-- wild soul.

nom complet - sidney kelso et on s’souviendra uniquement d’ton patronyme, gamin. parce qu’à la télé ils en ont parlé. parce qu’à l’école ça s’est ébruité. kelso la famille maudite, damnée. celle qu’a longtemps été médiatisé, f’sant la une des journaux locaux, l’histoire horrifique préférée des médias sociaux pendant des années. pourtant aucune âme suffisamment charitable pour tendre la main à c’te famille démunie, b r i s é e . celle qu’t’as toi-même poussé sous les feux des projecteurs, sujette aux rumeurs les plus acerbes et immorales. les kelso, ils portent la poisse, attirent la mort, des putain d’psychopathes. et ils s’rappelleront uniquement du gosse qu’a fait d’la prison pour qu’sa famille puisse enfin connaître c’que s’est, le goût d’la liberté. surnoms - si(c)k, l’surnom qu’on t’a attribué en détention après qu’t’aies avoué pourquoi t’étais là. certain était convaincu qu’t’avais pas ta place là-bas, qu’t’étais « malade » plus qu’coupable. t’pensais pouvoir t’débarrasser d’ce surnom en sortant, mais c’tait bête d’croire qu’tu pourrais effacer ton passé et r’commencer à zéro. c’tait stupide d’te dire qu’on puisse, un jour, oublier qu’t’es un putain d’tueur. lieu de naissance et âge - nevada city et ses bâtiments désuets, à l’architecture archaïque. une façade historique qu’la plupart des habitants apprécient et des touristes recherchent. structures fascinantes et inspirantes pour les passionnés d’art et les marginaux. toi, tu t’es toujours cru dans un mauvais remake d’un film western quand t’étais gosse. et, vingt-deux ans plus tard, ç’a pas changé. nationalité et origines - américain jusqu’à la pulpe des doigts, la cime des cils. aucun artifice, aucune saveur. aussi terne qu’la bannière qui r’présente ton pays, pas spécialement fier d’le voir perché au d’ssus d’ton crâne. ce n’sont pas les étoiles qu’t’aurais aimé contempler en l’vant les yeux au ciel. à nevada city depuis - d’puis toujours. et toujours l’même foutu ressenti dégueulasse, l’impression d’être un putain d’étranger dans ta propre ville natale. jamais vraiment eu l’sentiment d’être réellement chez toi, d’te sentir bien. les rues qu’tu connais par cœur et qui, pourtant, t’semblent inconnues. occupation - difficile d’trouver un taf avec l’casier qu’tu traînes derrière toi. aucun employeur souhaite embaucher un « criminel » au sein d’leur société. t’as beau avoir prôné la légitime défense, la tache, elle n’s’estompe pas. jamais. alors t’enchaînes les p’tits boulots qui n’exigent pas une fouille archéologique des passés d’leurs salariés. pas toujours clean, ni même légal, mais suffisant pour dormir dans un pieu tous les soirs. situation familiale - à la dérive. l’môme du milieu, une fratrie d’cinq gosses paumés et un portrait d’famille bâclé pour t’rappeler d’ses traits, ceux d’ta défunte mère. élevé dans un taudis par un paternel alcoolique qui préfère éduquer ses mioches avec ses poings plutôt qu’avec des mots. l’même connard qu’t’as défiguré juste avant l’anniversaire d’tes quinze ans. c’est l’aîné qu’a r’pris la relève, mais t’as pas r’foutu les pieds dans la maison familiale d’puis qu’t’es sortie du centre d’détention juvénile, un peu avant ta majorité. situation financière - pas d’quoi s’extasier, rien qu’assez pour assurer ta survie. pas d’économie pour t’permettre des folies, chose qui n’correspond pas vraiment avec ton tempérament impulsif. p’t’être bien qu’tu merdes, parfois. p’t’être bien qu’tes factures sont souvent réglées en retard, mais tu t’débrouilles, sid. t’finis toujours par trouver une solution, même si, chaque fois, t’risques encore la prison. statut civil - t’y crois pas. t’y as jamais vraiment cru, sid. aux sentiments, à la réciprocité et toutes ces conneries. à la constance, surtout. un jour t’aimes, l’autre tu détestes. instabilité émotionnelle, incapable d’laisser ton cœur entre les mains d’une gonzesse – entre les siennes. inconscient de c’que ça implique réellement, d’être en couple. c’pourtant c’que vous êtes aux yeux des inconnus qui défilent dans les rues et d’vos potes communs. mais t’es pas assez bien pour qu’elle parle de toi à sa famille, pas assez important pour qu’elle ose prétendre t’appartenir. orientation sexuelle - fort probable qu’ton incarcération ait un quelconque rapport avec tes préférences sexuelles. à force d’être coincé vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec des mecs, t’as jeté ton dévolu sur les meufs aussitôt qu’t’as mis les pieds à l’extérieur. pas d’chance sid, s’tu croyais qu’les femmes étaient plus douces et stables qu’les hommes qu’t’as côtoyé en détention, tu t’es foutu l’doigt dans l’œil. traits de caractères - contrôlant, bagarreur, pragmatique, colérique, égocentrique, dominateur, hyperactif, égoïste, impulsif, terre à terre, susceptible, opportuniste, vulgaire, arrogant, rationnel, audacieux, rancunier, orgueilleux, distrait, acerbe, agressif, obstiné, téméraire, volubile, ardent, passionné. avatar - ash stymest. groupe - emerald.

ado t'étais comment ?  - turbulent, une vraie tête brûlée. un vaurien aux yeux d’tes proches, l’paternel qui t’le rappelait constamment. t’entends encore l’écho d’ses cris et l’parfum âcre d’l’éthanol d’incrusté sur ses fringues lorsqu’on t’reproche d’être un bon à rien. trop hyperactif pour rester cloué sur les bancs d’école, trop déconnecté pour décrocher un quelconque diplôme, mais trop borné pour abandonner. jusqu’à c’que ton nom soit éradiqué des commissions scolaires. c’pas d’ta faute, gamin. t’avais promis qu’un jour, tu répliquerais. tu étudiais ici, si oui, dans quel lycée ? t’étais au public. trop fauché pour t’permettre d’fréquenter les lycées privés et, t’façon, c’tait pas dans tes plans d’intégrer une école renommée. y a pas qu’le fric qu’t’avais pas, tes notes étaient médiocres, clairement pas assez pour flirter avec les bourgeoises, celles qu’ont des bagnoles à leurs anniversaires. gracieuseté de papa. tu as gardé contact avec tes potes d'adolescence ? qu’une poignée d’entre eux seulement. t’as perdu contact avec la plupart quand t’as été incarcéré à la prison juvénile. certains ont pris d’tes nouvelles, d’autres t’ont ignorés et ont finis par t’oublier. les plus audacieux ont tentés d’revenir dans ta vie à ta sortie, s’excusant d’avoir préféré écouter les rumeurs plutôt qu’d’entendre ta version d’l’histoire. dommage qu’tu sois rancunier. tu as réalisé tes rêves ?  - pour réaliser tes rêves, faudrait déjà qu’t’en aies. t’es loin d’être utopiste, sid. t’as toujours été l’genre de type très terre à terre, conscient qu’la vie ne s’passe pas comme dans les films, ni les séries à deux balles qui défilent sur netflix. l’seul fantasme qu’t’as eu, c’est d’déglinguer c’fils de pute qui t’a élevé. et, à défaut d’avoir osé rêver trop fort, t’en as payé l’prix. les rêves, c’pas pour toi. es-tu satisfait de ta vie actuelle? tu n’vis pas, sid. tu survies, juste. t’as jamais vraiment eu la chance d’profiter d’ton enfance. ton adolescence qu’on t’a arraché, violemment. ta vie d’adulte qu’tu n’contrôles pas, qu’t’arrives pas à gérer. parce qu’on t’a jamais appris à vivre, gamin. on t’a montré à t’défendre, à t’battre, à encaisser les coups, les douleurs, les échecs. mais jamais on t’a montré c’que c’était, d’être heureux.