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Volk Meyer
Volk Meyer
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MessageSujet: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyDim 1 Déc - 18:15

c’est le bal des messages non attribués. retour à l’envoyeur. non-acheminés. le smartphone a perdu de sa superbe, vidangé de tout intérêt maintenant que volkan nourrit la prière empoisonnée que la terre entière l’oublie. il s’applique religieusement, tient une routine fort simple et impitoyable : ne plus rien faire pour exister aux yeux de qui que ce soit. ne pas donner de nouvelles, ne pas en prendre non plus, ne pas redonner vie à son téléphone, ne pas ouvrir son laptop. rien. l’envie de mourir tout en ne faisant rien pour que ça arrive parce que la mort serait une délivrance qu’il ne mérite pas. trop douce. trop salvatrice. il erre de la chambre au salon, du salon à la cuisine, stéréotypies d’animal en bout de course qui connait chaque centimètre carré de son enclos mais ne prétend pas en sortir. il évite les infos, ne met plus un pied dehors qu’en cas d’extrême nécessité : plus de clopes. plus d’alcool. à en bousculer brutalement les journalistes qui ont tenus le pied de grue les premiers jours, plantés comme des charognards qui flairent la putréfaction d’une famille en décomposition, hantant la cage d’escalier minable qui dessert l’appartement. à peine s’il les a entendu, eux et leurs questions putassières en vue de faire les gros titres. ça serait si beau, meyer junior qui s’exprime, pleure en première page, explique à quel point son père, ce héros, est devenu un monstre. sordide à souhait, typiquement le genre d’histoire nauséabonde dont se pourlèchent les journaleux de bas-étage. mais non, meyer ne s’exprime pas. ne s’exprime plus. le langage réduit à des grondements, onomatopées et autres joyeusetés gutturales qu'il agrémentent de quelques œillades d’une colère poisseuse. les relations mère-fils tendues ont atteint un nouveau stade. ce n’est plus une tempête tropicale, c’est un putain de tsunami qui menace sans cesse de les engloutir, d’anéantir les fondations branlantes. ils ne savent plus faire l’union depuis longtemps ; pourtant à l’époque, volk avait su prendre le parti de sa mère. se ranger de son côté, diviser officiellement la famille et souffrir pour son honneur à elle qui avait pris un coup dans l’aile. mais plus aujourd’hui. trop fatigué de raisonner sans cesse pour les autres, il a déserté son propre rôle, ne consent plus qu’à être le passager clandestin d’une vie trop chienne à son goût. alors il la toise de tout son mépris, lorsque seulement il daigne tourner vers elle ses cristallins épuisés. ça provoque en elle une montée de bile de l’injustice, parce qu’elle n’est pas responsable de tout ça, parce qu’elle ne supporte pas, à juste titre, de perdre l’unique soutien de sa vie - même si elle semble oublier qu’il n’a pas été conçu pour être une béquille pour ses propres parents. ils ne communiquent qu’à couteaux tirés, il excelle, à l’instar du paternel, dans l’art de tirer à bout portant et c’est pire encore pour alycia qui prend une balle. il la déchire encore et encore sans lui laisser le temps de cicatriser, il l’accule, la pousse dans ses retranchements, conscient de la cruauté qu’il exerce sans pour autant y remédier. qu’elle disparaisse, elle-aussi. adolescent égoïste il se raconte qu’il n’a besoin de personne. si c’est véridique sur le plan financier, c’est un raisonnement complètement foireux dans tous les domaines – et encore, ça ne peut fonctionner qu’en dépendant de donny et la bande. beaucoup de conditionnel hasardeux.
l’humeur en berne, pas moins que le jour précédent, ou celui encore avant, il git dans le canapé, affalé devant l’écran qui vomit des images stupides. le son est coupé, il n’en peut plus d’entendre les autres vivre alors que lui peine à se maintenir dans son purgatoire. le regard hagard, profondément imbibé d’alcool alors même que l’après-midi débute. peu importe, la journée est sombre. celle-là et toutes celles qui suivront. le crâne frappe, la tension est insupportable, à trop boire il en oublie que rajouter l’ivresse n’aidera pas à moins souffrir. la lumière le déchire mais il préfère de très loin laisser cette peine physique lui lacérer le cerveau plutôt que laisser de la ressource à ses émotions pour se répandre et le bousiller un peu plus. ça frappe à la porte mais il n’amorce pas un mouvement, se tasse un peu plus dans le canapé. ça non plus il n’en peut plus, de tous ces connards qui tentent de s’immiscer dans l’antre du mal juste pour grapiller des témoignages. c’est incessant, une longue litanie, une punition qui se répète tous les jours depuis l’autre nuit. “cassez-vous.” qu’il grommelle instinctivement, la bouche pâteuse de cette vodka cheap qui lui fait rouler des yeux. mourir en paix. un putain de fantasme pas prêt de lui offrir la moindre jouissance. mais l’entêtement derrière la porte est plus tenace que volkan lui-même, le force à se mettre en branle, accoucher du canapé pour redécouvrir qu’il a deux jambes qui le portent en titubant mais qui le portent tout de même. la haine palpite à la place de son cœur. il a peu près certain de ne plus en avoir. que l’organe s’est replié sur lui-même et est mort de cette atrophie brutale. bon débarras.  la porte s’ouvre à la volée, vient claquer contre le mur alors qu’il attrape brutalement par le col l’intrus. la poigne sans pitié, tout ce qui le retient de choper la gorge plutôt que le tissu c’est les emmerdes potentielles qui pourraient lui retomber dessus. il en a assez en stock comme ça. le grondement menaçant vibre de toute sa symphonie quand il réalise l’erreur. la pupille s’agrandit sous une surprise qui ne dure qu’un quart de seconde. ollie ? les phalanges se desserrent instinctivement. il ne sait pas si c’est mieux qu’un journaliste, mais l’attitude  opère un revirement. pas d’étincelle de vie, pas de sourire à l’horizon mais la menace se dissout pour laisser place à l’abattement. “putain qu’est-ce que tu branles là sérieux. c’est pas une bonne idée ollie.” le regard se refuse à tomber dans celui de l’autre, de peur d’y lire quelque chose qui l’enfoncerait plus encore alors il reste rivé sur ses lèvres, attend qu’elles forment des mots avant de finalement s’effacer, battre en retraite en laissant la porte ouverte. “et referme derrière toi.” inhospitalier au possible et pourtant il laisse ollie mettre les pieds où personne n’est plus autorisé. il retourne péniblement se laisser tomber dans le canapé, trébuche, se rattrape, maudit la vodka. c’est chaotique, il avise d’un œil blasé sa tenue, un vieux survêtement, un t-shirt qu’il traîne depuis deux jours ou plus. il grimace. ollie sans avoir besoin de parler le pic d’une dose de lucidité : il flanche, ne suit pas une bonne inclinaison. fait chier. la tête dodeline, il soupire, le regard va se planter sur le plafond. “si tu cherches venus elle risque pas d’être là.” le ton est glacial, dénué de l’enrobage moelleux qui accompagne habituellement un vee plutôt qu’un venus mais elle tient une bonne place dans sa liste des raisons d’haïr le monde. “elle est pas bienvenue.” il gronde, l’alcool parle pour lui, il aurait préféré le garder pour lui. une main lasse vient passer sur son visage et pour la première fois depuis des jours, il regrette d’être ivre.
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Ollie Kane
Ollie Kane
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyDim 1 Déc - 22:49


la vie en suspend sous des étoiles d’éternités. une étoile filante qui s’arrête en plein chemin et devient météorite incandescente, prête à tout brûler sur son passage sans faire exprès. la maladresse fatale et protectrice, ne peur interne qu’on la touche. une existence qui passe en quelques secondes et pourtant fait de son mieux pour avancer dans un monde qui se déroule sous une vitesse folle. la chevelure blonde coincé dans le passé, qui revoit les même scènes, entend les même bruits. ça ne s’arrête plus et ollie croit perdre la tête, à s’en arracher les cheveux le soir, sous la couette alors que les sanglotes déchirent ses cardes vocales, une main devant la bouche pour étouffer tout ça. ne pas se faire voir ou entendre, ne pas laisser les sons se faire transporter dans l’air, atteindre des oreilles distraites et exposer sa détresse qu’il voulait garder secrète. il s’en rend bien compte, ollie. qu’il n’y a plus personne ou presque pour le regarder. le voirvraiment. tous atteints, évaporés dans des éclats de balles, dans des souvenirs trop profonds et une gêne générale. personne ne dit rien,tout le monde ferme sa gueule et continue à vivre. à s’occuper de leur quotidiens sans intérêt. ollie lui est bloqué. une prison mentale qu’il n’arrive pas à détruire, il s’en saigne les mains, l’âme même. rien n’y fait. il voudrait que tout redevienne comme avant, effacer ce soir maudit pour repartir de zéro. il veut parcourir le lycée sans devoir regarder par dessus son épaule, aller en ville sans sursauter à chaque claquement de porte, descendre dans le salon et voir volk sur le canapé avec venus, que le brun lui lance un sourire ou même un clin d’œil. une marque d’attention particulière, qui ne voudrait rien dire pour lui, mais qui réchaufferait le cœur d’ollie au centuple. il en rêve parfois. ses songes rétablissent une vérité qu’il voudrait réel. ou encore mieux, lui offre des alternatives tout aussi fantasques, des phalanges contre ses pommettes, un souffle dans son cou. ollie n’y trouve que du réconfort, les rêves scabreux sont partis bien assez loin. non lui ne rêve que d’envolées romantiques qui saurait lui tirer un soupire de bonheur. retrouver une légèreté de l’âme qui pourrait enfin l’aider à revivre. de ses émois oniriques il se réveille avec les joues humides et le cœur en étau, écrasé sous un poids immense, qui lui donnerait envie de rester coucher. parce qu’ollie sait, que volk ne sera pas là. son absence a laissé un trou béant dans son existence tout entière et il se meurt de retrouver sa présence. le brun a déserté sa vie, son quotidien et ollie ne sait pas s’il pourrait le supporter plus longtemps. il a tenté, essayé, de le croiser quelque part, de jeter des regards dans les rues, partout. aucune trace de son oxygène. au départ c’était de l’inquiétude, une angoisse permanente qui le rendait muet, d’une obsession étrange de vouloir conserver sa voix juste pour lui, en attendant qu’il réapparaisse. une envie furieuse de pianoter son téléphone, décrire des messages qui n’auraient aucun sens, à se creuser la tête pour trouver des excuses, un début de conversations futiles. n’importe quoi pour ouvrir les flux de communications, lui montrer qu’il était encore là, qu’il allait bien. un file égoïste de son cerveau tirait sur le sentiment d’abandon, à faire monter une mélancolie colérique mal placé. ollie tente de l’enterrer, sous une force de culpabilité. il sait, ou du moins il croit savoir pourquoi volk ne se montre plus. la compréhension minime qui ne couvre même pas un centième de ce que le brun pourrait ressentir.

c’est après des heures, des jours de pause forcée, de monotonie qui le flingue qu’ollie décide de ressembler le peu de courage qu’il lui reste. après des silences de la part de venus quand le brun est amener dans le conversation, des messages qui ne trouvent plus leur destinataires. le blond ne peut plus continuer comme ça, il le sait. les cernes qui s’étalent sous ses yeux ne sont pas juste présentes à cause du manque de sommeil. elles portent le nom de volk  à l’encre invisible. son corps entier hurle son nom. à chaque pas, chaque respiration, il est là. il pourrait presque entendre son rire raisonner au loin. et ollie refuse de faire ça. de traiter le brun comme s’il faisait partit des morts. et pourtant dans l’esprit du blond, volk est une victime, un âme perdue par des actes atroces. faite par son propre père. une nausée furieuse s’installe toujours dans la gorge du gamin quand il y pense. pas par dégoût, mais parce qu’il imagine la douleur de volk, une empathie sans limite pour l’autre qui doit résider en plein cauchemar. l’imagination exacerbée de ollie ne pourrait même pas commencer à appréhender les émotions qui doivent habiter le volcan. c’est par tourment qu’ollie se dirige vers la maison des meyer. l’endroit le plus probable où pourrait se trouver le brun. il est bien allé au qg de sa bande, mais on l’a regardé comme un alien, presque à en oublier son identité. parce que là bas ollie n’est rien sans la présence de volk. il n’a jamais osé venir avant, il est passé devant la façade plusieurs fois, à regarder les journalistes s’entasser comme des vautours. maintenant tout est calme mais une ambiance pesante réside dans les alentours. on le regarde de prés approcher la porte de l’appartement, il se sent observer sans voir personne. il frappe enfin, tambourinant au rythme de son cœur. les muscles qui ont du mal à tenir en place, balançant d’un pied à l’autre, ses dents plantées dans sa lèvre charnue. en quelques secondes tout est retourné, le myocarde au bord des lèvres, la respiration trop rapide, de la sueur de peur dans son dos. parce qu’on l’attrape, trop fort, trop rapidement. lui qui a une tolérance basse au contact ces temps-ci. et pourtant il voudrait sourire, rire hystériquement à croiser un instant ce regard bleu. parce que pour la première fois, il a l’impression de ressentir quelque chose. son esprit s’éveille pour la première fois, lui hurle son prénom comme un chiot excité. puis tout retombe comme un soufflé. ollie voit. à la réaction de volk, à ses mots, à son allure, qu’il y a quelque chose qui ne colle pas. ce n’est pas le volk qu’il connaît et qu’il aime. il a perdu de son éclat, de son charme naturel. il n’est plus qu’une enveloppe terne de celui qu’il était et le blond pourrait se mettre à chialer. il le laisse parler, entre dans la pièce en le suivant, comme il a toujours eu l’habitude de le faire. cette fois-ci ça avait une saveur différente. pesante et dérangeante. nan c’est toi que je suis venu voir. tu réponds pas à ton téléphone donc.. pour la première fois il n’a pas peur de le dire, parce qu’il n’a pus la force de lutter et de trouver une piètre excuse pour sa venue. il voit volk tituber, trébucher et ollie voudrait crever sur place. les yeux qui piquent et la gorge sèche, il détourne le regarde un instant, c’est trop dur de le voir comme ça. il voudrait passer ses mains sur son visage, le cajoler en lui disant que tout va bien. même venus m’a dit qu’elle avait pas de nouvelles. vous euh.. il s’est passé un truc ? entre toi et venus ? c’est sûrement pas le bon moment mais ollie semble reprendre son habitude d’ouvrir sa bouche avant de réfléchir. il se mord la langue violemment, prêt à se flageoler intérieurement pour avoir apporter un sujet possiblement sensible. une seconde de silence s’installe et ollie ne sait pas quoi faire. il devrait se réjouir, de pouvoir le voir, mais tout est amer. volk devrait parler, se moquer de ses cheveux, jeter des taquineries, balancer des blagues à la volée. volk. un seul mot pour essayer de capter son attention, qu’il ose enfin croiser son regard. qu’ollie se sente enfin regarder comme il l’attend depuis des jours. il voudrait cracher des conseils sages, détendre l’atmosphère, faire quelque chose. il ouvre la bouche légèrement, espère presque des mots sortent sans son accord. impossible de réfléchir correctement quand son amour résonne trop fort dans ses yeux. n’importe quoi pour lui faire comprendre dans son langage. t’as une sale gueule. ça sonne faux chez le blond. c’est pas ce qu’il voulait dire. mais tout est trop précieux et fragile pour qu’il puisse le sortir là. je m’inquiète pour toi. tu me manques. pourquoi tu fais ça. c’est pas de ta faute. je suis là pour toi. je t’aime.


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Volk Meyer
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyLun 2 Déc - 0:36

la tête se secoue d’affliction, agite les cheveux qui retombent dans le visage. pour lui ? “j’ai envie de voir personne. mon téléphone est …j’sais pas où. m’en branle.” ça tranche sans délicatesse, il ne fait rien pour cacher qu’il vie en parfaite autarcie. qu’il n’a vu personne depuis l’autre nuit. qu’il n’y arrive pas, ne sort pas, ne passe pas la porte. il peine à s’expliquer que ça soit ollie qui ait fait le premier pas. qui ait foutu le pied en terrain miné. pas sa sœur. pas ace. pas oslo. non, ollie. toute l’incongruité de l’apparition le laisse perplexe mais il juge qu’il doit laisser couler l’information, qu’il n’a pas d’énergie pour tergiverser et s’interroger inutilement.
les mâchoires se resserrent, la pupille tressaute mais reste à son plafond comme à un radeau. venus. il balance ses pieds sur la table, gratte mollement le début de barbe qu’il se refuse à raser par pure paresse. et comment qu’elle a pas de nouvelles venus. il ne sait plus quoi en penser. il a lu et relu ses messages au lendemain la fusillade, le cerveau qui part en lambeaux à chaque syllabe ressassée. des show. camgirl. ça l’a tué. il ne sait plus comment appréhender la situation, refuse de laisser la colère se déchaîner contre elle, mais en l’état il ne sait pas lui pardonner, lui trouver des excuses. alors il ignore la question, laisse le silence s’épaissir et les étouffer tous les deux. les molaires grincent les unes contre les autres alors qu’un soupire bruyant s’échappe de sa poitrine. il ferme les yeux momentanément, parce que putain les lignes deviennent aisément des courbes. il pourrait somnoler sans se formaliser de la présence d’ollie, les paupières n’obéissent même pas à son prénom. il fuit la réalité, ne demande que ça mais le blond l’y ancre brutalement. il se redresse vivement, les cils battent la stupéfaction, le  regard vide s’imprime de toute sa surprise alors qu’il tombe par erreur dans les prunelles de l’autre. ça le retient de longues secondes avant qu’il ne retourne à son oisiveté et joue du pied avec la bouteille quasiment vide qui trône sur la table basse. “venus.” il se râcle la gorge, lutte contre les sentiments contraires qui s’enracinent et le déchirent. “t’es au courant ? t’es au courant de comment ta sœur occupe son temps ?” ça lui soulève l’estomac, il est presque persuadé qu’il va rendre toute la vodka ingurgité sous cet écœurement qui le laboure à chaque fois qu’il repense aux brèves recherches qui sont sorties en tapant camgirl sur google. rattrapé par des récits sordides, des définitions à vomir d’une situation qu’il voit comme la prostitution virtuelle, des filles soumises aux désirs tordus de mecs qui préfèrent s’astiquer face à leur écran. “putain. ollie. j’te jure que si tu sais je t’explose la gueule dès que j’ai décuvé.” il menace pour la forme, parce qu’il sait qu’il n’arriverait jamais à armer injustement le poing contre ollie et ses airs de môme. “elle est camgirl. elle se fait du fric avec des shows. alors … je sais pas. j’ai besoin d’air. j’ai pas envie qu’on s’engueule.” il hausse les épaules, feint le détachement indifférent pour ne pas trop s’avouer que ça l’anéantit. l’attention se reporte faussement sur les images qui dansent sur la télévision. des imbéciles qui jouent la téléréalité, se parent de toute leur vacuité pour vendre du rêve ou de la bêtise. “merci ollie.” il articule au sommet de sa robotisation, sans chercher la plus infime étincelle de vie qui pourrait encore camper dans son organisme. “merci de ne pas demander si ça va.” il est sincère, sans ironie, sans sarcasme, rassuré de voir qu’il ne regrette pas d’avoir laissé l’innocence s’inviter dans le salon où il s’appliquer à crever. il l’aurait maudit avec violence pour tenter cette question banale et absurde face à une situation qui le consume. il est usé, fatigué, et préfère de loin l’approche brutale d’un t’as une sale gueule. “mais ma gueule t’emmerde kane, je suis au sommet de ma gloire, tu sais juste pas apprécier la vue.” la voix conserve son ton grondant, dénué de tout sourire, parce qu’il peine à s’amuser de quoique ce soi et que reconnaître que de la compagnie est bienvenue même si elle met clairement en lumière tout l’échec qu’il incarne. il baisse le nez, sent son t-shirt et grimace. “un point pour gryffondor, c’est peut-être pas exactement une attitude de winner mais j’ai bien réfléchi - et il a eu un peu que ça à foutre, entre fixer le plafond depuis son lit, et fixer la télévision sans la regarder – et je me suis dit que j’allais arrêter les cours et devenir une loque professionnelle. là je peaufine mon cv tel que tu me vois. “et ce faisant il force pour se pencher en avant, reprend la bouteille abandonnée qu’il a pour projet de solder dignement tout en se renversant à nouveau dans le canapé fatigué. “qu’est-ce que tu veux ollie ? je signe pas d’autographe ni d’article désolé.”
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMar 3 Déc - 1:48


un sentiment creux qui pèse profondément dans son corps, dans ses os. son squelette incapable s’empêcher cette sensation de se propager dans tout ses membres. un virus qui se propage dans ses muscles jusqu’à en contaminer son esprit. il voudrait plier l’échine, se contracter, recroqueviller sur lui même devant volk, le regardant comme une divinité déchue. qu’il peine à reconnaître. pourtant c’est bien lui. ses yeux ne mentent pas, il a beau avoir les traits fatigués, l’allure affalée et clairement teintée par l’éthanol qu’il a ingurgité. le simple départ de leur rencontre en dit long. volk qui l’a attrapé par le col, sans même savoir qui était derrière la porte, les yeux noirs de colère. le bleu assombri par l’orage qu’il ne saurait reconnaître. parce que malgré le fait qu’il ait déjà vu le brun sous les traits de la rage, il sait que ce n’est pas dans sa nature, que son âme est bien trop sereine d’ordinaire pour se laisser emporter par de telles émotions. là est la problématique principale, son être déchirer par quelque chose. une avalanches d’événements qui le détruit, le tord dans tous les sens pour en faire un être vidé de toute étincelle de vie. ollie ne voudrait qu’une chose, donner le peu de force qui lui reste, s’arracher le cœur de la poitrine en offrande si cela pourrait permettre à volk de retrouver sa splendeur d’antan. qu’il se pavane de nouveau de cette nonchalance qui le correspond, qui n’appartient qu’à lui.  même ses mots sont acres dans les oreilles du blond, ils ont perdus de leur magie et pourtant il ne peut que se détendre à l’écho de cette voix qui fait vibrer ses entrailles. au courant ? de quoi ?   la curiosité piqué à vif. il ne sait pas vraiment s’il a envie de savoir au fond, il ne sait pas toutes les implications que cela pourrait apporter. mais vu l’attitude de volk, il sait que la réponse ne suscitera que confusion dans son esprit. et ça ne manque pas. camgirl ? le mot même s’installe mal dans son estomac, du béton sur la poitrine. ollie pourrait presque se sentir s’affaler encore plus sur le canapé. il cligne des yeux, une tentative vaine de se réveiller, qu’il ait mal entendu peut être ? rien ne marche et il doit maintenant faire face à une réalité dont il ne veut pas. qu-quoi ?! mais tu..   tu es sur ? les syllabes meurent dans sa gorge, parce qu’il croise les yeux de volk et il sait. que la blague serait trop amère et de mauvais goût pour être lancé comme cela dans l’air. c’est trop spécifique. ollie pense à toutes les fois où venus s’enfermait dans sa chambre, la musique à fond, lui qui grognait dans son lit qu’il ne puisse pas entendre son film correctement. une nausée soudaine le prend, une sensation sourde, qui risque et dont il n’arrive pas à se débarrasser quoi qu’il fasse. l’instinct du blond le fait baisser le regard et la voix. non, je. je savais pas. ollie dans l’ignorance. comme toujours. il ne sait jamais rien et pourtant ne peut s’empêcher de ressentir comme une honte, une gêne, une culpabilité qui ne lui appartient pas. il sait que s’il regarde un peu trop volk, la colère prendrait le dessus. parce qu’elle est bien là, à gratter le fond de son esprit. une rancœur violente pour sa sœur, qui ose gâcher tout ce qu’elle a et qu’ollie désire le plus au monde. il pourrait cracher sur son égoïsme, effaçant toutes les explications qu’elle pourrait lui donner. lui ne voit que volk.

 “merci ollie.” son cœur s’emballe, ça le retourne sans aucune raison. rien de très précis. ollie ne savait pas qu’il avait un désir immense d’entendre ses mots jusqu’à maintenant. sa tête se redresse sous le choc de les entendre, il s’empêche de rougir. ce n’est pas le moment de se laisser aller sous les palpitations que volk lui provoque pour chaque parole qui n’appartient qu’à lui. des sons qui ne s’adresse qu’à lui, l’unique destinataire de cette reconnaissance pourtant aigre. il aurait voulu les entendre sous d’autres circonstances, à un autre moment. accompagné d’un sourire charmeur, d’une sincérité douce dans le regard. malgré tout le bonheur que ça lui apporte, il a presque envie que l’autre ravale ses mots. qu’il les reprenne, les garde pour une prochaine fois, quand tout sera en place, tel que ça devrait être. lui permettre de réaliser un fantasme aussi insignifiant. c’est trop tard désormais, ollie se contentera de cette fois. il reste silencieux, parce qu’une réplique serait déplacer. il devrait se sentir mal, de ne pas avoir demander à volk comment il allait. et il a bien fait, son inconscient savait que c’était pas la bonne chose à faire. après tout il connaît déjà la réponse, les nuances n’ont aucunes importances. il n’aurait écopé qu’un non fermé et un volk inatteignable. le suppression immédiate de toutes communications possibles entre les deux. ollie a peur. d’en dire trop.pas assez. de laisser sa maladresse et sa timidité prendre le dessus sur sa fausse assurance. empirer les choses comme il semble avoir coutume de le faire. il absorbe chaque phrases que l’autre  lâche et chacune d’entre elles le lacèrent. à fouiller au fin fond de son thorax, tirer sur les ficelles sensibles du blond. pas que j’admire pas ta détermination, mais je suis sur que tu peux trouver une ambition plus.. agréable que ça. le mot sain au bord des lèvres alors que son regard se balade autour de lui, contemple avec tristesse les déchets qui jonchent le sol. les preuves d’une détresse et d’un laissé aller qui s’accordent mal à volk. il refuse de voir tout ça. lui qui ne voulait rien de plus que de voir le brun, il se retrouve en plein cauchemar. il voit l’autre se noyer devant ses yeux et lui ne fait que boire la tasse à ses cotés au lieu de trouver un moyen pour l’aider. a-t’il seulement envie qu’on l’aide ? qu’on lui tende la main. sûrement, sinon ollie serait encore sur le pas de la porte, pas vrai ? le doute qui ne part jamais vraiment. une incertitude que le jeune kane ne maîtrise jamais. je suis venu te voir volk. je.. il se répète. un disque rayé qui ne termine jamais la chanson, ça coupe avant pour revenir au départ. il pourrait dire ces mots des centaines de fois qu’ils ne suffiraient pas à exprimer toutes ses émotions. c’est pesant, de ne pas pouvoir vider son esprit à l’autre. de laisser les non-dit s’installer. ollie lâche un soupir perdu, le bras se tend pour céder à une frustration. donne moi ça. il prend la bouteille des mains du brun, des frissons le long de son bras alors qu’il frôle la peau de volk. il l’apporte hors de portée, grimace à l’odeur qui s’en dégage. il pourrait presque avoir un haut-le-cœur s’il ne s’était pas habitué à boire cette horreur pour lui donner une allure d’homme qui ne lui appartient pas. pas étonnant que tu sentes comme une distillerie. ça fait combien de temps que t’as pas pris de douche ? c’est brutal et direct, ollie ne sait pas comment s’exprimer. il regrette ses morts instantanément, il voudrait disparaître, creuser sa tombe sous le regard bleu. il détourne la tête un instant, s’attend presque à entendre une voix trop froide capable de le faire pleurer, des mots qui lui demandent de sortir. de ne jamais revenir. de l’oublier.


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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMar 3 Déc - 22:18

le myocarde soulevé, le dégoût au coin des lèvres, volk étouffe d’avoir craché ce sujet entre eux. c’était une mauvaise idée d’en parler à ollie. mais voilà, il est le premier qui se présente, le premier à mettre les phalanges dans la blessure, et ça a été le détonateur. ça l’a précipité malgré lui dans le cauchemar qui le bouffe à part égale avec son père. un sur chaque épaule et c’est trop lourd. l’air abasourdi d’ollie tempère ses réactions disproportionnées, ça étrangle un peu plus la gorge, et provoque des picotements au coin des yeux mais il refuse de céder à cette pression désespérée. il ne comprend pas. il ne comprend pas comment ils en sont arrivés là. comment elle en est arrivée là. comment ils ont pu se manquer au point qu’elle lui mente. qu’elle refuse de contenter sur lui.  “putain.” il enlève ses pieds de la table, se penche en avant pour enfouir momentanément son visage entre ses mains. la plaie suppure et c’est douloureux comme jamais. il sait qu’il devrait déglutir, avaler les mots qui lui brûle mais ça le dépasse.  “tu sais ce qu’on trouve quand on tape camgirl dans google, en dehors de tous les sites porno ? des gonzesses qui tiennent des putains de blog. qui te racontent comme si c’était normal l’aprem qu’elles ont passé à se mettre des godes selon les désirs de connards pervers, ou qu’elles se lèchent entre copines toute la journée parce que ça rapporte plus.” il est attéré de cette réalité qui se dessine avec toute la moiteur dégueulasse que ça lui inspire.  “excuse-moi ollie c’est...c’est pas le genre de truc qu’on doit savoir de sa sœur... j’aurais pas du mais...merde je comprends pas et ça fait mal.” la voix se brise, volkan on the edge of a precipice.  “oublie.”
le regard noir en coin, volkan toise celui qui se débat pour les sortir tous les deux de la fange.  “qui en a quoique ce soit à foutre ? pas moi en tous cas.” l’attitude faussement désinvolte, il se fiche bien aujourd’hui que sa vie puisse être agréable. le concept est vidé de tout intérêt, annihile tout souvenir heureux, parce que tout ce à quoi sa mémoire accepte d’accéder c’est du grave, du froid, de l’affligeant. “ ça mène où l’ambition ? à une meuf qui ose même pas te faire confiance ? à des choix de merde ? à s’engager dans les flics pour devenir ….” il se retient de pousser plus loin, parce que ça lui arrache le cœur et qu’il refuse d’aller mettre des mots sur cette nausée chevillée au corps depuis l’autre nuit. l’horreur est dans son sang et parfois la nuit, épuisé de ne pas savoir dormir, il se prend à redouter la génétique, défie les bases de la cohérence. et s’il était comme lui ? et derrière ses airs revêches il est plus sensible que jamais, imprime le moindre mot du cadet, comme si ça pouvait combler le gouffre.  “et c’était une mauvaise idée. c’est pas sain ici pour toi. c’est ….toxique.” et le poison, c’est lui parce qu’il drague la vase de son existence, retourne le sable et entraînerait n’importe qui de bien intentionné dans sa noyade. ça correspond à la description parfait de l’autre si on ajoute à celui l’étiquette sensible. parce que bien pire que la sueur âcre, le problème c’est le désespoir las qui suinte de ses pores. l’oisiveté qui est devenue un tombeau d’inactivité, une paralysie amère qu’il laisse prendre possession de son corps abandonné. l’odeur ammoniaquée de l’échec.  la bouteille arrachée ne trouve en opposition qu’un soupire. ni plainte, ni combat, il est prêt à tout laisser passer avec une indifférence profonde, la douleur restera un poupe, avec ou sans boisson. il devrait au moins blaguer, faire une réflexion, pousser ollie à boire une gorgée pour rire de la grimace qu’il tentera de retenir mais non.
rien.
et puis subitement, quelque chose.
sidéré par l’impudence du plus jeune, et malgré tout l’alcool qui roule dans son estomac, volk le dévisage avec une surprise sincère avec le sentiment d’avoir été pris en faute. c’est pourtant pas dans ses habitudes d’éprouver le moindre regret sur son attitude. il assume jusqu’à la pointe de la dernière mèche de ses cheveux, mais pas aujourd’hui. il tangue sous l’accusation, ouvre la bouche mais ne trouve aucune justification qui vaille la peine d’être prononcé. ollie le tient malgré lui devant le miroir et ça le répugne. il refuse de voir la réalité aussi pitoyable qu’elle ne l’est. les yeux roulent comme des billes pour la forme mais volkan est privé de sa plus forte identité : aucune répartie ne claque en retour. il glisse un peu plus, prie silencieusement pour disparaître dans le canapé et qu’ollie l’oublie là mais malgré le silence qui s’épaissit l’autre ne bouge pas. ne fuit pas. “laisse-moi dix minutes. tu m’as levé une fois. si je recommence cette exploit je te vomis dessus.” l’excuse est facile mais réelle, affronter les lignes qui deviennent des courbes, le sol qui semble se mouvoir sous ses pieds, ça lui parait prématuré. sa mollesse ne trouve un butoir que dans l’épaule d’ollie lorsqu’il vient appuyer sa tête contre lui sans même en avoir conscience, flingué par tout l’éthanol qui détériore son organisme. il soupire bruyamment, l’autre a marqué un point. il doit se lever. prendre une douche. mais dix minutes. il ferme les yeux pour se couper de la vue de la pièce qui danse pour lui, c’est insupportable. “raconte-moi plutôt comment toi ça va. et après, ouais, une douche, mais je t’emmerde ollie-mollie.” son poids se reporte contre lui et le gamin se retrouve autant rambarde que soutien. il ne fait pas d’efforts pour être intelligible, les lèvres paresseuses et la gorge trop nouée, ollie-mollie devra appréhender l’entièreté d’un volk qui atteint les tréfonds de son humanité, cultive la déchéance. le corps réalise qu’il est et restera un animal profondément sociable qui se torture de se priver de la moindre interaction, que ça ne fait qu’écarter les bords d’une plaie déjà béante, et que l’épaule du blond est le premier retour à la civilisation depuis trop longtemps. la conscience somnole, préfère ignorer toutes ces alarmes qui beuglent de prendre le blond pour ancrage.  “pourquoi jamais oliver ? pourquoi toujours ollie ?” et comme tout mec bourré il explore la philosophie de la vie qui lui échappe couramment. il devrait rouvrir les yeux, il le sait. c’est une mauvaise idée de se laisser endormir par l’alcool, bercer par les illusions, apaisé d’une présence humaine qu’il n’attendait pas, mais chaque paupière représente à elle seule plusieurs kilos à déplacer alors il préfère continuer sa réflexion inutile, se laisser aller contre l’autre sans même calculer. “enfin soyons honnête, tu voudrais qu’on t’appelle oliver je t’aurais sans doute appelé ollie. mais personne t’appelle jamais oliver non ?”
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMer 4 Déc - 2:24


ollie pourrait crever de honte, chialer de désespoir et hurler de rage. tous ces sentiments qui ne font pas bon ménage dans son esprit. un amas sans forme qui s’agglutine autour de son cœur. ça en devient trop lourd, ça le compresse sans répit et l’empêche de respirer correctement. une couche infâme d’émotions qu’il sera difficile de retirer sans déchirer son myocarde encore trop fragile et enfantin. trop vulnérable à la violence du monde, à toute la détresse qu’il peut en ressortir. il l’a vu de ses propres yeux, ou plutôt l’a pratiqué de trop prés. son seuil de tolérance a été dépassé au moment même où la porte du gymnase s’est ouverte en fracas. un frisson lui parcoure l’échine alors que volk bouge son corps en posture de rancœur désabusé. il tient sa tête, presque trop lourde de pensées noires et d’images nauséeuses pour qu’elle se supporte seule. ollie retient un couinement de tristesse profonde, ça vrille ses cordes vocales pour s’arrêter soudainement. il se retient, sait que sa réaction serait disproportionnée au regard du brun. alors il se tait. laisse les mots l’envahirent brutalement, la nausée encore plus présente qu’auparavant. il voudrait crier, boucher ses oreilles avec ses paumes, se cacher du monde et de toutes les visions écœurantes qui lui viennent à l’esprit alors que volk crache tout ce qui lui pèse. il partage sa détresse et ollie, en bon samaritain qu’il est, il absorbe. il retient tout dans l’espoir que l’autre en ressortira plus léger. volk.. sa voix est tellement basse que l’autre ne l’entend sûrement pas, partie dans un monologue qui les blesse tous deux pour des raisons divergentes. le peroxydé aurait aimé prétendre ne pas savoir ce qu’est une camgirl, se faire des illusions en pensant que ce n’est pas aussi morbide qu’il le pense. mais les mots qui sortent de la bouche de volk le tacle soudainement, il se sent incapable de la regarder maintenant. il ne sait pas comment il pourrait réagir. laisser son propre dégoût ressortir, ou la colère qu’il a vis-à-vis de volk. elle avait tout ? tout l’amour qu’elle pouvait avoir et elle ose tout gâcher. j’veux pas y penser mais, ça va être difficile à oublier. impossible même. il ne veut pas rajouter de la peine sur les épaules du volcan alors il en reste là. laisse la suite mourir sous sa langue. ce n’est pas le temps pour les tirades sans fin pour dédouaner le brun de toutes fautes, porter tous les malheurs de la terre sur sa sœur sous prétexte qu’elle ait blessé celui qui fait respirer ollie.

volk lui offre enfin un regard, la tête vers la sienne, mais ses yeux sont noirs, le bleu hypnotisant presque totalement disparu et ils manquent déjà à ollie. il pourrait se perdre à tout moment dans ses iris et là ce n’est que des eaux glacés, fatigués de toutes ces personnes qui ont pu l’user jusqu’à son dernier souffle. moi j’en ai quelque chose à foutre. ollie fait preuve de courage, ou bien c’est de la stupidité, du désespoir. quelque chose de présent qui le fait tenir ce regard presque inconnu. l’affirmation qui se veut ferme, elle sort de nul part et pourtant ollie veut lui faire comprendre que ça ne marche pas comme ça. qu’il y a encore d’autres personnes qui ont besoin de lui, qui dépende de son assurance et de son allure désinvolte. en dehors de venus. de son.. père. mais alors où sont-ils tous ? ollie ose espérer au fond de lui qu’il ne soit pas le seul à avoir eu le courage de venir frapper à la porte. qu’il en a fait rentrer d’autres, dans son trou noir d’affliction. peut être que les autres auraient trouvés les bons mots, les bonnes paroles. un ted talk comme on les voit à la télé. lui n’a que des tournures trop philosophiques, celles qu’il garde normalement pour lui, dans l’obscurité de sa chambre ou murmuré à l’oreille de vianney, qui même lui le regarde comme un extraterrestre. il copie juste, tout ce qu’il peut entendre dans ces comédies qu’il apprécie tellement. il paraît que l’ambition de vivre ça suffit. des belles paroles de films, mais plus je l’entend et moins ça fait de sens bizarrement. et la vérité lui fait mal. il ne retrouve plus le goût, la saveur et le plaisir qu’il pouvait éprouver avant devant de tels mots. il fut un temps où il aurait voulu y croire, se le répéter sans cesses comme une ligne de conduite pour son quotidien. ça fait tâche désormais et il voudrait faire taire tous ceux qui osent les prononcer. au fond de lui il espère, retrouver cet engouement personnel, pouvoir peut être un jour le partager avec volk sous d’autres circonstances. mais là pour un instant, il n’est que panique à l’entente des nouvelles paroles de volk. qui lui dit que c’était une mauvaise idée. ollie peut déjà s’imaginer la porte se refermer devant lui. il se demande ce qu’il a pu dire, pu faire pour mériter un tel sort. mais le blond refuse de bouger, de se lever pour traîner son âme en peine jusqu’à la sortie. ce qui est toxique c’est ton odeur volk. et c’était mon idée de venir, j’assume. une technique nouvelle de lui faire comprendre. les paroles brutales, mais nécessaires, à la recherche de la moindre émotion, une réaction infime qu’il pourrait tirer du brun. tout ça dans la peur d’aller trop loin. puis pour la première fois, il assume. il n’élabore pas des raisons ou des explications sans fin. pour se dérober le plus vite possible comme un gamin qui se cherchent des excuses.

ollie se rend compte que ses mots touchent le brun, il ne sait pas sous quel angle, mais se dit que, quelque part, n’importe quelle réaction serait mieux que le vide. volk pourrait lui hurler dessus, le frapper même. que le blond ne dirait rien, prêt à encaisser les coups si cela peut le soulager d’une manière ou d’une autre. il sait le brun incapable de le blesser volontairement, mais après tout il ne se voyait pas non plus venir jusqu’ici alors tout est possible. le monde parait à l’envers depuis ce fameux soir et volk ne déroge pas à la règle. le corps du brun semble malgré tout se détendre, sans savoir si c’est sous l’effet de l’alcool ou si ollie lui apporte quelconque sérénité inattendue. tu euh.. tu veux grailler un truc ? j’aimerais éviter d’avoir ton estomac sur moi. le sarcasme du bout des lèvres, c’est pourtant l’inquiétude qui prime. il veut se rendre utile, céder au moindre caprice, à la simple demande, tout pour volk. à jamais. il n’a même pas le temps d’y penser, de détourner le regard vers la cuisine en quête de quoi remplir l’estomac du brun que celui-ci glisse sa tête contre son épaule. il se fige, il doit rêver. oui c’est ça. ollie tu rêves c’est sur. jamais il ne viendrait se poser contre toi, comme un pilier à qui il a entièrement confiance. pourtant c’est bien le cas et ollie se mord discrètement l’intérieur de la joue pour se prouver que tout est bien en train d’arriver. moi ? euh. ça va ? la question trop fragile, bancale pour toutes les réponses qu’il pourrait donner. lui même ne sait pas la vérité. est-ce qu’il va bien ? non. mais la raison serait trop accablante à donner au brun, ça ne ferait qu’empirer les choses et pourtant lui mentir lui procure une douleur assez similaire. il laisse sa réponse évasive, le laisse babiller d’une question étrange. sûrement trop prit par l’alcool, de ces interrogations anodines que l’on fait lorsqu’on est bourré. ollie est heureux, que volk veuille l’écouter, lui qui passe pour fantôme la plupart du temps. je sais pas. j’oublie parfois que c’est mon vrai prénom ? c’est trop familier. il y avait que ma mère qui m’appelait oliver mais.. ce n’est plus le cas. on ne peut pas dire que la matriarche puisse faire figure de parent. la maladie trop prenante pour qu’elle puisse s’occuper de ses enfants comme elle pouvait le faire auparavant. il a toujours attaché oliver à elle, pour toujours. à vrai dire, il ne s’y retrouve pas. ollie, oliver. il ne sait pas qui est qui et qui il est dans tout ça. un mélange de tout ? des deux ? à le dépasse plus qu’il ne pourrait l’admettre. une recherche d’identité qui dure depuis bien trop longtemps. j’aime ni l’un ni l’autre alors appelle moi comme tu veux. tant qu’il le regarde, qu’il lui parle. ollie se fout de comment volk pourrait l’appeler. il répondrait à tout si c’est sous la voix du brun. une dévotion qui n’a d’égal que l’amour qu’il lui porte. même si ollie-mollie sérieux. tu aurais pu trouver mieux que ça.   un léger rire qui secoue son torse, ses épaules et volk par la même occasion. espérant la chose assez contagieuse pour lui faire tirer un sourire, il s’arrête rapidement, se souvenant de l’estomac sûrement fragile de l’autre. il pourrait passer une éternité dans cette position, s’il osait il pourrait se laisser aller contre lui, lui aussi déposer sa tête sur la sienne. lui offrir une présence chaleureuse dans laquelle il pourrait se ressourcer à jamais.


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Volk Meyer
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyJeu 5 Déc - 14:52

les lèvres se pincent, la main est trop ferme, le taquet trop brutal pour la bouche d’ollie et ça le déstabilise. il n’ose pas répliquer, de perdre de mordre trop violemment en retour. l’autre n’a pas tort, il s’en doute mais c’est trop personnel. ça l’incise trop profondément. il gronde bassement puis décide de passer à autre chose. c’est l’art de se retenir de cracher un casse-toi si t’es pas content qu’il ne voudrait surtout pas voir se réaliser. “doucement ollie.” les mots supplient autant qu’ils menacent, parce qu’il se sait au bord du gouffre et un pas en arrière le ferait définitivement tomber dans l’abysse du magma de ses émotions. c’est l’avertissement traînant qui résonne, le timbre granuleux de toute la lassitude qui l’empoisonne : il ne tolérera pas d’être trop brutalement attaqué et il ne veut surtout pas savoir ce que ça réveillerait en lui. parce qu’il reste régi par la loi de la nature qui veut qu’on rende les coups. il prêche la violence de dernière instance, celle qui est intimement liée à la survie, qui ne se contrôle pas. elle obéit à un instinct primal, viscéral, resurgit quand il ne semble plus rester aucun espoir. en attendant il borne ses limites, les rend audible pour ollie, dernier avertissement du chien qui aboie avant de mordre jusqu’à ce que les canines crissent contre l’os. “manger ? ew.” il est déjà passé à autre chose, la temporalité est rapide sous l’emprise de la boisson, les sentiments se succèdent à la chaîne sans prendre le temps de fleurir. le nez se retrousse de dégoût, il ne veut pas que quoique ce soit franchisse sa gorge. pas tant que l’estomac subit le roulis de la vodka. “ne parle plus de grailler.” il souffle sa patience, opine mollement du chef avec satisfaction contre l’épaule d’ollie, parce qu’il n’a pas de raison de ne pas le croire, de soupçonner l’odeur âcre du mensonge. “c’est bien.” derrière ses paupières closes les pupilles balancent au rythme de sa réflexion essoufflée. oliver. ollie. il capte derrière le brouillard de l’alcool qui lapide son cerveau fatigué. ça lui donne un but facile, quelque chose à quoi se raccrocher, un métronome qui peut enfin cadence le flux de ses pensées assassines et les diriger vers d’autres landes moins hostiles. “il n’y a que les mères pour utiliser le prénom complet. quand elle lâche son petit volkan de son ton d’hystéro je sais que ça va partir en couilles. oliver c’est si sérieux.” il déblatère dans sa logique d’ivrogne éphémère, il se détend progressivement malgré lui. il ne jauge pas, ne soupèse pas, ne calcule pas. c’est le paradoxe de la situation boiteuse : la sincérité sur front d’un volkan lessivé et usé jusqu’à la corde qui n’est lui-même que dans l’authenticité de ses mots. “t’es un enculé. j’adore ollie-mollie. et toi aussi t’adore ce surnom. tu l’as juste pas encore réalisé.” le rire de l’autre le secoue, arrive à faire naître l’ombre d’un sourire fugace. ça manque de faire surgir la réalité, de lui faire réaliser qu’il s’affale contre ollie, mais ça disparait avant d’atteindre la surface de la conscience. “c’est cool d’entendre quelqu’un rire.” le soupire fait frémir ses côtes, il est satisfait de cette musique malgré les soubresauts qu’il doit encaisser. il retombe dans le silence, profite de cette mollesse nouvellement acquise, somnole sagement alors qu’il pèse plus lourdement contre ollie. milles choses lui passent en tête, mais aucune n’est utile, ça alourdit simplement son crâne. il glisse de son épaule, s’y recale, sursaute péniblement alors que l’organisme tente de reprendre les rênes mais rien n’y fait. “je voudrais ne plus rien ressentir. ne pas refoutre les pieds au lycée, ne surtout pas croiser les regards des autres.” il capte le bruit du souffle qui gonfle les poumons d’ollie. les conversations qui émanent des autres appartements. rien d’utile. “et ne me dis pas que ça va aller, les gens qui disent ça mérite de...” crever. mais ça ne franchira pas ses lèvres parce que ça lui retourne l’estomac. une expression anodine qui prend toute l’ampleur de sa gravité intrinsèque, fouille la terre labourée et n’y résistent que les mauvaises herbes. “peu importe.” il capitule, trop imbibé, il cherche le confort, s’affale définitivement. le sommeil le happe, ou plutôt, le coma. dix minutes qui muent en deux heures.  

il a confiance.

rendu serein d’une simple présence qui ne peut pourtant pas se targuer d’incarner la protection, la simple chaleur humaine du plus jeune suffit à repousser l’échéance de la bombe humaine. les paupières brûlantes du manque de sommeil il grapille un repos qu’il ne savait plus où trouver. des nuits à brasser l’air, s’étrangler de son désespoir mais sans trouver ni narcose ni faucheuse. rien ne pourrait l’extirper de là à moins de le secouer, trop profondément englué dans sa fatigue pour éprouver un moindre ressenti, juste bon à frissonner au courant d’air discret quand sa mère rentre. elle a choisi son camp, elle n’est pas veuve, elle n’est pas victime, mais juste femme dans la tourmente mais le visage fermé qu’elle arbore à l’extérieur se dissipe à la vue de la tête blonde qu’elle aperçoit parfois dans l’ombre de son fils. elle ne prétend pas comprendre quoique ce soit de la vie de volkan, résolue à suivre les événements à une distance de sécurité, suffisamment loin pour ne pas prendre un retour de flamme. l’expérience lui a appris que les incursions étaient dangereuses. et pourtant elle pèse elle aussi de tout son poids sur ses épaules parce qu’elle peine à fonctionner, retrouver sa place, faire sens dans ce cauchemar qui les entache de pourpre. elle ramasse la bouteille non sans un regard désolé pour ollie, parce qu’elle se sent coupable de ne même pas avoir tenté cette bataille avec volk. elle se leurre, se chuchote pour sa bonne conscience qu’elle doit le laisser épancher sa douleur et son incompréhension, que ça ne durera pas, qu’il retombera comme un chat sur ses pattes, sans qu’elle n’ait rien à faire mais à voir le visage juvénile du jeune garçon elle réalise toute l’inconvenance de l’ébriété à dix-huit ans. “c’est bien d’être venu ollie mais tu ne devrais pas le laisser te prendre en otage.” elle secoue doucement l’épaule de son fils pour obtenir la libération du plus jeune, sans soupçonner qu’il la haïra sans doute avec une violence profonde. volk, abruti de sommeil, se redresse en grimaçant. le corps ankylosé de s’être assoupi dans la plus inconfortable des position, le regard brumeux alterne entre le frère de venus et sa mère, remettant lentement en place le fil chronologique. “putain.” il marmonne, s’étire, maudissant ce regard appuyé maternel qui l’oppresse sans même qu’un mot n’ait à franchir ses pulpeuses. elle le rend fuyant, souligne ce malaise qui l’écoeure parce qu’il se sait injuste mais ne parvient pas à prononcer la moindre excuse. “et toi t’attends sagement. j’te comprendrais jamais ollie, t’es bien trop gentil pour ce monde.” la main vient tapoter doucement la joue de celui qu’il considérait jusque là n’être qu’un gosse et s’arrache du canapé au prix d’une lutte éreintante. si l’alcool ne cogne plus ses perceptions il frappe encore vivement entre ses tempes d’un tempo douloureux. il cherche le repli stratégique jusque dans sa chambre pour esquiver l’aura de la génitrice. “ramène toi ol’.” il s’assoit lourdement sur le lit qui grince sous son poids et se penche pour sortir une vieille boite en fer de café. pas qu’il y ait un quelconque souvenir suspendu à l’objet mais plutôt que la perspective d’avoir du fric qui possède l’odeur de la mouture rancie l’a toujours amusé. une liasse de billets extraites il compte tranquillement. les dizaines passent en centaines sans s’affoler de la présence du blond. le surplus rangé il tend l’argent à l’autre le regard ombragé de la pointe de douleur qui provoque la moindre allusion à venus. “la part qui revient normalement à vee. mais je ne sais pas quand on se verra. je ne le fais pas pour elle mais je ne vais pas vous abandonner. deal ?”
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyVen 6 Déc - 0:15


“doucement ollie.” les excuses qui se forment automatiquement sous sa langue, il voudrait les cracher à toute vitesse, balayer ses mains dans les airs en signe de pardon. il n’a jamais vraiment su où s’arrêter. toujours en faire plus pour parler, pour que l’autre l’écoute, lui prête de l’attention. alors qu’il le sait pourtant, que ce n’est pas le moment de pousser, de jouer les caïds juste pour l’allure, volk n’a pas besoin de ça et à vrai dire ça l’épuise ollie, il n’a pas trop la force en ce moment. même le faux courage n’est pas assez pour tenir la façade. il n’y  aucun grondement dans la voix de volk, juste de la platitude inconnu, le tout enrobé dans un soupçon de fatigue intense. un épuisement général qui semble avoir envahit non seulement son corps mais aussi son esprit. une fragilité soudaine qui se laisse faire voir à travers les gestes, la lenteur de ses mouvements. cette mollesse qui le prend et se cale contre l’épaule du blond. ollie voudrait arrêter le temps. hurler sur le cosmos en prière pour que tout s’arrête. le bonheur retrouvé dans une lourdeur, la tête de volk contre lui, il pourrait presque sentir tout le poids de ses pensées par cette connexion minime. ça  ne devrait rien lui faire, le geste trop simple pour éveiller quelconques émotions. pourtant ollie se sent fébrile sous une telle attention, loin d’être anodin pour lui ce genre de rapprochement physique, ça lui procure tout une tornade d’émotions qu’il ne pourrait décrire. une intimité douce trouvée au fin fond d’une bouteille certes, mais elle ne perd pas de sa superbe pour ollie. elle est bien là et il voudrait la garder pour l’éternité. il n’ose plus bouger de peur de perdre cet équilibre dont il a toujours rêvé. ollie et le bien-être facile dés qu’il est en présence du brun, un rien le réchaufferait, ferait battre son cœur un peu plus vite, le ferait tomber plus profondément dans les limbes amoureuses, si c’est encore possible.   je sais pas. ça me correspond pas oliver. comme toi avec volkan je suppose. la conversation fluide qui s’installe alors qu’au rythme des questions réponses, il peut sentir l’autre ramollir ses muscles un peu plus. il ne dit rien, ne le fait pas remarquer pour éviter que l’autre ne se dérobe de sur lui. pour une fois il laisse faire les choses, il apprend doucement le blond. à laisser la destinée faire son boulot, espérer qu’elle soit en sa faveur plus longtemps. volkan. c’est étrange à dire et pourtant il ne pourrait pas dire le contraire, il a souvent répéter ce prénom dans la pénombre de sa chambre.   t’as raison. j’en rêve tous les soirs de ce surnom c’est.. ohlala. ça me retourne rien que d’y penser. ils roulent des yeux alors que son cœur se retourne vraiment à chaque occasion. il ne pouvait pas mieux déguiser la vérité que dans une ironie bien trop honnête.

ollie peut sentir les tressaillements de ses muscles, la tête qui glisse de temps à autres contre son épaule et il met tout ça sur le compte de l’alcool, une difficulté a tenir en place, même assit. il laisse les dernière paroles de volk sans réponse. parce qu’il ne saurait quoi dire. le brun a toujours le don pour le laisser sans voix, cette fois ci non par étonnement, mais par la douleur de les mots lui donne. ne plus rien ressentir. volk met en parole les idées douteuses que le blond a depuis bientôt longtemps. lui aussi rongé par ce qu’il ne peut pas contrôler. tout prend trop de place, c’est comme jongler avec une centaine de couteaux. on est jamais prêt et on se laisse heurter, une lame après l’autre. jusqu’à en finir au moment où on se laisse faire, en se disant que ce serait plus facile d’abandonner, d’en finir le plus vite possible. on se fait une raison et on ne souhaite plus remonter à la surface après ça. c’est ce dont ollie avait peur. que volk se fasse ronger par ce sentiment dévastateur, que ça le bouffe de l’intérieur, une maladie impossible à vomir malgré la quantité d’alcool qu’il ingère.  alors oui. ollie aimerait lui dire que tout ira bien, que ça va aller, que lui est là. mais le blond ferait un pauvre guide vers la lumière, il voudrait garder le brun pour lui, à se réjouir des moments comme celui-ci alors que l’autre est au plus mal. il cherche vainement quelque chose à dire, son regard balayant l’appartement autour de lui. puis il se rend compte que la respiration de volk est profonde, régulière, distinctive d’un repos prolongé. volk ? le chuchotement lancé en suspend. aucune réponse ne lui parvient et ce n’est que là qu’il ose regarder du coin de l’œil le brun. les paupières closent, le visage détendu et ollie pourrait en pleurer de bonheur. il retrouve celui qu’il aime, qu’il adore sous les traits reposés. il pourrait presque pensé à une blague douteuse si l’autre n’avait pas l’air épuisé cinq minutes auparavant. il n’y a que dans ses songes que ollie pouvait les imaginer ainsi tous les deux. l’un contre l’autre, la figure endormie de volk à ses côtés. qui lui fait assez confiance pour laisser son esprit se relâcher, céder enfin à la fatigue qui pourtant ne lui laissait aucun répit. tu mérites pas tout ça. il murmure à nouveaux, en espérant que peut être, inconsciemment, volk l’entende et en fasse un raisonnement valable à tout ça. ollie se laisse aller à ses désirs, soulève une main pour tracer du bout du doigt une mèche de cheveux tombé sur le front de l’autre. il s’arrête pour observer la moindre réaction, mais rien de vient. il s’aventure alors à un toucher plus prononcé, les phalanges  délicates qui se frayent un chemin entres les cheveux bruns. il expérience un contact qu’il ne pensait pas possible. il devrait avoir honte, de profiter du sommeil de l’autre, mais la sensation est trop magique pour que ça laisse place à un regret quelconque.

il continue pendant de longues minutes, à explorer la texture de la chevelure, intégrer toutes les nuances, les reflets. progressivement un sourire timide s’affiche sur le visage d’ollie, tant est qu’il se demande comment volk n’est pas réveillé par les battements incessants de son cœur qui palpite bruyamment. un tremblement de terre à l‘intérieur de son corps qui ne vit que pour le brun et les légers soupirs de contentement qu’il peut lâcher dans son sommeil. ollie pourrait compter les minutes s’étirer en heures. il aurait pu grimacer sous les muscles engourdis, essayer de se dérober de l’autre corps pour laisser respirer son corps. mais il n’en a jamais assez, presque peur de devenir accro à cette chaleur, à l’idée de pouvoir être un pilier pour l’autre. même l’histoire de quelques heures, d’une nuit. un rien pour le monde, mais un équivalent impérissable pour le décoloré. il en vient même à se laisser bercer par la respiration de l’autre. n’a jamais trouvé une si belle mélodie. les paupières qui commencent à se faire lourdes et il lute pour ne pas s’endormir, parce qu’il pourrait manquer du beau spectacle que volk lui donne. il doit encore le regarder, l’observer, apprendre de sa posture, de son souffle. il peine à lutter, l’esprit trop enfoncé dans un brouillard pour réagir aux pas qui approchent de la pote, d’une porte qui s’ouvre. il  juste en réflexe de reprendre sa main pour lui, les yeux qui ont du mal à faire la mis au point. il voit la mère de volk le regarder, lui offrir un sourire presque désolé ? il ne sait pas pourquoi elle devrait l’être. ça s’enchaîne très vite et il la voit toucher volk dans le but de le décoller de lui.   no- réveillé presque en sursaut de son bien-être comateux, les yeux écarquillés et la détresse dans la voix. ça lui coupe le souffle. il a froid ollie sans volk. un air glacial qui se fait sentir et s’il pouvait foudroyer la femme d’un regard il le ferait. pourquoi. comment elle ose le lui enlever. le réveiller de ce moment intime qu’il a gagné par magie. c’est bien trop cruel, d’être arraché à un tel instant salvateur. et volk qui sort des songes, qui peine à revenir à la réalité. qui le touche, comme un dernier salut à cette bulle éclatée, un remerciement qu’ollie voudrait retourner.   t’avais l’air d’en avoir besoin ? parce que ce n’est pas la gentillesse qui guide ollie et sa résignation face à volk. c’est l’amour et toutes les teintes que ça apporte. l’inquiétude, l’adoration, la confiance. il reprend ses habitudes, suit le brun loin de la matriarche qui ne se doute pas du meurtre qu’elle vient de commettre dans l’esprit du blond. pourtant ça lui ouvre les portes de la chambre du brun. il se fait happer par la pièce, les objets qui l’occupe, les vêtements, l’odeur. tout ce qui fait volk. tant est qu’il ne se rend pas compte que l’autre compte des billets à son intention. ce n’est que lorsque l’autre tend la main que ollie revient sur terre.   je.. t’es pas obligé volk, on- on va se débrouiller ? non, c’est faux et volk le sait sûrement. ollie ne sait pas s’il pourra un jour accepter l’argent que venus ramène pour eux maintenant qu’il sait d’où cela provient. un déglutit difficilement, la dernière fois qu’il a vu autant d’argent c’était encore la dernière fois avec volk. il sait que toutes négociations est désormais impossible, que la générosité du brun n’a d’égual que son obstination.   deal. merci. il se se presque sale de prendre cette argent. comme s’il le remerciait d’avoir été une épaule confortable. ollie sait que ce n’est pas le but. que rien de tout ça n’est intéressé, que la loyauté de volk va bien au delà des services rendu qu’il pourrait lui offrir. et pourtant ollie ne peut s’empêcher, de vouloir le remercier d’une façon ou d’une autre.   si un jour t’as besoin de quoi que ce soit ? hm. un chauffeur, un oreiller, n’importe quoi. quelqu’un pour te faire rire. quelqu’un pour t’aimer.


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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMar 17 Déc - 22:05

le réveil pénible voire douloureux, les informations se raccrochent, péniblement piégé entre la délicatesse du blond et l’air doucereux mais accusateur d’une mère qui n’a pas besoin de mots pour les yeux transmettent une désapprobation aimante : ollie ne mérite pas ça volkan. et la gentillesse de l’autre lui pèse plus qu’elle ne l’allège. elle l’enfonce dans un début de culpabilité parce qu’il ne peut pas avoir plus raison. “ouais...” besoin. besoin de chaleur. besoin d’une épaule qui saura le porter parce que lui n’arrive plus à remplir cette fonction seul. et pourtant il sait du plus profond de son essence que ça ne devrait être la tâche de personne d’autre et encore moins ollie kane. “c’est pas parce que les autres ont besoin d’un truc qu’il faut te laisser marcher dessus mon vieux. enfin en l’occurrence, dormir dessus ?” les excuses ne naissent pas facilement sur sa langue et pourtant c’est là qu’il veut en venir avec toute sa maladresse usée. dans sa volonté de vouloir protéger tout le monde il n’épargne pas le cadet de venus.

mais il semble exister une réciproque qui l’arrête momentanément. “vous ?” il arque un sourcil, sans attendre véritablement de répondre parce qu’il connait l’issue. la situation kane, il en connait les grandes lignes et n’a pas besoin d’un dessin pour savoir qu’ils ne s’en sortiront pas seuls livrés à eux-mêmes avec l’aîné qui déserte les rangs.  
“mh non.” il a l’air sérieux volkan, le visage fermé, à ruminer encore ces deux petites syllabes qui lui sont pénibles maintenant ve-nus. assis sur sommier il observe ollie par en dessous, à lui offrir ses pupilles ombragées par cet océan négatif qui tente de le noyer. “certainement pas un chauffeur, une fois ça suffit amplement, je tiens à ma vie même si c’est pas flagrant.” la plaisanterie est si grave qu’il sait qu’elle ne fera pas rire l’autre mais qu’importe, la langue agile est plus vive que l’esprit qui ne pense pas à ménager plus fragile que lui. il jauge, l’oeil traîne, apprend de l’autre. il ne l’a jamais regardé comme ça. il ne l’a jamais vu comme ça ollie, sans attitude stupide de petit con, sans sa tendance à brasser de l’air inutilement, à faire des salto comme un cabot de foire. il s’attarde sur des détails alors qu’il dégrise lentement. la tête s’incline, il avise la sincérité permanente qui nimbe le regard de l’autre, fâcheuse habitude de toujours être présent là où il ne faut pas, jamais bien loin. ses mains prennent appui sur ses cuisses, forcent pour le pousser à se remettre debout péniblement, affronter ollie dans la promiscuité d’une chambre où il n’aurait sans doute jamais mis les pieds sans sa déchéance. “t’es un chauffeur à chier.” le masque se fissure pour la première fois, la fatigue accepte de laisser s’immiscer un rictus d’amusement, creuser ses joues, ramener de la vie dans la mort qui hante ses prunelles. il va jusqu’à lui accorder un clin d’oeil, volkan reste volkan même dans sa tourmente personnelle - kneel down poor lil’ boy – pour finalement se détourner. personne ne fout jamais les pieds ici en dehors de venus, les pyjama parties et autre manucures all along the tea time c’est définitivement un truc de gonzesse et voir ollie au milieu de ce bordel organisé le laisse sceptique. “mais je t’accorde un bon point, obligé de reconnaître que j’avais pas dormi comme ça depuis... un moment.” comme ça. sans cauchemar. sans sursaut brutal. sans l’usure de l’insomnie. sans être crispé plus que de raison. tout ça de la présence beaucoup trop douce du blond qui a abaissé pour une fois le bouclier des pitreries. ça provoque plus de bien que sa fierté ne serait capable de l’admettre. “pas sûr que ça soit flatteur d’être un oreiller mec. va falloir être plus ambitieux dans la vie.” il attrape le dos de son t-shirt et tire pour l’enlever d’un soupire, parce qu’il a une dette envers son oreiller. l’obéissance molle à une réclamation prônée indélicatement plusieurs heures plus tôt, accompagnée de la certitude que l’eau lui fera le plus grand bien. il a la réflexion lente, paresseuse, à son image alors qu’il peine à sortir de la glaise dans laquelle l’alcool l’a embourbé mais il jette son vêtement sur l’intrus. “va bientôt falloir que je te paye, oreille, concierge, et limite daronne putain.” il plaisante plus qu’il ne grogne réellement, rendu à son humanité par deux maigres heures de sommeil qui auront le mérite de le ramener à ses moqueries naturelles. le jogging subit un sort similaire, se voit retiré d’acrobaties périlleuses pour un type encore alcoolisé pour atterrir sur le bureau : choix de place pour une fringue, indifférent à l’ordre et la loi du panier à linge depuis toujours, volk ne prétend pas avoir besoin d’un espace de travail faute de faire ses devoirs. il abandonne ollie à son capharnaüm pour préférer la salle de bain sans s’angoisser d’une porte qu‘il ne ferme pas pour continuer sa conversation absurde. ”t’es pire qu’une meuf, débarquer là, me pousser à me doucher, bientôt tu vas dire quand aller chez le coiffeur et on sera maqués. j’espère que tu me préviendras si tu prévoies toi aussi de vendre ton cul en ligne, je vais peut-être finir mac’. sûr ça paye bien.” ça le travaille cette connerie, plus que ça ne le mérite, juste parce qu’il n’a pas le courage d’aller interroger directement la concernée.  il évite son reflet qu’il sait fatigué, marqué, le regard trop terne pour sa propre appréciation personnelle. la douche le délasse, le soulage d’un partie du sommeil qui encrasse le corps trop lourd.  
il en ressort soulagé momentanément de sa fatigue à défaut de pouvoir se débarrasser du reste. serviette autour de la taille, brosse à dents calée dans la bouche il vient s’appuyer contre la chambranle de la porte de sa chambre. “c’quoi ton prog oliver twist ? si j’commande un truc à bouffer tu restes ? t’as des trucs de prévus ?” tout plutôt que manger sa solitude de plein fouet maintenant qu’il désaoule.
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMer 18 Déc - 0:11


le regard gris perdu dans le néant chercher inlassablement les yeux bleus. un coup d’œil, un rien du tout pour lui montrer que tout va bien, qu’il a bien fait. l’approbation d’un moment partagé qu’il ne va pas mettre à la poubelle par pudeur ou embarras. ollie maudit de plus belle la mère non loin d’eux, qui a cassé ce moment dont il rêvait depuis des mois, une année même. c’est long à attendre pour un fantasme aussi simple, aussi chaste. juste pouvoir admirer le brun qui dort, les traits reposés grâce à sa présence, grâce à lui. et personne d’autre. il aurait pu continuer ainsi pendant des heures, lui offrir une nuit complète qu’il a sûrement bien mérité. le faire décuver à force de songes et d’envolées imaginaires dont il se serait réveillé plus heureux. différent, reprenant son allure d’avant, celle qui l’a asséner d’un coup de foudre la première fois qu’ils se sont rencontrés. et volk, au lieu de penser à lui, à son bien être, s’interroge sur ollie. sur sa faculté à dire oui à tout, à se faire piétiner par les désirs des autres s’il est trop soft face aux demandes. t’inquiète pas pour ça. il n’y a qu’à lui. qu’à lui qu’il n’oserait jamais dire non. l’affirmation toujours sur la langue alors que volk a à peine le temps d’ouvrir la bouche. oui, oui, tout ce que tu voudras. la volonté d’être tout le temps là, de ne respirer que pour lui, de ne vivre qu’à ses côtés.

ollie ne peut rien lui cacher, lui mentir lui est difficile. ça lui déchire le cœur comme ça ne lui a jamais fait auparavant. alors devant lui comme ça, à croire son regard ferme et sans appel, il ne peut pas prétendre que tout va bien. qu’ils se débrouilleront seuls sans son aide, qu’il n’a pas besoin de continuer à les aider surtout si.. s’il n’est plus avec venus. cette phrase lui donnerait des sueurs froides. la crainte instantané que tout s’arrêtera. la présence de volk qui déserte la maison des kane. le blond perdu dans sa propre maison, à chercher celui qui peut le faire sourire sans prononcer le moindre mot. alors égoïstement, une petite voix vicieuse espère que la situation ne s’arrangera pas, qu’ils auront toujours besoin de lui. pas que la perspective de se faire entretenir est réjouissante, ollie s’efforce d’aider comme il peut. mais volk le protège du dehors, de tout ce qu’il pourrai faire pour gagner de l’argent mais dont on ne parle pas. les choses qui n’a apparemment pas arrêté sa sœur. une trahison qu’il prend personnellement, l’avis toujours trop subjectif quand il s’agit du brun. presque à en délaisser sa loyauté familial pour un rictus de volk. à se damner encore plus pour un rire, une attention, un toucher quelconque. pour l’instant il se contente de sa présence, de son regard. le brun qui pour une fois, le regarde que lui, aucune distraction facile atour d’eux qui pourrait dérober ses yeux d’ollie. le blond se sentirait presque timide face à ça, jamais l’habitude qu’on le regarde ainsi, exclusivement. il essaye de se reprendre, de se concentrer sur les paroles de l’autre, de dissimuler son tourment passager en prenant par à la conversation. il omet la blague morbide, qui fissure son cœur malgré tout, malgré les techniques d’évitement que ses oreilles ont tentés. car, quelques secondes plus tard, tout s’allège. étrangement, ollie se sent respirer à nouveau. volk lui sourit. le visage qui s’étire comme il le fait si bien, malgré la fatigue visible sous ses yeux, malgré le teint blafard de l’anxiété, ses traits se creusent pour afficher une vision étincelante. ollie peut sentir son torse se réchauffer, ne pensait pas être en apnée jusqu’à ce que volk lui offre ça. tu m’as juste demandé si je savais conduire je t’ai répondu, j’ai jamais dit que j’étais un bon conducteur. parce que l’empathie de ollie a toujours eu un effet multiple sur le brun, il prend tout ce qu’il lui donne. une éponge perpétuelle qui fluctue en fonction de volk et de personne d’autre. alors sur le visage d’ollie aussi, s’y creuse un sourire, sincère, soulagé. d’une seconde partagée, juste le temps d’un souvenir qui n’appartient qu’à eux. le cœur du blond qui flanche pour un rien. bien trop sensible à tout ce que l’autre pourrait lui dire. et ça continue. il ne lui donne aucun repos, l’estomac qui papillonne inlassablement alors que l’autre lui avoue ne jamais avoir aussi bien dormi depuis un bon moment. ollie voudrait y voir une invitation, une supplication de le retrouver dans son lit tous les soirs. un espoir qu’il lui soit devenu indispensable pour une nuit satisfaisante. on peut pas dire que j’ai beaucoup d’ambition pour l’instant donc.. on sait jamais c’est peut être la carrière de ma vie. ça dépend juste qui.. m’utilise. un court-circuit soudain. arrivé avec le départ du tshirt de volk. ollie n’a rien vu venir, lâchant sa pauvre phrase qu’il oublie aussitôt prononcée, les doigts aggripés au tshirt qu’il reçoit. le regard qui s’accroche au torse de l’autre, il en oublierait presque d’être discret sous la tentation qui s’offre devant lui. la réaction différée, précipité par une vue qu’il ne saurait enlever de sa mémoire désormais. c’est trop pour le pauvre esprit du blond qui s’affole, à glousser dans ses oreilles comme une adolescentes de onze ans. il tente tan bien que mal d’ouvrir la bouche. de ne pas laisser son désir refléter dans ses paroles, sur son visage. se faire griller à le mater serait loin d’être la bienvenue. techniquement tu m’as déjà payé, j’ai connu plus relou comme boulot crois moi.   une phrase bien trop implicite, qui pourrait en dire long si volk savait où chercher. mais ollie n’a pas le temps de réfléchir à ce qu’il vient de dire, parce que volk lui, n’a pas finit. la pudeur par la fenêtre, c’est le jogging qui s’envole et avec lui toute la retenue du blond. il serait prêt à faire un pas en avant, à lui suivre indécemment dans la douche pour continuer à le regarder se déshabiller. il s’emballe devant tout ce qu’il a jamais voulu. des fantasmes à la pelle, de volk qui se met à nu devant lui, pour lui. ça se grave dans ses pupilles, garde ses images pour ses nuits solitaires, quand le blond pourra se laisser aller à la chaleur désireuse.

on sera maqués. ça recommence, volk qui ne lui laisse aucun répit, aucun instant de paix. il ne fait qu’enchaîner les envies du blond. presque à venir creuser dans son crâne pour y dénicher toutes les idées folles qui s’y trouvent. il les ressort les uns après les autres sans qu’ollie ne puisse y faire grand-chose. un sourire niais se pose sur son visage, heureusement que le brun n’est pas là pour le voir, sinon il pourrait y voir tout l’amour qu’il ressent pour lui. puis ça retombe comme un soufflé, volk qui apporte en blague douteuse le sujet encore trop sensible. ça apporte une vision nauséeuse à l’esprit du blond, d’aller vendre son cul à qui le voudra. à d’autres que volk, tout ça juste pour de l’argent. il sait bien que le brun n’y pense même pas. il prend juste le mal en ironie, mais ollie lui s’enfonce dans une gêne qui le ronge. il ne s’imagine pas, qu’un autre puisse le toucher. aussi romantique que cela puisse paraître, ollie ne se voit pas donner son corps à qui que ce soit à part volk. il pourrait attendre des années, des décennies qu’il trouve impensable une autre alternative. prêt à « gacher » sa vie pour une chose qui n’arrivera sûrement pas. il se laisse bercer par ses pensées et ce n’est que lorsqu’il entend la douche s’éteindre qu’il reprend ses esprits. euh. hm. une respiration s’étouffe dans sa gorge une nouvelle fois. il la reprend avant qu’elle ne se transforme en soupire langoureux, en gémissement d’envie. quelque chose de beaucoup trop incriminant pour lui. il essaye, se force littéralement à ne pas faire tomber son regard trop bas. là où la serviette repose sur les hanches du brun. il voudrait un coup de vent, un esprit, n’importe quoi qui vienne déloger la serviette. qu’il puisse le voir complètement. entièrement nu devant ses yeux, mais il doute que son cœur puisse survivre. oliver twist ?? je préférais encore ollie-mollie. un rire l’échappe, la panique dans la gorge qu’il essaye de dissimuler sous la plaisanterie. il espère que ses joues ne le trahissent pas, il pourra toujours blâmer la chaleur qui s’échappe de la salle de bain à défaut de celle qui le brûle de l’intérieur. le brasier éclate alors que volk lui propose de ? rester ? oui, oui, oui. non rien de prévu pour ce soir et comment dire non à de la bouffe gratuite ? c’est juste me donner une raison de squatter un peu plus. il ose s’assoir sur le lit du brun, remonte les genoux en tailleur dans l’espoir de cacher toute trace de désir trop prononcé. il ne sait pas s’il pourra tenir longtemps comme ça avant que son corps ne rattrape les pensées trop érotiques de son esprit. alors cette douche ? tu te sens mieux comme ça non ? mais sinon hm. tu comptes rester à poil ou ? s’il te plait reste à poil. un désir tiraillé en deux, entre l’envie de l’admirer un peu plus. de profiter de la vue le plus possible. et l’autre qui voudrait arreter le supplice, la torture que cela lui procure. de devoir regarder sans jamais toucher, de retenir sa main de se tendre et venir se poser sur l’abdomen de volk, dessiner de ses doigts fragiles la naissance de son aine.
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptySam 4 Jan - 23:24

il agite la tête, roule des yeux, mais le sourire léger imprime ses lèvres, l’amusement qui transpire derrière la fatigue. “ des fois j’ai l’impression que tu ne vis que pour bouffer ol.” et ça le dérange pas. l’ego est présent ailleurs mais certainement pas dans les qualités que les autres acceptent de lui prêter ou pourquoi il le fréquente lui. si ollie le voit comme un moyen de manger à sa faim, il s’en contentera sans éprouver la moindre aigreur, parce qu’il y a toujours une faiblesse pour les gamins kane qui nagent ou se noient dans le drama familial. lui à côté aurait presque trouvé sa famille saine avant que son paternel ne vrille définitivement. “ça va calme-toi rabat-joie. t’as qu’à m’imaginer en combi de ski, on dirait une putain de daronne des fois. chill ollie.” il hausse les épaules, il en a rien à foutre qu’on le presse, le pousser à la douche est à exploit qui en lui-même a demandé plus de deux heures avec une sieste, alors s’habiller viendra à son rythme. le temps étiré, paradoxalement il se retrouve à profiter de la vie alors qu’il n’aspirait qu’à crever dans son coin, il redécouvre la tranquillité de celui qui n’a rien à faire, rien à perde, et ça le tue lentement autant que ça le soigne. une temporalité molle qui poisse de sa menace dépressive dont aucune douche pourra le soulager. mais sur l’instant il se contente d’observer l’autre assis sur son lit et il se dit que dans une autre vie ils auraient sans doute pu être potes. pour de vrai. et il aurait traîné vers le fond un gamin trop manipulable, qui lui semble plus blanc que lui ne l’a jamais été. le silence en parvient pas à le déranger, c’est le tableau étrange sous ses yeux qui suffit à paralyser son attention, à la focaliser ailleurs, parce que la situation est déconnante. c’est ollie qui vient en premier. c’est ollie qui s’immisce avec ce qu’il faut de délicatesse pour ne pas se faire jeter. étrange. il attrape son paquet de clope qui trône sur un monticule de bordel qui ensevelie un bureau qu’il n’a jamais utilisé pour étudier et fait l’ultime effort de se mouvoir jusqu’à la fenêtre, de l’ouvrir et de s’y caler pour offrir son dos à l’air frais. les dernières gouttes d’eau roulent comme autant de minuscules perles glacées mais il y trouve la satisfaction de se sentir vivant. la réflexion reprend alors qu’il allume la cigarette. c’est ollie qui sert de soutien physiquement et mentalement aujourd’hui alors que ça devrait être l’inverse non ? c’est à lui de rattraper, soutenir, porter, les autres. ça a toujours été. alors pour compenser, il lui doit bien un repas. non ? il fronce les sourcils sans rien dire puis détourne finalement le regard, jette un œil dehors au ciel blanchâtre par-dessus son épaule. “ tu sais ce qu’on dit des gens qui jouent les prudes ? que ce sont les pires.” la morosité repart comme elle est venue, il sourit de sa propre connerie pour revenir surveiller ollie du coin de l’oeil. spéculer sur la vie sexuelle du petit frère de sa (futur ex ?) meuf. plus de foi, plus de loi volkan. “tu m’en veux pas j’te mets largement dans cette catégorie. à dire aux autres de s’habiller et avoir des scènes de cul plein la tête.” le rire étouffé contre le filtre de la cigarette il dodeline de la tête en se disant qu’il devrait arrêter de torturer la seule personne qui ose venir lui rendre visite. la clope qu’à demi consommée s’en retrouve écrasée dans le cendrier, la fenêtre refermée pour se aller contempler d’un œil morne les fringues pliées par sa mère dans son placard. “si tu veux bouffer faut trouver et brancher mon téléphone que j’ai pas touché depuis l’an zéro, jette un oeil dans le bordel de la table de nuit.” la serviette dénouée tombe à ses pieds. il oublie la pudeur de l’autre alors que l’esprit raisonne plus en gras et en calories qu’il va pouvoir engloutir pour oublier la vodka bon marché alors qu’il obéit plus ou moins à la volonté de l’autre de s’habiller, enfile des vêtements propres pour définitivement éloigner ce surnom de distillerie. “volkan propre et habillé pour vous servir monsieur.” qu’il lance avec taquinerie pour finalement se vautrer sur son lit. “satisfaite mams ?” la vantardise pas loin de remonter à la surface, la paresse en première ligne, volk redevient lentement le branleur qu'il est au quotidien quand le drama n'inonde pas ses veines. il pousse mollement son compagnon d'infortune avant de caler un oreiller sous son menton. “tu veux manger quoi le pique assiette ? je suis bon prince, je paye et je laisse choisir, tu vas me devoir des remerciements jusqu'à ta mort mon vieux.”
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyLun 6 Jan - 16:39


ça commence toujours avec un sourire, il n’y a que ça pour faire vibrer le cœur d’ollie, un rien, un son qui se transforme en pure mélodie. il l’a pourtant entendu des centaines de fois maintenant, mais ça ne perd jamais de sa beauté. c’est la singularité de chacun de ces rires qui font qu’ollie les prend tous pour un trésor unique. il les grave dans son esprit, dans son âme même, jusqu’à ses moments de mélancolie. il ferme les yeux et s’en souvient, le meilleur moyen pour lui faire tirer à son tour un rictus de bonheur. ça ne tient qu’à une chose. volk et son attention, sa personne tout entière. alors là, il l’a jute pour lui, personne d’autre pour atténuer l’attention du brun, pour le distraire ou détourner son regard du décoloré. c’est presque trop pour le blond, il essaye de trouver un équilibre, de ne pas se laisser submerger par un trop plein qui pourrai le bousculer et le pousser dans une hypersensibilité qui pourrait se faire remarquer facilement. parce que c’est sûrement le cas ? heureusement je me restreins sinon je serais déjà obèse. et on a pas tous la chance d’être monsieur muscle. il essaye de faire abstraction, de la semi nudité du brun. du fait que volk puisse penser à lui, exprimer des opinions sur la personnalité même d’ollie. qu’il ? s’intéresse à lui ? pourtant volk est comme ça, les allures de branleurs qui cachent une personne altruiste, qui prend du temps, pour les autres, les observer et les écouter sans pour autant prier d’une  confidence trop forcée. la présence toujours rassurante, c’est ollie qui voudrait tout savoir de lui, tout entendre. il rêve de le lire aussi facilement qu’un livre et tout ce qu’il dévoile pour le moment, c’est son corps. et ces muscles, il peut les dessiner dans son sommeil désormais, les tracées de son torse, les creux et vallées que forment ses abdos. il voudrait y déposer sa bouche mais retient ses ardeurs, comme toujours. une frustration qui monte à ses joues beaucoup trop rapidement. deux fois que tu dis que je suis ta daronne, je vais commencer à mal le prendre. un rire s’échappe mais il a du mal à sonner franc, il essaye de détourner la conversation, de même que ses yeux, mais il a beau essayer il peine à le faire. c’est trop dur. de résister à une vision qu’il a tellement voulu. des mois à imaginer volk sous tous les angles et maintenant qu’il l’a, il ne peut le toucher. une torture inimaginable et l’autre ne se rend compte de rien. ne peut pas juger la retenue dont ollie fait preuve. pire, le traite de prude. ça a le don de faire remonter son regard vers l’autre. putain qu’il est beau. la cigarette termine l’allure complète et ollie se demande s’il ressemble à ça après avoir fait l’amour. hm. focus, focus ollie. prude ? tu me trouves prude ? il aurait pu le bégayer, lui qui perd ses moyens d’élocutions lorsque la surprise ou la gêne est trop grande. l’autre est à nu, mais c’est lui qui ressent le regard perçant de l’autre comme un rayon. je dis ça pour toi, reste à poil si tu veux ça m’est égal.   il hausse les épales comme si la logique était imparable, pour prouver son indifférence lors qu’il en est tout autre à l’intérieur. tout son organisme s’échauffe, son esprit, son cœur, son estomac, son entrejambe. la virginité des corps qui le rend trop impressionnable de la moindre parcelle de peau découverte.
et volk.
v o l k.
toujours le même et le seul et unique corps qu’il voudrait voir nu. alors oui, ollie en a des scènes dans la être, mais elles pourraient facilement lui faire peur s’il en avait ne serait-ce qu’une illustration. il n’y verrait de son corps, son propre reflet. puis avoir des scènes de cul dans la tête et être prude vont pas forcément l’un avec l’autre non ? alors quoi, prude ou pervers ? tu me vois comme tu veux. il ne fait pas attention à ses mots, tout sort en catastrophe pour tirer ses idées d’autres choses, mais il s’enfonce. ne veut pas savoir ce que l’autre pense de lui, il a peur d’être déçu. prude ou pervers. il veut être quoi ollie ? ni l’un ni l’autre, les deux étiquettes qui collent à la peau en même temps. l’inexpérience ne l’empêche pas de rêver, de fantasmer. volk apporte enfin le coup de grâce. la serviette s’envole et avec ça, le cerveau du blond. une surcharge soudaine, tant qu’il en a du mal à ne pas laisser tomber sa mâchoire de la vue que l’autre lui offre. un regard qui tombe trop bas. la chaleur qui vient grignoter ses pommettes, son estomac. ollie voudrait crever sur place, fondre, baver. devenir immobile, arrêter le temps. o-okay. la langue forme le mot, mais dans son esprit il n’y a plus rien. l’intimité révélé reste devant ses paupières et même alors que l’autre se tourne, damn. un tableau recto verso si beau qu’il ne saurait choisir un côté. son corps le force à bouger, à ne pas faire le légume de peur d’être découvert dans ce matage intensif. il cherche bien vite le portable en question pour le brancher et l’allumer. il relève le regard pour trouver l’autre habiller et il pourrait en soupire de déception. il aurait voulu en profiter un peu plus longtemps, avoir le temps de tout apprendre par cœur avec ses yeux, à défaut de pouvoir y poser ses mains. c’est bien, fier de toi bébé volk. sa main se temps et vient se perdre dans les cheveux encore humide de l’autre, le mouvement enfantin dont il est généralement le receveur dans cette dynamique. l’allure taquine, mais ça lui permet de satisfaire un pourcentage infime de désir. puisque c’est apparemment la seule chose qu’il est autorisé de toucher, d’abord dans son sommeil et maintenant là, sous la plaisanterie. la gêne le reprend alors que volk l’invite à choisir leur repas. oh euh t’es sur ? fin tout ce que tu veux me conviendra, tu payes déjà je veux pas faire mon difficile. ahem, une pizza ? si ça te va ? ollie toujours dans l’indécision, l’envie de ne pas dire la chose qu’il ne faut pas, toujours faire au mieux de peur que l’autre se lasse de sa présence et toutes ces autres craintes infondées. et pourtant la légèreté prime à cet instant. parce que l’autre est proche de lui, jamais il n’aurait pu croire que les deux pourraient se retrouver sur le lit de volk et encore une fois l’esprit du blond commence à se faire des films sans fin. ce sont les vibrations du portable qui le tire de sa rêverie, des tentatives communicatives qui sont sûrement restés sans réponse, il sait qu’il y en a un pauvre de sa part, un vague « tu fais quoi » dont la non réponse là fait venir jusqu’ici. au fait t’as des messages dans ton portable euh.. je sais pas si tu veux les lire ou pas ? sinon oublie, je les efface pour toi si tu veux.


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Volk Meyer
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyLun 13 Jan - 18:01

"tu marques un point einstein, t'es donc trop intelligent pour être un pervers." ça le laisse pensif un instant puis l'idée disparait aussitôt, parce que ce ne sont que des conneries. des plaisanteries pour bousculer ollie comme il le fait si souvent, meubler le vide de son esprit alors que les mains cherchent un caleçon. indifférent à la gêne de l'autre. pire. elle ne l'éffleure même pas, il s'en balance meyer d'être offert au regard des autres, le degré zéro de la pudeur pour excuse, parce qu'il est jamais gêné, de rien. ni des stupidités qui trouvent le chemin de sa bouche, ni de la nudité, ni de ses émotions qui débordent parfois malgré le couvercle bien fermé.
ça ne dure qu'un quart de seconde, mais l'élan naturel l'appelle à laisser sa tête à l'autre. les yeux qui se ferment d'une satisfaction qu'il voudra réprimer avec brutalité parce que mal venue mais il meurt, volk, de ne plus avoir le moindre contact social. simplement par sa faute. enfermé et isolé de son propre chef et pourtant ça blesse quotidiennement ; et les doigts qui s'invitent dans ses cheveux humides lui rappellent que s'il porte si bien le monde c'est précisément parce qu'il se nourrit de l'attention et des contacts qui lui sont habituellement offerts par venus, plus récemment par riley mais certainement pas ollie. et pourtant l'onde de bonheur qui descend le long de son échine n'est procuré que par la délicatesse brève du blond. une caresse qu'il juge involontaire mais qui adoucit le moral émoussé au contact de tout ce désespoir. un soupire de satisfaction involontaire et c'est fini, rompu, les deux passés à autre chose. il rouvre les yeux, s'alanguit un peu plus comme le paresseux incarné qu'il est alors que l'amusement se fraye un chemin au bord de ses lèvres. "shut the fuck up, bébé, sérieux. tu m'as mal regardé." et pourtant il a beau se vouloir adulte, vautré sur son lit comme un adolescent échoué par la vie, il est loin de respirer les responsabilités et l'âge adulte. il grogne, depuis son oreiller, rien à foutre d'une pizza, de nouilles chinoises ou de sushi pourvu que ça promette d'éponger le restant d'alcool qui doit sinuer quelque part entre son estomac et ses reins. "ouais ouais." l'indifférence profonde de la voix flemmarde, il enserre le coussin pour le caler parfaitement sous sa tête et observe ollie lui-même perdu dans ses réflexions. ça le chatouille de l'en arracher, de le bousculer, comme s'il était le seul à avoir le droit d'être pensif mais il reste muet, économie d'énergie et de salive qui ne peut que leur être bénéfique à tous les deux jusqu'à ce que le portable réclame sa part d'attention. ça repousse vol, ça le fait fuir comme un animal sauvage montre les crocs à la civilisation. la mâchoire se resserre le regard s'assombrit, il prend chaque vibration comme un reproche. comme le rappel indélicat qu'il a été aux abonnés absents pour tous ces gens. que la fuite n'est pas saine. qu'il ne peut pas indéfiniment se cacher, puisque mourir n'est pas une option réelle dans son jeu, loin de toute pensée suicidaire pour mettre fin à un calvaire, mais plutôt simplement l'absence de courage d'assumer ce nouveau titre dont il n'a jamais voulu : le fils de. le regard délavé rappelé sur le visage d'ollie, la face sans appel, de nouveau inaccessible, perdu dans ses pensées sinistres. "dégage." lapidaire et trop brutal, il s'épargne les longs discours, réduit sa pensée d'une coupe trop drastique avant de réaliser le double sens. "les messages je veux dire. dégage-les. je veux rien savoir, je doute que ta sœur soit dans le lot mais je préfère en rester à mon ignorance. je peux me dire que tout le monde a une pensée. ou l'inverse. mais au moins ça m'appartient." l'amertume bave à nouveau dans sa bouche, une tache qui infiltre le buvard à une vitesse folle, volkan rendu lunatique par son mal-être, lui plus connu pour être une régularité tranquille, prévisible jusque dans son espièglerie qui maintenant ne répond plus. "je suis désolé si t'es dans le lot c'est juste que … j'ai pas envie de sortir. j'ai pas envie de dire que ça va, mais j'ai pas non plus envie de dire que ça va pas. j'ai pas envie de devoir être quelqu'un de bien, alors je préfère éviter les autres." il abandonne, jette l'éponge, et pourtant il se sait sensible aux quelques mots qu'on pourrait lui offrir mais c'est précisément ce qu'il évite pour l'instant. ressentir. les émotions. les autres. les sentiments. son putain de cœur anéanti. ça fait encore trop mal partout mais surtout dans la poitrine alors il repousse, se rapproche pour rouler sur le dos. "mais tu vois." il tend l'index, affleure l'écran dans les mains d'ollie pour fermer la messagerie et chercher l'application qui lui permettra de contenter son estomac en se faisant livre. "dans la vie il y a différents types de bonheur ol. et nous on va prendre celui avec option cholestérol. commande, j'vois rien à ce que je fais." il ne se formalise même plus de la promiscuité, de l'oxygène partagé, de la situation bancale, de son épaule glissée contre la cuisse d'ollie alors qu'il patiente sagement, impute toutes les décisions à l'autre. "j'ai une question pour toi ollie-mollie. qu'est-ce que tu branles là ?" ça le travaille, il s'explique pas cette présence là où personne n'a rien risqué. il se redresse péniblement, vient appuyé son menton contre la cuisse d'ollie en le scrutant par en dessous. le regard sonde, cherche, glisserait presque un tell me your secrets dude avant de réaliser sa familiarité débordante saveur tequila, juste assez pour lui faire rouler des yeux et reprendre sa place contre le matelas. "je veux savoir la vérité. t'as prévu de vendre ton histoire à la presse ? ça pourrait être rentable. je n'ai qu'une exigence, c'est que tu me payes une pizza quand tu seras devenu riche et célèbre parce que -j'ai été l'ami du fils du tueurs, témoignage haletant d'un garçon au cœur du sordide-. seule option viable que je vois. tu me dédicaceras l'article ?"
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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyLun 13 Jan - 22:57


dégage. comme de l’électricité dans son corps, tous ses muscles se crispent en une seconde, pour un simple mot qui résonne violemment dans ses oreilles. ollie qui commençait à se ramollir sous la présence de volk, de son attention et surtout du visage détendu qu’il avait pu lui montrer lorsqu’il a passé sa main dans ses cheveux. jamais il ne l’avait vu aussi calme et serein consciemment -les heures de sommeil sur son épaule étant un cas à part-. il se demande s’il était comme ça avec venus, si elle lui offrait ses caresses douces pour le faire soupirer de bien être. parce que c’est tout ce qu’il mérite. il serait tenter de recommencer, une déception intense de ne pas pouvoir garder ses doigts dans la chevelure brune, il aurait pu trouver une pauvre excuse, une explication bidon pour rester immobile. mais son envie est bien vite partie avec la voix piquante qui ordonne. ollie à l’âme fragile qui commence à se demander ce qu’il avait dit, ce qu’il avait fait ? il aurait pu sentir des larmes monter au bord de ses yeux si la panique n’était pas aussi soudaine. encore une fois, il était prêt à se prendre la foudre, à ce qu’on lui dise qu’il n’a rien à faire là, qu’il est trop con, à toujours dire ce qu’il ne faut pas. et d’un soulagement intense, volk soulève tous ses doutes en explicitant sa pensée. un sanglot d’apaisement s’étrangle au fond de sa gorge et il le garde pour lui, parce que volk ne pourrait pas comprendre. interpréter qu’il céderait à tous ses ordres, que le rejet est trop dur pour ollie. qu’il pourrait se plier, se tordre dans tous les sens pour convenir, dans l’espoir que l’autre lui accord quelques minutes de plus. il écoute le brun silencieusement et l’envie de le toucher revient en force. il voudrait le prendre dans ses bras, guérir son âme qui a été trop abîmé en si peu de temps. il ne mérite rien de tout ça et lui ne veut qu’éviter la terre entière, l’extérieur qui pourrait trop peser sur sa carcasse encore trop fragile. ollie voudrait le protéger de tout ça, devenir barrière, pilier, n’importe quoi pour que l’autre se sente mieux. oh. pas de soucis je les efface de suite. c’est comme tu veux je comprends que tu ais pas envie de plonger là dedans. il s’exécute, parce qu’il ne lui en faut pas plus pour obéir aux envies de volk. en quelques mouvements de doigts, tout à disparu. le portable ne trouve plus aucune trace de messages, d’appels, comme si rien ce n’était passé. il a vu des noms défilés, le sien, d’autres qu’il ne connaît pas. parce que cette fois il n’a pas envie de jouer les fouines, ollie ne veut pas non plus retomber dans cette orage, dans les souvenirs que d’autres pourraient pour apporter. alors oui. il comprend parfaitement ce que volk essaye d’éviter, d’effacer, même si ce n’est que pour quelques jours. faire taire toutes les voix qui deviennent parasites. le brun s’excuse et ollie veut l’arrêter dans ses paroles bien vite, il ne voudrait plus jamais entendre ces mots de sa bouche. volk qui prend toujours sur lui, porte sur ses épaules un poids que le blond ne pourrait même pas saisir. pas besoin de te justifier volk, tu fais comme tu le sens. personne t’oblige à rien, tu fais ce qui est le mieux pour toi c’est tout. fuck them. il espère que sa voix la plus douce pourrait l’apaiser d’une façon ou d’une autre. celle qui réserve généralement pour sa mère, quand elle lui murmure ses inquiétudes entre deux crises de fatigue. une vaine tentative d’alléger l’atmosphère, il la fait passer dans un sourire amusé, presque intime. chose qu’il ne pensait jamais partager avec volk. il se laisse distraire par l’autre qui se penche contre lui. sa cuisse qui se retrouve sous une chaleur nouvelle, celle du corps de volk. alors ce bonheur là, je le connais bien, on est assez intime, je nous commande ça. il pense l’avoir retrouver, le volk insouciant et nonchalant qui rentre toujours dans sa bulle pour le bousculer. le charmeur au sourire ravageur, le regard trop bleu dans sa périphérie qui pourrait le faire rougir tellement facilement. il jette des coups d’œils qu’il voudrait discret alors qu’il commande de quoi manger. puis alors qu’il appuie pour finaliser celle-ci, une question l’interpelle. qu’est-ce que tu veux dire ?   bien trop occupé à admirer volk contre lui, l’aisance avec laquelle il s’appuie sur sa cuisse qui va encre rester brûlante de sa présence des heures durant après son départ. et alors son regard se plisse de douleur. il baisse la tête, regarde ses mains et le portable qu’il tient encore entre ses doigts. il espère de trouver une explication à sa supposition. c’est- c’est comme ça que tu me vois ? tu me crois vraiment capable de faire ça ? ollie sait pourtant que volk n’a pas cette volonté de faire mal, jamais une créature de méchanceté. ce qui lui fait le plus de peine, c’est qu’il se dit que volk doit être vraiment épuisé par tout ça pour supposer une telle chose. il cherche les mots juste avant que son esprit ne se précipitent dans des explications qui ne feront aucun sens pour le brun. je suis venu justement parce que je- je t’aime. et pourtant il était prêt à cracher ça. un aveu qui aurait été de trop, trop précipité, trop vrai et sûrement mal venu de sa part. volk qui n’a pas besoin d’entendre ça. ollie qui garde son amour pour lui depuis tellement longtemps maintenant. pourtant c’est la justification la plus pure, mais pas celle que le brun veut entendre. alors ollie relève la tête, arrondit les angles de ses pensées mais y mettant toute son âme. parce que je suis ton ami ? parce que j’espère qu’aprés plus d’un an tu me vois plus que le frère de venus ? alors je m’inquiétais parce que je sais que- fin que c’est compliqué pour tout le monde, et surtout pour toi. je te connais, je sais que tu vas pas venir te plaindre même si ça va pas. alors je suis venu de moi même pour voir si je pouvais t’aider, te servir de punchingball ? te distraire ? presque à bout de souffle après tout ça. il en aurait presque perdu sa contenance, un monologue qu’il ne pensait pas si profond, mais pour une fois il s’est lâché devant lui. ollie qui laisse entrevoir une parcelle de ce qu’il était avant, de celui qui sommeille au fond de lui. le blond trop tendre, trop fragile, trop dévoué à celui qui le regarde. ahah, oublie c’est sûrement stupide tout ça mais. t’as compris. gêné de sa déclaration à moitié craché, de cet élan trop intime qu’il vient de déverser sur le brun alors que ce n’est pas totalement ce qu’il lui avait demandé. ollie passe une main dans ses cheveux, tire quelques mèches pour se punir d’être aller trop loin, laisse échapper un rire bref dans le but d’alléger ses paroles. et même si la perspective de devenir riche me déplaît pas, y’avait plus de paparazzi quand je suis arrivé donc tant pis.   il hausse les épaules en exagération, d’une occasion perdue qui ne lui avait jamais traversé l’esprit. il espère que la blague douteuse fera venir un sourire sur le visage de volk, n’importe quoi pour retrouver celui qu’il aime tant.


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MessageSujet: Re: enjoy the view | volkie   enjoy the view | volkie EmptyMar 4 Fév - 23:27

le contrôle laissé à ollie, il lui accorde cette confiance aveugle sereine, parce que c'est pas la première fois qu'il hérite de son téléphone, et il a rien d'incroyable à cacher volk. il suppose que la majorité se compose de je suis désolé pour toi j'espère que ça va face auxquels il ne saurait rien répondre, parce qu'évidemment, ça ne va pas, mais qui a vraiment envie de savoir ce genre de choses ? approximativement personne. il lui glisse un merci plat, neutre, parce qu'il ne sait pas si ça lui rend vraiment service mais il n'a aucune envie de s'interroger sur l'instant. et puis son thorax s'enfonce d'un poids inattendu. la détresse le happe un court instant, la voix trop douce, le soutien trop délicat, loin de soulager ça l'enfonce, ça fait remonter tout ce qu'il tait, il se sent vulnérable, suffocant sous trop de prévenance. il déglutit péniblement, force pour faire redescendre l'affolement, faire rerentrer dans la foutue boite de pandore toutes les émotions qui menacent d'exploser. et le souffle d'une telle réaction pourrait le tuer, il en est certain. "o-ok." il reprend pied non sans mal, il l'attendait pas là ollie. pas au point de toucher une corde sensible que lui-même ignorait. l'œil rond de surprise il le détaille avant de détourner la tête. touché. et ça chatouille d'une façon presque désagréable parce qu'il n'avait rien calculé. mais pour blinder sa sensibilité, ce qu'il manie le mieux c'est la désinvolture qui retrouve place sur ses lippes joueuses. il alterne toutes les humeurs possibles, instable à cause du malheur qui lui ronge les viscères mais qui perd du terrain face à un naturel pugnace. il rit de voir ses ambitions de gras validées, parce qu'il a besoin que de ça en ce moment, qu'on aille dans son sens, sur des sujets insignifiants pour reconstruire un quotidien qui ne connait plus aucun rythme. "tu me plais quand tu me parles comme ça, on est alimentairement fait pour s'entendre." il taquine, se voit trop proche, pousse le vice de la blague sans sentir la limite franchie. il pense pas à mal volk, avec toute sa nonchalance molle qui s'appuie contre la cuisse d'ollie. il blague, comme toujours, jamais trop sérieux le fils meyer alors il fronce les sourcils, ne capte pas la réaction qu'on lui oppose. "hein ? mais t'es con ou quoi ?" il sent qu'il bousille une sensibilité qu'il est pas à même de protéger, parce que des fois il manque de délicatesse à trop abattre la carte de la moquerie qui ne se veut pourtant pas blessante. comme s'il soupçonnait ollie capable d'un comportement aussi bas. comme s'il se sentait vraiment menacé par cette présence insolite. il grogne, roule des yeux, ça devient trop sérieux pour lui, et volk esquive tout ce qui se veut trop lourd de sens ces derniers temps, parce que les épaules fléchissent au moindre gramme supplémentaire. il se crispe, grimace, en bonne voie pour un repli stratégique qui ne laissera plus filtrer le naturel brisé, il a remis la distance nécessaire, les iris translucides qui se perdent dans la contemplation du plafond alors qu'ollie s'enfonce, les noie tous les deux. et puis finalement, la formule presque salvatrice alors qu'il soupire de se retrouver coincé dans trop de sentiment. je te connais. il retourne la tête vers ollie, ne cache rien de sa surprise silencieuse, parce qu'il a tendance à croire qu'ils évoluent dans les mêmes cercles sans pour autant s'accorder beaucoup d'attention. il l'observe en silence avec que l'autre fait brutalement marche arrière, enlève tout ce qu'il a mis précédemment par gêne ou par pudeur. "relax ollie." il se demande ce qui se passe dans la tête de l'autre pour paniquer seul alors que lui ne fait que paresser dans son soupçon de tristesse. "tu me connais. ouais." plus que ta sœur. mais il se dit qu'il faut qu'il arrête d'enfoncer vee sous le nez de son frère. parce qu'il a pas à se retrouver coincé entre eux et subir toute son amertume. il s'étire, il se sent usé à mesure qu'il désaoule, rattrape par sa réalité qu'il fuit sans relâche jour après jour. pourtant magicien ollie parvient à dessiner un sourire léger sur ses lèvres alors qu'il fait un effort pour se redresser, s'asseoir, et même envisager de se lever. "on fait un selfie. on met le hashtag meyer, filsdetueur et je pense qu'en moins de vingt-quatre heures t'es contacté par un journaleux de merde pour partager ton expérience de l'incroyable et délicieuse famille meyer. à toi la richesse, tu viendras me payer mes clopes quand je serai dans la dèche à force de rester dans mon pieu. deal ?" il reste frimeur volkan, même l'humeur en berne, prêt à se lancer dans une vision fantasmée d'une célébrité sordide quand la sonnette l'arrache au lit : l'appel de l'estomac prime sur tout. nul besoin de pousser et tirer cette fois pour que le corps trouve le mouvement en avant jusqu'à ouvrir la porte d'entrée, troque pizza contre billets et revenir aussitôt se planquer dans la chambre. il a perdu la notion du temps, il situe plus sa mère sur la ligne continue de son espace-temps mais plus sûr de ne pas être dérangé dans son micro-royaume il préfère s'y terrer avec son trophée de cholestérol. le carton jeté par-dessus la couette, parce que la vie moderne c'est avant tout les parts prédécoupées et suit la même trajectoire velléitaire. "je suppose que j'ai plus le droit de boire ?" parce que son crâne le fait atrocement souffrir et qu'il n'a absolument aucune envie de se crasher au monde réel alors que sa descente devient abrupte. "je suis plus sympa tipsy." comme si c'était un argument alors qu'il mord dans une part. il se repose sur l'avis d'ollie, comme si ça comptait, comme si ça avait de l'importance, comme s'il était de ces influençables qui se soucient de l'avis des autres. il fait la moue comme un gosse pris en flag', envisage de battre en retraite puis hausse les épaules en assumant définitivement les conneries dont il est capable.
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