il y a des mois en te choisissant, toi." La critique est assénée avec tant de détachement qu'elle ressemble à s'y méprendre à l'observation scientifique. La vérité nue, sans artifice, dépourvue de sentimentalité, quantifiable. En opposition frontale avec sa soliloque d'il y a trois jours, viscérale et erratique, lorsque Lloyd a procédé à son cérémoniel lâché des chiens sur le perron du gymnase. Ayant écuré le vernis irisé du tragédien au profit de la solennité, ne subsiste que le cartésien qui se tapit dessous.  "Je t'ai choisie l'été dernier et j'ai continué à te choisir depuis, toi. Crois-le ou non, en rentrant avec une autre fille, je t'ai aussi choisie, toi. En refusant de te répondre, je t'ai toujours choisie, toi. En restant ici, bien que tu m'aies annoncé le départ imminent de Finn, encore une fois, je te choisis, toi. Pense à ça la prochaine fois que tu veux m'accuser d'être inconstant." Il ignore si elle le comprend. Notablement cryptique, il réalise que c'est une possibilité. Ça ne rend pas plus accommodant pour autant. La lisibilité impliquerait un sacrifice sémantique qu'il n'est pas préparé à endosser, pas même pour elle. Il répond de sa politique habituelle et la laisse tirer ses propres conclusions. Attitude qu'elle est susceptible d'incriminer au nom de la Communication ; il rétorquera qu'il s'agit d'une preuve de confiance. Si rien que ça, il espère qu'elle percera la déclaration de sa dévotion, inchangée, tissée d'une chaîne d'or à travers les syllabes. Il ne mâche ni ses mots, ni l'interprétation à en faire. De la même façon, se tient de la gratifier de la sécurité facile qu'elle quémande. Question de principes. Sous leurs pieds, il n'y a jamais eu de filet. D'un accord tacite, prologue à la chute, scellé dans le ventre de le ventre de juillet. Both our necks on the line. Lloyd prend deux pas en avant et vers elle, passe de la défensive à l'attaque. "Non, ça ne change presque rien pour moi que vous ayez rompu ou pas. Ce qui importe, par contre, c'est que tu es délibérément opaque en refusant de répondre à une question légitime. Ça fait deux fois de suite. C'était vrai vendredi, et ça l'est toujours aujourd'hui : t'es spoiled, Romy. Ose prétendre le contraire." Des premiers balbutiements de leur relation à l'instant-même, Finn leur a servi de fil conducteur et toute leur existence en tant que couple s'est construite autour de lui. Sans lui, ils perdent une partie essentielle de leur identité. Et, sans lui, Romy est amputée d'une part de son emprise sur Lloyd qui, d'un simple raisonnement logique, pressent son prochain mouvement. Les pions se réarrangent et, incidentellement, le sol se prête au stratège d'être posé en damier. "S'il n'a pas rompu avec toi, aie la décence de prendre les devants. Puisqu'il a besoin de traverser le pays pour s'éloigner de nous, lui donner l'espace qu'il réclame est la moindre des choses que tu puisses faire. Si tu l'aimes autant que tu le clames." Le soupir qui suit est long, languissant. Ironique, qu'elle l'invite à avancer tandis qu'elle est celle qui insiste pour faire du sur-place. "Pas pour moi ; je m'en fous, c'est déjà foutu. Pour Finn. Si we move on, lui aussi." Lloyd, à la sensibilité tragique aiguë, sait qu'il n'existe rien de plus traditionnellement théâtre antique que d'obtenir ce qu'on désire seulement pour voir l'objet de sa convoitise souillé. Ne reste plus qu'à démêler les leçons de de l'amertume.

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MessageSujet: Re: don't blame me, love made me crazy (lloyd)   don't blame me, love made me crazy (lloyd) EmptyDim 26 Avr - 18:03

les jambes menacent de se dérober, la respiration se fait difficile, romy perd pied. enveloppée dans une solitude glaciale, son corps réclame chaleur et réconfort, nécessaires pour apaiser son esprit. brillant dans son plus beau costume d'élément perturbateur, lloyd lui offre tout l'inverse. distance, rire moqueur et amertume sur la langue. romy subit les fracas de son annonce dans la douleur et la frustration. tiraillée entre l'envie de pleurer et de crier, elle se retrouve dans un entre-deux branlant. les larmes dans la voix, les poings serrés, le regard est électrique. et à tout moment, la rousse basculera plus d'un côté que de l'autre, ce n'est qu'une question de temps. et sans le savoir, lloyd a le pouvoir entre ses mains et sur la langue. le palpitant panique d'assister au coup fatal. celui qui brisera définitivement ce qu'il reste d'eux. déjà fragilisée depuis vendredi soir, leur relation n'est qu'un fil amoché leur offrant plus aucune sécurité. tout est flou : eux, maintenant, demain, quand, comment, oui, non. les questions s'enchainent, les réponses peinent à être données. romy arrive presque à trouver une once de réassurance dans le chaos, lui, qui les nourrit since day one. l’ironie dans les mots de villin est une flèche habilement enfoncée dans son palpitant. le coup est douloureux, romy l’encaisse sans s’y attendre. prix de consolation. elle rit dans son dos. « ton ego prend un coup, outch, la victoire t'a été dérobé. » la moquerie mauvaise pour s'empêcher de s'effondrer. villin, né pour la tension, ne voyait dans leur dynamique qu’une conquête à mener contre finn et il semblerait que même maintenant, c'est ça qui l’emporte sur elle et ses sentiments. tout ce qu’il retient c’est qu’il n’a pas gagné, qu’il y a eu forfait et que tout l’honneur d’avoir brillé lui est volé. ce foutu ego masculin villinesque rayonnait de s’immiscer dans sa tête, sous ses draps et sous sa poitrine alors que finn y était déjà installé. et il continue de nourrir la crainte de romy : sans finn, il n’y a plus de lloyd. parce-que l'adolescente sait que son attrait reposait avant tout sur son inaccessibilité. alors maintenant que finn s’évapore, la peur que sa valeur s’effondre dans les yeux du villin est palpable. et il ne bouge pas, il ne se rapproche pas, ça la rend dingue. le ballet des reproches sera mutuel et rythmé, elle l'a décidé. elle ne le laissera pas se laver les mains aussi facilement. il est autant coupable qu’elle. mais il reconnait ses torts quand romy continue de se buter à ne voir aucun mal à ses actions. la transparence était la clé de cet arrangement peu ordinaire, ce qui rendait le tout plus pardonnable. romy n’a jamais cherché à blesser, pas ouvertement. et pendant un temps, elle se demande si lloyd aurait assez de poids pour retenir finn. même si elle entend bien qu’il n’ira pas le faire. elle souffle, elle soupire. lloyd, martyr. il lui offre ses plus belles répliques, une amitié brisée pour elle. il la peint comme son choix unique et évident quand elle vit dans l’angoisse constante qu’il se déroberait dès que l’occasion se présente. elle aimerait y voir une déclaration, une de celles suffisamment sincère pour l’adoucir. mais les mots doux ne sont que des reproches aiguisés et violents. quand elle passe son temps à lui réclamer toujours plus de preuves qu'elle est la seule et l'unique, il aiguise chacun de ses mots pour lui faire comprendre que lui n'a jamais été le sien. impossible quand le fondement de leur relation s'est faite avec l'ombre de finn, connue, peu évoquée mais essentielle. alors quand il lui balance une liste non exhaustive de toutes ces situations où il l'a choisi elle, romy n'entend que des quand toi tu n'as jamais fait de choix. pour elle, il n'en a jamais été question. l'équilibre était tout trouvé. à trois, ça marchait, c'était clair pour eux aussi. encore plus, pour lloyd, qui savait pertinemment cet été qu'elle était avec finn. alors venir lui reprocher de ne pas en avoir fait un jusque là, c'est un culot parfaitement villinesque. les ongles claquent contre la table juste derrière elle, elle s'y rattache pour s'empêcher de lui sauter au cou. humeur ongle planté dans la chair plutôt que baiser passionnel. elle le voit s'approcher, elle sait que ça signifie qu'il passe à l'attaque. les larmes sont ravalées, il ne les verra pas. elle se refuse à lui offrir cette image-là. d'un pas décidé, romy réduit la distance. elle se plante devant lui. menton relevé, les yeux brillent d'assurance et de colère. « you're a dick, lloyd. tu me dis spoiled mais ça fait quoi de toi de vouloir la copine de ton meilleur pote ? vouloir ce que tu ne dois pas vouloir, ce que tu ne peux pas avoir et t'y accrocher malgré tout ? parce-que t'es tombé, babe. ose prétendre le contraire. » soufflé avec rage. la langue passe sur les lèvres, romy ne lui donnera pas ce qu'il veut. une abdication en bonne et due forme. ils iront à deux en enfer. s'ils en sont là aujourd'hui c'est parce-que ce n'est plus simplement une guerre d'egos que le villin mène contre finn dans la cage thoracique de romy. il s'est attaché, peut-être même plus que ce qu'il avait prévu à la base. alors, sans doute, que ça complique tout. et l'utilisation de ses propres mots contre lui c'est un plaisir délicieux et savouré sur la langue. « ça ne t'intéressait pas il y a une semaine ou cet été ce qu'il se passait entre finn et moi. toutes ces nuits et ces weekends que l'on a passés ensemble, t'en avais rien à faire de savoir si tout allait bien ou si on était sur le point de rompre. donc ne te présente pas comme le grand défenseur des sentiments de finn. t'as perdu ce droit le premier jour où tu m'as embrassée et tu m'as déshabillée. » elle pique, elle siffle et elle plante. romy ne se laissera pas écraser car elle n'a rien perdu. et l’air presque satisfait qu’il aborde face à une situation où elle semble moins avantagée qu'habituellement ne lui plait définitivement pas. elle gardera la main, c'est elle qui a le pouvoir, pas lui. les mots peinent à s’échapper de ses lèvres. la voix est un brin fébrile, moins assurée que quelques secondes auparavant. romy essaye de se convaincre elle-même que tout n’est pas fini, que le départ de finn ne veut pas dire rupture. il ne lui a pas présenté comme telle et elle refuse d’utiliser ce mot. la main sur la hanche, elle se donne une posture extérieure aux antipodes de ce qu’elle ressent à l’intérieur. tristesse, inquiétude et peur sont cachées derrière son assurance sans faille. les larmes menacent à tout moment de se déverser. elles résistent, romy veut sa façade intacte alors que les doigts tremblent. « on n’a pas rompu. il part sur la côte est, il a été pris dans une académie de musique à Boston. » romy prend le temps, elle expose chacune des informations avec une satisfaction lisible sur son visage. elle lui apprend ce que finn a décidé avant même qu'il soit au courant. information est pouvoir. alors romy pose ses pions, lui présente la situation avec justesse. « mais ça ne change rien pour lui et moi. » et pour toi et moi non plus. ça l’effraie cette possibilité d’un lloyd et elle, sans un finn. l’équation se retrouve bancale, vouée à l’échec avant même d’essayer. trop semblables pour arriver à survivre sans s'entretuer. puis elle soupire, elle l'étire pour le rendre plus dramatique. elle sait pertinemment ce qu'il attend. « je ne romprai pas avec lui, ce n'est même pas une possibilité donc tu peux oublier. » et c'est sans doute ces quelques mots qui vont empêcher qu'ils se retrouvent du même côté. le gouffre va s'agrandir, lloyd va s'éloigner et romy brillera à garder ses positions malgré un chamboulement essentiel à prendre en compte. alors elle reste digne et ne s'adonnera pas à l'évidence. ils peuvent arriver à s'aimer même à distance, c'est possible. et elle se convainc que ça permettra de sauver les fondements tremblants de sa relation avec lloyd. « il part dans quelques jours alors range ton fucking ego et va lui dire au revoir, il apprécierait. » mais c'est trop douloureux pour qu'elle arrive à gérer. son coeur qui se brise, le regard de lloyd et le départ de finn, c'est trop. les larmes coulent sur ses joues, romy ne bouge pas, les poings sont serrés et elle refuse de baisser le regard. il ne gagnera pas parce-qu'elle a déjà perdu.  ( @lloyd villin )
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