- welcome to miami (tc n°2)

Deux semaines de liberté. Ça résonnait en écho différé dans ta caboche, bercée par la mauvaise musique sun and beach en fond sonore et les effluves de monoï dont on redemande, une triple dose pour attirer les rayons solaires explosant déjà la rétine de la plupart de tes camarades. Tu sais d’emblée que parmi la foule de wave privat et son snobisme à toute épreuve, t’es une des rares à te réjouir du collier d’hibiscus autour de ta nuque et du cocktail affreusement sucré papaye et orange à tes lèvres. Tu te fiches d’être mêlée aux élèves du public, on aurait pu te cloîtrer ici avec toute une bande de zonards camés que t’aurais tout de même trouvé à sourire. La perspective d’être tenue deux semaines entière loin de la cage familiale fait imploser des feux d’artifices au fond de ton estomac, autant de géantes bleus et roses aussi factices et éphémères que les néons aveuglant en forme de flamant rose de l’autre côté du patio. Tes doigts serrés dans ceux de Bellone tu t’y accroches comme à une bouée, secours illusoire dont tu pourrais bénéficier si jamais tu t’épanche plus que de raison. La brune reste fidèle à elle-même, la lassitude suintant chaque pore de sa peau caramel « Fais pas cette tête je suis sûr que ça sera moins ennuyeux que tu le crois.. » elle n’est cependant pas la seule, caparaçonné de cynisme, le cœur dans les talons wave privat s’est donné le mot pour jauger avec distance les intrus de leur pause printanière. Réserve partagée, une ligne invisible vous sépare, non définit mais palpable, il y a eux, et vous. Ignorant d’un haussement d’épaules les regards irrévérencieux qui se lancent ici et là tu te diriges d’un pas léger vers les plateaux d’argent disposés autour de vous « Bell, tu veux quelque ch.. » tu t’interromps soudainement dans ta demande, heurtant de plein fouet la silhouette derrière toi, à peine as-tu pris conscience de sa présence qu’il est trop tard, faisant volte-face trop rapidement tu précipites l’inconnu(e) dans la piscine à vos pieds. Un vol plané inattendu qui te laisse sans voix, tu dévisages l’élève de Santa Barbara High qui refait surface trempé. Oups.

HR : n'importe quel élève du public est le bienvenu pour être victime de maladresse d'acacia    

Jamais t'aurais pensés que tu bougerais à Miami, ouais peut être plus tard, quand t'aurai eu le courage d'envoyer chier ton père mais pas si tôt. La chaleur de la floride te rend plutôt souriant et sociable, alors au lieu de faire ton rabat joie et passer la soirée de ton côté, tu as décider de rejoindre tout le monde. Quand tu arrives, on te met le collier autour du cou et tu te dis que ta l'air ridicule. Tu souris poliment et tu t'enfonces dans la fête. Tu vois [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au loin et tu es témoin de la scène. Tu peux pas t'empêcher de rire quand [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tombe dans l'eau. Lui et toi, vous êtes pas vraiment copain alors tu ris plutôt méchamment. Tu t'avances en reconnaissant la chevelure brune de ton amie, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] t'es presque content qu'elle soit là, au moins tu ne seras pas seul en attendant tes potes. « Où est passé la galanterie des mecs.» Tu ricanes, en venant au côté des deux demoiselles. Tu hausses les épaules. « Désolé de te décevoir mais.. » Il lance un cou de tête en direction de Jasper, dans la piscine. « Chez certains, ça n'a jamais exister. » Tu le tacle gentiment, tu sais pas vraiment pourquoi vous ne vous entendez pas, mais tu as pas vraiment envie de creuser.

code couleur:

cette soirée là, tu en avais clairement besoin. après des heures et des heures passées dans le car, entourée d'abrutis de santa barbara high, tu avais besoin de t'aérer l'esprit. tu avais les jambes lourdes, mal à la tête, mais tu décidas tout de même d'aller à cette première soirée à miami. tu n'avais pas vraiment le moral. en plus du trajet interminable, il s'avérait que le lieu de résidence de ton lycée était plus que médiocre. certes, santa barbara high n'avait pas un rond, mais de là à forcer les élèves à vivre dans un taudis pendant deux semaines, tu n'étais pas d'accord. ce soir, tu étais bien déterminée à profiter de ce putain de spring break. ce soir, tu allais choper le mec le plus beau de la soirée. tu ignorais encore de qui il s'agissait, mais tu avais tout prévu pour y parvenir. tu arrivas en bombe à la soirée, en compagnie de ta fidèle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. bien entendu, tu ne comptais pas venir là sans elle. tu t'étais préparée pendant plus d'une heure. parfaitement coiffée, des jolis talons aux pieds, un maillot de bain rose fluo avec un short et une veste en jean, tu étais fin prête à faire un carnage. avec ton amie, vous vous installiez sur des transats. seulement après quelques minutes, tu allas te chercher un verre. mais lorsque tu arrivas au niveau d'evie, tu découvris qu'une meuf de ton bahut avait pris ta place, sans pression. il s'agissait de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. « bichette, ces serviettes coûtent plus chères que ton existence, donc tu serras gentille de les ramasser et d'aller t'asseoir ailleurs, » déclaras-tu d'une voix acide. tu annonçais la couleur. ici, c'était chez toi.

deux semaines à passer à miami, à défier les vagues, à surfer, à mater des nanas en bikini et à s'enfiler des cocktails à longueur de journée. miami, t'y avais jamais mis les pieds jusqu'à présent mais tu savais ce que cette destination réservait. un collier de fleurs autour du cou et un cocktail à la main, tu t'amusais à jouer avec la paille de ce dernier en baladant ton regard sur les personnes des deux lycées présentes sur la plage, qui dansaient au rythme des vagues sur des musiques d'ambiance typique miami. t'étais amusé par ces gamins en bas-âge qui passaient devant vous, glace à la main, étonnés de voir autant d'adolescents présents au même moment. t'étais venu seul, déterminé à rejoindre les gars sur la plage quelques temps après. accoudé au bar, t'observais les gens danser. « qui l'aurait cru, les gamins pauvres de santa barbara high à miami. à croire que leur lycée avait assez de thune pour ça. ils ont sûrement du vendre des gâteaux ou des conneries dans le genre pour payer le voyage. » tu taclais le lycée adverse comme à ton habitude quand t'en avais l'occasion, en lançant un coup de coude à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui se trouvait à côté de toi, ruminant et mastiquant son chewing-gum comme s'il cherchait désespérément une proie. l'alcool avait déjà effet sur toi, c'était pas le premier verre que t'avais en main. tu finissais d'ailleurs cul sec ton verre de malibu avant de déposer ce dernier sur le bar. tu jetais un coup d’œil par-dessus tes lunettes en direction des chaises longues où le drama semblait peser dans l'air. la serviette sur l'épaule, tu te dirigeais vers les brunes qui venaient de s'y installer. tu déposais tes mains sur les épaules de la drama queen malgré le fait que tu ne la connaisse pas. « c'est gentil de vouloir me libérer une place mais j'pense pas que ce soit nécessaire de l'agresser. » tu répondais d'un ton moqueur en dégageant des mains des épaules de la brune. « c'est déjà étonnant que tu puisses mettre les pieds à miami tu vas pas aller la faire chier pour une chaise longue quand même ? » le même sourire toujours aux lèvres, t'avais décidé de prendre la défense d'une nana que tu connaissais même pas.

Un mordillement de lèvres. Tu constates les dégâts de la précipitation, t’attends les excuses au bord des lèvres que l’inconnu émerge. Foutu hasard qui a ainsi désigné un élève de santa barbara high, quitte ou double ; il croira peut-être que tu l’as fait exprès. Parce qu’autour de cette opulence éclatante et dorée qu’ils vous forcent à partager, règne une hostilité patiente, prête à éclater comme une bulle de savon. Un mot, un geste de travers et les esprits pourraient s’échauffer comme à la soirée de St-Valentin. Même Eros n’a pu réussir à vous lier, cette mascarade de bienvenue, en voilà encore une de fausse bonne idée. Naïve présomption qui consiste à croire à la symbiose magique des différences fondamentales, comme s’il suffisait de vous parquer dans la même pièce pour que naisse soudainement un trait d’union. La tête chevelue finit par émerger, des traits vaguement familiers qui te rassurent aussitôt, bien que vouée aux affres du pessimisme, aux abîmes de la vérité tes commissures s’étirent en un rictus amusé « Décidément.. te mettre K.O va devenir une habitude. » t’accroupissant au bord de l’eau chlorée tu tends une main vers le malheureux, « J’espère qu’elle est bonne au moins. » après le coup de la balle mal placée tu peux désormais ajouter tentative de noyade à la liste de maladresses à son égard. Rapidement vous êtes rejoint par deux autres personnes, tu relèves les yeux vers la petite brune qui vient de s’adresser à toi, reconnaissant tout de suite ta pickpocket tu décides toutefois de garder l’anecdote entre vous, te contentant d’un bref regard de connivence « La galanterie ? C’est une forme de sexisme bienveillant. Je crois qu’on peut s’en passer. » ajoutes-tu à l’attention du jeune homme qui vient de parler, tu te détournes ensuite ayant repéré des serviettes balancées non loin de vous. T’en attrapes une d’un geste nonchalant pour la refiler à Jasper, peu soucieuse de connaître le ou la propriétaire, qui dans ta tête n’y verra bien sûr aucun inconvénient. T’as vite oublié que cette bonne ambiance de partage n’est en réalité que de la poudre aux yeux.

tu te rapproches du bord et prends la main qui t'es tendu. « je ne t'en veux pas, je commence à avoir l'habitude. » tu lui fais ton plus beau sourire. tu l'aimes bien la blonde, même si tu la connais pas trop et qu'elle t'a massacré tes parties génitales avec une balle de baseball le soir de la saint-valentin. te voilà sur terre, mais totalement trempé, tu dégoulines. « Où est passé la galanterie des mecs.» tu connais cette voix, et tu aimes l'entendre. mickey vient de faire son apparition pour ton plus grand plaisir. tu comptes bien sur ce voyage pour savoir un peu ce qu'il se passe avec la belle, car quand tu la vois, tu es toute chose. tu fais un petit sourire, mais tu ne dis rien. puis il y a l'intervention de zane, et là, ton regard devient glacial. Quand tu t'entends tu as juste envie de lui en coller une pour le remettre en place, au final, tu lui fais juste un doigt pour lui faire comprendre que t'en a rien à foutre et que tu l'emmerdes. au final, il n'y a pas que les élèves du lycée privé que tu ne peux pas blairer. tu prends la serviette que blondie te tend « tu es bien aimable. »  tu essuies ta crinière pour être un peu plus "présentable" même si au final, tu ressembles juste à rien. « vous ne m'en voudrez pas, je vais aller me chercher un autre verre et aller voir ailleurs car il y a des têtes de cul que je préfère éviter» tu fais un sourire bien faux à zane, tu embarques ta serviette et tu pars à peine plus loin;

Ces deux semaines promettaient d'être énormes. Quatorze jours de pur bonheur avec les penetrators à se déhancher jusqu'au bout de la nuit, boire jusqu'à en oublier son nom et se taper les plus jolies gonzesses du bahut. C'était le plan pour le spring break et il comptait bien le respecter à la lettre. Avec sa banda, il se rendait pour commencer à la soirée d'accueil et découvrait que les lycéens de Santa Barbara High avaient aussi été conviés. Il n'était pas ravi de les voir là et à vrai dire, il ne les portait pas vraiment dans son coeur. Il espérait tout de même qu'il y ai une trêve entre les deux bahuts et que cette fête ne soit pas une redite du fiasco de la saint-valentin. Omarion essaie de faire abstraction des élèves du public. Il retrouvait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tout en sirotant son cocktail, son collier de fleurs autours du coup. Oma acquiesçait, un sourire aux lèvres quand son ami critiqua les pauvres lycéens de l'autre établissement. Cependant, il ne l'écoutait pas vraiment, cherchant une cible pour la soirée caché derrière ses lunettes de soleil. Le brun reluquait les filles comme s'il s'agissait de morceaux de viande et qu'il était un lion affamé. Il suivait ensuite son comparse jusqu'à un endroit qui semblait animé, des nanas se disputant pour savoir qui méritait plus que l'autre la chaise longue si convoitée. Il buvait une gorgée de son liquide sucré et alcolisé, se délectant au passage de la scène qui se déroulait devant eux avant de dire : « Eh oh, faut redescendre d'un étage mesdemoiselles, ce ne sont que des chaises longues. Puis, s'il ne manque que ça à votre bonheur, on vous en achètera pour Noël ! Et... ça serait bien de ne pas se comporter comme des gamines de quatre ans. » Il marquait une pause avant de renchérir : « Profitez de la soirée et de la ville, qui sait, c'est peut-être la dernière fois que vous quittez Santa Barbara ! » Il lançait des pics. Lui, ce n'était pas la première fois qu'il quittait la bourgade californienne et sûrement pas la dernière non plus. Puis il se tournait en direction de la piscine et repérait une jolie petite blonde ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) en train de secourir le pauvre malheureux. Elle lui disait vaguement quelque chose et il pensa qu'il avait dû la croisé dans les couloirs du lycée. Il la désigna du menton et dit à l'attention d'Adonis : « Elle est mignonne elle ! »

kara elle a jamais aimé se mélanger aux autres, problème de caractère, d'incompatibilité d'humeur, alors elle reste seule et c'est très bien comme ça. elle analyse les scènes, rit presque en voyant iggy se prendre pathétiquement la tête avec une autre brune qu'elle a déjà croisé rapidement dans les couloirs, comme quoi même à miami, princesse reste insupportable. et puis il y a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. kara est toujours entrain de décider s'il est stupide ou bien inconscient des risques qu'il prend en s'approchant d'elle. tu fais quoi là ? tu crois que parce que on partage deux heures de notre temps une fois par semaine ça fait de nous des potes ? bouge de là. sa réplique claque dans l'air et elle l'a regrette presque aussi rapidement, pas par bonté de coeur, non ça elle s'en fout. c'est tout l'alcool qu'il possède qui l'intéresse, elle attrape le verre qu'il lui tend sans un mot avant de le porter à ses lèvres, gin. ok tu peux rester. tu peux t'avérer utile quand tu veux. par contre plus jamais, tu m'offres une vision sur ton caleçon, c'est clair ? andy elle l'aime bien quelque part, son esprit ne fonctionne pas comme les autres, mais au moins il lui offre une certaine distraction. attends, mais c'est vrai que t'as réussi à choper reine des neiges là bas, tu remontes un peu dans mon estime l'allumé. ouais parce que même si elle peut pas la supporter kara doit avouer une chose [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] reste certainement la meuf la plus canon de son putain de lycée.