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 the ache of empty (parklace)

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Lyes Wilder
Lyes Wilder
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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptyJeu 30 Jan - 22:47

son prénom qui habituellement agit pour mot magique qui capte toute son attention joyeuse ne rencontre cette fois rien d'autre que le bruit de la pluie qui martèle la carrosserie de la voiture qu'il reconnaîtrait entre mille. il ne tourne pas la tête, n'altère pas la cadence de son pas. la sourde oreille parce qu'il n'est pas certain que la place d'ace soit là, à lui courir après quand sa sœur, son amie ou whatever she is/wants to be est plus loin. il fuit le contact visuel parce que sans avoir vu son reflet dans une vitrine il sait à quoi il ressemble, le désespoir larmoyant imprimé sur le fond grisâtre d'un iris qui ne renvoie que la teinte terne du ciel. tout comme il sait qu'ace le verra. s'y attardera. et il refuse d'être cette chose nécessiteuse à laquelle on est forcé d'apporter de l'attention pour ne pas la laisser dépérir, non par choix mais par obligation morale. il ne sait plus, avec toutes leurs péripéties si ace va tolérer une énième fois ce débordement lacrymal qu'il ne sait pas endiguer ou s'en moquer pour faire de lui l'animal fragile et capricieux qui tente d'imposer sa loi déraisonnable. il voûte les épaules, mord sa joue et cherche vainement une issue qui ne nécessiterait pas de courir. parce que lyes il a l'affolement qui tétanise, parce que la trouille a plus tendance à le rouiller qu'à lui donner la capacité de s'agiter dans tous les sens. à trop intérioriser il s'alourdit, s'empêtre tout seul, transforme en montagne une broutille et c'est l'effet désastreusement boule de neige, il perd le contrôle précaire de ses pensées. et il réalise que l'autre ne comprend rien et ça le perturbe. que pour ace il n'y a aucun problème. étranglé par son sentiment d'abandon c'est à peine s'il ose jeter un coup d'œil en direction du conducteur. et pourtant il le blesse sans le savoir, à venir le récupérer le plus naturellement du monde, son jouet abandonné, faute d'avoir mieux à faire. ace qui décide de tout, du où quand, comment, pendant que lyes suffoque sans savoir gérer cette peine qui l'envahit. "arrête…" un murmure qui peine à se frayer un chemin par-dessus le ronronnement de moteur. il se fige sur le trottoir, à cliquer des yeux gêné par les perles de pluie accrochées à ses cils. l'eau qui goutte de ses cheveux. et il réalise qu'il n'a pas seulement mal, il a aussi froid. il fixe ace à travers le pare-brise de son meilleur air de chien battu parce qu'il est perdu, qu'il voudrait ses bras, mais qu'il se les refuse. "tu devrais retourner avec…parker." ça lui coûte alors il se détourne, reprend sa route sans savoir où elle le mène véritablement. il fuit plus qu'autre chose, sans se presser par son corps tout entier supplie pour être retenu quand l'esprit impose son autorité et force la marche avant parce que c'est ce qui parait le plus raisonnable. le plus safe aussi. parce qu'il ne trouve pas sa place et ne sait plus parfaitement se contenter de sa nature d'objet de décoration. "je suis désolé. je voulais pas. je voulais pas que vous vous disputiez à cause de moi." il agite la tête, il est perdu, officiellement paumé dans un océan sans avoir appris ne serait-ce que la brasse, il veut fuir à n'importe quel prix, aller se terrer dans n'importe quel endroit désert et sec où ace ne saura pas le trouver, mâcher sa solitude jusqu'à la digérer parce qu'il ne comprend définitivement pas pourquoi ace revient s'il n'est guère plus qu'une activité de seconde zone pour lui. "laisse-moi." l'épiderme électrique, les os trempés, les sens contraires le déchirent, les envies s'opposent et s'additionnent. fuir, rester, réclamer d'être touché et refuser le moindre contact, prêt à ruer et se débattre à la moindre tentative, parce que ça fait trop mal et que la pluie ne peut pas laver cette blessure-la. "va-t'en." it hurts.
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Ace Miller
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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 0:27


ce regard le brise. ça vient fissurer son élan de détermination, le bousculer aussi fort d’une tempête ardente. les yeux qui viennent le transpercer à travers le par brise. si loin et pourtant il pourrait ressentir toute la douleur dans ces océans. la mer trop abîmée qui prend un reflet terne, sans vie. ça bousille l’image des derniers jours. ce à quoi ace se raccrochait pour venir le rechercher, lui courir aprés, le suivre en voiture pour le ramener à cette état d’allégresse. mais tout semble disparu, effacé.  il pourrait resté figé, perdu dans ces yeux qui se noient autant que lui. les deux qui se regardent dans la confusion et la détresse la plus totale. parce que le voir dans cet état est pire que l’indifférence, le visage détourné alors qu’il faisait semblant de ne pas l’entendre. mais là, face à ça, il n’a pas d’autres choix que de continuer. lyes au bord d’une gouffre qu’ace à déposé là sans le savoir. lyes t’es pas sérieux ? repartir avec parker ?? pourquoi ? pourquoi alors qu’elle a planté un couteau qui se retrouene encore dans sa poitrine, alors qu’il ne faudrait qu’une caresse du blond pour le soulager de la blessure qu’elle lui a infligé. celle qui était infirmière de ses plaies et devenue l’instigatrice et maintenant il n’y a que lyes pour le soigner. à cause de toi ?? mais non lyes putain. il aimerait lui expliquer en détail, lui répéter que ce n’est pas de sa faute, qu’il n’a rien à se reprocher. que c’est trop de non-dits entre parker et lui qui a pollué l’atmosphère. un trop plein qui déborde en une explosion à l’image de leur relation et de leur caractères. et que lyes se retrouve embarqué dans tout cela. innocent de toute part qui se prend l’amertume de parker en pleine face comme si c’était légitime. tant de mots qu’il mériterait d’avoir, mais que ace ne peut pas lancer à travers la portière. il sait très bien que le blond ne l’entendra pas, ne l’écoutera pas, parti ailleurs dans son esprit où il fabule sûrement d’une situation tordu par son interprétation, la vérité qu’il a cru entrevoir. mais c’est lui qui brise le silence, il s’exprime sous la pluie et pourtant ace l’entend parfaitement.
laisse-moi. va-t'en. le coup de frein brutale, les pneus qui crissent sur le bitume mouillé, presque assez pour le faire patiner sur la route. le corps balancé dans son geste soudain, les muscles qui réagissent instantanément eux mots de lyes. figé dans la voiture alors que son esprit rentre en plein débat. comment il peut lui demander de le laisser. non non. ace a envie de tout sauf ça. la distance déjà trop lourde qui les sépare. l’organisme même d’ace qui réclame lyes et sa présence. ce serait facile pourtant, de faire demi-tour, de lacher une insulte de ras-le bol, un « fais chier » concluant la conversation. partie le majeur levé, parce que si on veut pas de lui alors fuck it. pourtant lyes a décalé cette attitude, cet instinct qui ne serait pas aller plus loin que ça. mais c’est une claque que le blond lui met, le rejet en affront le plus direct qu’il ait eu jusqu’à maintenant. et étrangement il se revoit sur le trottoir devant chez lancaster, la furie dans le regard de lyes alors qu’il s’éloigne de lui et que ace ne bouge pas. ne fait rien. non. cette fois-ci c’est hors de question qu’il s’en aille, qu’il le laisse partir seul. parce que c’est la détresse qui défigure ses traits, la douleur dans la posture. un lyes renfermé sur lui même, et non juste à cause de la pluie. lui qu’il préfère voire ouvert vers le ciel, porté par ses ailes invisibles et souriant de contentement pur. il peine à reconnaître ce lyes là et il sait que c’est sa faute quelque part. qu’il n’y a que lui pour le tirer de ses pensées, par la colère ou les larmes. les alternatives qui tordent l’estomac du brun, mais c’est toujours mieux que la solitude forcée alors que lyes est un être qui respire sous l’attention. la rapidité des gestes s’enchaînent, il fait monter la voiture à moitié sur le trottoir, prêt  percuter des poubelles ou des boites aux lettres s’il le faut. aucun soin dans la manœuvre, il s’empresse de sortir de la voiture, de nouveau trempé par la pluie en quelques secondes. ace et maintenant son habitude de rattraper les gens. il se pose devant lyes, lui barre la route et ses pas. le regard noir à travers la pluie, qui essaye de capter l’attention du blond. dis moi. dis moi qu’est-ce qui va pas. il croit s’en douter, mais ne touche surement que la partie visible de l’iceberg. le blond et sa complexité qui ne cesse de surprendre le brun à chaque instant. mais l’envie de savoir est toujours là, d’une explication qu’il pourrait donner plus simplement. tout pour arrêter au plus vite la douleur qui s’installe entre les deux, apportés par la pluie en larmes du ciel. je suis venu pour toi putain je vais pas partir sans toi. il lui rappelle au cas où le blond aurait oublié. les sms échangés d’une malice infini, des envies partagés de retrouver la chaleur d’un lit qui leur appartient maintenant. la solitude à deux, coupé du monde pour se retrouvé aprés une séparation forcée qui est devenu inhabituelle pour eux à ce stade. il s’approche d’un pas, minuscule mais qui veut dire beaucoup. les mains tendus vers ce visage qu’il adore tant. il le prend entre ses paumes et pose son front contre l’autre, laisse la pluie glisser sur eux deux comme s’il n’était qu’un seul corps. lyes.. viens s’il te plait. la voix basse, débordant d’une demande presque désespérée. il supplie le blond de le suivre, de reprendre tout, quand la sérénité faisait partie de leur quotidien et que la pluie était un souvenir lointaine.


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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 1:20

non ? la panique. la bouche s'ouvre, rien n'en sort, le cœur bondit dans la poitrine, affolé d'être à l'origine d'une contrariété. non. inattendu et angoissant. il fait un écart quand la voiture monte sur le trottoir, par pur réflexe de fuite parce qu'il désire encore plus fort dispraître ou fondre sous la pluie pour supprimer toute source de colère en ace. seulement il ne réalise pas qu'il est à côté de la réalité. qu'il redoute de l'agacer quand l'autre ne lui prête qu'une attention entière et bienveillante. piégé, forcé à se figer, il ne bouge plus, se raidit au moindre pas en avant parce que c'est contraire à son besoin de tout éviter, jusqu'à la collision avec ace. "je… non. rien." les lippes grimacent, le regard fuit, il espère sincèrement garder ça pour lui, éviter de partager à deux le tourment, parce que ça ne le rendrait que plus absurde. le putain suffit à lui serrer le peur d'angoisse, même pas foutu de retenir la promesse de ne pas le laisser, juste bon à retenir qu'il pousse ace à bout. "je suis désolé. je te promets que je suis désolé." parce qu'il croit que c'est ça le problème, ou plutôt lui, et il montre sa jugulaire comme un animal qui se soumet sans pour autant lâcher la cause de son désarroi. il guette sur le qui-vive, note chaque détail. les lèvres se pincent, mais il laisse ace approcher, précisément parce que …c'est ace. incapable de résister à l'attraction au premier abord, la curiosité l'emporte. il retient sa respiration, les paumes d'ace trouvent son visage et pour une micro seconde il s'y repose entièrement, juste le temps d'un soupire instinctif parce que c'est maintenant ancré en lui comme n'importe quelle habitude trop régulièrement, adorateur de ses paumes où il peut appuyer son visage et sa confiance. il pourrait tendre les lèvres. juste un rien. retrouver l'apaisement d'un baiser. figé, pétrifié à souffler contre ace sans plus savoir s'il doit franchir cette frontière ou non, puis brutalement. le sursaut. "non…non. non !" il s'enfonce dans son désarroi, recule dans sa panique sans savoir comment se comporter. il rompt la bulle, remet de la distance. il se fait du mal tout seul sans avoir l'intelligence de se calmer en observant les faits. rongé par la peur irrationnelle parce qu'il ne sait plus comment se reposer et comment retrouver sa zone de confort. la douceur ace trop déstabilisante, qui l'atteint jusqu'à la moelle, il se retrouve à la fuir malgré lui, pour s'éviter de succomber, de retomber facilement dans ses bras. "ne joue pas avec moi …" il bredouille comme un gamin, pas persuadé d'être légitime pour ce genre de réclamation parce qu'il a vendu son âme et son corps à ace, a accepté toutes les conditions vicieuses du contrat, et que maintenant il voudrait bien un avenant pour qu'on le traite avec plus de délicatesse. la gorge serrée, il baigne dans le marasme de son désespoir doublé à sa colère d'être précisément ce qu'il est : un émotif à la rue toujours débordé du moindre ressenti. l'amertume reprend le dessus quand il se redéroule le fil de la conversation, qu'il se revoit encaisse l'aversion non dissimulée de parker, le sentiment d'être l'animal de compagnie – qu'on défend, mais un animal tout de même – qu'on relègue à plus tard une fois que le problème enfle et que parker décide de clore la conversion, de ne pas seulement lâcher le micro mais le jeter littéralement au loin. bon second lyes, à qui on dit bouge pas. good boy. il lui a déjà dit après tout, alors pourquoi pas une nouvelle fois. " t'as plus personne d'autre, alors tu me récupères ? tu me ressors du placard ? je suis quoi moi ? un jouet de deuxième zone ? le truc dont tu te lasses ?" officiellement reparti dans la mauvaise direction, il s'exprime enfin, crache le problème, douleur lancinante dans sa poitrine avant de regretter sitôt chaque syllabe. il lève les mains en signe de paix, ou plutôt d'abandon. parce qu'il abandonne, le dégoût au bord des lèvres, non pour ace mais pour sa propre personne. pour son attitude. pour son besoin, sa dépendance, le vide qu'il ressent dès qu'ace s'éloigne. "non tu sais quoi, ne réponds surtout pas, je veux pas savoir. ça va me faire mal pour rien." il recule encore. un pas, deux. perdu, à déjà jeter un coup d'œil en arrière pour calculer si c'est option viable. s'il peut simplement disparaître comme ça. "laisse tomber."
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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptyVen 31 Jan - 12:35


il aurait pu se laisser bercer par la présence de lyes, refaire son horizon pour y inclure les soupires de contentement qu’il lâche sous la pluie. le blond qui fait effet de drogue, détend ses muscles d’une pression trop lourde, l’esprit libéré de tout ce qui pouvait polluer sa perspective. d’une seconde parfaite, il peux sentir le corps de lyes s’apaiser sous ses mains, les paumes presque magique, le visage qui s’enfonce dans sa peau. ace s’attend presque à ce que le blond tourne le visage, vienne frotter sa pommette et son nez contre le creux de sa main. les attitudes félines qui représentent le bonheur de l’attention qu’on lui porte. mais au lieu de ça, il recule, se détache soudainement. le rejet d’une caresse pourtant honnête, d’un besoin d’ace de le toucher, de garder le contact avec lui. cette fois-ci c’est lyes qui lui refuse, il s’écarte et glapit d’une négation glaciale. comme une crainte ou une peur qu’ace le touche, les paumes qui brûlent, le brun les garde pour lui alors que l’envie de retendre le bras est bien plus forte que tout. ne joue pas avec moi. une claque nouvelle. celle-là il se la prend en pleine gueule. la violence de la battue soudaine. d’une faute qu’il pointe du doigt, lui enfonce dans la poitrine et fait ressortir toutes les horreurs qu’il a pu lui faire. les attentes trop longues, les rejets indifférents, les sourires cruels d’avant. la tendance vicieuse du brun, de jouer avec ce qui lui plait, d’avoir le blodn à sa portée et de pouvoir en faire n’importe quoi. les vices d’il y a quelques mois à peine qui lui reviennent en pleine face et qui lui donnent la nausée. la gorge coincée d’une culpabilité qui revient bien trop souvent maintenant. je joue pas lyes crois moi. la voix trop basse, elle passe presque inaperçue à travers les battements de la pluie au sol. quelque part il aurait préféré jouer, reprendre ses manipulations empoisonnées pour faciliter la compréhension. c’est toujours plus facile que d’être envieux d’un toucher qu’il ne peut pas avoir, qu’il veut partager avec lyes et non prendre égoïstement. puis de pire en pire, il voit lyes partir. son corps est encore là, mais il l’observe et voit que le blonds s’éloigne. le regard fuyant dans le néant qui le happe un peu plus, qui l’entraîne trop loin dans ses pensées. des images et interprétations qui ne sont que néfastes, elles viennent grignoter sa réalité et le détacher de tout le réel. de ace. la distance est immanquable et la panique palpable. le tout ressort en mots de colère, en frustration qu’il déverse sur le brun comme de la chaud brûlante. de l’abandon dans les gestes alors que son regard se fait meurtri. la détresse dans les pores qui glissent avec la pluie. le corps de lyes trempé de contradiction et de besoin repoussé au loin. le même désarroi qu’il a entendu une fois. le détachement de son esprit pendant la fusillade, de son être perdu trop loin d’ace alors qu’il était devant lui. il veut le rattraper, aller le cherchant dans il ne sait quel monde pour le ramener avec lui. non je laisse pas tomber. il fait taire le grondement qu’il aurait laissé passé à n’importe quel autre moment. ça le transporte là-bas de nouveau, mais la détresse décuplée par le visage de lyes, le regard qu’il lui offre. la douleur qui le déchire et emporte ace avec lui. il voit la fuite arriver, cette habitude qu’à lyes de partir, garder son mal-être et l’accoupler avec de la solitude qui ne lui va pas. se noyer dans son esprit. ace l’empêche de nouveau de s’éloigner de lui, le besoin trop présent et l’instinct qui reprend le dessus. une main qui se glisse sur sa taille et l’autre sur sa nuque. la poigne ferme et pourtant d’une intention des plus tendres. capter son attention, un rien pour qu’il comprenne. parce que j’aurais pu lui courir après, la suivre en voiture, aller chez elle. mais je suis là, je suis là parce que j’avais envie de te rejoindre lyes. toi, pas elle. ace ferme les yeux un instant, les mots libérés dans un soupire lent, une tentative désespérée pour que le blond l’écoute, voit la réalité que le brun lui montre sans aucune façade. voir ce qu’il a toujours voulu voir. ace prés de lui, pour lui uniquement. la pulpe de ses doigts appuie contre la peau souple, joue avec les quelques mèches trempées. mais il ne bouge pas, les muscles bloquées, ferme dans son étau qu’il rempli d’aveux délicats et précieux. t’es pas jouet et.. une pause. un nouveau soupire, un rien pour reprendre sa respiration et sortit ces derniers mots qui ne devraient pas être si périlleux à prononcer tant ils sont justes. je me lasses pas. un aimant toujours en action, il s’approche encore une fois de lui, espère qu’il ne le repousse pas de nouveau. qu’il le frappe, le griffe, ace prend tout si cela le permet de rester un peu plus prés de lyes, de sentir sa peau contre la sienne. parce que non. jamais il ne se lasse de sa présence, de sa chaleur unique. il lui murmure contre son visage, les lèvres qui frôlent ses pommettes. ses bras glissent contre lui, le prend dans une étreinte solide pour lui chuchoter d’encore plus prés des excuses nouvelles qui ne fait pas souvent. pardon, pardon, pardon. la demande dans les excuses, une autorisation attendue au lieu d’un « désolé » qui s’impose comme un état d’âme.



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Lyes Wilder
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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptySam 1 Fév - 0:20

c'est son pire cauchemar. un dialogue de sourd où il est le premier fautif parce qu'il n'imprime que ce qui a une chance de lui faire du mal sans retenir tout ce qui pourrait l'apaiser. il brasse de l'air, persuadé qu'il est en train de mourir asphyxié alors qu'ace propose tout l'oxygène nécessaire pour deux. il joue pas. ça devrait l'arrêter. le stopper. le pousser à la réflexion mais les mots glissent sur lui, épargnent naturellement son oreille comme une mauvaise plaisanterie. pourtant il a cette confiance aveugle en ace qui pourrait le précipiter à sa perte, et ce n'est pas elle qui fait défaut.  il est buté, enlisé dans son équation qui lui parait insoluble. ace tient tête, apporte juste une fraction de seconde de trouble parce que ça ne rentre pas dans le tableau qu'il prédit. persuadé qu'ace va s'emporter. à juste titre. se mettre en colère et le planter là. partir et le laisser face à ce qu'il réclame mais qu'il ne veut surtout pas obtenir. non ? " mais-" les mots qui manquent, l'esprit alterne entre construction et déconstruction alors qu'il le scrute suppliant sans que le moindre caprice ne s'installe sur ses lippes.il insiste, réinvite les mains sur son corps qui tente de se défiler, parce que c'est ce qu'il fait de mieux juste après aimer et pleurer. aime, pleure, fuis. pas de quoi faire un best-seller poignant mais ça résume en trois mots toute une existence fragile. il lutte lyes, appose ses mains contre le torse d'ace, essaye de se repousser tant qu'il peut, à s'arcbouter contre la poigne ferme d'ace. "t'as pas le droit !" il glapit, la pupille dilatée par une peur irrationnelle dont il n'arrive même pas à définir précisément la source. ça fait rage à l'intérieur dans une langue dont il ne comprend pas ne serait-ce que les rudiments, la cohérence hors de portée. le palpitant qui tambourine dans la poitrine il échoue à se repousser, va jusqu'à frapper mollement du poing contre le pectoral d'ace avant d'abandonner toute résistance. vidé. épuisé d'être toujours plus perdu. "…et tu m'as laissé." t'avais pas le droit. t'avais promis. il déteste son attitude, les mots qui lui échappent mais il sait que c'est une bonne partie de son problème. qu'il n'arrive pas à vivre sereinement les fois où le brun s'éloigne volontairement de lui, parce qu'il est pas prêt, parce qu'il est traumatisé à sa façon par la nuit coincé entre les murs de golden oak, qu'il se nait respirer que contre son flanc à lui. l'abandon qui lui prend la gorge sans raison, pour de mauvais motifs, et il s'en veut mais ça fait suffisamment mal pour être exprimé sur un bout de trottoir. et puis quelque chose se brise, rompu par une demande de pardon qu'il n'attendait pas. une sensation de brûlure par le froid, parce qu'il ne pensait pas vraiment l'accuser, et d'un autre côté ça lui panse le cœur. c'est précieux. c'est fragile. personne ne lui présente des excuses lyes, trop souvent occupé à intérioriser toutes ses peines et tous ses tourments. il n'y a qu'ace qui lui fait perdre le nord, le noie sous des remontées de sentiments qu'il n'avait jamais éprouvé et qu'il ne sait pas gérer. il ne consent pas à rester dans ses bras, il s'y effondre. trop tourmenté et soulagé à la fois. les sanglots éclatent malgré lui alors qu'il va nicher son visage dans son cou pour balbutier un "serre-moi plus fort" à peine compréhensible. il se contredit, cherche l'étroitesse d'une étreinte qui saura le porter plus que lui ne parvient à le faire seul. les phalanges s'agrippent au sweat qu'ace a enfilé, empoignent l'étoffe pour s'y retenir. "c'est pas ce que je voulais. je suis désolé, je veux que tu me pardonnes. et… parker aussi je suis désolé. je voulais pas être comme ça. je. c'est pas moi." si c'est lui. précisément lui. quand il est englué dans sa détresse, trop poussé à bout, capable d'attaquer quand il est trop acculé, sans avoir la moindre ténacité. "tu lui diras ? je suis désolé." il boucle alors qu'il purge doucement son angoisse, calme progressivement sa respiration en se calant sur la sienne, inconscient des tremblements avec que le froid l'anesthésie. enraciné sur le béton du trottoir, il ne fait rien pour en bouger, cherche uniquement à se tenir au plus étroit. "alors tu restes avec moi ? vraiment ?" il a du mal à y croire, il a peur se quitter la nuque d'ace et de croiser une vérité cruelle, en manque d'étreinte plus que de baisers, il cherche à se rassurer comme il peut sans même plus sentir les gouttes glacées qui s'écrasent sur eux.
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Ace Miller
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MessageSujet: Re: the ache of empty (parklace)   the ache of empty (parklace) - Page 2 EmptySam 1 Fév - 13:57


la prédiction baisée qui s’enfonce dans son crâne, il remarque bien vite que lyes n’avait pas prévu sa ténacité. sa volonté ferme de rester avec lui, de ne pas tourner les talons pour le laisser sous la pluie. ça empiète sur la culpabilité du brun. ace se demande s’il est vraiment trop prévisible, l’habitude ancrée en lyes qu’il va partir, lui aussi fuir à sa façon alors que le blond lui laisse une porte de sortie. est-il si décevant que ça ? la répétition régulière de la douleur qu’il inflige au blond en se cassant sans rien dire. le laissant dans le froid et la solitude qui le brise petit à petit. malgré toute l’insouciance de lyes, la mémoire sélective qui joue en sa faveur, tout reste quelques part. au plus profond de son esprit, le tout qui un jour finit bien par ressortir. éclater en milles morceaux sous une fatigue extrême et il n’en tient qu’à ace de recoller les pièces le plus vite possible avant que ce soit trop tard. alors il le tient tout contre lui, la silhouette enfermée dans sa tendre étreinte, il agit en prévention d’une chute certaine. ace ne veut pas le voir au sol, le corps brisé et le regard perdu dans le néant de son désespoir. même alors qu’il se débat, qu’il tente de s’écarter de sa poigne, de prendre de la distance. les gestes n’apportent aucune douleur si ce n’est qu’une lourdeur qui écrase la poitrine d’ace. de le voir si déterminé à s’écarter de ses bras, de repousser son élan de douceur. lyes s’il te plait.. d’un murmure désespéré, il tente de l’apaiser de ses mots, même s’il sait que dans cet état, rien ne passera. c’est de la patience qu’il lui faut. lui qui n’a jamais cru pouvoir puiser dans une réserve dont il ne connaissait pas l’existence jusqu’à maintenant. mais pour lyes il n’a pas à chercher loin, cela vient naturellement, il reste en place. accuse les coups de poings épuisés de lyes et immanquablement, il sait que l’écroulement n’est pas loin et ace voudrait l’éviter. à force d’apprendre, il ne connaît pas encore les codes, se demande si l’exploit est bien possible. alors il se contente de le rassurer comme il peut, de se forcer à ouvrir la bouche. exprimer toujours un peu plus pour le blond. j’aurais pas du. revoir ses fautes, ses promesses. avouer ses erreurs face à celui qu’il sait, ne le jugera pas. le brun qui apprend les conséquences, que toutes ses décisions ont un impact direct sur le blond, que tout n’est qu’effet papillon. compagnie de ceux qu’il installe dans son estomac, les répercutions sur une âme douloureuse qu’il ne saurait soulager que par la présence de lyes. il aurait pu chercher une quelconque punition pour l’abandon qu’il a fait subir au blond, mais le voir s’effondrer dans ses bras est la pire d’entre toutes. il prend ace pour pilier, une bouée de sauvetage que le brun lui offre avec dévotion. tout pour qu’il ne perde pas pied. tout ce que tu veux. il s’accroche à lui, resserre ses bras autour de lui. ace prêt à se plier à tous ses vœux et envies. que lyes puisse respirer plus librement, tout ce qui lui en coûtera. des sanglots dans le creux de sa nuque et ace enfonce ses doigts dans la chevelure mouillée de lyes. il ferme les yeux, déverse son désir à travers ses intentions. c’est pas ce que je voulais non plus putain. lyes qui s’emploie à des excuses qui ne devraient pas sortir de sa bouche. le blond qui reprend toutes les fautes sur ses épaules sans qu’ace ne puisse avoir le temps de l’apaiser pleinement. parce que l’autre est toujours tourmenté, de vouloir faire au mieux, de se défaire de la marche contraire qu’il a montré envers parker. c’est rien lyes tu as pas à t’excuser. il a beau le répéter il sait que ses mots ne feront pas chemin dans son esprit. il ne peut que le tenir dans ses bras, offrir un spectacle à la pluie. les larmes qui glissent à la même vitesse que la pluie, la différence difficile à voir mais ace le ressent contre lui. le corps secoué par les sanglots que lyes laisse passer, les tressautements d’un être bien trop abîmés par ses propres émotions. il maudit le ciel de rendre la tâche encore plus difficile. une main vient contre sa joue, effacer les traces de sa détresse mais des gouttes viennent immédiatement prendre leur place et ace voudrait que tout cela s’arrête. les intempéries du ciel qui s’abattent sur lui comme les perles de tristesse de lyes. je lui dirais, je lui dirais promis. pleure pas lyes. il a envie de serrer les dents, de lui dire que quelque part il ne le fera pas. que parker ne mérite pas forcément ses larmes au vue de son agressivité envers lui, qu’elle n’éprouvera des remords que plus tard. loin d’être aussi affecté par la faute que lyes. et encore une fois, ace se plie pour accéder à un apaisement plus efficace. une envie de satisfaire toutes les demandes du blond. il n’a pas aller à chercher loin pour remplir sa condition première. je reste, promis. et comme si le ciel attendait cette promesse sincère, la pluie commence à s’atténuer, les nuages qui s’éclaircissent doucement. lyes qui contrôle les cieux tel l’être divin qu’il est aux yeux de ace. lui qui règne sur sa personne comme les anges sur le paradis. c’est alors que le froid l’attrape violemment, il frisonne dans leur étreinte et sent que l’épiderme de lyes est encore plus frigide que la sienne. t’es glacé bordel. il laisse ses frissons de côté pour retirer sa veste, elle laisse tremper, mais qui servira plus à lyes qu’à lui. l’habitude incessante de lui donner des vêtements pour un réconfort certain. la température qu’il remonte de son corps collé au sien, mais lui dépose tout de même la veste sur les épaules avant de l’enferme une nouvelle fois contre son torse. ses lèvres contre son front, d’un baiser d’excuses. j’aurais du rester avec toi, j’aurais pas du te laisser.


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