no discomfort. (elias)

melania, c'est le genre de filles toujours dans l'abus. pas à en faire des tonnes pour un ongle cassé en pleurant à chaudes larmes. non, elle serait plus du genre à crier, ameuter tout le quartier pour faire comprendre son agacement. autrement dit, on a dépassé le stade de l'abus depuis bien longtemps déjà pour gravir les échelons et se trouver à la première place du podium. pas la seconde hein, j'ai bien dit la première. de toute façon, elle est comme ça miss king, elle veut toujours le premier rôle. même contre son gré, il faut toujours qu'elle se fasse remarquer de x façons. parfois, elle se rend compte qu'elle en fait un peu trop mais généralement, c'est trop tard. elle agit et réfléchit par la suite. le retour en arrière n'est donc plus possible et elle n'a d'autre choix que d'assumer. heureusement, ce n'est pas son style de nier en bloc ses faits et gestes au contraire, même lorsqu'elle est en tort, elle tentera de vous prouver qu'elle a juste d'une quelconque manière.

c'est d'ailleurs ce qu'elle s'apprête à faire aujourd'hui. de la manière la plus naturelle qu'il soit, la demoiselle pénètre dans les vestiaires des garçons après leur entraînement. elle n'a pas encore eu le temps de prendre sa douche. elle est toujours en tenue de pom-pom girl et la plupart des mecs sont encore sur les lieux. ouais, ils ont beau être rapides après cinq minutes à peine d'arrêt d jeu, on ne peut pas faire des miracles. les avis sont évidemment partagés. y en a qui se mettent à râler et elle leur tend fièrement son majeur. d'autres qui s'amusent à siffler suite à quoi elle ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel sans grande discrétion. parfois, elle crache un juron entre ses lèvres mais, elle arrive tout de même à atteindre elias à l'autre bout du vestiaire, serviette autour de la taille, cheveux encore humides, surement tout juste sorti de la douche. eli, c'est un cas d'extrême urgence! j'ai besoin de ton aide! elle adopte un air on ne peut plus grave, on ne peut plus sérieux. poings serrés contre les hanches, elle reste déterminée un court instant. et comme c'est seulement maintenant qu'elle se rend compte de ses agissements, elle lui adresse un large sourire et bat des paupières de la manière la plus innocente qu'il soit. en espérant que ça passe mieux de cette façon, bien évidemment.

il y a les pieds qui martèlent le sol. il y a le ballon qui revient brutalement dans sa paume. il y a le souffle haletant. il y a la sueur qui roule le long de son visage. il y a le sang qui bat à ses tempes. il y a le coach qui hurle valentinelli! de temps à autres. il y a la lumière éblouissante. il y a l'épuisement, il y a l'amour. il y a la passion. il y a les copains, la bande. et y a besoin de rien d'autre. et des minutes plus tard, il y a les muscles endoloris qui se détendent sous l'eau brûlante. la pression, l'adrénaline qui redescend. il respire, pendant un instant. le souffle coupé sur le terrain, parce qu'il n'y a pas le droit à l'erreur, parce qu'il est important sur l'herbe. il compte. pour une fois dans sa vie, il a de l'importance eli.

une serviette blanche autour de la taille nouée sur le côté gauche, les cheveux humides qui retombent avec nonchalance sur son front, il va pour se changer eli. parce qu'il doit rentrer, doit retourner dans sa forteresse de marbre, tour silencieuse. parce que le répit n'a duré que cinq minutes sous la douche, parce que la tornade débarque. et il a son caleçon dans la main, quand elle arrive. il est comme un con, slip à la main, et princesse melania a besoin de lui. il lève les yeux au ciel, habitué des caprices de la princesse. mais après tout, mel et eli ils sont inséparables depuis quatre ans. on change pas une équipe qui gagne. ouais, ok. j'arrive laisse moi me changer. parce que ça ne sert à rien de débattre avec elle, il le sait. il l'a appris à ses dépends, et il a pas la force de lutter eli. alors il se change rapidement, enfile son caleçon, un short de sport noir et un pull, cale toutes ses affaires dans son sac de sport qu'il balance sur son épaule, poids vacillant aux côtés de sa hanche, présence réconfortante. et une fois dehors, il respire un bon coup, égoïste qui avale tout l'oxygène. bon c'est quoi l'urgence ? et il espère que c'est pas une autre comédie, parce que c'est pas la première fois qu'elle le presse eli. et il aime pas ça, mais par quiétude, il se dépêche.

il y a des jours comme ça où mel, elle pète les plombs. elle se lève le matin et quelque chose lui traverse l'esprit. c'est comme une illumination. ça la travaille toute la journée et elle ne peut penser à autre chose. à croire qu'elle se laisse hanter par ses propres idées. elle n'en fait qu'à sa tête et ça finit par lui retomber dessus. souvent, elle se fout dans des situations plus ou moins délicates. plus ou moins susceptibles d'être rattrapées. elle tente toujours de s'en sortir seule mais parfois, elle a besoin d'un petit coup de pouce quand même.

aujourd'hui encore, elle arrive à faire n'importe quoi, à agir sous le coup de l'impulsivité. elle rentre dans les vestiaires des garçons et ce, sans la moindre gêne. elle se défend à coups de jurons et de doigt dressé, petit sourire collé aux lèvres d'une manière agaçante. tout ça parce que la petite brune, elle veut discuter avec elias. elle a besoin de voir son ami là, tout de suite, maintenant. en fait, ce n'est pas si urgent que cela mais pour mel, ça l'est. en fait, elle prend tellement tout à coeur que le moindre petit truc qui sort de ses plans finit par la bouleverser. fortement elias, au lieu de s'inquiéter, il lève les yeux au ciel et lui demande de patienter quelques secondes, juste le temps qu'il se change. mel, elle pourrait sortir mais non. elle pourrait regarder parce qu'elle sait pertinemment qu'elias, c'est le type le moins pudique de la terre. toutefois, elle se retourne malgré tout en soupirant bruyamment et ce, jusqu'à ce qu'il l'entraîne à l'extérieur. ça va les gars, arrêtez de jouer les mecs pudiques deux minutes ! qu'elle ne peut s'empêcher de balancer en traversant le couloir principal. arrivée dehors, elle se tourne vers son ami comme si c'était le trucs le plus urgent de toute la vie. j'ai adopté un petit chat dans le dos de mes parents. j'ai personne pour le garder ce week-end et j'suis chez ruby! ah ouais, ouais, l'urgence du siècle !

ça l'fait rire parfois, le comportement de princesse qu'elle a mel. il a jamais compris d'où c'est venu, mais il peut plus rien lui refuser. mais ça l'fait rire, cette façon qu'elle a de débarquer dans les vestiaires des garçons juste parce que madame a une "urgence", qui en soit, sera très probablement juste une connerie. (mais après tout, qui ne voudrait pas d'une compagnie aussi exceptionnelle?). et il a raison eli, une fois de plus. et encore, il lève les yeux au ciel. t'es sérieuse mel? il rigole doucement, avant de faire un grand sourire à la cheerleader. ouais j'vais m'en occuper de ton chat c'est bon. il secoue la tête de gauche à droite, parce que même après quatre ans d'amitié, il arrive toujours à être surpris de ce que la brune peut débiter comme connerie. mes parents sont pas là ce week-end, t'as d'la chance. et il lui fait un clin d'oeil. (comme s'il était là une fois par semaine). villa vide, villa silencieuse sans la présence des p's. tu passes le chercher dimanche soir? tu pourras dormir à la maison, s'tu veux, on bouffera comme des gros avant de passer la soirée dans la piscine ? et il lui dévoile ses dents blanches bien alignées, sourire ravageur, pour qu'elle accepte. parce que ça fait longtemps qu'elle n'est pas venue mel, et il aime sa compagnie. parce qu'elle a pas peur de lui brailler dessus quand il faut, que ce soit sur lui ou sur la bande. puis il l'aime mel, il veut passer du temps avec son acolyte.

elle est pas facile à suivre mel, elle en a conscience. elle ne sait pas vraiment d'où elle tient ce caractère. sans doute à cause de tout ce qu'elle a vécu et de la manière dont on l'a éduqué. elle a du se débrouiller seule, grandir plus vite que prévu et s'imposer auprès des autres pour exister. toutes ces petites choses ont fait qu'elle est aujourd'hui devenue une personne affirmée. elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense si cela est judicieux. après tout, les ancêtres se sont battus pour la liberté d'expression, autant s'en servir. la petite brune, elle en joue un peu trop parfois et puis, elle en fait toujours des tonnes mais, c'est plus fort qu'elle et il semblerait que ça soit difficile de la faire changer. par conséquent, on l'accepte ainsi ou on finit par la détester. elias, il a eu quatre ans pour s'acclimater. il commence à la connaître sur le bout des doigts mel. pourtant, il répond toujours présent à ses prétendues urgences qui n'en sont pas forcément lorsqu'on y réfléchit bien. aujourd'hui, elle parle du petit chat qu'elle a adopté y a pas longtemps. elle l'a caché dans sa chambre et puis, elle a mis asketill au courant alors, il lui donne un coup de main. ça lui permet de se rapprocher de son petit frère, de partager quelque chose avec lui. seulement ce week-end, aucun des deux n'est présents et mel, elle se voit mal le laisser deux jours complets dans sa chambre. il risque de tout retourner. et puis c'est une petite bête qui a besoin d'attention et d'affection aussi! du coup, elle fait appel à son ami qui finit par lever les yeux au ciel en entendant ses propos. ouais, il t'attendait surement à quelque chose de beaucoup plus urgent pour le coup. il lui demande si elle est sérieuse et en guise de réponse, elle hausse les épaules d'un air innocent tout en lui offrant son plus beau sourire. elle bat des cils, joint ses mains. il ne peut rien lui refuser elias. petite danse de la victoire lorsqu'il accepte de garder de chat, elle sourit de plus belle. merci, t'es trop génial! ses parents ne sont pas là du week-end et forcément, ça lui donne des idées mel. mais, elias est beaucoup plus rapide qu'elle en matière de soirée et il lui propose de passer la nuit à la maison dimanche. ça fait un bail qu'ils n'ont pas passé une soirée en tête à tête alors forcément, elle ne peut qu'approuver. ouais, c'est une super idée. et puis depuis le temps qu'on s'est pas retrouvés tous les deux... j'suis sûre que t'as plein de trucs à me raconter! du moins il a intérêt sinon, elle risque de lui tirer les vers du nez.

il ne peut pas s'empêcher de sourire quand il la voit danser, rayonner de bonheur d'une telle façon. parce qu'elle est un énième rayon de soleil dans sa vie à elias. elle rythme ses journées depuis bien des mois, et il est heureux de pouvoir la compter parmi ses amis les plus proches. c'est sûr, être ami avec l'enfant peut parfois être compliqué. parce qu'il faut supporter ses crises d'urgence, croire au feu alors qu'elle n'a rien fait de plus qu'adopter un chaton dans le dos de ses pères. puis honnêtement, ils ont adopté six gosses, qu'est-ce qu'un chat dans une baraque pareille ? mais il est heureux à l'idée de passer une soirée avec la brune dimanche, juste eux. loin de tous ses problèmes actuels, ceux dont tout le monde est au courant. (on voit enfin que c'est un p's, elias). les problèmes qu'atkins lui ont causé, ceux qui sont retombés lourdement sur ses épaules. pas assez musclées pour supporter la charge, tel atlas sous son rocher. il a un petit rire ironique qui sort de ses lèvres, en regardant la cheerleader toujours en tenue. comme si t'étais pas au courant de mes problèmes actuels. voix railleuse, voix moqueuse. parce qu'il a été con cette fois elias. c'pas comme si tout le lycée était déjà au courant. qu'il ajoute, un sourire triste sur le visage. parce que ça l'tue, tout le monde sait ce qui se trame dans sa p'tite vie. tout le monde se relaie les informations, et cacophonie qui ne fait qu'amplifier les mensonges à son égard. mais ouais! on s'fera ça. il lui adresse un sourire, celui qu'il ne réserve qu'à une poignée de personnes.

passer un peu de temps en compagnie d'elias. autant dire que ça fait un bail que ça n'est pas arrivé. mel, elle a donc hâte d'être à dimanche pour pouvoir discuter de tout et de rien en compagnie du jeune homme. le tout en tain de faire bronzette dans la piscine, verre de champagne à la main telle une petite princesse. c'est quand même génial d'être riches lorsqu'on y réfléchit. de ce côté, mel n'a pas eu grand mal à s'habituer. eli... qu'elle soupire d'un air à la fois triste et exaspérée. ouais parce que les rumeurs à son sujet, elles courent, elles s'amplifient au fil du temps. c'est toujours comme ça au lycée. tout le monde finit par savoir ce qu'il se passe dans votre vie privée et ce, même si vous faites tout pour le cacher. en tant que p's forcément, c'est pire encore. mine de rien, melania n'y échappe pas elle non plus. faut dire que lorsqu'on est fille de prof, c'est même pire encore parce que t'as même le droit aux affiches monumentales de la part des parents. mel, elle sait ce que c'est et pour cette raison, elle tente de le rassurer en lui adressant un large sourire et en rajoutant : j'écoute pas tout ce qu'il se dit tu sais. t'attends d'avoir les infos de ta part. autrement dit, des infos fiables. elle sait qu'il ne vit pas quelque chose de facile ces derniers temps. elle sait aussi que parfois, ça fait du bien de s'ouvrir à une amie de longue date. et puis, ça nous donnera une raison de picoler! ouais parce que quand on raconte des choses tristes ou des trucs qui nous mettent en colère, on a envie de boire. c'est une bonne excuse pour se mettre la tête à l'envers. mel, elle finit par lui choper le bras. mais bon là, comme il est encore tôt, on a qu'à aller se boire un café ?! elle n'a pas forcément envie de rentrer tout de suite melania. trop de monde à la maison.

et il se demande encore comment tout a pu s'écrouler aussi vite. comment les fondements de sa personne ont pu s'échapper, filer entre ses doigts. pression légère de ses dents contre sa lèvre inférieure, le blanc qui s'étale sur le rosé de ses lippes. comment en si peu de temps, a-t-il pu perdre sa petite amie, son premier amour, sa moitié et l'un de ses meilleurs amis ? trop con, une erreur a suffit pour qu'il détruise tout ce soir là. et des langues trop pendues on fait le reste du travail pour lui. ça en fait au moins une. il lui offre un sourire, sans saveur ni couleur. parce qu'il désespère. il se demande s'il arrivera un jour à récupérer les deux personnes qui comptent pour lui, celles qu'il a perdues. mais il est heureux, rassuré par les paroles de melania. elle a toujours su le rassurer, étrangement. elle a toujours su trouver les mots justes, ceux qui atteignent son esprit, son âme avec une violence inconnue jusqu'à présent. elle est de ceux qu'il considère comme sa famille, et ce pour toujours. peu importe ce qu'il peut se passer entre eux deux, parce que c'était écrit. leur amitié était écrite dans les étoiles, il le sait à présent. oh dieu, que j'ai envie d'me bourrer la gueule, râle qui sort de sa bouche, l'envie de se retourner l'esprit en compagnie agréable, des p's ou d'autres. de melania. de se laisser dériver sur l'une des innombrables bouées gonflables qu'il laisse parfois flotter dans l'eau bleue de la piscine. de laisser son corps et ses pensées se perdre, juste un temps. ouais si tu veux. tu veux rester à la maison ce soir? simple formalité, habitué à la présence de l'adolescente dans les couloirs silencieux de la maison valentinelli. parce qu'il sait qu'elle étouffe, parfois. parmi tous ces enfants. problème dont le garçon n'a jamais souffert, pas même lorsqu'ali était là, à ses côtés. vivante. son anniversaire qui approche, mélancolie et remords qui teintent son cœur, son esprit. et il glisse son bras sous celui de son amie, joyeux lurons qui s'en vont vers de nouvelles aventures. ils ne font que quelques pas avant que le garçon ne s'arrête. tu veux pas te changer ou te doucher avant ? trop habitué à la voir dans cette tenue, il n'avait même pas fait attention au fait qu'elle avait gardé sa tenue de cheerleader.

elias, il lui parle des rumeurs qui courent au sein de l'établissement et plus encore. faut dire que les informations tournent vite chez les étudiants et souvent, celles-ci sont déformées pour nuire à votre réputation. l'histoire d'elias et olevia avait fait le tour du lycée et mel ne serait pas étonnée de savoir que le public était également au courant de la fin de leur petit couple si mythique. mel en profite pour lui balancer une information tout en soupirant. je me suis engueulée avec olevia d'ailleurs... elle roule des yeux d'un air agacé. o, c'était sa meilleure amie, elle traînait toujours avec elle. sachant qu'elles faisaient toutes les deux, c'était assez compliqué. elle la voyait tous les jours mais la demoiselle lui en voulait au plus haut point. mel de son côté, elle était bornée comme personne. elle refusait de se ranger de son côté. ce n'était pas par préférence, c'était juste parce qu'elle croyait elias et même aspen. alors, lorsqu'il lui propose de passer la soirée du dimanche en sa compagnie, elle accepte et propose la picole, forcément. elias accepte cette idée avec grand plaisir et elle rigole parce que c'est vrai qu'il en a besoin. ils en ont besoin. putain la même si tu savais! mes parents se sont inscrits sur snap et le pire, sur insta! adieux ma réputation. ouais parce que ça avait commencé par le snap en story qui était sensé être privé. et puis, ça avait fini par leurs petites têtes sur insta avec les commentaires qui fonctionnaient bien quoi. autant dire que mel, elle ne savait plus où se mettre. elle avait besoin de se changer les idées. à partir de maintenant même si c'était possible. c'est pour cette raison qu'elle lui proposa d'aller boire un verre ce à quoi, il lui propose de rester ce soir également. euh ouais, pourquoi pas. haussement d'épaules. sourire aux lèvres. il lui prend le bras pour faire quelques pas avant de se rendre compte qu'elle était encore en tenue. je rêve de prendre une douche ouais. tu me laisses cinq minutes? promis je vais vite! ou, je la prends chez toi si ça t'embête de m'attendre ici. peu importe, temps qu'elle pouvait se doucher vite fait bien fait pour la suite des événements.  

surpris par les paroles de la brune, elias relève la tête brutalement. mel, me dis pas que tu t'es disputée avec elle à cause de moi. soupire, souffle, volute qui s'échappe de ses lèvres. parce qu'il ne veut pas être à l'origine d'une énième séparation, il ne veut plus. il est heureux qu'elle le soutienne, c'est évident. mais elle ne devrait pas avoir à faire un choix entre eux deux. mais il ne lui faut que quelques secondes avant d'exploser de rire à l'entente des nouvelles de son acolyte. oh c'est con ça. sourire moqueur, parce qu'il n'a pas ce problème. parents trop occupés avec leur vie, leur travail qu'ils ne se préoccupent pas de leur fils. sa mère qui est sur instagram pour le bien de son travail, mais cecilia valentinelli est trop géniale pour suivre son fils sur les réseaux sociaux. on reconnaît bien dans ses traits qu'elle est italienne au moins, cliché circulant sur les origines du garçon.comme tu veux. mais il y a des jets massant et un jacuzzi chez moi. il hausse les épaules, avant de rire doucement. j'veux bien que wave private soit pour les gosses de riches, mais on a pas encore ça au lycée. sourire rayonnant, trop heureux de passer du temps avec l'une de ses plus fidèles amies. la fin d'année qui approche, le début de l'été qui s'annonce, météo clémente à santa barbara et il est ravi. parce que l'été signifie une villa remplie, fêtes trop nombreuses pour qu'on ne puisse les compter, le goulot constamment à la bouche. et il se fiche pas mal de qui est avec lui, parce qu'il trouvera toujours quelqu'un avec qui rigoler. à wave private, il a tout le monde. mel, ruby, oma, ana. et au lycée public, il n'a pas besoin d'autres personnes que bowie et silas pour passer un bon moment.

elias, il semble agacé par la révélation de la demoiselle au sujet de sa relation avec son ex petite-amie. elle aimerait le rassurer, lui dire que non, rien n'est de sa faute. en soit, ça ne l'est pas vraiment. c'est plus à cause de la grande gueule de mel qui ne peut s'empêcher de donner son avis sur la situation actuelle et sur les événements passés ce fameux soir. en même temps, elle les connaît depuis assez longtemps pour leur dire ce qu'elle en pense. elle connaît bien elias et olevia peut lui trouver tous les défauts du monde si elle le souhaite, l'infidélité n'en fera jamais partie. non... c'est pas à cause de toi, c'est juste que... en fait, je lui ai dit ce que je pensais de toute cette histoire et ça ne lui a pas plu. elle roule des yeux de manière agacée. sa meilleure amie peut être bornée lorsqu'elle le désire, un truc de dingue. elle ne pensait pas qu'olevia serait aussi têtue au sujet d'elias. le reste ok mais dans ce cas précis... bref, elle lui fait part de ses propres problèmes du moment. ces derniers sont beaucoup moins graves et surtout, plus marrants. du moins aux yeux du reste du monde c'est marrant. pour les king, c'est une autre histoire. m'en parles pas. je sais plus quoi faire pour les arrêter! elle adore sa famille. elle aime ses parents plus que tout. mais cela n'empêche que parfois, ils ont du mal à comprendre qu'il y a des limites à ne pas franchir. le fait que gareth travaille à wave private est déjà assez compliqué à gérer pour qu'il en rajoute une couche sur les réseaux sociaux. sauf que mel, elle n'a pas vraiment le droit de se plaindre sachant que la plupart de ses potes ont des parents absents. comme elias par exemple. d'ailleurs, ils ne doivent pas être à la baraque en ce moment puisqu'il lui propose de passer aujourd'hui également. oh toi, tu sais comment m'acheter. aller viens, on bouge. elle rigole avant de reprendre le chemin en direction de la sortie du stade. sourire aux lèvres, elle est heureuse de pouvoir passer du temps avec son ami. c'est vrai que ces derniers temps, ils se sont plus croisés qu'autre chose et il est temps de rattraper le temps perdu. enfin, les vacances d'été arrivent, ils vont avoir l'occasion d'en passer des moments tous les deux. dis-moi, tu pars cet été ou tu restes dans le coin ?