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 absofuckinlutely -- babi

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Babi Mancini
Babi Mancini
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MessageSujet: Re: absofuckinlutely -- babi    absofuckinlutely -- babi  - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 13:50

il encaisse, il répond, il en rajoute. les clichés s'enchainent. et le contraste entre le regard blasé et les mots presque romantiques qui s'échappent de sa bouche est risible. assez pour amuser babi. parce-qu'il rentre dans son jeu. à chaque fois. la gosse, si solaire qu'elle peut en être épuisante, lui donne toutes les raisons du monde de se barrer. parce-qu'elle est trop pot de colle, trop spontanée et trop tactile. juste too much. pourtant il est toujours là. même après une heure. à lui annoncer qu'il est prêt à la suivre jusqu'au bout du monde. et babi, ça lui plait. c'est tentant de se laisser bercer par des promesses éphémères comme ça. alors elle le pousse. sans cesse. dans l'espoir de voir où est le point de non retour. la limite à ne pas dépasser. mais rien. elle ne se heurte jamais à un non franc et ferme. toujours à surenchérir, aucune limite posée. au point de se faire tatouer son dessin... et il est complètement fou le hillstorm. alors elle est même pas surprise quand il la prend au mot. elle s'aventure sur un terrain glissant. définir l'indéfinissable. leur rencontre, leur temps passé ensemble. dans l'incompréhension la plus totale. peut-être que c'était un signe du destin d'être collée aujourd'hui. même heure, même endroit, même humeur. hillstorm et mancini qui se sont trouvés. la gosse solaire et épuisante face au mec glacial et blasé. pas juste trouvés, ils se sont bousculés. non, percutés brutalement. sur un fond de sarcasme et de rires. et à l'écouter, c'est que le début. parce-qu'il est prêt à se lancer dans le défi. un autre jour, une autre aventure, un autre date. même pas inquiet d'y apposer ce mot pourtant si effrayant pour beaucoup. il y a juste un sourcil qui se soulève. une surprise réelle. mais aucun pas en arrière. il plonge, il fonce. alors babi se conforte dans l'idée qu'elle ne le séquestre pas de force et qu'il finit réellement par apprécier sa présence et son grain de folie. assez pour revenir, pour en redemander. et elle lâche un rire léger quand il évoque le poney. elle fait mine d'y réfléchir mais babi, elle est plus vélo qu'équitation. mais tout ce qu'elle entend réellement c'est le pluriel. les prochaines fois, qu'il annonce le hillstorm. pas un date mais plusieurs. ambitieux et optimiste, babi fond. uriel le marshmallow. derrière sa carapace digne d'un iceberg, il finit par s'attacher à la gosse. un peu. et le regard qui se glisse sur elle quand elle enlève son t-shirt lui prouve bien qu'il est pas insensible. à la chair dans son état naturel. l'index menaçant, l'insolence sur la langue, babi se la joue un brin prude alors qu'au fond elle apprécie beaucoup trop le regard qu'il pose sur elle. l'insensibilité d'uriel fuit à grande vitesse. sourires, rires, conneries et maintenant les sous-vêtements. il réagit. « frustré ? » qu'elle lance. la malice dans les yeux, elle pétille. mais il lève les bras, le sourire sur les lèvres. le drapeau blanc est posé. la distance est installée. les yeux se glissent, les mains restent éloignées. ne pas rendre ça important. qu'elle se répète. juste un tatouage, du flirt insignifiant. elle tressaille à plusieurs reprises. sa main dans la sienne, rassurée de ne pas être seule dans sa connerie. et reconnaissante qu'il s'empêche de lancer des remarques pour lui rappeler qu'elle est une trouillarde. pourtant elle le fait. elle va jusqu'au bout. et le résultat est encore plus satisfaisant que ce qu'elle espérait. la gosse se rhabille, s'amuse à signer la peau d'hillstorm. juste pour l'excéder un peu plus, profiter de son inattention, s'amuser face à ce tatoueur qui se demande sur quels allumés il est tombé. elle prend de la place, babi. toujours là, toujours à côté, toujours bruyante. elle gesticule. elle ne s'arrête jamais. le stylo dans les mains, la lèvre pincée pour se concentrer. et hillstorm, blasé, amusé, excédé. presque habitué maintenant à ces élans spontanés et tactiles. il râle et babi rit. ses propres mots qui résonnent dans sa bouche à lui. babi sourit, repose le stylo sur le comptoir. « sauf que moi je me le suis donnée toute seule le privilège. » insolente. elle laisse l'insinuation pendre dans l'air. l'idée que s'il avait été entreprenant plus tôt, elle l'aurait laissé faire. probablement. il ne le saura jamais. trop tard. et elle fuit. tornade brune qui s'échappe du shop. l'excitation dans le creux du ventre. la réalisation que le tatouage est là, bien réel, sur sa peau. et elle le remercie. aussi simplement. les yeux brillants, les mains derrière le dos. en toute simplicité. et elle est cute la mancini. calme, posée et sincère. l'état brut. sans artifice. et elle s'attend tout sauf à ça. ce son. son rire. hillstorm rit sincèrement. pris de court, par surprise. et elle comprend pas sur le moment. « je suis persuadée que tu leur manques à tes potes émo-poètes. » et elle hausse les épaules, un sourire aux lèvres. et il l'a suivi jusqu'ici. il aurait pu se barrer. pourtant il est là. et c'est suffisant pour qu'elle le fasse remarquer. « ah donc tu reconnais avoir été hyper relou dès la première minute ?! » le souvenir d'un uriel grognon, agacé et insultant dès la première seconde. il en avait que pour sa chaise. ses mains sur ses hanches comme pour se la jouer ferme et importante. babi se donne des airs, prête à l'assommer de reproches. alors que pas du tout. ça l'amuse. toujours. « t'aurais pu être n'importe où à faire n'importe quoi. mais t'es là avec moi. donc merci. » et ça lui semble pas si compliqué à comprendre. d'une simplicité déconcertante. « ça te semble dingue parce-que tu maitrises pas la politesse, monsieur dégage, vire de cette chaise parce-que j'en veux pas d'autre. » et elle le toise d'un regard menaçant. pourtant la fine ligne sur les lèvres la trahit. son index qui vient se poser sur son torse. « j'ai encore tellement de choses à t'apprendre hillstorm. même si les sourires tu maitrises maintenant. c'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi. la gentillesse, la reconnaissance, le bonheur à l'état pur... . » un clin d'oeil pour faire passer la malice plus facilement. puis l'invitation à la suitee. l'appel du sucre qui la réveille. et elle le bouscule légèrement avant d'attraper sa main. le poignet c'était au début, un brin de distance entre eux. mais le paper plane qui la titille sur le franc lui donne une raison de glisser ses doigts dans les siens. elle l'amène vers son vélo. officiellement approved par hillstorm. « t'apprécies beaucoup plus mes baisers et mes caresses que t'oses l'avouer. » qu'elle lance dans les airs. sans arrières pensées. parce-que c'est juste un fait. il grogne moins. il se laisse faire. (...)
il l'embarque pas très loin. une table dehors, de quoi être tranquille en plein après-midi et une carte remplie de cochonneries bien trop sucrées pour ne pas filer le diabète. hillstorm, grand prince, qui la laisse choisir. les yeux de la gosse s'attarde sur les choix qui lui sont proposés. comme si sa vie en dépendait. comme si elle ne venait pas de se faire tatouer sans aucune retenue. puis sans surprise, « un milk shake et un muffin au chocolat. » qu'elle lâche. parce-que l'idée était déjà arrêtée depuis un moment. et qu'elle a juste regardé la carte pour se conforter dans son choix. elle laisse hillstorm payer, je te l'offre qu'il a dit. la gosse se pose sur la table de pique nique avant de faire des grabby hands au blond. « donne moi ton téléphone. » parce-qu'elle ne compte pas le lâcher dans deux heures. babi refuse que ce soit juste un one time thing. il lui plait bien trop à être si conciliant. la bouche qui gobe la paille du milk shake, sans chercher à être sexy. le sucre appelle. « il va te revenir cher ce date... j'espère que t'en as pas un autre de prévu bientôt. » qu'elle lance, curieuse. parce-qu'elle sait rien de lui. absolument rien. elle connait juste son nom, son affection particulière pour les chaises, pour le refus d'autorité et pour les contacts éloignés. ( outfit ;; @uriel hillstorm )
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Uriel Hillstorm
Uriel Hillstorm
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MessageSujet: Re: absofuckinlutely -- babi    absofuckinlutely -- babi  - Page 2 EmptyDim 2 Fév - 21:13

un soupire exaspéré en retour à son frustré ? c'est tout ce qu'elle mérite babi. "pas encore." répondu du tac-o-tac à la sincérité brutale. le sang trop froid pour avoir la langue pendante d'une vue qu'il reconnait être pourtant plus qu'appréciable. il ne touche pas, uriel. ne raffole pas des contacts étroits, tactiles, trop ambigu qui risqueraient de lui faire quelque chose, de sortir de la ligne relativement plate de ses émotions contrôlées d'une main de fer. alors l'œil savoure le velours de l'épiderme dévoilé mais il ne ronge aucune frustration, elle ne lui interdit rien qu'il ne convoite déjà. lui accorder ses phalanges pour catharsis de sa douleur c'est bien suffisant. il sent ses doigts qui se resserrent sur les siens quand ça pique de trop, irrite plus que ça ne chatouille, il lui rend la pression digitale pour la distraire, détourner l'esprit de la douleur. il est docile uriel, à suivre le rythme chaotique d'une babi qui alterne la tranquillité et l'explosivité joyeuse, posée puis à nouveau sur ses pieds, précipitées dans ses conneries dont elle seule à le secret, le stylo qui bave sur son flanc. "tu cherches mancini." quoi, c'est la question. froid mais pas indifférent au flirt léger qui contribue en grande partie à lui faire perdre son attitude arctique. elle lui échappe. moralement. physiquement. déjà dehors. elle le fatigue, enclenche un mécanisme permanent d'acceptation sorti de nulle part. de la bonne fatigue. de celle qui l'empêche de se reposer sur ses acquis, de s'enfoncer dans ses habitudes détestables, lui permet même d'offrir un rire lui qui ne garde ça normalement que pour jamal. "vrai. mais maintenant que tu as goûté à ma formidable personnalité, si je te plante c'est à toi que je vais manquer, alors faut faire un choix." ou plutôt il refuse de disparaître. pas au programme, sans aucun rapport avec son ego. captivé par la gamine qui donne le tempo de l'après-midi, s'évertue à l'amadouer sans forcer. "les dix premières minutes. toi ça fait deux heures que t'es relou, et je ne m'en plains même pas." mais elle l'amuse. elle l'amuse comme personne. elle lui extorque des sourires sans même qu'il ait le sentiment que ça lui coûte. elle bouscule l'ordre bien établi de sa vie, cette hiérarchie sociale maladivement restreinte. hillstorm, inconnu de la plupart des élèves parce qu'il ne réserve son temps qu'à qui compte, soit quasiment personne. relou. relou d'être attachante surtout mais il hausse les épaules, tente de lui retourner tout son mépris hautain avant de perdre la main, sentir ce tressaillement léger à la commissure des lèvres qui le trahit. "j'aurais pu être à plein d'endroits, mais ça vaudrait pas ton incroyable compagnie." il roule des yeux, ça donne cet éclairage sans cesse sarcastique au moindre de ses mots alors qu'il soupèse avec justesse chaque syllabe. il consent finalement à accepter ses remerciements d'un hochement de tête sans même vraiment comprendre le fond de l'idée. il agit selon l'instinct primaire, répond uniquement à ses envies égoïstes et ne voit pas où ça mérite un merci, parce qu'il n'a pas le sentiment d'avoir fourni un effort. une concession. comment aurait-il occupé son temps ? ne rien faire ? errer et retrouver jamal pour dilapider du temps en vacuité ? sans doute. et pourtant présentement elle apparait plus précieuse babi. l'attrait de la nouveauté. ou juste sa capacité à briser la glace ? il repousse l'idée d'un mouvement de tête alors qu'elle lui rappelle qu'il est pas l'incarnation de la politesse. "mea culpa. je vais acheter un bouquin sur le sweet talk, promis. rien que pour toi." il a pas le remord facile u, à assumer jusqu'à son mauvais caractère revêche, conscient de montrer plus souvent les dents comme une mauvaise bête qu'offrir des mots susurrés au creux de l'oreille. surpris de noter le changement qui provoque cette onde de chaleur rapidement suivie de la pensée tu fais chier mancini. parce que ça ferait presque quelque chose. un pincement subtile, bref, parce qu'il commence à bien l'aimer et à lui en vouloir précisément pour la même raison. "et dans une heure je suis complètement accro. évidemment." baiser. caresse. trop loin de son vocabulaire, de son monde, ça fait grincer les molaires les unes contre les autres. tout ce qu'il refuse de donner e de recevoir. trop de tendresse mais ça l'empêche pas de laisser courir, de reprendre place sur son vélo.
l'appel du sucre opère sa magie, il se prend à la regarder elle, alors qu'elle fait mine de choisir, comme s'il guettait quelque chose. capter son essence, la comprendre. ou quelque chose du genre. il hausse les épaules au choix en guise d'acceptation, peu importe ce qu'elle choisit – en dehors de révéler qu'elle a la bouche sucrée babi. il commande pour elle, décrète qu'il ne prendra rien d'autre qu'un rien d'autre qu'un thé glacé pour l'accompagner pour se laisser finalement tomber autour de la table. pas de s'il te plait, pas de roucoulement, juste la main qui réclame et là elle entre parfaitement dans le mode de communication le plus naturel pour uriel. il fait la moue, à hésiter faussement alors qu'elle fait un sort à son milkshake. whimsy babi. pourtant il cherche son téléphone au fond de sa poche sans faire d'histoires, et procède à un échange sans attendre son aval, lui abandonne le smartphone sur la table pour lui prendre son milkshake en retour, pincer la paille entre ses lèvres sans l'ombre d'un scrupule. la saveur suave roule sur sa langue, lui qui ne jure que par l'amertume et l'acidité. "uniquement pour des mots d'amour j'espère. t'es priée de mettre babydoll en nom dans mon répertoire." il se moque gentiment parce qu'il l'imagine mal babi se fendre d'un texto pour le moins agréable de ses contacts dans son répertoire. il s'accoude à la table, appuie sa joue contre son poing fermé alors qu'il lui vole une dernière gorgée sucrée pour lui rendre son gobelet. il aime pas le partage uriel. possessif jusqu'à la moelle, exclusive autant avec les êtres humains que le matériel, et pourtant il voit même pas ce qui devrait le retenir de lui ôter de la bouche ce qui lui appartient. pas qu'il considère avoir des droits dessus offerts par l'argent, mais plutôt qu'il réarrange la promiscuité régulière qu'elle génère à sa guise. "interrogatoire déguisé ? nice. speed dating où on explore si tu préfères les licornes ou les chatons, le troisième prénom de ta bestaforlife et le métier que tu rêves de faire quand tu seras plus grande ? je te dédie toute ma non-fortune mancini, j'ai pas le temps pour tinder, entre mes poèmes, les heures à me scarifier et celles que je passe à regarder la lune, ça passe pas."  unique dans son genre, elle est bien la première qui pourrait se vanter d'avoir trouvé la générosité cachée d'hillstorm, lui qui n'invite jamais parce qu'il ne voudrait certainement pas se retrouver avec quelqu'un sur les bras sans savoir qu'en faire. être piégé, par quelqu'un qui serait son fardeau, et c'est là où elle est douée mancini. elle s'impose sans avoir besoin de milles détours sans provoquer la lassitude habituelle. étonnante conclusion qui trouve sans doute une partie de sa justification dans la douceur pétillante qu'elle offre sans marchander. "ça marche souvent, les airs de cutie pour embarquer un mec dans une après-midi étrange ?"  parce que lui marche, et il le sait très bien, mais foutu pour foutu il laisse filer, la laisse prendre ses aises et le mener par le bout du nez derrière ses soupires et ses grognements blasés. drogué à l'ennui déprimé, à la solitude qui est aussi protectrice que destructrice, il laisse pourtant une gamine tout déranger dans son monde aseptisé.
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Babi Mancini
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MessageSujet: Re: absofuckinlutely -- babi    absofuckinlutely -- babi  - Page 2 EmptyVen 21 Fév - 23:04

babi, elle aime cette facilité dans l'échange. tout parait si simple. les remarques sont prises avec légèreté, les réponses sont un brin sarcastiques mais pourtant sincères. et hillstorm, il se laisse faire. surpris par ses airs de princesse et sa spontanéité, il ne se braque pas. il ne se vexe pas quand elle le taquine. il enchaine sur une nouvelle connerie ou juste une moquerie. amusé par son flirt incessant, il reste droit. bien loin de tous ces mecs relous qu'elle a dû dégager plus ou moins violemment. ceux qui voulaient aller trop loin trop vite. et babi, ce qui lui plait le plus c'est ça. le flirt, le jeu, l'échange, la découverte. tout ce mélange d'émotions qui rend le tout si agréable. ses yeux pétillent de malice, son sourire s'étend d'amusement, ses fossettes se creusent et ses caresses en deviennent presque trop excessives. parce-qu'elle est à l'aise, la gosse. il la met en confiance. sans aucune crainte qu'il ne dépasse cette limite silencieuse établie par les codes sociaux. alors quand elle voit qu'uriel se contente d'un simple regard quand elle enlève son t-shirt, babi rayonne. parce-qu'elle voit bien qu'il n'est pas insensible. pourtant ça reste contrôlé. maitrisé comme chacun de ses gestes et chacune de ses répliques. la distance comme maitre mot. et la tornade mancini vient briser ce principe. rapide, imprévisible et chaotique, elle gribouille sur son flanc avec un stylo. comme si son dessin n'était pas suffisant, comme si elle n'en réclamait jamais assez. probablement qu'elle pourrait y passer des heures. à l'emmerder, le bousculer, le chahuter. parce-que la répartie est toujours aussi délicieuse à entendre. la fausse menace qui plane dans l'air. son nom de famille qui glisse sur sa langue mais babi n'est pas effrayée. elle s'est presque habituée à son froid glacial. plus aucun effet. même pas peur. elle en est insensible car elle se doute que si vraiment il voulait la dégager de son espace, il n'aurait aucun problème à le faire. sans doute avec les mots. pas l'air d'être le genre violent le hillstorm. l'accord silencieux est établi. babi s'amuse, uriel est conciliant. et son rire est le point culminant de cette rencontre. sincère et spontané. face à un simple merci de babi. deux mondes que tout oppose qui s'entremêlent. et c'est fait si facilement alors que rien n'assurait une quelconque victoire. la magie mancini opère, hillstorm s'ouvre. et elle est convaincue qu'elle rentre dans un cercle restreint. ceux qui le font rire ou qui l'ont déjà entendu rire. rare phénomène à nevada city. « alors me plante pas, comme ça tu ne me manqueras pas. » et ça parait si évident venant de la bouche de babi. un constat simple. ne pas partir mais rester. continuer à la suivre malgré son hyperactivité et la fatigue qu'elle doit lui causer chaque minute qui passe. puis la remarque facile par rapport à son comportement au tout début, en salle de colle. et il répond. dix premières minutes pour lui. deux heures pour elle. alors le majeur de la gosse se lève, un sourire pour l'accompagner. pas de reproche, pas de remarque cinglante. simplement une moquerie de plus. un retour taquin. et babi ne s'arrêtera pas à ça. elle a bien compris que ça faisait partie du jeu. alors elle se la joue un brin menaçante. mais il ne fait qu'hausser les épaules. un sourire à peine visible. il s'amuse d'elle et de ses airs. le compliment qui glisse agréablement dans l'oreille. ton incroyable compagnie. babi se plie à un « oooooh » presque théâtral, les deux mains sur le coeur. elle se satisfait de cette révélation. sa présence est appréciée. les joues rougissent. la gosse est fière. et peu importe qu'il roule des yeux. c'est dit. et ça sera très probablement répété quand il l'appréciera le moins. et c'est avec difficulté qu'il finit par accepter le merci. un simple hochement de tête qui sera suffisant pour babi. elle choisit ses batailles. celle-ci n'a pas besoin d'être poussée plus loin. puis il lui promet de se mettre au sweet talk. elle rit légèrement. uriel, déjà pro des mots, prêt à se mettre à la douceur. elle demande à voir. « une heure ? naïf. tu l'es déjà. » qu'elle répond avec assurance. sa main dans la sienne comme preuve. hillstorm, accro à sa malice, sa douceur et ses idées. toujours là, prêt pour la suite. et elle se rend compte qu'elle a peut-être réussi à se faire une petite place. la rencontre improbable en retenue se transforme en gouter improvisé à l'extérieur. mancini choisit, hillstorm invite. elle sent son regard sur elle mais elle ne se laisse pas perturber. concentrée sur sa commande, elle l'attend avec impatience. les mains qui s'agitent. elle réclame son téléphone. pas de s'il te plait, pas de politesse. princesse babi réclame et il hésite. babi grogne comme une gosse impatiente. et dès qu'elle le veut chercher son téléphone, son visage s'illumine. l'échange se fait sous ses yeux. son attention qui bascule rapidement du milk-shake à l'écran. elle toise la bouche d'uriel autour de sa paille. prête à râler si elle voit qu'il en consomme trop à son goût. le nom de contact est suggéré mais rapidement ignoré. les doigts pianotent sur l'objet. elle a une folle envie de fouiller, faire sa peste pendant quelques secondes. elle sent un contrôle dans ses mains sans trop savoir ce qu'elle pourrait en faire. « babydoll ? et si dans une heure tu préfères babylove ? comment on fait ? c'est crucial comme décision. et qui me dit que tu as pas déjà quatre nanas avec des surnoms du même style ? » les sourcils levés, elle le taquine. elle se la joue possessive alors qu'elle n'a aucun droit. elle n'est personne. juste une fille rencontrée il y a deux heures. pourtant au fond, babi aimerait être la seule avec un surnom -à la con mais- affectif dans son répertoire. être l'exception. celle qui s'ajoute. pas juste un nom parmi les autres. avec son petit plus. elle a bien réussi à marquer son corps alors pourquoi pas s'installer de façon définitive un peu partout. et sans s'en rendre compte, babi prend de la place. elle s'envoie un message pour récupérer son numéro. un simple emoji, rien d'extraordinaire. « tu seras grumpy u dans le mien. même si tu vires de plus en plus en smiley u. fais attention ça risque de surprendre tes potes qui ne sont pas habitués. tu pourras leur dire que c'est ma faute. » et elle rit toute seule. ses doigts qui viennent récupérer son gobelet pour ensuite picorer son muffin. alors elle demande, curieuse. uriel et les rendez-vous. uriel et les filles. uriel et l'amour dans le sens large. grande question. elle roule des yeux et souffle à sa réponse. évidemment qu'elle ne devait pas s'attendre à une réponse simple. pas venant de lui. il repart dans ses longues tirades. sa main qui vient trouver la sienne. elle fait mine de réfléchir à ses questions. son index qui tapote ses phalanges à chacune de ses réponses. « licornes - j'aime pas les chatons, je suis team chiens pour toujours. pas de troisième prénom, elle en a que deux je crois - je lui demanderai quand même - et je rêvais, je rêve, d'être dessinatrice de bande dessinée. » ses yeux plantés dans les siens. elle n'a rien révélé de concret. rien de réellement intéressant. mais elle est rentrée dans son jeu encore une fois. suffisamment pour être satisfaite. « ton emploi du temps fait rêver. poétique et emo. l'ado torturé par excellence. heureusement que t'as un paper plane sur les côtes. on est pas passé loin de la tête de mort ou du ying et du yang comme premier tatouage » qu'elle souffle tout en picorant son muffin. une sensation de chaleur dans le ventre rien qu'à l'idée de savoir que son dessin est bien réel et sur son corps. au même endroit que le sien. et elle a du mal à réaliser ce qu'ils viennent de faire. trop irréaliste, trop soudain. ses mains qu'elle vient poser sous son menton, babi prend un air solennel avant de répondre à sa question. « t'es le troisième cette semaine. demain j'embarque un gars sous les gradins et après-demain je m'aventure dans les labos de chimie. beaucoup de boulot en perspective. » la lèvre pincée, elle s'empêche de se trahir avec un sourire. pourtant ça la démange. « pourquoi ? t'es du genre exclusif ? » elle papillonne des cils, babi. cuteness poussée à l'extrême. juste pour lui. ( outfit ;; @uriel hillstorm )
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