artificial paradise (beryl)

beryl & maggie

artificial paradise

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]depuis que les cours s'étaient terminés, maggie nageait en plein bonheur. et ce, en partie depuis qu'elle avait été mise au courant que beryl venait bel et bien à capri, cette année encore. elle avait eu vent des derniers événements qui avaient eu lieu entre son frère et beryl, sans s'en mêler plus que ça. après tout, beryl et aspen étaient toute deux de très bonne amies, et maggie n'avait pas envie de s'attirer les foudre de quiconque. en tout cas, leur amie d'enfance était bel et bien là, sous le soleil de capri, maintenant ainsi leur routine annuelle, soit se retrouver dans la résidence secondaire des st john, au bord de la plage. maggie n'avait pas eu le loisir de voir énormément beryl, nate l'ayant accaparé dès qu'elle eut posé les pieds hors du bateau, - et elle comprenait, ils devaient avoir des choses à se dire. alors, en ce début d'après midi ensoleillé, maggie profita du fait que les mères aient coincé nate et marella dans une partie de tennis endiablée afin de rejoindre beryl au bord de la piscine. "ils sont à fond, j'ai rarement vu maman aussi rouge." petit soupir faussement exaspéré en direction de sa famille. il faut dire que le tennis en famille chez les st john, c'est pire qu'une religion. et maman, dans cette religion, elle est en quelque sorte une extrémiste, et sa rage de vaincre n'a d'égal que l'esprit de compétition de maggie. autant dire que l'animation ne manque jamais. "ça te dit d'aller faire un tour sur la plage ? sans les planches de surf cette fois, j'ai eu ma dose l'année dernière."  un sourire prit place sur ses lèvres au souvenir du désastre par lequel s'était soldé leur initiation au surf. elle attendit l'accord de beryl avant de descendre voir sa mère, lui criant qu'elles allaient à la plage. bien sur, celle ci ne leva même pas les yeux, trop concentrée pour s'occuper de sa fille. sans plus de cérémonie, elle rentra à l'intérieur pour balancer une crème solaire, son téléphone et des serviettes de plage dans un sac, et enfila un short par dessus son bikini. fin prête, maggie attendit son amie à l'entrée de la résidence, toute excitée.
    

beryl & maggie

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]bee, elle n'était pas certaine que ce soit une bonne idée, de venir à capri cette année. et c'est cette incertitude qui avait repoussé son arrivée de plusieurs jours. seulement voilà, pas de regret, que du bonheur. les habitudes qui prennent place, les rires et la bonne humeur qui lui donnent du baume au coeur. y a pas à dire, elle se sent bien. avec ces mères qu'elle adule, avec ces soeurs qu'elle a choisi par son coeur et avec nate qu'elle retrouve d'une certaine manière. et si son temps avait été que peu justement partagé entre les membres de cette famille, bee profite de ce moment de calme pour se retrouver seule avec elle-même. un bouquin posé sur ses cuisses, elle fait la crêpe près de la piscine. des cris en fond sonore qu'elle n'entend presque plus, c'est maggie qui lui rappelle la bataille qui se joue à quelques mètres d'elles. un sourire se dessine sur ses lèvres dont s'échappe en un soupire, un rire chaleureux. c'est plus sa fierté qu'elle joue, mais sa vie. on ne peut lui maudire cet esprit de compétition, ce besoin de victoire. même si on sait que seul une victoire de sa part n'est envisageable au risque d'entendre ses râlements des jours durant. moi qui pensait que tu baissais jamais les bras qu'elle la taquine pourtant contente de ne pas avoir à remettre le pied sur une planche d'aussi tôt. je me prépare et je te rejoins. toute sourire - c'est que ça lui fait plaisir de partager un moment seule à seule avec maggie, bee monte dans sa chambre pour y déposer son livre et se préparer un sac de plage. short sur les fesses, lunettes sur le nez, sac sur l'épaule et sandales aux pieds, elle se dirige vers l'entrée de la demeure. quand elle arrive à sa hauteur, bee lui saute presque dessus, le bras sur l'épaule prête à initier la marche. allons crever des coeurs avec nos maillots de bombasses. tout dans l'excitation. c'est pas son genre la vantardise, elle joue de sa fausse confiance en elle, de ses complexes non mérités.
    

beryl & maggie

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]peu désireuse de participer au véritable tournoi qui se déroulait quelques mètres plus loin, maggie s'était tout naturellement trouvé un alibi en béton. celui ci s'avérait être beryl, en pleine séance d'uv au bord de la piscine. elle l'avait dérangé sans aucun remords, partageant son faux désespoir à l'encontre de sa famille. sa remarque eut au moins le mérite de faire rire son amie, ce qui lui réchauffa un peu le coeur. car, aussi surprenant que cela puisse paraître, maggie ne se souciait pas que de sa personne. malheureusement, seuls ceux qui étaient le plus proche d'elle pouvaient s'en apercevoir. la brune laissa un rire s'échapper de ses lèvres avant de lever doucement les yeux au ciel. j'te jure ! chaque année c'est pareil. l'été des sauvages. vu son esprit de compétition, maggie pouvait s'abstenir de parler. et la seule catastrophe qui pouvait survenir, pire que de devoir supporter les plaintes de sa mère après une défaite, était bien le fait de voir la mère et la fille perdre ensemble. t'inquiètes, j'suis loin de m'avouer vaincue, mais je préfère éviter de me retrouver à l'hosto le premier jour. elle exagérait peut être un tout petit peu, mais que serait maggie sans son côté drama queen ? crois moi, elle a pas fini d'entendre parler de moi, cette planche de surf. on ne pouvait que la croire en voyant son regard déterminé, mais les souvenirs de l'année dernière montraient bien que la planche allait être tranquille un bout de temps encore. toute contente que son amie accepte, maggie se hâta de préparer son sac. une fois devant la demeure, elle fit balancer d'un geste ses cheveux en arrière avant de faire glisser ses lunettes de soleil de son crâne jusqu'au sommet de son nez. quelques secondes plus tard, bee signala sa présence en s'écroulant presque sur elle, le bras au dessus de son épaule. un grand sourire prit place sur ses lippes alors qu'elle détaillait son amie. c'est sûr. à nous les beaux surfeurs italiens ! maggie avait pertinemment conscience de son physique avantageux, et de son côté, beryl n'était clairement pas en reste. bras dessus, bras dessous, elles prirent donc le chemin de la plage, sous le soleil brûlant. maggie se félicita intérieurement d'avoir pris la crème solaire, au moins leur peau ne se confondraient pas avec celle d'une écrevisse.
    

beryl & maggie

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]si elle s'était, quelques fois, laissée entraîner dans un tournoi de tennis, beryl n'était pas prête de se faire avoir une fois de plus. bien qu'elle préférait en rire, la ténacité des st john et leur fierté infinie, étaient robustes. alors elle se contentait aujourd'hui à éviter la bataille ou à jouer les supporters - et puisqu'elle ne prendrait jamais le risque de faire un choix, c'est pour les deux équipes qu'elle s'animait en cheerleader. au moins on peut plus faire les surprises. elles les habituées. pourtant, elles devraient se taire parce qu'une fois sous l'eau, ce n'est que leur compétition qui existe. leurs meilleurs scores et leurs techniques. je préfère t'entendre dire ça. et t'inquiètes tu l'auras ta revanche, suffit juste qu'un bon professeur t'apporte la motivation nécessaire. sourcil arqué, sourire en coin, ce n'est définitivement pas des capacités pédagogiques du dit professeur auxquelles elle fait allusion, bee, mais bien de ses capacités physiques. elle ne met pas longtemps à se préparer, un rien suffit, toujours au naturel. elle en fait pas des caisses, bee, elle s'en amuse plus qu'autre chose. quand elle rejoins enfin maggie, elle sent que cette après midi va lui faire du bien. et pas que les italiens ! elle ne part pas vraiment en chasse, plus se détendre avec son amie. mais faut dire qu'elle serait pas contre se changer les idées, bee. avec toutes ces histoires ça lui ferait du bien de se sentir désirée, en fin de compte. elle anime le trajet de conversations futiles, jusqu'à ce que ses pieds rencontrent enfin le sable fin. petite brise maritime qui caresse son visage et vient le dégager des quelques mèches folles sur ses joues. tu veux t'installer où ? autrement dit au calme ou près de ce groupe de jeunes à peine plus vieux qu'elles. ou encore non loin du poste de secours au cas où elles auraient besoin de simuler un malaise.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] désolée de l'attente, en plus c'est pitoyable.