cadavérique. (beth)

— don't tell anyone, or you'll be just another regret.
Princesse Bethany, tel a toujours été son petit surnom, la petit dernière de la maison, avec sa belle chevelure de tigresse, symbole presque incontournable des femmes de la famille. Des femmes magnifiques, allure élégante et sur d'elles, démarche puissante et hautaine, visage fin et toujours impeccable. Des femmes de pouvoir, des vraies.  Des années que le luxe, la vie de pacha et surtout confortable à Los Angeles qu'elles ont connues les deux gosses Rosenberg. Les écoles de luxe, les plus beaux vêtements mais aussi l'éducation très "hipe", très protocolaire, limite digne de l'étique a la française ou à l'anglaise. Des méthodes vieilles comme le monde, ne collant plus vraiment avec l'ère actuelle. Des gosses qui ont vites été les petits canards de l'école, malgré leurs beautés ahurissantes. Des filles pas dans leurs éléments mais qui ont vite réussis à s'adapter du moins pour l'aînée. La cadette, Bethany, c'était autre chose...Beaucoup plus caractérielle, qui en avait marre de se faire marcher dessus. Le changement de ville, d'endroit à été radicale. Personne ne la connaissait, elle pouvait être qui elle voulait. Elle ne passa pas inaperçue, la gosse. Surtout en débarquant au lycée publique avec ces vêtements de bourges, son style bien à elle et surtout son accent, ses manières de princesse. Elle c'est résolue à les garder, mais à les tourner en dérision. Grande gueule, c'est plus la p'tite qui se faisait marcher dessus. Fini cette époque. Elle savait qu'il serait difficile pour elle de se créer des amitiés, mais elle parvint quand même à trouver quelques décalés, quelques âmes différentes qui de primes abords, ne se serait peut-être pas entendus mais au final...Tous ensemble, ils se complètent. Lottie, Beau, elle, les 2 autres...une belle amitié, une bande contre tous.

Beth, c'est la fille qu'on aime détester, qu'on aime prendre de haut mais qui dans le fond, est un amour. Dur pour elle d'être sincère et elle-même avec les autres, manquant dans le fond cruellement d'attache, d'affection. L'amour est un mot presque étranger dans son langage, même si elle reste une fervente spectatrice de l'amour autour d'elle. Elle le fait fuir, elle le prend entre ses fines phalanges et l'écrase comme une biscotte, disséminant les miettes sans le moindre remord.