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 the fuck am i saying (adriel)

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Ollie Kane
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MessageSujet: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyDim 29 Mar - 0:41


il peut entendre son nom au loin, comme un souffle dans du brouillard alors que lui à l’esprit ailleurs. envolé un peu plus loin, il n’arrive définitivement pas à atteindre cette voix qui l’appelle et en même temps il ne sait pas s’il le voudrait. bien trop perdu entre les tiroirs de son inconscient, distrait par tout qui qui alourdissent ses épaules chaque jour. la connexion rouillée avec la réalité alors que lui s’invente des récits de toutes beautés, une envie de s’échapper un peu plus loin, courir vers une lumière qu’il ne voit pas mais qu’il ressent presque tous les jours. oliver ! le prénom entier qui a le don de le faire sursauter, un mot trigger qui ne manque pas de faire de l’effet sur son subconscient, le transfert à la réalité rapidement. la chute lourde alors qu’il essaye de reprendre ses esprits, l’environnement encore un peu flou. salle de classe. et une professeur devant lui qui le regarde avec une grimace de réprobation. seulement assoupie ou juste rêveur, personne ne peut vraiment distinguer la différence chez ollie. pas que grand monde se prendrait la peine de le regarder en temps normal, et pourtant il peut sentir l’attention de ceux autour de lui. les regards qui lui donne envie de rougir, l’épiderme qui chauffe d’un cœur qui bat trop fort. quoi ? ouais ouais je suis là. tout pour détourner le spotlight, qu’on le laisse seul avec ses songes. la maladresse qui est remplacé bien vite par de la nonchalance, un rejet de celle qui tient la classe avec cette vois qu’il déteste. celle qui a le potentiel de faire de lui un petit con sans aucun respect. mais c’est ce qu’il voulait non ? à prendre exemple sur les autres, il en arrive parfois à dépeindre un portrait quine lui correspond plus, pas. il a du mal à distinguer la différence désormais. une vague envieuse s’empare de sa gorge, le regard balaye la classe, repartie dans ses pensées alors que la prof commence le cours. et lui ne voit que des adolescents qui ont enfin trouvé qui ils sont, en avance sur lui et son angoisse persistante. sur le lot son regard s’accroche sur adriel. lui et son aura qui dégage une facilité déconcertante à être naturel. point de vue sûrement biaisé, mais qui fascine le décoloré, à vouloir en savoir plus. comment il fait ? hey adriel, je voulais te demander.. fin du cours et les cordes vocales du blond s’en viennent à l’interpeler d’elles même avant que l’autre ne puisse s’échapper à l’autre bout du couloir. sans même l’avis du propriétaire. il voudrait lui demander n’importe quoi, juste pour l’avoir plus prêt, le scruter d’un regard inquisiteur sur sa personne. presque une admiration sous-jacente de savoir ce qu’il veut, qui il aime ? alors que le blond n’a plus de trouble quand à qui il aime véritablement. le même prénom qui résonne dans ses tympans. et pourtant une voix n’arrête pas de l’agresser quotidiennement. alors quoi t’aimes les mecs ? avec ta bouche de suceuse pas étonnant. ça implose régulièrement, le déni facile à vivre alors qu’il ne serait identifier son désir même. volk et les autres. d’une étiquette dont il ne veut pas, qu’il voudrait recracher bien vite. ça fait quoi d’être gay ? la langue déliée et d’un silence qui s’en suit, ollie se rend compte en quelques secondes de ses paroles. le corps se bloque, d’un choc dont il est la propre victime. les frissons longent son échine alors que sa vision se fait trouble de gêne. cette fois-ci, impossible de retenir le rouge qui mange ses pommettes et son cou, s’il était capable sa peau tout entière serait recouverte de cette teinte, preuve de son embarras. une envie furieuse de partir en courant et pourtant ses jambes ne le portent pas, figé sur place avec le regard fuyant. il ne serait rencontre les yeux d’adriel, mortifié d’avoir pu prononcer de tels mots. alors qu’il aurait besoin d’entendre la réponse, tout paraît déphasé maintenant que la question est posée. tout ça aurait du rester au fin fond de son esprit, enfoui dans les interrogations qu’il ne pourrait jamais résoudre. la panique le prend de plus en plus et ses mains se font tremblantes, les doigts s’entremêlent frénétiquement en recherche de distraction, d’un échappatoire qu’il ne trouve pas. pourquoi pourquoi. la honte et la culpabilité qui s’abattent une nouvelle fois sur lui. ollie qui dit toujours ce qu’il ne faut pas,qui efface tout ce qu’il essaye de construire par de paroles maladroites et déplacées. il ne sait pas comment le brun va réagir et il pourrait s’attendre à tout, même à ce qu’un poing vienne s’écraser sur son nez. il devrait s’excuser en partant en courant, pour une fois laisser son instinct prendre les rênes en faisant de lui un trouillard. euh. je- bien joué ollie.


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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyLun 30 Mar - 15:04

Adriel suit le cours d’une oreille distraite, son esprit qui divague encore sur la dernière soirée partagée avec Abi, dans leur petit coin secret, rien qu’à eux. La bouteille qui passe d’une main à l’autre, l’alcool qui enivre, vient brouiller les sens, emmêle les neurones, amène des idées débiles. Leurs lèvres qui se sont trouvées sur un air de défi, pour tester, comme ça, voir ce que ça fait. Parce qu’Adriel n’avait jamais embrassé personne avant, et cette question qui le taraudait malgré lui. Gay or not gay ? Ce besoin de confirmer quelque chose qu’il pressentait sans s’autoriser à explorer la question, par peur de décevoir, de surprendre, de passer pour un imposteur. Toute sa vie on l’a pris pour un autre, cette étiquette collée au front malgré lui, sans qu’on lui demande son avis, tout ça pour quoi ? Parce qu’il aimait porter des robes, petit ? Parce qu’il s’est toujours mieux entendu avec les filles qu’avec les garçons ? Parce qu’il a toujours été plus sensible que les autres ? Image qui lui colle à la peau, à laquelle il a fini par s’habituer, dans laquelle il se complairait presque, parce que jusqu’à présent c’était innocent, il ne faisait de mal à personne, si ce n’est lui-même, ce qu’il accepte un peu trop volontiers. Il aurait presque pu y croire à force de se l’entendre rabâcher, s’il n’y avait pas eu ce… dérapage sur les lèvres d’Abi. Ce tressaillement à l’intérieur, la réalisation que oui, il aime les filles. Pas Abi, thank God, qui resterait à jamais sa meilleure amie, aucune attirance amoureuse pour elle. Mais il n’en restait pas moins que son cœur battait bien pour la gente f é m i n i n e. Ce qui amenait le problème Charlie. Pour qui le myocarde se déchire, mais qui l’assassinerait probablement si elle venait à apprendre qu’il n’est pas gay, ou pire, qu’il en pince pour elle. Tiraillée entre le besoin de lui dire la vérité, d’être honnête avec elle, et la peur de la voir disparaître de sa vie. Pas très courageux, le Nightingal, plutôt du genre froussard, à se contenter des miettes qu’on lui donne plutôt que de ne rien avoir du tout. L’amour propre, l’égo, tout ça c’était des concepts très lointain pour lui. La sonnerie qui résonne, vient le tirer de ses pensées qui tournent un peu trop en boucle dans sa tête, il se lève, encore légèrement ailleurs. Il entend son nom, se retourne, surpris, cherche qui l’a interpellé, tombe sur la tête décolorée. Ollie, le rêveur, celui qui se fait régulièrement interpeller en cours, qui semble toujours naviguer dans un autre monde. Qui vient avec une question. Adriel qui hausse les sourcils, s’adosse à la rangée de casiers alors que l’autre s’approche, se demande en quoi il peut bien l’aider. « Vas-y, dis-moi tout ? » Il peut sentir que le blond n’est pas à l’aise, ce qui pique un peu plus sa curiosité. Puis la question qui tombe, le prend de court, surtout en ce moment. Quelques jours plus tôt, il s’en serait accommodé, serait resté dans ce rôle qu’on lui a attribué, aurait probablement trouvé de quoi répondre, lui-même dans le doute, mais à présent, les mots lui manquent, il ouvre la bouche, mais aucun son ne sort alors qu’il essaie de mettre de l’ordre dans ses idées. Et plus le silence s’allonge, plus l’autre semble au bord de l’arrête cardiaque, alors que ses mains se mettent à trembler, que son visage prend une teinte pivoine, il aurait presque peur de le voir arrêter de respirer. La panique le gagnerait presque à son tour, et il sait qu’il doit réagir, faire quelque chose, vite. Par réflexe, il pose une main sur l’épaule d’Ollie, cherche son regard, essaie de le rassurer alors que lui-même est complètement perdu. « Hey, respire, c’est pas grave, je… Je m’attendais pas à ce genre de question, c’est tout. Mais ça me dérange pas, c’est juste que… Je suis pas sûr d’être la meilleure personne pour te répondre… » Il guette le visage de l’autre, à la recherche d’un signe qui lui indiquera que le malaise est en train de passer. Il hésite, tenter de lui dire qu’en fait, il n’est pas gay, mais peut sentir la détresse du blond, à peur qu’un aveu de son hétérosexualité le fasse fuir, quand il semble évident qu’il a besoin de parler. Il cherche comment aborder la question, se dit que le faire parler serait peut-être le plus simple. « Pourquoi tu me poses la question ? Je veux dire… Tu te poses des questions ? Sur… toi ? » Il marche sur des œufs, espère qu’Ollie n’aura pas l’impression qu’il le juge, quand au contraire, il ne cherche qu’à comprendre ce qui a pu le motiver à venir le voir, lui, Adriel.
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyLun 6 Avr - 0:03


la sueur qui perle sur les tempes, alors que la chaleur est totalement absente du couloir, rien ne pourrait expliquer une telle réaction si ce n’est l’anxiété qui monte à sa gorge. la respiration douloureuse qui témoigne de la gêne qu’il ressent, ollie qui voudrait se terrer, creuser au plus profond pour effacer adriel de sa vue. inconsciemment ses pieds le fait reculer de quelques pas, son regard dévie pour essayer de trouver une issue, ou pire, de surveiller que personne n’entende leur conversation, le peu de mots qu’il arrive à sortir. et alors qu’il essaye d’assimiler ce que l’autre lui dit, de grimace sur son visage alors que les mots ont du mal à passer dans son esprit. pourquoi, t’es pas.. ? il n’arrive même plus à dire le mot, comme devenu tabou dans sa bouche alors qu’il l’a senti aussi soudainement quelques secondes plus tôt. ça sonne tellement lourd, pèse sur sa langue alors qu’il sait au fond de lui alors que la gravité est inexistante. cette dualité exacerbée qui ne veut pas qu’il aille plus loin dans sa question. il ne sait pas quoi en faire, de cette supposition qui laisse croire qu’il n’est pas gay ? la nausée toujours sur la poitrine alors que la panique se fait de plus en plus présente. ollie ne maîtrise plus rien, la voix rassurante ne passe plus. je croyais que- il croyait quoi ? il se rend compte à l’instant-t que ses paroles n’ont aucun sens. que rien n’a de logique. de quoi ? que parce que tout le monde donne à penser qu’il l’est veut dire que c’est la vérité ? le blond se pensait plus intelligent que ça, d’avoir un esprit un peu plus critique et surtout loin des rumeurs et des croyances adolescentes qu’il pouvait entendre dans les couloirs. apparemment non, que l’on veuille ou pas, les mesures restent comme ancrés dans les pensées. à tout savoir sans jamais prendre la peine de se poser la question et de faire planer le doute. c’est encore pire oh bordel je suis désolé. il en est presque reconnaissant, que le brun le prenne aussi bien. qu’il ait la décence et la patience de vouloir le rassurer, même si la situation doit être fort désagréable pour lui également. mais non, il reste avec lui, essaye de l’apaiser de ses gestes et de ses mots. prend même une allure douce pour lui poser une question qui ne fait qu’augmenter la panique écrasante qui l’envahit de plus belle. c’est de pire en pire et ollie veut mourir sur place, les joues en feu et la bouche ouverte. le court-circuit dans les neurones, il ne sait comment réagir. les voix dans son esprit en alertes, lui hurle de se casser, de courir, de crier même, se débattre ou bien rigoler. qu-quoi ? moi ? oui je-, ‘fin non pas du tout. aucune des solutions n’arrivaient à faire sa place correctement, alors tout s’embrouille, s’emmêle. lui qui pensait s’être fait de marbre quand aux allusions de ce genre, la preuve est faite que non. que rien ne pourra l’habituer à ce genre de commentaire. ollie prend l’habitude de les balayer plus loin, d’en rire même, à la limite de l’insolence et du dégoût. une façade qui permet de couper court à n’importe quelle conversation, quitte à passer pour un ignorant fermé d’esprit. il s’imagine que tout serait plus facile si les autres n’osaient pas émettre des suppositions. et pourtant c’est exactement ce qu’il était en train de faire avec adriel. je sais pas pourquoi j’ai dit ça je réfléchissais pas, crois pas n’importe quoi, je me pose pas de questions je sais très bien mon orientation sexuel merci. la défensive, parce que c’est plus facile. il reprend ses esprits ainsi que ses mauvaises habitudes, celle de monter un mur de protection. enterrer de nouveaux ses problèmes, ses insécurités et toutes les questions qu’il pourrait se poser pour passer à autre chose. rester dans l’oubli et l’ignorance juste pour un petit moment de plus. l’impression démesuré que s’il commence à parler de tout ça, surtout à un inconnu, il ne saurait plus s’arrêter. à déverser tout le poids de ses épaules sur l’autre qui n’a rien demandé. faire de lui le porteur de son fardeau. tu sais quoi laisse tomber, je dis de la merde. oublie okay ?


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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyDim 12 Avr - 11:30

Echec. Echec total dans sa tactique d’approche. S’il a espéré que sa remarque passerait comme une lettre à la poste, et qu’il arriverait à détourner le focus de la conversation sur Ollie, il s’est fourré le doigt dans l’œil. Jusqu’au coude. La réalisation qui peut se lire sur les traits de l’autre alors qu’ils se déforment en une grimace d’angoisse, qu’il est incapable de prononcer le mot. « … gay ? » Adriel qui termine la question du décoloré, comme si le doute pouvait encore planer entre eux, sans pour autant lever le voile sur la vérité. Et les mots du blond qui résonnent dans le couloir. Je croyais que. Comme tout le monde. Il pourrait s’en offusquer, se sentir blesser, mais il y est tellement habitué qu’il ne se formalise plus, se contente de lâcher un soupire alors qu’il offre un sourire désolé à l’autre qui apparemment ne sait plus où se mettre, se fond en excuse comme s’il venait de commettre la plus grosse erreur possible. « Oh non, mais t’as pas à t’excuser, t’es loin d’être le seul à le croire, c’est pas ta faute, t’as rien fait de mal, vraiment ? » Il se veut rassurant, sans vraiment savoir comment s’y prendre. Et il a l’impression qu’il empire les choses avec ses questions, qu’il appuie sur tous les boutons qu’il ne faut absolument pas toucher sous peine de déclencher une explosion nucléaire. Le oui tout de suite remplacé par le non, trop vite, comme pour effacer l’affirmation. Mais ce petit mot n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, et Adriel sent bien que l’autre est mal à l’aise, qu’il essaie de se cacher, de fuir l’impulsion qui l’a amené vers lui avec ses questions. Comme pour fuir ce questionnement qui semble l’habiter. Et comment pourrait-il lui en vouloir ? Il ne sait que trop bien ce que ça peut changer dans une vie. Les moqueries dans les couloirs, les attaques au coin d’une rue, ce harcèlement quasi constant à un âge où les neurones ont parfois du mal à se connecter. Il peut comprendre qu’il puisse préférer mentir, garder une façade plus facilement acceptable par les autres lycéens, et pourtant… Pourtant, il aimerait quand même pouvoir l’aider à soulever ce poids qui semble lui écraser la poitrine. Et s’il est venu de lui-même vers lui, c’est bien parce qu’il doit avoir besoin d’aide, non ? Adriel essaie de se convaincre que oui, et le changement de comportement, les barrières qui se redresse d’un coup lui confirme qu’il y a bien quelque chose à creuser. Trop attentif, trop sensible aux émotions des autres pour se laisser berner aussi facilement. « Mais non, tu dis pas de la merde, attends… » Il jette un œil autour de lui, se rend compte de la foule qui passe dans ce couloir, et réalise que ce n’est peut-être pas le meilleur endroit au monde pour amener Ollie à vider son sac. Sans réfléchir, il l’attrape par le poignet, le traîne derrière lui sans vraiment lui laisser le choix, jusqu’à un coin un peu plus tranquille où les regards ne viendront pas les scruter, s’abattre sur eux pour essayer de voir des choses où il n’y en a pas. Adriel relègue sa gêne au placard, la garde pour plus tard alors qu’il se tourne vers Ollie, qui lui donne l’impression d’être prêt à bondir pour fuir à la première occasion qui s’offrira à lui. Il reste à une distance raisonnable, évite le contact physique de peur d’accentuer son malaise alors qu’il cherche ses mots, peine à trouver le meilleur moyen de faire parler ce type qu’il connait à peine. « Bon. Ollie, pourquoi t’es venu me parler ? Vraiment ? Tu sais, t’as pas à avoir peur ou quoi, c’est… normale de se poser des questions ? Et puis, tu sais, je dirais rien, je suis une vraie tombe, mes lèvres sont scellées. » Il mime de fermer sa bouche avant de jeter la clé. Habitué à écouter les filles lui raconter leurs états d’âmes, il a apprit depuis longtemps à ne pas divulguer tous les secrets qu’on lui confie, de peur de se faire lapider sur la place publique. « Vraiment, je vois bien que t’es pas à l’aise ? Tu te sentiras mieux quand ce sera sortie ?... et t’as même pas à me revoir après, voit ça comme une chance de t’en débarrasser une bonne fois pour toute ? »
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyMer 15 Avr - 19:55


gay? oui.. ça. toujours loin dans son esprit comme sur sa langue, le mot ne veut pas passer et c’est finalement adriel qui fait tomber la sentence comme si de rien n’était. à l’aider à sortir ce qu’il voulait réellement dire, il ne fait qu’accroître la détresse d’ollie. si c’est encore possible. le brun essaye encore une fois de le rassurer sur ses mots, de lui faire comprendre qu’il n’y a pas de mal, mais ça rencontre un mur, celui de l’obsession angoissée du blond. toujours là pour le ramener sur terre et dessiner en grosse lettre les erreurs qu’il fait à chaque instant. pourquoi.. pourquoi tu les laisses parler alors si c’est pas le cas ? ça te dérange pas ? il ne pourrait même pas comprendre comment l’autre faire pour détourner la tête, pour ignorer tout ce qu’on pourrait dire sur lui et pire, ne rien dire. laisser tout glisser sur lui comme si de rien n’était. ollie se souvient de la première fois où les mots sont arrivés à ses oreilles et il s’est senti brûler sur place. d’avoir cette attention non voulu sur lui, qui l’a fait succomber à une justification qui a sûrement rendu les choses encore pire. mais adriel fait paraître les choses comme si tout était facile. c’est cette admiration pour le naturel qui a attiré ollie vers lui, comme vouloir observer de plus prés tout ce qu’il n’est pas. je sais même pas pourquoi vraiment.. c’est juste que je demandais qu- comment tu faisais pour être aussi.. ouvert ? avec tout ça. mais maintenant que je sais que c’est faux c’est encore pire, tu peux même pas m’aider.   il apprécie le soin que le brun met à les tirer de la foule qui peut passer autour d’eux. il a bien senti qu’un peu d’intimité serait grandement remercier. et comme déclencheur d’une réaction en chaîne, et à la plus grande crainte du décoloré ; il commence à parler. à ouvrir la boite de pandore qui renferme toutes ses questions, ses inquiétudes et tout ce qui peut polluer son esprit au quotidien. la voix presque tremblantes et les mots qui s’enchaînent frénétiquement, il en revient toujours à la même conclusion, que l’autre ne peut rien pour lui. que d’avoir une oreille attentive est rassurant seulement quand l’autre est en alignement avec ses sentiments. je.. je sais même pas si je le suis ? putain, j’arrive même pas à dire le mot sérieux c’est pathétique.  ce mot là revient souvent, pathétique de ne pas savoir où il en est. de ne pas être capable de retenir sa vague de pensées devant un mec qu’il ne connaît que de nom ou presque. pourquoi lui dire ça à lui ? juste parce qu’il pensait qu’il était gay ? ça ne fait aucun sens et pourtant, il ne peut s’empêcher de croire que tout est plus facile quand le destinataire n’est pas familier. que de parler à un « inconnu » enlève tout le poids du jugement qui fait de l’ombre à la vérité. il aurait sûrement peur de ne plus pouvoir s’arrêter. pourquoi tout est si compliqué ? si tout le monde se pose des questions pourquoi.. pourquoi je perds mon temps à vouloir éviter la réponse ? ça ne fait aucun sens. la réponse, celle qu’il veut et qu’il rejette en même temps. parce qu’il l’entend peut être trop souvent et que tant qu’elle ne vient pas de lui il ne saurait l’accepter. ollie ne sait même plus pourquoi il devrait le faire, pourquoi tout le monde semble tellement en phase avec tout ça ? pourtant adriel lui répète, que c’est normal, qu’il n’est pas le sens à se poser tant de question. alors pourquoi il a l’impression que c’est le cas ? il ne voit pas l’angoisse qu’il ressent sur d’autres visages, ni la nervosité à chaque fois que quelqu’un le regarde le plus prés, comme si tout était marqué sur son front, mais que lui ne pouvait lire l’évidence gravée sur sa peau. je suis désolé adriel, je devrais pas te dire tout ça, tu t’en fous sûrement. la dernière fois que j’en ai parlé.. on peut pas dire que ce soit bien passé.   le regard qui tombe au sol en même temps que ses épaules se défroissent de ses oreilles. il ne veut plus revivre le moment de déchirement quand il a su que celui qu’il pensait comme ami a osé dire à d’autres son secret, de les voir écrit sur un blog à la vue de tous. depuis il garde tout, enfoui au plus profond et se méfie des autres, de leur pseudos promesses de silence. pourtant il sent qu’avec adriel c’est différent et il ne saurait dire pourquoi, se contente de rester devant lui, le souffle court de tout son monologue douloureux.


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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyLun 20 Avr - 21:16

Ca. Le mot qui semble écorcher la bouche de l’autre, au point qu’il semble incapable même de le prononcer, le réduit à deux lettres qui disent tout ou rien. La fuite en avant, tellement plus simple, tellement plus facile que de devoir affronter ce qu’il se passe à l’intérieur, il connaît ça, Adriel, ne peut que comprendre Ollie qui cherche une échappatoire, qui préfère fermer les yeux plutôt que de questionner la réalité. Et les questions qui lui sont renvoyées à la face, sans qu’il ne se formalise pour autant. Trop compatissant, trop empathique pour s’imaginer que l’autre ait de mauvaises intentions. Juste de l’incompréhension. Et ça, il connaît, il sait gérer, il y fait face tellement souvent. « Oh tu sais, je crois que depuis le temps, je me suis habituée. Je veux dire, les gens peuvent bien penser ce qu’il pense, c’est pas ça qui va me définir ? Tant que je sais où j’en suis, moi, je crois que c’est le principal ? Et comme dirait ma mère, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. » Il dit ça avec un sourire amusé, en pensant à sa jolie maman, si douce et si aimante. Toujours là pour lui rappeler que l’important, c’est qu’il soit en phase avec lui-même, et de ne pas se laisser atteindre par le regard des autres, que le lycée, c’est une mauvaise période à passer, et qu’après tout ira mieux, la liberté qui l’attend de l’autre côté. Il écoute l’autre avec attention, essaie de déceler entre les lignes les indices qui lui permettront de l’aider, et il est presque touché de voir qu’il puisse lui accorder ce genre de confiance sans vraiment le connaître, de voir qu’il ait pu lui inspirer cette ouverture. « Oh tu sais, c’est pas parce que je suis pas gay que je peux pas t’aider. Je crois que, c’est plus une question d’écoute ? Je sais pas vraiment te dire pourquoi je suis aussi ouvert d’esprit comme tu dis, mais je crois que, j’ai grandis comme ça ? Je veux dire, à la maison, ma mère s’en fiche complètement, et du coup je crois que ça vient de là ? » Il passe sous silence le fait que c’est elle qui a commencé à semer le doute dans son cerveau, en le traitant comme la fille qu’elle n’a jamais eue depuis qu’ils ne sont plus que tous les deux. Que sans elle, si son père n’était parti, il ne serait probablement pas aussi ‘ouvert’ que ça. Mais on ne réécrit pas l’histoire, et ça ne lui apportera rien de se replonger dans le passé. Autant se concentrer sur le présent, sur ce type aux allures de gosses complètement perdus. Et comme il l’a pressenti, il a bien fait de l’emmener dans un coin plus tranquille, le charme opère et le voilà qui se met à parler avec plus d’aisance, à enfin laisser sortir les mots qui semblaient jusqu’à présent coincés dans sa gorge. « Mais non, c’est pas pathétique. C’est normal que ça ne soit pas évident. Au moins t’arrive à en parler, c’est déjà ça ? » Il lui offre un sourire qui se veut rassurant, écoute chacun de ses pourquoi, tout en cherchant à trouver les parce que qui pourront l’aider à avancer dans sa réflexion. « Tu sais, des fois on a peur des réponses ? C’est pas toujours évident de s’accepter, surtout au lycée où tout le monde est prêt à te juger, ça peut être… terrifiant ? » Et il est bien placé pour le savoir, lui-même évitant certaines réponses, préférant garder certaines questions pour lui, ne pas les lancer à l’air libre, par peur des réactions. Et quand Ollie s’excuse, lui parle de la dernière fois qu’il a osé en parler, il commence à comprendre son angoisse, sa crainte d’en parler encore. Par réflexe, il pose à nouveau une main sur son épaule, cherche son regard alors qu’il essaie de lui faire comprendre qu’il n’a pas à avoir aussi honte de quelque chose d’aussi naturel. « Hey, t’as pas à t’excuser, vraiment, je m’en fous pas du tout. Sincèrement, ça ne me dérange pas, et j’espère vraiment pour t’aider un peu. » Trop sensible, peut-être, mais ça lui fait mal de voir l’autre autant galérer, de le voir s’auto-flageller quand il devrait faire tout l’inverse. Adriel hésite, un instant, avant de le pousser un peu plus loin, pas par curiosité mal placée, mais dans le simple but de chercher à mieux le comprendre, à savoir comment il en est arrivé à ce qu’il est aujourd’hui. « Je veux pas me mêler de ce qui me regarde pas, et si tu ne veux pas en parler, sens-toi libre mais… qu’est-ce qu’il s’est passé la dernière fois que t’en as parlé ? » Parce qu’il vient peut-être de là, le problème, ce refus catégorique de se poser la question, cette incapacité à simplement prononcer ces trois lettres à voix haute.
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyMer 22 Avr - 1:52


adriel apparaît comme un sage devant lui et ollie a un peu du mal à suivre les paroles du brun. la tête penché sur le côté, les sourcils froncés en incompréhension, il entend pourtant tout ce que l’autre peut lui dire, mais le message entier est difficile à capter pour lui. il ne saurait dire pourquoi tout semble lui échapper en ce moment et pourtant, il continue à prendre les mots de l’autre comme parole divine. à boire ses dires comme s’il pourrait lui passer ce savoir qu’il admire tant. tout la situation le dépasse depuis bien trop longtemps maintenant. ah ? euh.. je connaissais pas. il déchiffre dans son esprit ce que l’autre a pu bien lui répéter de sa mère, mais il ne trouve rien. le blond reste coincé sur les évidence d’adriel, celles qui lui dit que l’autre sait parfaitement qui il est. il aimerait capturer cette insouciance qui fait qu’il ne se préoccupe pas des autres. que tout ce qu’ils peuvent dire glisse sur lui comme le vent, aucun doute pour retenir les railleries et en faire des montagnes d’angoisses. il ne saurait exprimer la chance que l’autre a. d’avoir cette capacité infinie de se défaire des insécurités que les autres peuvent déposer sur lui. je pense ma mère s’en ficherait aussi.. je sais pas trop on en a jamais vraiment parlé. je veux pas l’embêter avec ça... à l’entente d’une matriarche aussi compréhensive, il ne peut s’empêcher de penser à la sienne. si douce et au regard bien trop fatiguée pour qu’il ose venir peser sur elle les questionnements adolescents qui pourraient le tourmenter. et malgré tout, ollie sait que sa mère serait toujours là pour tendre l’oreille, il peut le voir parfois sur son visage, alors qu’elle entend de loin les crises passagères de son fils. elle sent que l’ordre de son esprit est pollué, mais n’ose poser la question, se contente d’attendre qu’il vienne de lui même. comme il avait l’habitude de le faire autrefois. avant qu’elle ne tombe malade. je sais clairement pas pourquoi je suis en train d’en parler.. c’est un mantra qui se répète sans cesse, qu’il ferait mieux de se taire. d’aller trouver oreille attentive ailleurs, ou même nulle part, ce serait mieux pour tout le monde. ollie toujours montrer du doigt pour être celui dont la plainte est la plus forte, la présence toujours indésirée, alors il ne saurait dire à quel point ses pensées sont nécessaires aux autres. tout cela paraît bien bas dans la liste des priorités. et alors que le brun lui offre enfin une place, un moment même éphémère pour se faire entendre, c’est la peur qui l’empêche d’en dire plus. le rend muet sous une attention qu’il a du mal à appréhender en temps normal. c’est juste que je sais même pas si j’arriverais un jour à avoir une réponse ? c’est le genre de connerie où on te répond « toi seul sait répondre gngn » non ? il s’attend toujours à ces mots qui ne font pas échos à son âme. pour une fois, son esprit trop rêveur voudrait du concret, une réponse ferme contre laquelle il ne pourrait aller argumenter. c’est si simple comme demande et pourtant il sait qu’il ne pourrait l’obtenir. encore une fois bien trop fantasque pour le monde réel. à croire que même dans son désire d’être terre à terre il finit toujours par désirer l’impossible. il retire toutes les possibilités dans l’envie d’atteindre la paix qu’il désire, retrouver cette instant d’insouciance, d’ignorance encore présente dans son organisme. avoir tout compris à la vie, sentiment inatteignable. oh euh.. que c’est-il passé la dernière fois ? difficile de mettre les mots sur la situation et pourtant il n’en veut pas à adriel de poser la question. les paroles incohérentes d’ollie ne peuvent qu’apporter curiosité de l’autre côté de la conversation et pourtant il ne s’attendait pas à cette interrogation. il essaye de remettre de l’ordre dans ses pensées, ses émotions de cette soirée là. éviter les écarts qui viendraient polluer le récit rapide de cet instant qui s’apparentait à un poignard ardent dans sa poitrine. toujours d’instinct de dramatiser les évènements, de se faire plus palpitant qu’il ne l’est, de grossir les évènements comme une manière de compenser sa vie qu’il qualifie de banale et insignifiante. tu sais au bal d’hiver ? y’a eu tout un truc avec le blog de rumeurs, et bah. c’était écrit que que j’aimais- un mec.. et j’en avais parlé qu’a une seule personne, donc je suppose qu’il avait rien de mieux à faire que d’aller en parler à d’autres.   il n'ose prononcée le prénom de volk, parce que ce serait trop vif et risqué. trop prenant pour son myocarde qui se mettrait à battre sur un rythme effréné.

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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyLun 27 Avr - 17:05

« Un vieux proverbe. J’en ai beaucoup comme ça, c’est utile quand tu trouves pas les mots ! » Et ça l’a sauvé plus d’une fois, quand les mots lui manquaient, qu’il avait besoin d’un peu plus de temps pour trouver les paroles justes, adapter son discours à la situation. L’autre mentionne sa mère, et Adriel ne peut s’empêcher de se demander comment il peut avoir cette crainte, lui qui a toujours été si proche de la sienne, il a toujours eu du mal à concevoir qu’on puisse ne pas pouvoir parler librement avec sa mère. Il ne sait pas ce qu’il ferait sans elle, toujours présente pour lui remonter le moral, toujours là pour lui quand il en ressent le besoin. « Tu sais, je ne connais pas ta relation avec ta mère, mais si elle t’aime, y a pas de raison que ça l’embête, je pense ? » Il essaie de trouver des solutions, des clés qu’il pourrait lui donner pour l’aider à avancer, prêt à l’écouter autant de temps qu’il faudra pour qu’il puisse au moins alléger un peu sa peine. « Si t’es venu en parler, c’est que t’en avais besoin. Que ce soit conscient ou pas, t’avais besoin de te libérer de ce poids. Et vraiment, t’as bien fait, ça ne me dérange pas une seule seconde. » Tout pour qu’il arrête de se jeter la pierre, comme il semble si bien le faire depuis le début de cette conversation. A s’excuser toutes les cinq minutes d’avoir eu l’audace de venir l’intercepter et d’ouvrir la bouche, il lui fait de la peine, le cœur qui souffre avec lui de le voir s’autocensurer de la sorte. Il essaie de se montrer doux, rassurant au possible, pour qu’Ollie comprenne qu’il a le droit de prendre sa place, de parler librement, de laisser ses pensées qui semblent le ronger de l’intérieur s’exprimer enfin. « Oui et non. Je veux dire, je serais incapable de te donner une réponse à ta place, si c’est ça que tu cherches. Je ne te connais pas assez pour ça, d’une part, et d’autre part ce sera toujours toi qui auras le dernier mot là-dessus. Mais je crois qu’il n’y a pas qu’une seule réponse ? Je sais pas si c’est clair, mais je pense que c’est le genre de chose qui évolue dans la vie, surtout à notre âge où il y a beaucoup de choses qui changent ? Ce qui était vrai hier ne l’est peut-être plus aujourd’hui et ne le sera probablement plus demain ? » Il espère avoir réussi à se faire comprendre, et surtout qu’il ne l’a pas perdu encore plus que ce qu’il n’était en arrivant. A force de parler, il a parfois peur de partir trop loin dans ses idées, pas tout à fait convaincu que l’autre arrivera à suivre le fil de ses pensées, quand il semble déjà ne pas comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur de sa propre tête. Adriel craint d’être allé trop loin en demandant plus de détails, alors qu’Ollie semble chercher ses mots, et il s’apprête à retirer sa question quand l’autre prend enfin la parole, devant un Adriel attentif au possible. Le blog, les rumeurs, qui étaient restés loin de son univers, lui qui essaie autant que possible de ne pas faire de vagues, et de rester loin de tous ces drames propres à l’adolescence. Et à travers l’histoire de trahison, l’aveu ne lui échappe pas, résonne dans l’oreille comme la réponse que l’autre cherche tant, mais qui apparemment ferme les yeux sur ce qui l’anime. « Oh effectivement, je comprends mieux pourquoi tu préfères ne pas en parler. » Voir sa parole que l’on pensait donner sous la coupe de la confidence révéler au grand jour, à la vue de tous, sans qu’on ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, ça n’avait pas dû être évident à gérer. Mais il ne peut s’empêcher de revenir sur ce détail qui l’a marqué, de pousser un peu plus l’autre, tout en espérant ne pas le faire fuir. « Mais dans ce que tu viens de me dire, je pense que tu as la réponse à ta question ?... Tu aimes un autre mec, non ? » Il avance à tâtons, garde le ton le plus doux qu’il puisse prendre, dans une volonté de ne pas effrayer l’autre après avoir réussi si durement à gagner sa confiance.
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyDim 3 Mai - 23:23


bien sur qu’elle m’aime ! l’interjection soudaine qui le fait une nouvelle fois paniqué de sa voix qui s’élève dans le couloir. peur qu’on le regarde, qu’on interprète un peu trop vite ses paroles pour quelque chose qu’elles ne sont pas. le cris du cœur qu’il n’a pas pu s’empêcher d’exprimer. parce que s’il y a bien quelque chose sur cette planète dont il ne doute pas c’est bien de ça. de l’amour que peut lui porter sa mère et tout le bien que ce savoir lui apporte au quotidien, même si les discussions se font un peu trop rares, qu’il ne supporte pas de la voir à bout de souffle, la fatigue dans les yeux alors que les paupières l’emporte chez morphée pour la énième fois de la journée. c’est juste que.. elle a besoin de se reposer et je veux pas l’embêter avec ça c’est tout.. la justification la plus simple, la plus facile à donner sans étaler devant adriel des mémoires de détails qui ne donneront rien de bon à la conversation, si ce n’est sûrement des sanglots dans le creux de la gorge du blond. le message sûrement passé sans aucune explications supplémentaires, il n’ose le regarder en face et même si son corps détient toujours cette nervosité dans ses muscles,  les soupirs répétitifs le font se détendre partiellement. il prend tout, retient les informations comme bibliques mais l’esprit sous l’emprise de pollution intense venu de pensées néfastes, il ne sait faire sens de tout ça. urrgh. un autre cris se laisse entendre de sa gorge, celui ci de détresse, de frustration qui ne saurait se manifester autre que par un râle agacé. la tête levée vers les cieux et une envie de tout foutre en l’air. de dire un « fuck » qui saurait se résonner à travers la ville, mais malgré toutes les occasions qu’il a pu avoir, il n’en fait rien. reste là à discuter de sa sexualité avec un presque inconnu, à trouver une réponse qui n’existe pas. le poids toujours présent, mais qui glisse de sa poitrine à son crâne. le cerveau prit en étau par le trop plein de réflexion. je m’y trouve comment là dedans bordel, mais du coup comment tu sais que tu es pas gay ? je comprends rien sérieux.. si tout est une évolue constante alors comment être vraiment sur de ce qu’il veut, de ce dont il a besoin ? comment adriel ou même les autres adolescents, peuvent être aussi sur d’eux même ? ollie doute qu’il ait une quelconque avance sur les autres, qu’il ait une vision éclairée ou même plus embrouillé que les autres. lui avait plus l’habitude des rêves éveillés, de toutes les illusions douces et inoffensives qu’il pouvait se construire sans que cela ne gêne personne. mais cela fait des mois qu’il se prend une réalité qu’il n’avait pas vu arriver, la descente du nuage de son enfance. je pensais pas avoir cette conversation aujourd’hui. il se fait alors une raison, laisse les mots du brun glisser sur lui sans pour autant s’y faire hermétique. un léger rire incrédule vient illuminer une peu plus la situation, le tout dans l’espoir de ne pas faire de cet échange un chaos complet. ollie ose enfin fixer son regard sur le visage de l’autre, s’y prête même à lancer un sourire pour le remercier comme pour le rassurer. lui montrer que même si le blond dégage une allure d’anxiété, il n’en est pas au point de brûler de l’intérieur, du moins plus maintenant, la honte passée pour laisser place à de la curiosité. oui mais.. il aimerait trouver les mots justes, faire justice à ses sentiments sans déverser les émotions pures qu’il garde au creux de sa poitrine. il y sent même le rouge lui monter aux joues, l’accumulation de sang sous son épiderme qui témoigne de pensées qui glissent vers celui qui garde son cœur sans le savoir. ou était-ce peut-être le fait que adriel ait su capter les mots qu’il fallait, lui souligner avec la douceur la plus juste. sans le brusquer de ses propres paroles alors qu’il avait enfin prit le courage de les prononcer sans trop buter sur les lettres pourtant simples. j’aime que lui ? il en a souvent fait le constat. une réalisation d’un degré évident mais qui n’avait pas encore fait son bout de chemin jusqu’à ce que les sentiments se développent. les autres relégués comme simple existences. aucun regard qui se détournent ou même admiration des autres. il ne voit que l’autre et uniquement lui. ‘fin je suis pas at-attiré par d’autres mecs ou quoi. même a-avant il y avait personne ? donc je sais pas si j’aime les mecs ou juste.. lui ? ou si je peux aimer une fille mais..



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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyVen 8 Mai - 10:40

« Oh, je comprends… » Plus ou moins. Il n’a pas tous les détails, sent bien qu’il y a quelque chose qui se cache derrière ce besoin de repos, mais il ne poussera pas sa chance plus loin aujourd’hui, préfère ne pas rentrer dans l’intimité de ses relations familiales. Une chose à la fois, on ne peut pas se battre sur tous les fronts. Il ne peut cependant pas s’empêcher de rajouter un petit mot. « Mais tu sais, je la connais pas hein, mais… je pense pas que ça l’embêtera ? Enfin, au final c’est toi qui le sens ou pas, mais je pense que ça vaudrait le coup d’essayer… » Il guette le visage de l’autre, dont le regard reste fuyant malgré tout, alors qu’il lâche soupir sur soupir, et ce qu’il craignait tant arrive. Evidemment, il l’a complètement perdu avec ses explications fumeuses sur l’évolution constante des relations. Adriel se mort la lèvre en passant une main dans ses cheveux alors qu’il essaie de remettre de l’ordre dans ses idées, de trouver un moyen pour permettre à l’autre de s’y retrouver, comme il dit. Mais la question lui est retourné, et il hésite une seconde, bien plus habitué à écouter les autres qu’à déballer sa propre vie, il ne sait pas vraiment par où commencer, ne sait pas ce qu’il peut se permettre de dire sans que ça ne finisse par remonter aux mauvaises oreilles. Parce qu’il en connait une qui sera loin d’être ravie d’apprendre qu’il penche plus pour les filles que pour les mecs. Qui se fera une joie de le lyncher sur la place publique pour ce qu’elle jugera probablement comme la plus haute des trahisons. Le rire nerveux qui s’échappe de ses lèvres alors qu’il repense à ce baiser imprévu après quelques verres avec sa meilleure amie. Ils en avaient ri, en riaient encore aujourd’hui, parce que ça n’avait eu aucune sorte d’importance, ça ne changeait en rien leur amitié. Mais lui était désormais sûr de son orientation. « Je sais pas, je… Je suis pas du tout attiré par les mecs ? Seulement par les filles ? Donc… ça laisse pas vraiment la place au doute ? » Pour lui en tout cas. Parce que pour les autres, qui jugeaient principalement sur les apparences, ça semblait plutôt flou. La preuve avec Ollie devant lui, qui était persuadé qu’il était gay avant qu’ils n’aient cette conversation. « Moi non plus, je t’avoue. » Il laisse un nouveau rire s’échapper. A part à Abi, qui avait été aux premières loges de son illumination, il n’en avait encore parlé à personne, ne voyait pas l’intérêt de le crier sur tous les toits. Après tout, ça ne concernait que lui, non ? On ne faisait pas de coming-out quand on était hétéro, non ? Le blond lève enfin les yeux vers lui, un sourire se peint sur ses lèvres, et Adriel ne peut que se détendre, lui rendre son sourire alors qu’il se sent enfin rassuré de voir l’autre plus à l’aise, moins anxieux. Comme quoi, à force de patience, on arrive à tout. Il attend patiemment alors que l’autre cherche ses mots, ne le brusque pas. Et ça finit par sortir, en toute simplicité. Adriel y voit enfin plus clair, et il a l’impression qu’il sait où il va, qu’il a enfin toutes les clés en main pour pouvoir l’aider à sa mesure. Il prend une profonde inspiration, essaie de rester le plus simple et le plus clair possible pour éviter de perdre l’autre à nouveau. « Tu sais… En soi, t’as pas besoin de te coller une étiquette. Tu l’aimes lui, pour l’instant, ça veut pas dire que t’es gay. Un jour tu rencontreras peut-être une fille qui te plaira, et ça sera pas moins normal. On ne choisit pas qui on aime, mais l’important c’est d’accepter ses sentiments, et de pas les refouler ou les considérer comme quelque chose de tabou, parce que c’est là que ça part en cacahuète. » Il ne peut s’empêcher de remarquer l’ironie de la situation, de se voir proférer ces belles paroles quand lui-même est tout à fait incapable d’assumer ses propres inclinations, préfère les garder pour lui, dans le secret de son cœur pour éviter de faire des vagues. « Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ? »
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyVen 15 Mai - 22:25


alors même que la brun n’a aucun détail en plus, il parle avec tellement de douceur et de précaution que ollie ne peut que le remercier silencieusement d’un regard. de ne pas lui avoir posé une question de plus. ici la curiosité aurait été mal venue, et alors sans savoir adriel a su apaiser un peu plus le sujet sensible qu’est la mère du blond. généralement un point que la gamin garde précieusement, les parents effacés de toutes conversations quotidiennes en dehors de la maison. il ignore le père absent et la mère qui se meurt devant leur yeux. il se doute que la ville commère parfois sur les pauvres gamins kane et même si l’autre ne semble pas avoir entendu les murmures, il n’en cherche pas. je saurais pas vraiment quoi lui dire ? je me suis dit.. une fois que j’étais sur peut être que.. que j’aurais pu lui dire mais. il a fait ce rêve plusieurs fois, avec des alternatives infimes mais qui fait de la répétition quelque chose d’obsessionnel. il s’est vu calme et posé, apporter la sujet dans une sagesse d’esprit qu’il ne possède décidément pas. ou alors la lettre déposé sur la table de chevet, les mots sur papier peut être plus facilement exposé. et pour finir la nuance frénétique, le mot lâché alors qu’ils font la vaisselle dans le silence, la musique de la radio comme fond, ollie qui manque de casser une assiette alors qu’il lâche la bombe. il a essayé de nombreuses fois, de mettre ses rêves dans la réalité, mais il recule toujours à la dernière minute, se mue de toute révélation. hm, ça doit être tellement plus facile d’être hétéro. le rire forcé mais qui finit par être sincère, première trace d’émotions positives depuis le début de la journée. il pense à tous les posts de réseaux sociaux qui souligne la même réalisation, les morales de films lgbt. l’ironie qu’il ait réussi à sortir quelque chose qu’il savait déjà depuis longtemps, mais jamais vraiment assimiler jusqu’au moment où il est dans cette même situation. il l’envie beaucoup, d’être aussi sur, d’avoir cette sérénité d’esprit de ne pas avoir le moindre doute. de ne pas avoir à aller chercher le réconfort auprès des autres comme le fait ollie depuis des mois. je sais que ça sert à rien les étiquettes ou même que c’est pas nécessaire mais, c’est mon cerveau qui me laisse la question en suspend tous les putain de jours. il essaye en vain de se répéter la même chose, que personne ne le force à se poser une étiquette, de posséder une vérité à donner avec confiance. il a beau avoir le savoir attaché à son âme adolescente ouverte d’esprit, il ne peut s’empêcher de se laisser tourmenter par les interrogations qui s’assaillent sans arrêt. le poids qui écrase sa poitrine tous les matins alors que ses paupières s’ouvrent. ollie se laisse distraire, mais il y a toujours quelque chose pour ramener la voix, un regard, une photo, une chanson ou une discussion totalement innocente. des triggers qu’il ne pensait pas posséder qui viennent se manifester contre son grès. ça me flingue. les yeux vers le plafond, la voix plus basse, qui se laisse chuchoter ces mots plus pour lui que pour adriel qui ne manquera sûrement pas ce soupir. il aimerait presque pouvoir passer les heures pour l’amener à ce soir, là où la nuit grignote le ciel et qu’il n’a plus à se soucier des autres et de tout ce qu’il l’attend plus tard. il s’isole dans sa tête, là où il peut enfin exaucer tous ses vœux, ses envies et ses fantasmes. mais de sa lever tous les matins, d’aller affronter le lycée comme si de rien n’était, le moindre effort commence à se faire sentir. je suis fatigué de toujours devoir faire semblant, de rien dire ou de mentir. pourtant encore une fois, personne ne lui demander, ce n’est qu’une pression qu’il se met seul sur ses épaules frêles, il se dit que comme ça tout sera plus facile. il pensait que tout se passerait mieux s’il ne laissait pas de traces derrières lui. qu’il ne supporterait pas les regards, les mots et les jugements dans le regard des autres. il y trouve de l’injustice désormais, de ne rien dire, de se cacher et pourtant d’entendre tout de même les murmures blessants. à croire qu’il n’a pas encore trouvé la bonne solution, l’attitude à adopter. en attendant il s’enfonce dans une façade qui ne lui appartient pas, copié des autres qui semblent vivre plus aisément. encore une fois je suis désolé de te foutre tout ça sur la gueule, t’as rien demandé et surtout pas à entendre toute ma vie.


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Adriel Nightingal
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MessageSujet: Re: the fuck am i saying (adriel)   the fuck am i saying (adriel) EmptyMer 20 Mai - 10:07

Adriel rit à son tour à la remarque du blond. Plus facile ? il a ses doutes. Il n’y a qu’à voir sa situation. « Haha, ça dépend pour qui je crois… » Dans son cas à lui, il ne peut s’empêcher de dire que ce serait tellement plus simple d’être gay plutôt que de craquer pour celle qui a voué une haine sans fin envers l’ensemble de la race masculine. La certitude ne lui a pas apporté cette sérénité qu’Ollie semble rechercher, loin de là, mais il préfère ne pas l’embrouiller encore plus, garde cette information précieusement pour lui de peur de le voir de nouveau s’inquiéter et se poser mille et une questions. Il lui lance un sourire amusé alors que l’autre lui fait part de son cerveau qui ne le laisse pas tranquille. « Les joies de l’adolescence. Si ça avait pas été ça, t’inquiète que ton cerveau aurait trouvé autre chose sur lequel s’interroger pour te torturer. Et puis, même si tu sais que ça sert à rien, ces foutues étiquettes, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, surtout au lycée où quand tu tombes pas dans une case ça fout le bordel. » Lui-même en avait fait les frais, de ces histoires d’étiquettes, depuis la primaire déjà. Et il avait beau n’accorder aucune importance au fait de ne pas tomber dans les cases prédéfinies de la société, ça ne diminuait en rien la douleur des coups – au sens propre comme au figuré. Le soupire du blond ne lui échappe pas, et ça lui fait de la peine de le voir comme ça, sincèrement, il cherche, Adriel, comment alléger le poids du questionnement, mais à part être là pour l’écouter et essayer comme il peut d’éclairer ses lanternes, il ne peut pas faire grand-chose de plus, ne pourra jamais mener la réflexion au bout à sa place. Mais ça lui va bien. Être présent pour les autres, il sait faire, plus que pour lui-même. Fuite en avant qui lui donne bonne conscience, parce que c’est bien, d’aider les autres, non ? C’est une bonne excuse pour se fuir soi-même et toutes ces interrogations et autre prise de tête. Et quand l’autre parle de cette fatigue de porter un masque en permanence en public, Adriel ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec lui-même, lui qui se tait sur ce qu’il ressent, lui qui garde pour lui ces sentiments qui ne ferait que compliquer les choses, il le sait. La bulle qui volerait en éclat, son monde qui exploserait en mille morceaux quand il n’a qu’à se taire pour préserver son fragile équilibre… Le choix est vite fait. Il essaie de trouver les mots justes sans pour autant tomber dans l’hypocrisie du fait ce que je dis, pas ce que je fais. Ça l’a toujours insupporté chez les autres, ce n’est pas pour s’y adonner à présent. « Tu sais, personne te force à faire semblant ou à mentir… mais rien ne t’oblige non plus à le crier sur tous les toits. T’as juste à… essayer d’être toi-même ? Je sais, sur papier c’est joli et dans la réalité c’est moins évident, mais vraiment, tu devrais essayer ? Ce serait moins fatiguant pour toi, et ça t’enlèverai un poids. » Encore une fois le blond s’excuse, et Adriel lève les yeux au ciel de façon exagérée, non pour montrer un quelconque ennuie mais pour souligner le fait qu’il n’a réellement pas de quoi s’inquiéter. « Arrête de t’excuser, je t’ai déjà dit que ça ne me dérangeait pas. J’ai l’habitude, un vrai mur des lamentations ! » Il lui lance un sourire taquin pour appuyer la plaisanterie – il ne manquerait plus qu’il le prenne pour lui et parte en courant. « Vraiment, y a aucun problème, et si t’as besoin de parler, que ce soit maintenant ou plus tard, tu peux toujours venir me trouver, okay ? » Il plante son regard dans le sien, essaie de voir si le message a bien atteint les neurones qui s’agitent un peu trop dans la boîte cranienne.
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