le vin, ça fait franchement mal aux cheveux. c’est pas la première fois pour jin, mais c’est sans doute la plus mémorable… si on peut considérer comme mémorable de ne plus se souvenir de rien le lendemain matin.
mais le plus plaisant, c’est sans doute quand le gamin se plaît à imaginer la gueule de son paternel quand il verra que la bouteille vieille d’une vingtaine d’année a disparu, et qu’il comprendra sans l’ombre d’un doute qu’elle a été bâclée dans la bouche trop inexpérimentée de deux adolescents rendus débiles par l’alcool et les hormones. ça fait rien, jin, il a l’habitude de se faire engueuler… et ça lui passe totalement au-dessus. de toute façon, y’a rien à quoi jin tienne vraiment, et faudrait foutre des barreaux à sa fenêtre pour qu’il reste à la maison plus de quelques heures (la nuit seulement, pour un repos bien mérité). et puis papa, il s’en fout de jin. au moins, c’est donnant-donnant.
alors jin, il arrive à la soirée d’accueil du spring breaks la gueule complètement enfarinée. il sent le mal de crâne qui pointe déjà le bout de son nez mais le repousse violemment.
«
p’tain gars, l’emmerde pas. » il beugle depuis l’autre bout de la pièce, à son coéquipier aka
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] alors qu’il se rapproche de
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. jin, il titube un peu trop sur ses guibolles pour avoir l’air crédible.
«
hey, Kara. » il minaude, sourire colgate sorti pour l’occasion. son haleine pue la vinasse de bonne qualité trop vite ingurgitée mais il s’approche encore et encore, jusqu’à poser ses lèvres sur celles de kara. oups ?
c’est qui le gros lourd maintenant ?