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 love galore (jin)

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MessageSujet: love galore (jin)   love galore (jin) EmptySam 3 Mar - 13:29

L’effervescence d’un vendredi soir imbibé de perles d’alcool âpre et de transpiration. Le genre de cocktail à en retrousser les lèvres, de ceux à l’arrière goût de regret qu’on oublie bien à vite à grande goulées fruitées. Parfait mélange des ingrédients pour embrumer les esprits, creuser des sourires imaginaires, ou bien étancher les peines sous l’euphorie. Des basses grésillantes, les murs qui vrombissent comme une carcasse désuète, le bruit des talons qui rayent le plancher. Sacré bordel. Et, dans ce chaos burlesque, Aly se fond à la masse, aisance coulant dans les veines comme si sa place était ici. Comme si elle n'apparaissait pas comme la tâche sombre qui salit le papier peint, comme si c’était la même mélodie qui lui martelait le ventricule. Mais le masque est bien en place, la stature impériale et la décence oubliée dans les caniveaux. Elle ne rentrait pas dans ses poches déchirées. Dommage. Pas vraiment. Elle en aurait presque oublié la saveur de la bienséance Aly, le confort chaleureux de la pudeur. Epiderme offert comme un foutu tableau à chaque pupille égarée, elle se réconforte en se disant qu’elle fait preuve d’une générosité toute particulière. Pourquoi s’embourber dans des couches superficielles de tissu, alors qu’elle n’a certainement rien de plus intéressant à proposer. Elle s’invente vitrine, vernie à outrance, ce sont les rayons de soleil de l’extérieur qui le font scintiller. Mais dans la pénombre, elle est éteinte. Regardez-moi en néon vibrants gravés sur son front. Aly qui ne vit que par le biais du regard des autres, qui ne se voit que par sa propre reflection, en oublie presque que c’est à l’intérieur que se trouve sa subsistance. Qu’elle abandonne à une putréfaction anticipée. Laisser crever les fondements pour le bling-bling de la façade, trop apeurée que l’éclat ne se ternisse. C’est thérapeutique, presque. L’anesthésie partielle que ça lui offre, qu’elle maintient à chaque nouvelle gorgée, à chaque nouveau sourire charmeur qu’elle esquisse à ces personnes aveuglées par le déguisement. Elle inhale chaque nouvelle goutte de curiosité qu’on lui offre, chaque seconde qu’on gâche à s’intéresser à elle, avec délice vorace. Elle ne sait plus chez qui se déroule la soirée, non plus quelles sont les raisons qui l’ont poussée à venir s’engoncer dans la décadence. Ca n’est qu’une flopée de détails insignifiants à ses yeux à moitiés voilés par l’allégresse, prennent les contours de gouffres béants avalant cupidement tout ce qui s’y échoue. Mais la complaisance s'essouffle bien vite quand elle le voit lui, prince détrôné de son royaume. Jin, la couronne encore à moitié déposée sur le crâne. Jin et l’amertume d’un rejet cuisant. Lui, il lui avait dit non. Et personne ne lui dit non. Pas alors qu’elle écaillait progressivement sa carapace pour lui offrir la réalité crue et dénudée de son être. Impossible. Elle lui jette donc l'appât de son regard, s’écorche la cornée à le fixer trop longtemps, finit par arracher le pansement qu’elle avait appliqué sur la plaie qu’il représente. Tant pis, elle n’a pas l’âme d’une infirmière ce soir. Plutôt d’un kamikaze, espère que le souffle de son explosion le carbonisera. Une fois qu’elle a agrippé son attention, c’est la silhouette qui s’échoue contre la première personne que ses mains trouvent. Un pauvre pantin qui ne semble pas s’offusquer de la soudaine proximité qu’elle lui intime, n’esquive pas non plus la pression de sa bouche qui s’égare contre la sienne abruptement. L’espoir niché au fond de l’estomac de réveiller cette jalousie si délectable qu’elle devine parfois grouiller sous sa peau. Montre-moi, que tes paumes brûlent encore de m’effleurer. Que je suis encore une balafre sanguinolente qui refuse de se fermer.
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MessageSujet: Re: love galore (jin)   love galore (jin) EmptySam 3 Mar - 22:39

écœurement. le goût âpre contre la langue, la déception qui palpite contre la rétine, se dessine dans l’étendue vaporeuse de l’iris. toujours la même rengaine.
toujours l’attention pour la morveuse. toujours la considération. toujours le même détachement pour les notes catastrophiques de jin, comme si son destin était déjà scellé. comme si c’était déjà trop tard. déchet déambulant sur deux jambes entraînées à courir des marathons, ivrogne dépourvu de sa bouteille ; le foie déjà en branle, brancard bientôt rencontré.
il peut pas rester dans la maison familiale, jin, c’est au-dessus de ses forces. il est tenté d’envoyer un message à andy ou aux yakuzas pour proposer une virée dans un bar, peut-être rencontrer les p’s et tenter de se bastonner pour prouver que ce sont eux les plus couillus, les plus téméraires, les plus mieux…
mais dans le même temps, y’a une invitation qui s’accroche au regard vitreux. la lumière bleue qui déchire l’obscurité pour venir imprimer les traits durs de son minois acidulé alors qu’un sourire carnassier se met à dévorer son faciès dévoyé. « c’est l’heure de la chasse », gronde le monstre à la gueule béante à jamais insatisfait qui séjourne dans le bordel monstre des intestins, qui a élu domicile dans le creux de son estomac.
y’a plus rien qui compte, après tout, pas vrai ? pas depuis qu’il ne peut plus la toucher. pas depuis qu’il ne peut plus l’embrasser. la regarder, c’est la seule liberté qu’on lui a laissé. et quelle liberté… liberté acidulée qui fait grincer les dents, grimacer les lippes rougeoyantes d’avoir trop été mordues dans un élan de stress post-traumatique. elle ne lui appartient plus, aly. elle ne lui a sans doute jamais vraiment appartenu.
« c’est bien toi qui l’a décidé, pas vrai ? » sermonne le monstre bouffi, enorgueillis. au fond, jin, c’est qu’un pantin. un pantin qui suit ses instincts. qui suit les ordres soufflés par un autre que lui, possédé. et le monstre, il a parfaitement raison. il a pas pu assumer, jin, d’avoir les mains baladeuses mais de ne rien glaner de plus. deux mois. une vie entière aux yeux du jeune homme dévoré par l’envie, par les hormones en folie.
alors y’a pas de question à se poser. alors jin, il attrape sa veste à la volée et il redouble d’efforts pour créer un bruit assourdissant alors qu’il dévale l’escalier. jin, personne ne le remarque jamais à la maison, et c’est pas faute d’essayer. la plupart des jours, il s’en fiche. la plupart des jours, il erre, fantôme dans cette maison trop grande, invisible aux yeux de tous. mais y’a des jours comme aujourd’hui où jin veut hurler sa haine, sans rancœur, hurler jusqu’à briser ses cordes vocales. qu’on sache qu’il existe, pour une fois.
et il ne tarde pas à arriver à la soirée qui bat son plein. la musique lui défonce les tympans dès qu’il entre dans la pièce ; jin ne se fait pas prier pour se rendre vitesse grand v jusqu’à un saladier rempli d’une substance sucrée mélangée à beaucoup d’alcool. le verre en main bien vite annihilé, il se ressert et déambule entre les corps animés d’une sauvagerie et d’une soif de liberté incommensurable. il cherche sa proie, cherche la pauvre fille qui aura la chance de connaître son amour le temps d’une unique nuit avant de perdre toute dignité.
et il ne la trouvera jamais, cette victime toute désignée. parce que ses opales s’assombrissent en croisant celles d’aly. dieu, qu’elle est belle, il peut pas s’empêcher de penser. et y’a l’envie intense de la posséder qui revient lui grignoter le creux des reins. aly, c’est le fruit défendu et ô combien tentant. et jin, il a pas su y résister. et jin, il a préféré tout arrêter avant d’aller trop loin… de devenir menaçant. de le regretter. parce que s’il y a bien quelqu’un avec qui le gamin ne parvient pas à se contrôler, c’est bien aly.
le temps d’un souffle. d’un soupir. et aly fonce vers un illustre inconnu pour poser violemment sa bouche contre la sienne. les poings de jin se crispent alors qu’il a arrêté d’avancer. il manque presque de faire exploser son verre et de répandre le liquide sirupeux qui s’y trouvait… mais préfère l’avancer jusqu’à ses lèvres pour tout avaler jusqu’à la dernière goûte. besoin d’un verre, de deux, de trois peut-être… ou de trop, c’est certain.
« connard », rugit le monstre. et dans la tête de jin, les images qui défilent du rouge à lèvres léger d’aly venant nimber les lèvres de l’avorton. de l’ennemi. et aly qui minaude, aly qui l’emmène jusqu’à une chambre à l’étage pour lui offrir ce qu’elle a refusé à lui, à jin.
il pourrait l’exploser. lui refaire le portrait. c’est pas l’envie qui manque… mais jin, il préfère se tourner vers la première fille qu’il trouve pour l’embrasser à son tour. les langues comme les souffles se mêlent alors qu’il effleure la poitrine de l’inconnue du bout des doigts. mais ses opales ne sont jamais recouvertes par ses paupières, prunelles ardemment fixées sur la fille qu’il ne cessera sans doute jamais de désirer.
que la guerre commence.
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MessageSujet: Re: love galore (jin)   love galore (jin) EmptyLun 5 Mar - 21:50

Quand elle le voit, ce sont les ecchymoses presques effacées qui tournent au violacé vibrant. Ce sont les souvenirs de ses lèvres chaudes et réconfortantes contres les siennes. Mais c’est aussi l’acidité qui secoue la bile et remonte jusqu’au bord des lèvres. L’amertume qui dégouline par tous les pores de sa peau, salit le parquet collant et se mélange à l'amoncellement d’alcool séché et de cendres piétinées. Aly préfère l’engloutir sous une montagne de reproches, et colorer sa vision d’un monochrome cliché. Il lui est bien plus simple de s’essoufler à le haïr plutôt qu’à confronter les balafres douloureuses qu’il avait dessinées contre son myocarde. Se poser comme seule victime du dénouement précipité de leur relation en lui apposant tous les maux du monde. C’est lui, et son avidité trop puissante. Pas elle qui se faisait fugitive sous son toucher lorsqu’il devenait trop insistant. C’est lui qui contemple ce qu’il a négligemment balancé aux flammes. Pas elle qui se saigne les poignets en observant ce qu’elle n’a pas su garder. Pourtant elle avait tenté, de recoller les morceaux à chaque fois que la faïence éclatait à nouveau. Mais personne ne lui a appris qu’au lieu de réparer, il faut essayer de ne pas briser. Personne ne lui a dit, qu’on ne jette pas de l’huile sur le brasier sans s’attendre à se faire dévorer par les flammes. Aly, c’est ce qu’elle préfère faire. Jouer avec les corps, les épouser trop rapidement du bout des doigts, et s’extirper de l’étreinte quand elle devient trop suffocante. Elle zigzague entre les flammèches, les nourrit une à une et les laisse ensuite mourir en volutes noirâtres. La gamine n’est jamais là pour observer les foyers s’époumoner et s’éteindre. Oeillères qu’elle s’octroie sans se soucier de l’offense qu’elle inflige. Peu importe, c’est finalement eux qui ont accepté la clause en s’engageant dans cette danse sans bouquet final avec elle. Ici, elle tente de se rassurer, qu’elle n’a rien fait de mal si ce n’est ouvrir les portes de son royaume au mauvais. Mais lorsque le mauvais avait cette facilité à combler les désirs d’un coeur orphelin, tout devient plus compliqué. Elle tente de s’oublier sous les mains d’un autre, mais l’oeil est toujours niché au creux du sien, captivé par ce magnétisme mystique qui refuse de la laisser s’échapper. A nouveau, Jin la rend prisonnière. Et putain, elle déteste ça. Encore plus lorsqu’il l’imite et vient titiller sa jalousie peut-être trop placardée sur ses traits en liant ses lèvres à la première qu’il trouve. Lot de consolation bas de gamme, qu’elle se dit. Qu’elle se hurle jusqu’à s’en assourdir quand elle voit ses mains qui effleurent les contours d’un autre corps. Le jeu n’en vaut pas la chandelle quand les deux participants sont à égalité, Aly préfère distribuer elle-même les cartes et s’improviser maître de cérémonie. Alors quand il désobéit, l’inconnu scotché à sa bouche perd tout son intérêt. Elle le repousse sans s'enquérir de sa réaction et vient fendre la foule pour rejoindre Jin et son jouet. Non, elle ne le laissera certainement pas savourer sa victoire aussi aisément. Collision d’épaule et elle écarte la fille avec une violence dont elle savoure chaque goutte comme une assoiffée. “Dégage avant que je t’éclate.” Et elle sait immédiatement, acculée sous toute la hargne qui s’échappe de ses yeux, que la meilleure décision est de s’éclipser. Et que la menace se réalisera très certainement si elle n’obéit pas à l’ordre. Aly se laisse le plaisir d’apprécier l’obtempération d’un étirement de lèvres, puis vient heurter la réalité en sentant la présence toujours plus étouffante dans son dos. Pivotement fluet de chevilles et les regards qui se retrouvent. Satané fournaise. “Profite bien de ta soirée tout seul.” Nouveau sourire qui tiraille la bouche, mais cette fois c’est le picotement salé de l’imposture qui pénètre les pulpeuses. Qu’importe, il ne peut pas savoir. Et en un flottement, ses mains attrapent son verre qu’elle lui subtilise éhontément pour enfin s’échapper par la porte vitrée qui mène au balcon. Ici au moins, l’air n’est pas vicié par les corps empoisonnés, ni par son souffle à lui. Comme une nouvelle respiration que l’extérieur lui offre alors qu’elle s’accoude à la balustrade, et vient étouffer ses poumons sous une couche de goudron qu’elle inhale de la clope rapidement coincée entre ses lèvres.
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MessageSujet: Re: love galore (jin)   love galore (jin) EmptySam 10 Mar - 23:12

elle est quelconque, la fille entre ses bras.
elle est sans intérêt, la fille qu’il embrasse.
et dans sa caboche désaxée, dans sa caboche évidée par l’alcool ingurgité (et la cervelle qui réclame davantage d’alcool à avaler pour mieux oublier), c’est pas ses cheveux fadasses qu’il voit.
c’est pas ses yeux vitreux qu’il analyse.
c’est aly qu’il embrasse.
c’est aly qu’il embrase.
c’est aly qu’il touche comme il l’a si souvent fait, comme il a toujours brûlé de continuer. d’aller plus loin. d’être le premier ? ou au moins d’exister pour du vrai. de faire ce que tous les couples font quand ils comptent.
mais aly, ça l’intéresse pas de donner son cœur.
jin non plus d’ailleurs.
aly, elle fait que jouer.
c’est peut-être comme ça que ça a commencé.
mais il se sent stupide, jin, de l’avoir apprécié. il se sent d’autant plus stupide quand elle vient à lui manquer. quand la jalousie bouillonne en lui, qu’il voit le meurtre derrière ses paupières fermées. qu’il imagine ses poings s’éclater sur le visage de cet illustre inconnu qui a le malheur d’unir ses lèvres à celles d’aly.
elle cessera jamais de lui appartenir…
même si elle l’a jamais été sienne complètement.
ça a ce goût d’inachevé qu’il arrive pas à apprécier. ça a ce goût de pas assez qui lui brise le cœur en des millions de morceaux quand il se perd à y penser. aly, c’est un puzzle trop complexe et il est incapable d’additionner les pièces ensemble, de les relier. et ça le rend fou, jin, de pas réussir quelque chose dans sa vie…
même si, au fond, à part son poste de capitaine de l’équipe de hockey, il a jamais réussi grand-chose.
c’est dans ses gênes, faut croire, de tout rater. de tout gâcher. mais jin l’avouera jamais. jin le sait au fond de lui, mais jin continuera à tenter de prouver le contraire. à se la raconter, à montrer son arrogance à outrance. parce que jin, il sait qu’il ne faut pas montrer ses faiblesses. alors jin il souffre en silence pour cette salope qui chauffe sans jamais se donner.
pour cette salope qu’il a peut-être un peu aimé.
“Dégage avant que je t’éclate.”
jin relève rapidement les paupières. depuis quand l’inconnue a la voix d’aly ? depuis quand elle est aussi vindicative ? et depuis quand elle parle en l’embrassant ?
ah.
aly.
avec l’alcool, il a fallu quelques secondes pour que son cerveau calcule que la fille n’était plus là. sourire suffisant qui se dessine lentement.
« t’es jalouse, bébé ? »
il ronronne.
“Profite bien de ta soirée tout seul.”
ce qu’elle est belle, aly, quand elle est en colère. c’est peut-être bien la première chose qu’il a vu en elle. et puis y’a eu sa longue tignasse brune. et puis y’a eu ses prunelles incendiaires.
et il s’est perdu.
son sourire parvient à faire voleter son palpitant quelques instants, jusqu’à ce qu’elle lui vole son verre et tourne les talons. il ne faut que quelques secondes à jin pour prendre la décision de la suivre. ça ne sert pourtant à rien de beugler son nom pour lui demander d’attendre… aly n’écoute rien ni personne. et surtout pas lui.
il la rejoint sur le balcon, une clope au bec.
« arrête de faire la grande, aly. on sait tous les deux que t’aimes bien grogner mais que tu fais rien de plus. »
il marmonne, s’accoudant à ses côtés. il cherche pas la baston, pas totalement… il a juste du mal à cacher sa déception. son écœurement. il essaie juste de la blesser avec la vérité, avec cette tendance agaçante qu’elle a de toujours promettre sans jamais donner.
« j’suis étonné que t’aies besoin d’un briquet pour allumer ta clope. »
commentaire désobligeant alors qu’il s’enlise dans le jugement. il a encore beaucoup de mots méchants en réserve, mais monologuer n’est absolument pas son genre.
et putain, il a soif !
il tourne les talons quelques instants pour agresser un gars à quelques pas, lui piquant son verre aux arômes fruités qui lui donne instantanément envie de vomir. mais jin se force, jin pense à l’alcool, jin pense à l’inhibition naturelle qu’il a mais qui se retrouve décuplée avec un peu de ce poison dans ses veines. alors il avale le liquide sirupeux jusqu’à la dernière goûte.
et ses opales viennent détailler aly alors qu’il revient se poser à ses côtés.
y’a qu’elle qui compte. y’a qu’elle qu’il espère briser pour qu’elle comprenne tout ce qu’il ne lui dira jamais.
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