enjoy the view | volkie

la rougeur qui vient grignoter ses joues, il essaye de e cacher, ollie dans sa maladresse qui prend tout ce que volk lui dit et l’imprime dans son esprit à jamais. affecté par tout ce que le brun peut faire, les gestes, les mots. tout revient à lui et le blond a apprit à vivre ainsi. tourner son centre de gravité vers lui. ce sera toujours lui dans son âme, l’organisme qui se transforme en lune orbitant autour du brun. aussi transparent qu’il est, invisible à le vue même du concerné. pourtant la discrétion n’est pas une qualité primaire chez le blond, mais volk ne voit rien ne laisse pas transparaître les mots de ollie comme une dévotion infinie. le gamin s’en contente, juste avoir l’honneur de le regarder, l’observer à ses côtés. sentir sa présence qui brûle sa cuisse, la peau incandescente sous son jean, à jamais béni par la nonchalance de l’autre qui ne se pose aucune question et vient s’appuyer sur lui dans une confiance totale. il voit un instant que les mots le perturbe, le laisse un peu confus et sur la réserve, répondu d’un simple « ok » alors qu’il ne s’attendait sûrement pas à ce que ollie lui dise de penser à lui. il l’a bien vu depuis longtemps, que le brun est un altruiste, pense aux autres avant lui même. les allures protectrices ne sont pas là que pour faire beau, il s’inquiète sincèrement pour les autres et c’est une des choses que le blond adore chez l’autre. alors quand il lui dit qu’ils sont fait l’un pour l’autre, le corps d’ollie se met en alerte, il  aurait presque cru à une hallucination auditive. les mots qui résonnent dans son esprit et qui fait venir un sentiment de béatitude sur le visage du blond. les yeux qui éclairent en étincelles alors qu’il retourne les paroles dans sa tête. alors oui, la spécificité de la phrase fait que ça ne prend pas le même sens qu’il l’aurait espérer. mais il ne garde que le bon, le meilleur. mais t'es con ou quoi ? l’humeur euphorique retombe instantanément. un soufflé qui perd tout son élan. hein ? ollie se retrouve avec un poids sur les épaules, la panique qui commence à monter alors qu’il se rend compte de son erreur, de la  faut qu’il a commise. de laisser ses émotions s’emballer et de la lourdeur des paroles de volk, sans prêter attention à lui. c’est volk, il sait qu’il est loin de croire que ollie pourrait le trahir ainsi. le blond qui gâche toujours la conversation sous une impulsion craintive et susceptible. mais alors comme d’habitude, le brun sait apaiser son esprit trop virulent de scénarios catastrophes. je chill, je chill. une rire épuisé qui s’échappe de sa bouche, à l’instar d’un soulagement qu’il retrouve. le rire qui manque de s’étirer alors que le brun confirme que ollie le connaît. et c’est tout ce que le blond retient, un cadeau précieux qu’il gardera pendant des jours et des mois. le myocarde qui s’échauffe de voir que l’autre reconnaît sa présence dans son quotidien avec importance. une approbation qu’il pourrait répéter dans ses rêves, là où un monde parallèle se crée, où ils s’harmonisent à la perfection, l’un avec l’autre. il devrait se sentir coupable, de savoir que le brun s’éloigne enfin de venus. la préférence qui passe au dessus de l’adn. d’un éloignement qui fait dévier la loyauté et écrase tous les souvenirs d’enfance. une lourdeur pénible qui s’est envolée et ollie se prend à ressentir une légèreté nouvelle. un sentiment unique électrisant qui détend son inquiétude constante. de là à faire passer de l’amusement, une certaine malice qui est contagieuse. volk trouve toujours les mots pour détendre l’atmosphère, le sérieux trop pesant et encombrant, ollie se laisser bercer par les eaux calmes du brun. je pense que de la merch ça pourrait marcher aussi. j’te prends un tshirt, ta brosse à dent, une mèche de cheveux et c’est bon, je suis millionnaire. d’un rêve impossible ils en font une mascarade imaginée. alors que la blague pourrait être morbide, mal reçue par n’importe qui, ollie sait qu’il n’y aucune pensée néfaste pour venir pourrir le sourire que volk lui renvoie. si seulement il était capable de faire une image mentale de cette instant, il l’afficherait par millier dans sa chambre. la sonnette lui retire cette vision de bonheur pour un court moment et le blond plane encore sur un nuage épais de fantaisies et d’intimité qui s’installe pour la première fois réellement. le dîner apporté et la bouteille du salon semble manquer au brun. si le blond n’était pas aussi à l’aise avec l’autre, sa phrase aurait pu le percuter, lui faire croire que sa présence n’est pas assez pour l’autre. malheureusement il sait que son humeur ne dépend pas que de lui, que c’est sûrement un peu trop dur à supporter pour volk, que les épaules solides sont aussi fragiles. hm. tu sais quoi. il se lève alors, laisse le brun à ses interrogations pendant quelques secondes alors qu’il retourne dans le salon discrètement. il observe avant de prendre une bouteille à peine entamée qui traîne dans un coin et deux verres. il retourne rapidement auprés de l’autre, il ne voudrait pas que la mère meyer le voit, lui le gamin sage, faire retourner son fils dans un état déchirant. il se rassoit sur le lit, maintenant confortable de son environnement comme s’il était venu des centaines de fois. t’as le droit de boire. mais c’est moi qui te sert tes verres ? ça te va ? oh et j’ai le droit d’en boire un, juste un. parce que de le voir boire sans ressentir la brûlure de l’éthanol dans sa gorge serait trop s’éloigner de lui. créer un fossé trop grand alors que volk partira sûrement un peu trop loin dans des humeurs hasardeuses de l’alcool. il sert alors les deux verres, sachant pertinemment qu’il remplira celui de volk de nombreuses fois, mais il essaye de se convaincre que c’est une bonne idée. comme ça si tu vomis je pourrais te tenir les cheveux, si c’est pas romantique. un sourire s’affiche sur son visage alors qu’il dépose le verre prés du brun. au moins il sera là, de la compagnie pour éviter que les démons ne l’emportent, une distraction du trou noir que l’alcool pourrait créer en alliance avec la solitude. tout pour faire de ce moment un oublie bénéfique pour volk, une absence de réflexions qui le soulage. ollie lève alors son verre en direction du brun, dans l’espoir que l’autre saura enfin le rejoindre au milieu du chemin. deal ?

rien n'a vraiment d'importance. la phrase résonne comme un motto de vie, une citation d’une armoirie familiale qui devrait prendre tout son sens pour le blond. lui qui se laisse prendre d’assaut par l’inquiétude et l’angoisse. il pourrait absorber ce mantra, cette nonchalance qui transpire de l’aura de volk. lui qui prend tout à la légère, enfin avant tout ce bordel insensé. il essaye presque de se rassurer lui même, de retrouver un certain naturel qu’il aurait perdu en chemin, entre deux bouteilles d’alcool, le tout saupoudré de moments de solitudes qui ne font rien de bien pour lui. il ne peut qu’acquiescer avec lui, parce que son corps se réchauffe en la présence de volk, depuis toujours. et ce n’est qu’avec lui qu’il eut tout oublier. alors oui, rien n’a vraiment d’importance pour ollie tant que le brun est à ses côtés. c’est à lui prêter une dévotion aveugle à ce dieu qui n’a même pas conscience de son propre pouvoir sur les autres, sur le blond du moins. il lui donnerait une puissance sans nom s’il pouvait seulement lui demander, réclamer un rien. prost. il le suit dans son geste, les verres qui s’entrechoquent, sonnant le dernier instant de sobriété de la soirée. un grain d’inquiétude ralentit le rouage quand ollie regard volk avaler son premier verre avec beaucoup trop d’entrain et de rapidité. pourquoi il pensait que c’était une bonne idée déjà ? la raison lui échappe alors qu’a son tour, il prend une gorgée infime mais assez pour qu’il retienne de grimacer sous la brûlure de l’alcool. une sensation désagréable qu’il fait vite passer avec un bout de pizza. volk lui interdit une futur aide si jamais l’alcool l eprendrait trop aux tripes et il y aurait presque une déception dans le regard du blond, prêt à tout pour une excuses de se rapprocher de lui. j’ai le droit de prendre une photo alors ? histoire que le karma soit complet ?   il dévie sa réponse d’une taquinerie bien placée, parce qu’il sait pertinemment qu’il ne pourra s’empêcher de l’aider si jamais volk se retrouve dans ce scénario. le brun qui ne demande jamais d’aide, par égo ou tout simplement par cet instinct protecteur qui le guide. d’être celui qui prend les autres sous son ail et pas le contraire. mais ollie se refuse à le laisser ainsi, c’est bien pour cela qu’il est venu, lui tenir la tête hors de l’eau parce que volk ne demande à personne de le faire pour lui. un sens du sacrifice dans les extrêmes que le blond compte bien inverser de temps en temps, même si ses actions doivent être silencieuses. et puis tu m’empêcherais d’explorer une possible futur carrière ? qui te dit que c’est pas mon destin d’aider les personnes bourrées ? les excuses bidons les unes aprés les autres, le tout enrobé d’un sourire amusé sur le visage du blond. un singe indéniable de bien être, les minis gorgées qui s’accumulent dans ses veines alors que volk tend son verre, réclame de nouveau que son verre soit plein. le sourire que volke lui lance fait monter du rose à ses pommettes, pour de vrai cette fois-ci et heureusement ollie peut se contenter d’accuser l’alcool. si seulement le brun savait qu’il n’a pas besoin de faire tant d’effort pour faire succomber le blond à ses envies, un regard suffirait pour que l’autre se plie. t’attacher les cheveux ? tu veux que je fasses quoi avec ça ? il en profite alors pour prendre de lui même une dose de caresse qu’il s’accorde. un besoin de le toucher une nouvelle fois alors que l’autre est penché vers lui, le verre en avant. une étincelle de courage l’emporte et le fait une nouvelle fois passer ses doigts dans les mèches du brun. les cheveux qui commencent lentement à sécher, il en retrouve l’allure ébouriffé qui lui va si bien. l’envie est maladive, de vouloir rester là, les phalanges enfoncées dans le crâne et s’approcher un peu plus pour sentir son odeur. ollie redescend sur terre d’une gorgée qui le fait frissonner, et se reconcentre sur l’autre. je préfère pas imaginer si on est bourré tous les deux, ce serait le bordel. ce qu’il ne lui dit pas c’est qu’à la fin de son verre singulier, il est fort probable que ollie soit déjà un peu bourré. le corps léger contre l’éthanol, il ne fait pas vraiment le poids contre l’étourdissement à venir, de quoi peut être matcher volk sans le savoir. d’un soupir amusé, il resserre une nouvelle fois le brun avant de le regarder boire un peu plus, priant que la mère meyer ne les voit pas boire ainsi. il regarde son propre verre comme un ennemi alors que l’odeur lui monte au nez et dégage un sentiment de dégout. puis je veux pas te vexer mais.. c’est dégueulasse. le brun qui n’a vraisemblablement pas prit l’alcool le plus goûtu et en même temps ollie se doute que ce n’était pas forcément l’effet recherché. que l’envie d’oublier et d’être bourré le plus vite possible est passé au dessus des délicatesses gustatives. il reprend une gorgée et pour la première fois il laisse passer la grimace qu’il retient à chaque fois. ollie lui montre un peu plus qui il est vraiment, ses goûts véritables et ses opinions. tout ce qu’il essayait de masquer auparavant, il lui renvoie au compte-gouttes sans vraiment savoir pourquoi. un certain apaisement de ne plus devoir rivaliser avec une image trop parfaite de venus, d’avoir le champ libre pour se laisser éclore un peu plus devant lui. t’es là, y’a de la pizza, de l’alcool, je vois pas en quoi c’est sinistre. je me force à rien je suis là parce que j’en ai envie. puis les repas de famille je préfère les éviter pour un moment. il ne veut pas reparler d’elle mais il est certain que volk voit exactement pourquoi l’idée ne lui paraît pas enthousiasmante. du moins plus que l’idée d’être là, à partager un moment avec lui, avec volk. un instant qui n’appartient qu’à eux et c’est tout ce dont ollie aurait pu rêver. beaucoup trop de fantasmes et de rêves qui se réalisent en si peu de temps que le blond ne saurait plus quoi en faire de tous ces souvenirs colorés qu’il voudrait garder précieusement logé dans sa poitrine. il aurait presque peur que tout cela ne soit qu’une illusion, qu’il compte en profiter jusqu’au bout. tu veux pas mettre de la musique ? histoire que l’ambiance soit parfaite. puis comme ça si t’es déchiré j’aurais peut être le droit à une petite danse gênante.