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 a nightmare dressed like a daydream (tamsin)

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MessageSujet: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 0:25



tamsin, hastings
" half goddess, half hell. "

nom complet - tamsin hastings, des syllabes royales qui fleurent la suffisance et les meilleurs crus à peine roulés sur les langues. surnoms - le soupçon d'exotisme sensuel rapidement balayé derrière le tammy qui claque comme un fouet et feint une chaleur toute californienne bien loin de la baigner. elle est chaude, oui, mais loin d’etre Chaleureuse. lieu de naissance et date de naissance - san francisco pour gérer une grossesse jumelle compliquée, un seize août. nationalité et origines - américano-américaine jusqu'au bout de ses ongles manucurés et fière de l'être. ses origines sont parfaitement irrelevant, même si sa mère s'étoufferait avec son arbre généalogique si elle l'entendait. bien sûr, tamsin est comme tout le monde (non), elle descend sans doute de ploucs européens ascendant bouseux, dénués de thunes, de classe, de charisme et de génie, assez désespérés pour partir à la conquête d'un nouveau monde où ils ont sans doute clamsés jeunes, d'une maladie bien dégueulasse. en somme, peu lui importe. à nevada city depuis - toujours. avant, ses parents aux canines affûtées dominaient san francisco mais la carrière de son paternel les a conduit ici, dans ce trou à rat où briller parmi les gueux n'est pas si difficile. classe à la rentrée 2019 - senior year, fuckinfinally. tamsin s'extasie sur les joies de la vie universitaire, les sororités à conquérir et un nouveau terrain de jeu à sa hauteur. mais ce changement l'effraie : là-bas, il y aura des dizaines de tamsin, toutes aussi dangereuses qu'elles, toutes prêtes à conserver farouchement les privilèges acquis au lycée. et si elle est à l'aise, requin dans un océan de poissons sans saveur, tammy n'est pas certaine de s'ébattre avec autant de grâce, au milieu d'un aquarium rempli de ses pairs aux dents longues. situation familiale - la haute-bourgeoise bostonienne dans toute sa splendeur, froide et résiliente, wasp et dotée d'un mépris évident pour cette californie où les ramifications des hastings se sont finalement étendues. papa est un fin politicien, élu à la Chambre des représentants depuis des lustres, bien qu'il feigne à chaque fois refuser de se lancer à nouveau dans la course électorale, vague subterfuge visant bien entendu à entendre ses équipes et supporters flatter suffisamment son ego pour une nouvelle campagne. prétendument attaché à son district historique, il refuse de quitter leur jolie villa de nevada city pour migrer en bord de mer mais ne s'y prélasse pour ainsi dire jamais, lui préférant les hôtels feutrés de washington dc. maman est du même acabit, procureure respectée et crainte de la californie du nord, tyran sur talons aiguilles, verve venimeuse et intellect prodigieux à l'empathie gelée. au milieu de ces fantômes règne tamsin, le carmin sur un tableau blanc, le monstre créé par leur négligence et une affection timide pour cette enfant pas comme eux. pas comme sa soeur. aujourd'hui, chacun se rejette la faute : julia prétend qu'elle est comme son père, sans colonne vertébrale, incapable de maîtriser ses émotions et de taire son ego. lequel rétorque que non, tamsin est le portrait craché de sa mère : le mépris au bord des lèvres et l'intellect aiguisé juste pour blesser. ils ont sans doute raison tous les deux mais tammy n'est pas comme ses parents, elle est le fruit de leurs erreurs, les névroses à la place des étreintes, les failles au lieu des compliments. le petit trésor bien-aimé a toujours été sa soeur jumelle. la douce, si douce ophelia, les sourires tendres et l'abjecte docilité servile. c'est pire, depuis sa fin tragique, trop tôt, trop vite, un chagrin suffisamment violent pour déifier cette adolescente prodige et charmante qui avait le monde à ses pieds sans l'ambition d'en jouir. l'imposante villa est devenu un immense autel à sa gloire et tamsin gerbe les photos par dizaines, les pivoines par centaines (ses préférées) et tout ce qui, partout, lui rappelle qu'elle ne sera rien de plus que le jumeau parasite qu'on aurait rêvé de récolter pour sauver la petite princesse. et putain, heureusement que ce fut un avc, et non un cancer pour lequel elle aurait dû se sacrifier afin d'offrir à la meilleure version d'elle-même toute chance de survie. ça fait trois ans, qu'ophelia a laissé un vide terrible partout et même chez elle. trois ans qu'elle ressent le manque et l'absence et quelque chose en plus. une douleur aussi viscérale que fugitive, qui n'appartient qu'à la magie des jumeaux, seulement atténuée par la pointe acide de soulagement à l'idée de ne plus se réduire à ça. une version moins aboutie, un organisme déréglé incapable de souffrir la comparaison. tammy, toujours comparée au modèle originel, pas assez-ci, pas assez-ça a pris le contrepied ultime. puisqu'elle ne saurait jamais détrôner ophelia, elle a décidé de l'éclipser. d'être trop, dévorée par le manque d'attention, la jalousie, l'envie, bousillée par la sensation, terrible, de ne jamais être suffisante. alors elle allait devenir t r o p. excessive, tapageuse, bouillonnante et brûlante, se faire voir, entendre, qu'on ne puisse absolument pas l'occulter malgré la présence de la douloureusement idéale petite ophelia. sauf en famille. sauf depuis la tragédie. la reine du lycée n'a jamais réussi à exister auprès des siens, noyés dans le travail pour calfeutrer le chagrin. les rares conversations ne sont qu'un champ de ruines, les reproches comme missiles et tammy a décidé de coloniser d'autres terres. elle vit dans la luxueuse pool house autrefois réservée aux invités, redécorée par ses soins, à son putain de goût, sans relique de macchabée d'aucune sorte. situation financière - opulente à en crever, au point qu'aucune des lubies de tamsin ne saurait ébranler la fortune familiale. elle essaye pourtant, matérialiste à en crever, dans une vaine tentative d'emplir de possessions le vide originel à l'intérieur. les achats compulsifs de leur fille font généralement horreur à ses parents et à leur éducation feutrée de la côte est. ici, tu dois te montre raisonnable, responsable, pas tapageur. chez les hastings, nul ne rembourse une tromperie par un collier tapageur et aucune fourrure grossière ne meuble les dressings. ce serait très petit-bourgeois, l'insulte préférée de julia. ici, on consomme tesla plutôt que porsche, ventes aux enchères plutôt que fashion weeks. seule tamsin détonne dans cet univers chic et aseptisé, criante de couleurs et d'ostentatoire pour mieux exister aux yeux impérieux de ses proches. statut civil - en couple depuis trois ans avec nichola walton et fort peu disposée à lui rendre sa liberté. pourtant le couple idéal aux plastiques parfaitement assorties aurait pu ne jamais naître. mais ophelia l'a eu, lui, le garçon le plus séduisant de l'école comme meilleur ami, les étoiles plein les yeux à en gerber et les sourires paresseux un poil trop appuyés qui disent beaucoup. mais ophelia n'ose pas et plus elle sent chez sa jumelle cette latence, ce désir qui filigrane, plus elle le veut aussi. à l'origine, ce n'est rien d'autre qu'une expédition punitive, de quoi se libérer un peu de cette jalousie qui la dévore vis-à-vis de cette jumelle fade et lisse mais désastreusement magnétique, suffisamment pour attirer tous les regards, toutes les convoitises. le soir de leur anniversaire est le soir de trop : ophe en reine de la fête pleine d'humilité et tammy en arrière-plan, invitée parmi les convives alors que c'est son putain de b-day, à elle aussi. elle l'observe à la dérobée, s'emmerder autant qu'elle et lorsqu'il quitte cette petite sauterie sans envergure, tamsin le rejoint. elle ne s'annonce pas dans la pénombre, ne dissipe aucunement les doutes sur son identité et tait ses propres scrupules. elle ne fait rien de mal. à cette époque, ce qui les différencie se situe au creux des reins : ophelia se préserve, tammy se donne, dans des comportements ancrés au sein de leurs caractères respectifs. la première a besoin de certitudes, la seconde d'être aimée des hommes et admirée par ses pairs. et à quatorze piges, une fille qui l'a déjà fait devient subitement intéressante aux yeux des autres. même lorsqu'elle se montre aussi peu bienveillante que tamsin, toujours prompte à exagérer la douleur et l'inconfort de la première fois, à minimiser le plaisir et à appuyer sur tous les aspects négatifs de la baise sans en avoir l'air, juste pour conserver un peu plus longtemps sa place de pionnière.  la queue basse, dévouée à sa jumelle, il est évident que malgré ses allures séduisantes de jeune premier, nichola trône toujours dans la catégorie des puceaux. les rares à s'en être extirpés le clamant à grand cri. mais tammy, généreuse, lui ouvre la voix, entend flinguer dans les endorphines ce qu'ophelia éveille chez lui et qu'elle n'allume chez personne. elle marque ses reins, lui offre son ticket d'or pour la crânerie adolescente et en échange ... ils se retrouvent, de temps à autres. ophelia au coeur brisé refuse de lui parler et tamsin lui fait payer son silence entre les draps de son meilleur ami. mais nichola n'entend pas officialiser quoi que ce soit, là où elle recherche un couple. la poudre aux yeux dans les couloirs, les baisers lascifs échangés en public et un accessoire canon sur les photos. pour gravir les hautes sphères de la popularité, pour régner sur le lycée, une fille se doit d'avoir son petit-ami mignon et dévoué. hot, c'est beau. dévoué, on repassera mais tammy s'est accoutumée à ses défauts, chéri comme les qualités. ça fait trois ans désormais et ce qui a commencé après la mort d'ophelia, à la suite d'un minuscule chantage, semble désormais puiser ses racines profondément dans la terre. ils sont beaux, populaires, solides, passionnés et cruels et rien ne saurait les arrêter. tamsin ne le permettrait pas. orientation sexuelle - hétérosexuelle con-vain-cue, incapable de s'imaginer autrement qu'aux côtés d'un joli garçon comme accessoire sur les photos de mariage. plus confiante en couple, impératrice tyrannique d'un territoire à coloniser, elle a jeté son dévolu sur le plus beau, l'adolescent cochant tous ses critères objectifs et n'envisage aucunement d'offrir du lest à la corde nouée autour de son cou et de ses poignets. son grand plan de vie ne laisse aucune place à l'erreur, aux errances symptomatiques : nichola walton est son orientation sexuelle. point. sauf que ce n'est pas si simple. tamsin a souvent jeté des regards appuyés aux autres filles. des oeillades mues par tout, sauf le désir : son besoin d'écraser la concurrence, sa jalousie maladie, envieuse du moindre détail même si elle possède tout. dévorée par ses insécurités très tôt à cause d'ophelia-little-miss-sunshine, elle a appris à regarder les filles. et c'est sans doute la faute de cette jumelle inatteignable si elle a développé des ... penchants honteux, des fantasmes mortifères qui s'invitent sous ses paupières lorsqu'elle n'est plus en mesure de se contrôler. et son rêve d'avenir est probablement moins lisse qu'un excellent parti à son bras et dans son pieu. pour compléter le tableau idéal, si elle était tout à fait sincère, tamsin s'ajouterait une ou deux maîtresses en arrière-plan, juste bonnes à la satisfaire avant de se retirer en docilité jusqu'aux prochaines pulsions, refoulées loin, très l o i n. mais plus tamsin lutte, plus ses troubles s'invitent et se jouent d'elle. depuis plus d’un an, ils portent de longs cheveux bruns sur lesquels elle rêve de tirer (jusqu'à les arracher, jusqu'à les attirer à elle, ça dépend des jours) et une bouche pulpeuse à dévorer, à mordre et à punir de la rendre comme ça. malade. toni keller, l'obsession secrète, les désirs réfrénés. ce n'est même pas la plus belle, elle ne brille pas parmi les populaires, mais dans les couloirs, la reine ne distingue qu'elle et la sensualité languide qu'elle promène sans même le réaliser. et putain, ça la rend dingue. elle ne peut pas l'avoir, ne veut pas l'avoir, mais se montre bien incapable de l'ignorer, d'y résister. alors la férocité de son désir pour elle se mue douloureusement en harcèlement constant, phrasé lapidaires, rétines électriques et sourires à l'acide sulfureux. traits de caractères - cliché de l'adolescente populaire dépeinte par la culture populaire depuis des décennies, tamsin est exactement ce que les lycéens attendent d'elle : belle et cruelle, méprisante et lapidaire, manipulatrice et crainte, l'assurance au diapason et la superficialité afirmée, un tyran à la plastique ingénue, consciente d'être assise sur un siège éjectable qui lui demande tous les efforts du monde. tamsin est admirée, appréciée ou décriée mais ce qui est certain c'est que rien ne se fait sans elle et que son charme autoritaire a le pouvoir de défaire ceux qui osent la défier ou pire, la contester. mais derrière le masque des apparences, derrière les allures de hbic feat. high school dramaqueen, tamsin est plus que ça. contrairement à ses alter ego cinématographiques, elle éprouve, elle ressent, et son drame c'est probablement que ça lui arrive dans la gueule au centuple. une existence de frustrations, de jalousie, de négligence affective, de compétition inatteignable et d'un deuil impossible l'ont rendue friable, perpétuellement on the edge. sa maîtrise de ses émotions est quasi-nulle, ses crises spectaculaires en intensité comme en durée, parfois aussi brèves que fulgurantes. tamsin a besoin d'exister, douloureusement. elle a besoin d'être aimée, de jouir d'une indicible loyauté même si elle se montre suffisamment toxique pour la mettre durement à l'épreuve. elle est dure, terrible, mais a pourtant besoin de douceur. elle se montre irascible et tapageuse et pourtant n'aspire qu'à une forme de sérénité impossible à trouver lorsqu'on se promène ses failles immenses. entre l'hystérie et la dépendance affective son coeur balance mais ce qui est certain c'est que tammy est tout, sauf équilibrée. elle est écorchée vive, le coeur à nu bardé d'épines empoisonnées toujours prêt à attaquer plutôt que défendre, capable deu meilleur mais surtout du pire. avatar - scarlett leithold. groupe - gold.
matière préférée - aucune en particulier. tammy préfère accorder son temps aux activités extra-scolaires qui asseyent sa domination sur ce microcosme entre ses paumes. aussi, elle apprécie son rôle de présidente de la vie du lycée qui lui permet de régir l'existence monotone de tous ses petits pions au gré de ses aspirations. de la même façon, elle vénère sa casquette de capitaine des cheerleaders, lui conférant une aura de fantasme absolu auprès de la gente masculine. tyrannique et bonne, son credo absolu. malheureusement, un léger emportement face à une godiche de première lors du dernier match de l'année lui a coûté sa place. à la rentrée, tammy devra composer avec une grognasse comme co-capitaine, elle qui n'est faite que pour capter la lumière, non la réfléchir. sport préféré - depuis l'enfance, tammy rêve de ballet, de tulle et de rose poudré. mais ophelia choisit la danse et sa mère intraitable refuse que les jumelles développent le même talent : c'est un apparemment une faute très petit-bourgeois, une grossièreté empêchant de briller dans les dîners. il faut composer, bien entendu, et c'est les aspirations de tamsin qui se retrouvent sacrifiées, pour la première fois d'une longue lignée. elle est inscrite au patinage artistique par défaut, discipline proche, mais noble. malheureusement, sa grâce inouïe ne se manifeste pas sur des patins et tammy refuse de se rendre à ses cours particuliers. elle déteste son prof, maudit le froid et hait la glace. face à ses caprices, ils cèdent et choisissent à nouveau à sa place : ce sera le tennis. et depuis l'enfance, tamsin s'exerce sans grande volonté ni ambition, heureuse seulement de porter une tenue griffée hot as fuck en exagérant des gémissements proches de l'orgasme. blague à part, si son talent est manifestement ailleurs, il est toujours agréable d'imaginer la tête pouponne de son mec à la place de la balle, au moment de l'impact. livre préféré - tamsin déteste les romans et catalogue les essais de mortellement rasoirs. étrangement, la poésie trouve grâce à ses yeux : lire les tourments d'autres l'apaise un peu et elle décèle le beau dans la douleur, des trésors au coeur de névroses qui rappellent les siennes. divine héroïne du film de sa vie, elle s'imagine aisément à la place des objets désirés, convoités, en filigrane au creux des pages et soupire à l'idée qu'un jour, un putain de jour, un abruti un peu moins dégénéré que les autres réalise son intense potentiel tragique pour la coucher (sur du papier). malgré une collection aussi impressionnante que discrète, tammy est bien incapable de choisir un livre. son poète préféré reste bien évidemment verlaine à l'histoire d'amour torturée. si elle comprend qu'on puisse tirer sur l'être aimé ? par-fai-te-ment. artiste préféré - lana del rey, obviously, bande-son idéale pour se la mettre à l'envers, maudire son mec ou fomenter la fantaisie aesthetic d'une tentative de suicide savamment orchestrée pour attirer l'attention. marque de vêtement préférée - hervé leger, bien sûr, tammy se sent rarement autant en confiance que ceinte dans ces mini-robes qui ne pardonnent à personne et boudinent de façon disgracieuse les rares actrices suffisamment sottes pour s'y risquer. sur elle, malgré ses complexes et ses insécurités effroyables, elles sont p-a-r-f-a-i-t-e-s. et tammy n'a pas besoin de beaucoup plus que de la lueur de désir ou de jalousie dans les prunelles ennemies pour être heureuse. marque de ton téléphone - le classique iPhone dernier cri, remplacé à chaque nouvelle sortie par son successeur. réseau social préféré - instagram, pour la validation de tous ces inconnus s'extasiant sur son corps parfait et sa vie idéale, l'un et l'autre nettement moins évidents dans la vie réelle. bien qu'elle feigne se moquer de son nombre de likes et des compliments qui fusent, tammy passe un temps fou à les lire, les relire, les consigner parfois. les stories des autres ? rien à foutre. allez liker d'autres comptes ? never, ever, elle consacre tout son temps à sa page exclusivement et, de temps à autres, visite celle de nick, pour vérifier qu'il n'expose que des photos de son standing et respecte une aesthetic proche de la sienne, mais en moins bien bien sûr.
— teen attitude, teen problems.


dulce bellum inexpertis


message reçu, 11h40.
ophelia:
t'es où ? faut qu'on parle.

message envoyé, 11h40.
tamsin:
mes potes sont venus me chercher. tu sais ceux que t'as p a s invités à notre fête d'anniversaire ?

message reçu, 11h42.
ophelia:
t'es rien qu'une lâche. même pas tu restes pour assumer, ça me dégoûte.

message envoyé, 11h46.
tamsin:
je vois littéralement pas ce que j'ai fait de mal mais vas-y, éclaire ma lanterne.

message reçu, 11h46.
ophelia:
nichola. hier soir. comment t'as pu me faire un truc pareil ??

message envoyé, 11h58.
tamsin:
faut savoir, c'est ton meilleur ami ou ton mec sis' ? tu devrais laisser tomber cette sale habitude de rien laisser aux autres, c'est pas très gentil ;-)

message reçu, 12h03.
ophelia:
tu sais très bien ce que je ressens pour lui, je suis sûre que t'as lu mon journal.

message envoyé, 12h11.
tamsin:
mais ça va pas ? j'savais même pas que t'avais un journal ptn, t'as plus douze ans meuf... tu m'étonnes que nick ait finalement compris laquelle valait la peine lol.

message reçu, 12h20.
ophelia:
t'es vraiment une salope.

message envoyé, 12h21.
tamsin:
ouch, ophe sort les griffes ? c mignon.
message envoyé, 12h25.
tamsin:
allez princesse, arrête de chialer. j'en veux pas de ton nick, je te le laisse. contente ? par contre, si tu veux un conseil... va falloir passer à la casserole sans trop tarder. il a la dalle maintenant, c sûr.

message reçu, 12h28.
ophelia:
tu comprends rien à rien, t'as tout gâché.je peux même plus le regarder en face et c'est ta faute.

message envoyé, 12h29.
tamsin:
et c'est moi la drama queen ? tu t'en remettras, t'as pas l'habitude, je sais, mais c'est courant de pas obtenir ce qu'on veut, dans la vie. bienvenue dans le monde réel.
message envoyé, 12h52.
tamsin:
en tout cas tu rates qque chose, il est ptn de bien foutu... et il fait ce truc avec sa langue... vmt pas mal. b+, honorable pour un puceau.

message reçu, 16h19.
ophelia:
t'es plus ma soeur.

dernier message jamais reçu, derniers mots échangés avant qu'ophelia ne s'écroule sur la scène, en tutu d'opérette pour ne plus jamais se relever. ça fait déjà trois ans, mais tamsin n'a jamais effacé cette conversation de son téléphone pour une raison qu'elle ignore, un besoin primaire d'(auto)-destruction. ophelia n'a rien laissé derrière si ce n'est un vide immense et des journaux intimes ravagés d'atermoiements internes insipides et de petits secrets croustillants...


post-coïtum, anima tristis.

c'est supposé être le moment où elle s'effondre littéralement pour glorifier son ego, feignant des bras trop faibles pour soutenir les irrésistibles vagues de plaisir qui l'inondent. elle s'exécute, tammy, et simule plus fort pour en finir. ce que nicholas ne comprend pas, tout à fait enfumé lorsqu'il s'agit de baise, c'est que la levrette lui permet de lui léguer son cul parfait comme leurre tandis qu'elle vaque à d'autres occupations. c'est rare, tant elle insiste pour être la plus bonne de la plus bonne des tes copines, toujours, convaincue que le sexe est un rempart prodigieux contre l'indifférence, mais cela survient parfois. comme maintenant. nick éructe contre ses fesses et elle, fignole son petit plan savamment répété jusqu'à en saisir jusqu'à la moindre foutue nuance. ses coups de reins brutaux se font désordonnés et tamsin se cambre plus fort, gémit d'une façon plus chaude et ondule contre ses reins histoire de le libérer plus vite. pour une fois, la reine est prête à sacrifier le pouvoir absolu qu'elle confère au cul ... afin de passer à l'étape suivante. l'orgasme, c'est seulement pour l'endormir un peu sous les endorphines et affronter un nicholas plus prompt à pioncer comme un bâtard alors qu'elle a envie de l'embrasser plutôt que le mec imbuvable, les couilles pleines.
il roule sur le côté et elle en fait de même, glissant une main câline le long de la peau toute fine de l'aine, celle qui relie le coeur et le ventre dans un joyeux bordel. "c'était pas terrible, non ? je t'ai pas senti motivé." roucoule tammy de sa plus belle voix de chaude salope, alors que ses phalanges glissent, mutines, jusqu'à flatter sa queue tout juste assoupie. la provocation est sournoise, mais la réaction de nicholas est à sa hauteur : c'est-à-dire médiocre, putain de décevante. loin de se nourrir de la douceur de son épiderme, il est déjà obnubilé par son téléphone, à scroller comme un dégénéré sur instagram. elle est justement en train de le cajoler un peu trop fermement d'un ongle redoutablement manucuré, lorsqu'il daigne s'intéresser enfin à elle. elle lui a offert un énième orgasme, c'est peut-être temps de la considérer davantage, bordel de merde. "même ta mère y met plus de coeur." la réponse est je-m'en-foutiste à souhait, le timbre lapidaire pour la forme. nick possède définitivement en lui le don inouï d'attiser ses insécurités en absolument 0,02 secondes, montre en main. tammy réprime un connard sifflé du charnu de ses pulpeuses et plus encore, l'impulsion malveillante lui susurrant de serrer ses burnes entre ses paumes jusqu'à les réduire à la circonférence d'un raison sec. à la place, elle se la joue douce et inoffensive, déroulant mentalement les répliques construites et déconstruites pendant des heures, à les réciter devant son miroir comme dans le film de sa vie, celui où elle siège telle une héroïne sublime devant lesquels tous ploient le genou. tamsin se rapproche, presse sa poitrine contre son torse et plonge ses saphirs dans les aigue-marines de son unique amour. "tu sais ce qui nous stimulerait ? un plan à trois. un inconnu, une baise et ça dégage. t’en dirais quoi ? j’ai toujours rê-vé d’avoir deux mecs rien que pour moi..." un sourire rêveur de composition étire ses pulpeuses alors qu'à l'intérieur, c'est une toute autre silhouette qui étreint son ventre et fait douloureusement vaciller son hétérosexualité prônée, portée fièrement en étendard. tammy aime la bite. point. c'est ainsi depuis des années et pour toujours et nulle connasse brune à la chute de reins imparable ne saurait bouleverser l'ordre établi. et même dans cette posture, déjà acquise à ses désirs, tammy tente de se convaincre, alors que tout ce qu'elle attend de nicholas, c'est qu'il morde à l'hameçon et tempête face à son ego froissé de mâle primaire. "touche-toi. t’as cru quoi, que j’allais te laisser te taper un mec ? que j’allais me l’enfiler aussi ? j’ai une gueule à vivre une période de doute, à pas savoir si je suis une tapette comme tous ces crétins ? stimule-toi autrement, moi ça va merci." le refus catégorique de l’alpha. tamsin tempère l'air triomphal que rêve d'afficher son minois supérieur et à la place, elle brouille ses traits, les laisse revêtir le genre de chagrin primitif qui est l'apanage des enfants riches et déprimés. la vérité ? tout son plan reposait sur ce refus catégorique. si nicholas  s'ouvrait subitement à de nouvelles pratiques pour lui plaire (comme si faire un putain d'effort était dans ses gênes), son plan entier s'effondrait et baiser toni keller tout en maintenant une parfaite hétérosexualité de façade ne resterait qu'un mirage. le genre de fantasme irrépressible, du domaine du rêve moite et honteux que l'on calfeutre comme s'il n'avait jamais existé. tout va dans son sens, alors pourquoi insiste-t-elle ? elle-même l'ignore. tammy n'est pas le genre à éviter les pentes savonneuses. non. elle les discerne clairement, les provoque de loin et les emprunte, surfant sur la vague comme une reine, funambule à l'équilibre parfait. aussi, contre toute attente, contre toute logique, elle s'enfonce, prend le risque de tout perdre pour le simple plaisir de faire naître au creux des rétines aimées la répulsion la plus absolue. sois pas si fermé bébé, j’vous demande seulement de me vénérer, pas de vous flatter la bite : t’auras clairement interdiction de le toucher." tammy joue, s'amuse à faire tourner nicholas en bourrique avant de lui offrir le deal de son existence. "va crever, c’est même pas négociable." elle tait ses doutes d'un baiser féroce, qui mord autant qu'il baise, fébrile face à la suite tant attendue. jusqu'à présent, ses réactions sont fidèles à ce qu'elle en attendait et tamsin congratule son intelligence pratique, nettement supérieure dans les manipulations que dans le rasoir de la physique quantique. "c'est ça ou du viagra." la fourberie de trop, aussi injuste qu'elle est fausse. lorsqu'elle dresse la liste infinie des défauts de nicholas et toutes les raisons pour lesquelles il ne mérite rien du dévolu qu'elle a jeté sur lui (ce qui arrive environ deux à trois fois par semaine, à chaque Ignoble Trahison de sa part), jamais, ja-mais, tamsin n'a remis en question sa façon de la baiser. après tout c'est normal, il lui appartient : elle l'a dépucelé, de fait a marqué son épiderme au fer rouge de ses initiales, apprenant à son mini-lui à qui devoir allégeance jusqu'à la fin des temps. mais la provocation est facile, très à propos, à s'inviter au coeur de leur intimité, à grignoter leurs dermes dénudés. si elle espérait mordre son ego gigantesque comme lui affecte le sien bien moins glorieux en permanence, c'est raté. "PARDON ? t’insinues quoi là ? putain mais dégage de mon lit, qu’est-ce que t’attends. barre-toi, va te faire sauter ailleurs, va trouver mieux, essaye un peu."  

il y a une forme de plaisir coupable, à tirer les fils avec un doigté de maestro, tout en connaissant par coeur le résultat attendu. ça l'excite un peu, tammy, de pianoter nicholas comme son iPhone dernier cri pour le sentir exploser. ça l'excite jusqu'à ce que la vexe, alors même que sa colère était parfaitement appréhendable. mais elle est ainsi, sa susceptibilité en étendard, mal armée contre les rejets lapidaires. les psychologues à la con s'accordent pour qualifier d'écorchés vif les gosses gentils, les losers qui gémissent dans la cour de récré et putain, qu'ils sont cons. parce que tammy, qui n'a rien de la victime et tout de leur harceleur, elle aussi est à fleur de peau : la sensibilité n'est pas l'apanage des adolescents trop doux, chiants comme la pluie. c'est également le sien, la bombe que rien ne pseudo-atteint alors que littéralement, t o u t la blesse. l'espace d'une seconde, elle oublie son grand plan et envisage de se casser, non sans avoir massacré pour la ... huitième fois (?) le foutu téléphone auquel son salaud de mec se raccroche l'air de rien. juste pour ne pas la regarder. juste pour la faire vriller. le pire ? ça marche. ça marche et tammy s'écarte de sa peau incandescente, non sans lui avoir filé un coup de coude bien senti entre les côtes. elle se redresse, à la fois furibonde et touchée par sa réplique de merde, pour lui planter des poignards en pleine gueule à la force de son regard outré. "t’es qu’un putain d’enfoiré. je suis la seule, LA. SEULE. à ne pas ménager mes efforts pour nous sortir de l’impasse (quelle impasse ? serait une question légitime à se poser) toi t’en as rien à foutre, je sais même pas pourquoi je m’épuise pour ta gueule." à cet instant précis, tammy y croit dur comme fer, elle l'héroïne tragique combattant vents et marées et le pire des destins pour sauver son amour d'une fin inéluctable, sur une musique bien mélancolique, le genre à tirer des larmes. elle adore se donner ce rôle de mère courage, de femme digne, le menton relevé malgré les insoutenables épreuves et les prunelles délavées par les larmes. le beau rôle, au moins une foutue fois dans son existence c'est ce dont elle rêve tamsin, celui-là même qu'on a très tôt dévolu à un visage angélique qu'elle ne parviendra jamais à égaler, même avec toute l'énergie du monde. le sien fut offert à sa naissance au gêne du psychodrame, qu'elle le veuille ou non. "qu’est-ce que tu baves ? tu te fais des films comme d’hab, t'es qu'une tarée. tu veux pas que je te regarde te taper toute la ville et que je filme aussi ? vas-y dégage, va faire ta pauvre fille ailleurs si t’es pas contente. A prendre ou à laisser." et bien entendu, nicholas s'en moque, nicholas s'en fiche, offert au dieu de l'indifférence. heureusement que tamsin ressent pour dix parce que si elle devait compter sur son mec pour éprouver autre chose qu'une foutue self-satisfaction, ils seraient mal barrés. c'est la raison pour laquelle c'est elle qui porte la culotte, elle qui décide pour deux, elle qui, encore ce soir, est chargée de l'étincelle de génie pour embraser à nouveau leur couple. et tant pis s'il est déjà en flammes, tammy oublie que son entreprise n'a qu'une vocation égoïste, celle d'assouvir ses putains d'envies insatiables sous couverture. son personnage éphémère est déjà trop ancré en elle pour qu'elle oublie d'être heurtée de plein fouet par la verve venimeuse de nicholas. parfaite engeance de lana del rey et de barbra streisand, tammy ravale ses mots et puise au loin ce qu'il lui reste de self-control pour laisser couler, ignorer, respirer. elle se lève, glorieuse dans sa nudité, et pare ses gestes naturellement sensuels d'un érotisme supplémentaire pour attirer son regard, alors qu'elle renfile gracieusement l'étoffe précieuse qui nimbe ses courbes. il lui a demandé d'aller se faire sauter ailleurs, elle s'exécute. sauf que non. la comédienne ménage ses silences, orchestre la poésie qu'elle insuffle dans ce corps idéal qu'elle sait mouvoir pour émouvoir. tamsin glisse un regard de b(r)aise par-dessus son épaule, comme un adieu avant d'être congédiée de cette piaule, et une fois certaine que nicholas la regarde, l'observe vraiment, plutôt que de river son nez parfait sur instagram, tamsin lance l'os à ronger comme corde au cou. "et une fille ?" le ton est anecdotique alors que tamsin ceint la fermeture éclair autour de ses courbes. elle semble si innocente, prête à tout pour sauver son couple, que sa dévotion est touchante. "une fille ? sérieux ?" l'attrait qu'elle lit dans ses yeux, presque affamés, sent le soufre et pourtant, tammy l'occulte. sa jalousie maladive sera pour plus tard. là, à cet instant précis, elle préfère savourer la piqûre victorieuse qui triomphe au creux de ses courbes et l'électrise avec la fulgurance d'un orgasme. elle en profite, la délicieuse connasse, esquisse une moue à la sensualité lolita, comme si elle pesait le pour et le contre, comme si sa réflexion n'était pas déjà rondement depuis des semaines. l'été est la saison idéale pour se laisser aller aux abandons lascifs et s'assurer qu'ils restent loin des langues de vipères du lycée, sur lesquelles elle règne en tyran. la discrétion estivale est idéale et à la rentrée, ne restera de ce fantasme assouvi qu'un érotisme latent sur les épidermes experts, le doux parfum d'un scandale mystérieux comme voilage. "si c’est pour retrouver le mec qui ne fait pas semblant d’avoir envie de moi .... je pourrais y consentir." quelle vilaine menteuse. le seul reproche dont nicholas est absous est bien celui-là et le désir renouvelé qu'il éprouve pour elle reste le dernier rempart à une putain de crise de nerf hystérique face à l'injustice totale de leurs implications respectives. "mais sous conditions." exige-t-elle, princesse devant l'éternel. tamsin esquisse un sourire fauve, presque reptilien, alors qu'elle rejoint à nouveau le lit défait sous le ricanement frondeur du petit pacha qui pense avoir décroché le gros lot mais persiste à se jouer d'elle.  "je t’imaginais pas aimer les minous. ça me va, je veux bien essayer pour te faire plaisir." elle roule des billes agacées, exagérées pour la forme, et plisse son parfait petit nez aquilin à l'entente du mot minou. celui-ci n'est pas feint, dans son grand plan idéal, tammy envisage de recevoir. beaucoup. mais donner ? approcher sa bouche voluptueuse de ... ça ? eww. beaucoup trop gouine à son goût. les détails restent à fignoler, sa crainte de ressembler à une lesbienne en premier lieu, mais elle ne s'attarde pas sur ces fioritures inutiles. maintenant que nicholas a mordu à l'hameçon qui lui crève la gorge et probablement le ventre, il est temps de le remonter à la surface en évitant les faux-pas. sa proposition doit paraître spontanée, impulsive, pas le moins du monde réfléchie. "je la choisis et tu l’abordes parce que je refuse de passer pour une lesbienne dégénérée." jusque là, c'est clair. elle est le cerveau et lui ses membres, jambes et bras suffisamment solides pour attirer jusqu'à elle le fruit de ses désirs. dans cette configuration, la cinquième roue du carrosse deviendrait donc un coeur, et tammy aime beaucoup cette image. un myocarde innocent à rompre entre ses phalanges destructrices. à caresser ou à griffer, à baiser ou à mordre, à déchirer proprement, pour en semer les éclats tels de douloureux pétales de rose. un jouet inoffensif à aimer jusqu'à le briser, destin inéluctable de chacune de ses poupées d'enfant. mais elle mérite, cette fille insignifiante qui a eu l'audace d'assujettir la reine jusqu'à lui faire ployer le genou. "il faut une fille suffisamment jolie pour l’aesthetic ... mais assez rasoir pour la jeter aussi sec." elle poursuit ses réflexions ""improvisées"" visant à les conduire tout droit jusqu'à toni keller, sans jamais ne serait-ce que jeter une simple oeillade entendue à nicholas. il est exclu de facto de son plan, simple leurre visant à attirer dans ses filets la proie de son choix. lui offrir une once de son attention, c'est déjà risquer de merder : il va se sentir encouragé et sans doute émettre des propositions comme si cela relevait de son putain de ressort. tamsin n'est pas un monstre : si le candidat idéal aurait été masculin, elle l'aurait laissé choisir, sans sourciller. peut-être aurait-elle émis quelques doutes, d'accord, soulevé un ou deux vetos, très bien, mais simplement parce que des deux, elle est la plus exigeante. "du one-shot ? t’es cruelle, c’est sexy. t’as l’air d’avoir bien réfléchi à ton idée…" comment ça, du one-shot ? tammy oublie les moulures du plafond qui occupent tout son champ de vision pour venir fusiller son petit-ami du regard. qu'est-ce qu'il entend, par là ? il croit qu'il va gagner une deuxième nana à temps complet et la délaisser, la laisser dépérir derrière des insécurités cauchemardesques et une compétition implicite constante avec une autre qui, de toute façon, ne saura jamais l'aimer autant qu'elle l'aime, elle ? mais c'est mort. note to self : essayer de faire passer ce plan à trois comme un cadeau d'anniversaire en avance, afin que ce goujat réalise le sacrifice qui est le sien. et tant pis, si la vérité est ailleurs puisque les apparences sont reines.

incapable d'occulter tout à fait l'éventualité que nicholas ait pu penser une seule seconde qu'il était question de plus que quelques heures débridées, tamsin est à ça de tout annuler. de se vexer, de se morfondre et d'aller arracher les yeux de la petite conne qui l'a suffisamment mordue pour la rendre capable de risquer ce à quoi elle tient le plus au. monde. son couple. tamsin feint toujours la réflexion, mais ses rétines vulnérables manquent se gorger de frustration, de doutes, d'incompréhension et de craintes viscérales. de tout ce marasme infiniment complexe que les simples d'esprit osent appeler larmes comme si ce n'était qu'une foutue tristesse. c'est simple le chagrin, c'est noble la peine et c'est facile à appréhender, à accepter. elle, c'est un branle-bas de combat perpétuel entre ses émotions contraires, toutes assourdissantes et en besoin constant d'exister. la crise la frôle mais l'effleure seulement et tammy peut enfin glisser joliment la cerise juteuse sur son non-moins appétissant gâteau : "j’ai la candidate idéale chaton. toni keller, l’espèce d’intello étrange aux grands yeux tristes. belle et périssable." tammy s'allonge finalement aux côtés de nicholas, exténuée de tant d'effort (non). elle s'approche pour s'abreuver du miroir de ses iris insondables, vole un baiser le long de sa mâchoire irrésistible. à la fois récompense et encouragement. "mouais potable, ça peut le faire. tu la mates dans les vestiaires ? tu fantasmes dessus quand je suis pas là ?" nicholas se marre et tamsin se crispe. si son épiderme divin osait la trahir pour rougir comme une pucelle, elle serait probablement écarlate. mais sa peau gorgée de soleil ne reflète rien d'autre que le glow de pêche, naturel, qui apparaît toujours après la baise. tammy préfère retenir que toni keller est rangée dans la case potable, ce qui retire à ses angoisses un noeud inextinguible. loin de laisser à nichola l'opportunité de se défiler, tamsin poursuit de son timbre lapidaire, impératrice qui attend que le monde entier cesse enfin de lui résister. "tu nous la prépares pour ... disons, mardi prochain ? à domicile, je préfère maîtriser mon environnement et pouvoir la congédier rapidement." ce que tamsin veut, tamsin obtient. point. présent de vérité général et tutti quanti. "il y a des jours où tu me prends pour un con et limite j’aime ça." elle esquisse un sourire complice pour seule réponse, lui laissant le soin de la remercier comme il se doit. et quand ses lèvres caressent sa peau et relèvent sa robe pour fondre entre ses cuisses, tammy radoucie, presque heureuse de cette perspective jubilatoire rondement menée, glisse l'air de rien : "moi c'est toi que j'aime." et c'est vrai. farouchement vrai. c'est nichola qu'elle aime alors que ses phalanges coulent dans ses cheveux, alors qu'elle s'ouvre et éclot pour lui. et pourtant, derrière ses paupières closes, armée du tambour qui cogne son bas-ventre comme mélodie ... c'est peut-être une autre bouche qu'elle imagine contre ses lèvres.
juste cette fois.

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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 0:45

effectivement hot as fuck la nouvelle gow de cruz clin d'oeil.
cette plume c'est une b l a g u e
pas juste d'écrire aussi bien well.
(le lloyd en moi apprécie tellement que la jumelle tragique s'appelle ophelia)
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Nichola Walton
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 0:59

Citation :
avec tout ton amour

t'es ba_sable.
prêt à tout
si ça n'engage à rien
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 11:06

a nightmare dressed like a daydream (tamsin) Giphy

je croyais que je pouvais pas t'aimer plus, et puis –
Citation :
il est toujours agréable d'imaginer la tête pouponne de son mec à la place de la balle, au moment de l'impact
je te donne parker, je te donne finn, tu veux un rein ? j'te donne un rein
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 12:01

sexy babe
rerebienvenue choupette
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Marlowe Nilsen
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 12:45

non mais
c'est quoi cette bombe sérieux
j'ai hâte de voir le duo avec nich oups.
rebienvenue bb bave.
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 14:51

Pourquoi t'es belle comme ça ? C'pas légal lil' heart.
Garde-moi un lien et bon courage pour finir ta fiche
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 16:26

j'oserais un c'est trop vide red. siffle2
et si après cette fiche tu nous remballes encore au sujet de ta plume j'te butes
ptn trop hâte de vous voir à l'oeuvre hehe. heart.
et ce duo de blonds tellement cliché j'adore
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 16:42

@cruz caldera ce qui est injuste, c’est ta plume meuf hehe.
hâte qu’on se tire les cheveux et plus si affinités  eys
et on sait que le lloyd en toi aurait tout détesté de la jumelle douce et parfaite si ce n’est son prénom. AU MOINS UN PTN, me likey.  mdr.

@nichola walton tu fais beaucoup trop la maligne sous cette identité  boude on va vite travailler à dégonfler cet ego au corps. heureusement que ta fiche est la plus sublime sinon je t’accuserais du boulard de l’extrême. love sur ta face chuckyenne siffle2

@parker calverley alors écoute ça tombe bien ... j’suis un peu en rade de thunes donc le rein tombe à pic. quant à tes bébés tmtc que je n’ai ni fierté, ni dignité. je les veux tous, je me jette à leurs pieds s’il le faut. spoiler alert : b r e f, faut qu’on parle  oups.

@louis norton merci mon Loulou I love you et promis, c’est le dernier dédoublement  mec bizarre.

@skylar rheon mais wow merci mon bébé ????  x2. en revanche j’sais pas où t’as vu un duo toi hehe. ici nous avons un trio, ô rage ô désespoir ô mon pauvre ego bafoué mdr.

@tobias higgins alors toi j’peux rien te refuser cara. je t’offre ce que tu veux sur un plateau et tqt même pas que je vais venir chercher mon dû siffle2

@bash wolfden j’voulais faire ta réponse en rentrant ... mais s’il faur que je remplisse cette fiche TROP VIDE écoute siffle2 barbie et ken domineront le monde écoute mdr. merci mon bb, tu me diras si bash a les nerfs assez solides pour s’y frotter hehe.
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 16:44

@Tamsin Hastings Quand tu veux
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 17:00

in love. in love. in love. in love. in love.
Welcome (agaiiin) white heart.
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Violet Mars
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyDim 4 Aoû - 17:37

lloyd, cruz, moi, on est tous team tammy jusqu'au bout de la vie bave. eys
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyLun 5 Aoû - 11:09

a nightmare dressed like a daydream (tamsin) Tumblr_oe09a5AWGh1t861y7o1_500
(pour toutes les sangsues)

je t'aime
je t'aime
d'amour fou  lil' heart.
tammy sera son obsession,
t'es pas prête.
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyLun 5 Aoû - 13:56

i am une sangsue de plus

j'ai si hâte de la voir gémir au tennis,
ou bien ailleurs d'ailleurs,
c'est comme elle veut cc toa.

t'es belle et cette présentation va encore être plus dingue que les autres, i can feel it romance. .
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Nichola Walton
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MessageSujet: Re: a nightmare dressed like a daydream (tamsin)   a nightmare dressed like a daydream (tamsin) EmptyLun 5 Aoû - 14:11

Lucas Sandoval a écrit:
i am une sangsue de plus

j'ai si hâte de la voir gémir au tennis,
ou bien ailleurs d'ailleurs,
c'est comme elle veut cc toa.

t'es belle et cette présentation va encore être plus dingue que les autres, i can feel it romance. .

je te demande pardon toi ?
tu sais si tu comprends pas le français je connais une autre langue
du style à écraser ta tête contre un mur
ou je peux trouver d'autres idées t'en fais pas.
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