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 fairy godmother (liv)

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Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
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MessageSujet: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyJeu 7 Mai - 21:00

Artemis tourne en rond dans son appartement New-Yorkais. Depuis son retour de Paris, elle est loin d’avoir les idées claires, et elle a l’impression d’être de retour à San Francisco, cinq en arrière, alors qu’il la quittait pour son incapacité à répondre à sa demande en mariage venue trop tôt dans les projets de la blonde. Jules avait toujours été trop rapide pour elle, depuis qu’il avait débarqué chez elle à l’improviste le soir-même où Dana l’avait quitté, alors qu’elle n’avait que seize ans, et qu’il lui balançait déjà ses je t’aime à la gueule alors qu’elle était encore incapable de s’imaginer en couple. Ils avaient su s’accommoder de cette différence de rythme, lui avait su être patient, elle avait su faire des concessions, et elle avait été assez naïve pour croire que ça suffirait. Mais ses rêves de grandeurs romantiques les avaient rattrapés, et elle n’avait pas su le suivre, encore incapable à l’époque de concevoir qu’elle puisse se marier, vouloir des enfants, même avec lui. Et il avait été incapable de passer outre, cette fois ci. Elle ne l’avait plus revu depuis qu’il l’avait abandonnée dans cette chambre d’hôtel où ils étaient venus fêter sa remise des diplômes, le début de leur vie à deux en dehors de l’université, ce rêve qui avait volé en éclat lorsqu’il avait sorti cette foutue bague de sa poche. Cinq ans passés à ressasser la plus grande connerie de son existence. Elle savait qu’elle ne retrouverait jamais ce qu’elle avait avec lui, c’était impossible. Elle s’était noyée dans le travail, dans cette carrière qui comptait tant pour elle, cette carrière pour laquelle elle avait sacrifié leur relation. Alors quand elle l’avait revu à Paris, dans le bar du Ritz où elle s’était offert une nuit supplémentaire après son déplacement professionnel, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui signaler sa présence. Et quand il était monté avec elle, qu’il avait passé une partie de la nuit dans sa chambre, dans ses draps, elle avait osé y croire, à ce rêve qu’il voulait pour eux. Elle avait pris son courage à deux mains, s’était ouverte à lui, enfin, lui avait annoncé qu’elle était prête à partager sa vie avec lui, si c’était ce qu’il voulait, tant qu’elle n’avait pas à continuer de vivre sans lui. Parce qu’elle en était incapable. Elle avait vaguement survécu pendant ces cinq dernières années, mais l’existence avait perdu toute sa saveur. Malheureusement, sa déclaration était arrivée trop tard, il était déjà marié, avec un bébé en route. Autre chambre d’hôtel, même scénario. Elle l’avait regardé partir en sentant son cœur se déchirer pour la deuxième fois. Elle était rentrée à New-York, complètement éteinte, gardant tout ça pour elle, comme si elle pouvait ainsi prolonger son rêve parisien, se raccrochant au travail, comme toujours. Mais quand, quelques semaines plus tard, elle avait commencé à avoir des nausées, à faire des malaises, comme lorsqu’elle avait seize ans, elle avait commencé à paniquer. Et lorsque le test était revenu positif, ça avait été la goutte d’eau. Elle s’était fait porter malade au bureau, s’était enfermée chez elle, et avait fini par appeler la seule personne en qui elle avait confiance, la seule qui saurait l’aider et être là pour elle. Liv. Qui devait arriver aujourd’hui. Artemis ne lui avait pas encore dit qu’elle avait revu Jules, n’avait pas parlé de sa grossesse. Juste une urgence, et le ton de sa voix avait dû être assez convaincant pour que la brune saute dans le premier avion disponible pour la rejoindre. Artemis aurait aimé aller la chercher à l’aéroport, mais elle vivait trop mal ce début de grossesse pour mettre un pied dehors, encore moins monter en voiture sans vomir partout. Elle se prépare une tasse de camomille, l’un des seuls remèdes à peu près efficaces, quand la sonnette retentit dans l’appartement. Elle court presque jusqu’à la porte, l’ouvre en grand avant de se jeter dans les bras de sa meilleure amie, sans lui laisser le temps de poser ses valises, alors qu’elle peut déjà sentir les larmes lui monter aux yeux – les hormones, à tous les coups. « Liv, je suis tellement contente que tu sois là. » Elle finit par la lâcher, essuie rapidement les larmes traîtresses qui se sont échappées avant de la laisser entrer, l’aidant à prendre ses affaires pour les laisser dans l’entrée. « Tu veux boire quelque chose ? Tu dois être fatiguée du voyage non ? Installe-toi, j’arrive. » Elle va récupérer sa tasse, sert une boisson pour Liv avant de la rejoindre dans le salon, s’assoit à ses côtés dans le canapé en essayant de contrôler le tremblement dans sa jambe. Elle ne l’a encore annoncé à personne, et une fois que les mots auront franchis ses lèvres, ce fœtus sera définitivement ancré dans la réalité. « Liv je… si je t’ai fait venir c’est parce que… faut que je te dise un truc, et… je voulais pas faire ça par téléphone ? Et puis… j’ai besoin de toi. » Elle passe une main sur son visage, essaie de calmer ses nerfs avant de prendre ses mains dans les siennes. Sa gorge se serre alors que les larmes s’amassent derrière ses paupières. Elle finit par relever les yeux vers elle, débordant de larmes alors qu’elle plante son regard dans le sien. « Liv, je… je suis enceinte. Et je sais pas quoi faire ? » Elle explose en sanglot, relâche enfin la pression alors qu’une partie du fardeau de son secret quitte ses frêles épaules.
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Olivia Castel
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyVen 8 Mai - 19:06

tu raccroches ton téléphone, ta meilleure amie a besoin de toi, alors il n’y a pas d’hésitation. même si tu as dix milles rendez vous prévu pour les prochaines semaines, un mariage dont tu n’es pas sure de vouloir à organiser, la décision est prise. tu pars à new york la rejoindre. un tour sur internet et tu réserves le premier avion prévu le lendemain. huit heures de vol, londres new york en première classe. et tant pis pour le boulot. tant pis pour tout ce qui est en attente. depuis le décès de ton père quelques années plus tôt de la maladie d’alzheimer, tu avais décidé de reprendre les rennes du conseil d’administration qui gérait la société familiale, aidée par ton frère. chacun son domaine, si lui était plutôt branché chiffres, finance et business, toi, tu gérais plutôt les aspects communication, marketing, lancement des nouvelles gammes de produits et tout le quotidien. alors une fois la décision prise de partir, tu l’as appelé, histoire de négocier si il pouvait gérer quelques rendez vous à ta place. en lui disant juste qu’artemis avait besoin de toi et que toi, tu avais besoin d’air. si pendant quelques temps, la vie londonienne avait paru être fantastique, un appartement chic dans le quartier de kensington, une vie de couple plus ou moins heureuse, tu avais vite déchanté. paris te manquait. nevada city aussi, artemis aussi et lip encore plus. et ton couple ne te rendait surtout pas aussi heureuse que tu l’aurais souhaité. trop de non dits, un futur mari jamais présent. l’envie de tout plaquer pour partir loin, sans trop savoir où, se faisait de plus en plus sentir. lip râla en entendant le prénom d’artemis - voilà une chose qui avec le temps n’a toujours pas changé - et finalement accepta de prendre quelque uns de tes rendez vous. un ne t’inquiètes pas je t’écris quand j’arrive à NY et un je t’aime plus tard, te voilà déjà en train de dire à ta  secrétaire que tu vas t’absenter pour une durée inconnue et qu’elle va devoir gérer les rendez vous avec ton frère. bon courage. un retour à l’appartement, une énième soirée seule parce que ton futur mari est en conférence à copenhague. au moins, tu peux faire tes valises tranquille. en plus de tes affaires, tu y ajoutes quelques petites choses pour ton amie, pour lui remonter le moral alors même que tu n’as aucune idée de ce qui la chagrine. et en fouillant un peu partout, tu tombes sur un vieil album photo et une photo qui s’en échappe. rusty, et toi. un pincement au coeur, l’insouciance de l’adolescence est bien loin. pourtant cette photo, elle déclenche quelque chose. le souvenir d’une énième de vos promesses à l’aube de tes trente ans et une décision prise. tu glisses l’album dans une de tes valises, la photo dans ton sac à main et un sms au garçon pour le prévenir que tu seras de passage aux US et que si il est dans le coin, tu aimerais le voir. le lendemain matin, tu fais un dernier tour de l’appartement, pour voir si tu n’as rien oublié alors que ton taxi attends déjà depuis dix bonnes minutes. chapeau la ponctualité olivia. tu laisses un mot sur la table à manger avec ta bague de fiançailles. le choix n’est pas simple, tu as un noeud à l’estomac, mais il est peut être temps de reprendre les choses en main. et tu quittes cet appartement sans te retourner. dix heures plus tard, te voilà sur le sol américain, dans cet aéroport que tu connais par coeur. lunettes de soleil sur les yeux, histoire de cacher les cernes qui habitent ton visage, talons hauts. toute pimpante. heureuse de retrouver ta meilleure amie, bien que le coeur un peu en vrac et inquiète de ce qu’elle a à t’apprendre. un nouveau petit tour en taxi pour se rendre chez elle. le temps d’écrire à lip, de répondre à quelques mails importants. et te voilà déjà arrivée au pied de l’immeuble d’artemis. tu as à peine le temps de sonner qu’elle est déjà là, à la porte à te serrer dans ses bras. l’émotion est là, tu retiens aussi quelques larmes. entre revoir artemis alors que tu ne l’avais pas vu depuis plusieurs mois, les derniers évènements de ta vie et la fatigue du voyage, l’émotion est palpable. « tu le sais, tu m’appelles, j’arrive » tu souris légèrement. la pure vérité. même si pour ça, il te faut traverser l’atlantique. tu la remercies pour son aide avec tes affaires. « je crois que j’ai un peu exagéré avec les valises » mais en même temps, tu es ici pour une durée indéterminée alors bon. ça se justifie autant d’affaires non ? tu acquiesces quand elle te propose à boire. effectivement, la fatigue du voyage et le décalage horaire se font sentir, alors tu vas rapidement t’affaler dans le canapé après avoir enlevé tes talons et posé ta veste sur une chaise. tu vois bien que quelque chose ne va pas, artemis est bizarre, inquiète, elle a les traits tirés. depuis son appel, tu t’es posé mille et une questions sur ce qu’il pouvait bien lui arriver. « hey arty… calme toi, je suis là maintenant et je vais rester aussi longtemps que tu auras besoin de moi » la liv femme d’affaires est restée à londres, la douceur légendaire est de retour, l’épaule sur laquelle on peut se reposer, prête à mettre de coté ses soucis londoniens pour écouter sa meilleure amie. tu resserres les mains d’arty dans les tiennes en attendant qu’elle parle. les yeux pleins de larme, ça a l’air dur. et la nouvelle tombe, elle est enceinte. une bombe. tu t’attendais à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça. alors tu t’approches d’elle pour la prendre dans tes bras. plusieurs questions se bousculent dans ta tête et tu sais pas par quoi commencer. au fond, tu es sure qu’il n’y a pas « que » ça pour qu’elle se mette dans un état pareil. « je … tu le sais depuis quand ? » tu tâtonnes un peu, cherchant les bons mots. « tu sais qui est le père ? » la question qui te brule les lèvres. tu sais bien qu’elle n’a jamais été très farouche alors forcément, la question a son importance.

@artemis swanson  romance.
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptySam 9 Mai - 18:19

Retrouver la douceur de Liv, savoir qu’elle est là, qu’elle peut compter sur elle en toute circonstance, ça a toujours été une constante dans sa vie, et c’est rassurant. Rien que de l’avoir dans ses bras dans l’entrée, alors qu’elle lui confirme qu’elle n’a besoin que de passer un appel pour voir sa meilleure amie débarquer, ça a un petit côté rassurant. Et quand elle essaie de la calmer, alors qu’Artemis cherche ses mots pour lui annoncer la nouvelle qui lui pèse tant, elle est à deux doigts de craquer, de lui dire qu’elle risque d’avoir besoin d’elle à durée indéterminée, pas tout à fait certaine de la décision qu’elle finira par prendre par rapport à ce fœtus. Elle finit par lui annoncer sa grossesse, et elle peut lire la surprise qui se peint sur le visage de Liv avant qu’elle ne vienne la prendre dans ses bras. Artemis se laisse aller contre elle, ressert ses bras autour d’elle comme si elle s’accrochait à une bouée de sauvetage alors qu’elle serait perdue en pleine tempête au milieu de l’océan. Parce que c’est l’impression qu’elle a, à être submergée par ce flot d’émotions qui la secoue, dans lequel elle a l’impression de se noyer alors qu’elle perd complètement pied. « Je t’ai appelé quand j’ai eu les résultats du test. » La voix entrecoupée de sanglot alors qu’elle peine à retrouver sa respiration, elle se revoit chez le médecin, après avoir fait plusieurs tests de grossesse chez elle, tous positif, et pourtant elle refusait d’y croire, pas tant que la nouvelle n’aurait pas été confirmée par un professionnel. Et après ça, elle avait sombré, plus aucune excuse pour refuser l’existence de l’embryon. Elle se mord les lèvres au sang alors que la question tant redoutée arrive. Elle avait parfaitement conscience qu’elle allait devoir en passer par là, lui avouer qu’elle connaissait effectivement l’identité du père, mais ça ne rendait pas la chose moins douloureuse pour autant. Elle se contente de hocher la tête en signe d’affirmation, dans un premier temps, alors qu’elle garde la tête calée contre l’épaule de sa meilleure amie, alors qu’elle essaie de rassembler ses forces pour l’aveu qui suit. Parce que Liv ne se contentera pas d’un simple oui, elle le sait bien. « C’est… Jules ? » L’intonation qui monte sur la fin alors qu’elle appréhende la réaction de l’autre. Elle se redresse légèrement, s’écarte de ses bras pour mieux se cacher derrière sa tasse qu’elle attrape, alors qu’elle essuie ses yeux d’un revers de main. Elle fuit son regard alors que la douleur est encore trop vive pour pouvoir se replonger dans cette soirée parisienne dans le détail. Rien que d’y penser, elle sent sa gorge qui se serre, les larmes prêtent à se déverser de nouveau sans attendre. « Je… On s’est croisé à Paris et… Je vais pas te faire un dessin. » Le regard qui descend sur son ventre, où est en train de grandir la preuve vivante de leur entrevue imprévue. Les larmes roulent déjà le long de ses joues alors qu’elle se force à continuer avant que Liv l’optimiste ne se fasse déjà des films de retrouvailles et de petite famille qui se construit. « Mais Liv… Il est marié. Et il va être papa. Enfin, je veux dire… pas moi, elle. » L’autre qui lui avait volé la vie qu’il rêvait pour eux, Jules et Artemis. Pas cette autre opportuniste qui s’était invitée dans sa vie alors qu’elle-même avait été incapable de dire oui. Cette autre à cause de qui elle passerait le reste de sa vie seule, elle n’a plus aucun doute là-dessus. Elle plonge son regard larmoyant dans les yeux de Liv alors qu’elle a l’impression que toute son existence vole en éclat. « Qu’est-ce que je vais faire ? Liv… Qu’est-ce que je dois faire ?... Je… Je sais plus où j’en suis… » Pourtant, ça avait toujours été si claire sans sa tête. Elle n’aurait jamais d’enfant. C’avait toujours été sûr et certain. Jusqu’à Paris. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte que pour lui, elle était prête à passer ce cap. Que pour lui, elle était prête à le faire. Avec lui. Mais sans lui ?...
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyDim 10 Mai - 19:38


elle est enceinte. enceinte. tu encaisses la nouvelle. la surprise se lit clairement sur ton visage. en dix heures de voyage, tu avais envisagé plusieurs choses. des trucs probables comme des trucs totalement improbables. mais bizarrement, l’hypothèse qu’elle soit enceinte ne t’étais pas venue à l’esprit. peut être parce l’idée d’avoir des enfants n’est pas quelque chose que tu envisages à cause de ta maladie. et même si tu es surprise de cette nouvelle, il faut l’avouer, ça te rassure également que cela ne soit « que » ça. pas de maladie incurable ou quelque chose d’encore plus grave. non. elle est juste enceinte. alors tu la prends dans tes bras pour la réconforter, pas sure de réussir à trouver des mots face à une situation qui t’es totalement inconnue. « tu as eu raison de m’appeler » malgré les années et la distance, tu réponds toujours présente. quoiqu’il arrive. cette fois ci n’échappe pas à la règle, même si il faut avouer que le malheur de ta meilleure amie s’est avéré tomber à pic. et que vu son état, tu n’auras pas à lui raconter tes histoires avant quelques temps, ce qui t’arrange aussi, autant le dire. la question du père vient alors sur le tapis. rien qu’en regardant ta meilleure amie, tu comprends finalement que le problème n’est pas tant le fait qu’elle soit enceinte, mais plutôt l’identité du père. jules. tu aurais presque pu le deviner. il n’y a que lui et il n’y a toujours eu que lui pour la mettre dans un tel état émotionnel. tu la laisses raconter l’histoire, en tentant de garder une expression neutre. pas de jugement hatif. tu pensais que jules et elle, ça appartenait au passé. mais visiblement, ce n’est pas le cas. et au final ce n’est pas si étonnant que ça, parce que en cinq ans sans le voir, elle ne t’a jamais parlé d’un autre homme avec la même passion. honnêtement, tu as juste envie de lui mettre des claques à jules. il est marié, il va être papa et trouve le moyen de tromper sa femme avec son ex alors même que cette même ex, ta meilleure amie, semblait être plus ou moins prête a passer à autre chose après cinq ans sans nouvelles. la seule chose que tu vois, c’est qu’elle avait réussi à remonter la pente, sans lui. et que maintenant tout le travail effectué était parti en fumée. « vous… vous vous êtes parlés depuis paris ? » tu hésites un peu, encore secouée par la nouvelle, pas sure de vouloir te lancer à donner un avis à ton amie sur un sujet aussi délicat. « première chose, tu vas sécher tes larmes. t’es plus toute seule maintenant, je suis là » et après on verra pour le reste. tu gardes ses mains au creux des tiennes. il n’est pas encore question de lui demander si elle souhaite garder le bébé ou non. trop tôt. pas assez de recul. « ensuite, tu vas prendre une grande inspiration » tu essaies de la calmer comme tu peux, caler sa respiration sur la tienne, beaucoup plus apaisée. « on va réfléchir ensemble d’accord ? mais pour ça, il faut que tu essaies de te calmer » pour ne pas prendre de décisions irréfléchies ou hâtives. ne pas faire n’importe quoi même si la situation est délicate et que peu importe le choix d’artemis, ça va bouleverser sa vie. « quoique tu décides, je serais là pour t’aider, tu ne seras pas seule » même si il est évident que ta présence ne remplacera jamais jules, et qu’elle préfèrerai certainement l’avoir lui, tu veux juste la réconforter. lui faire reprendre pieds sur terre. lui faire comprendre que t’es prête à rester à ses cotés, même pendant les neuf mois de grossesse si elle décide d’aller au bout, si elle a besoin. parce que comme toujours, les amis avant le reste, c’est vers elle que va ta loyauté.  
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyLun 11 Mai - 11:29

Liv lui confirme qu’elle a eu raison de l’appeler, et ça lui met un peu de baume au cœur, de voir qu’après toutes ces années, malgré tout ce qu’elles ont pu traverser, malgré les multiples connerie d’Artemis, Liv est toujours là, fidèle au poste, quand elle a besoin d’elle. La mention de Jules vient retourner le couteau dans la plaie encore sanguinolente, et quand elle lui demande s’ils se sont reparlés, elle secoue frénétiquement la tête de gauche à droite. Elle s’était jurée de ne plus jamais lui parler après cette nuit à Paris, après qu’il ait fait son choix. Après qu’il l’ait abandonnée, encore une fois. Elle aurait dû s’en douter. Après tout, il finissait toujours par partir. Pourtant elle avait osé espérer, alors qu’elle était sans ses bras, à Paris. Paris, la ville des amoureux. Elle avait osé croire que peut-être, le moment de se retrouver définitivement était enfin arrivé pour eux. Et c’est ça qui lui fait le plus mal. C’est de s’être laissée aller à cet optimisme loin de lui être naturelle, de s’être laissée aller à des rêves de bonheur quand clairement, elle se mettait le doigt dans l’œil. Mais ça, elle est incapable de le dire à voix haute, même à Liv, même à sa meilleure amie. Parce que ça fait trop mal, rien que d’y penser. Liv qui reprend le contrôle, qui essaie de remettre de l’ordre dans ce chaos qui la secoue, qui lui rappelle qu’elle est là, qu’elle n’est plus seule, qu’elle doit respirer avant de pouvoir réfléchir à quoi que ce soit, et ça fait sens. Les mains toujours dans les siennes, elle essaie tant bien que mal de retrouver son souffle, de chasser cette boule qui s’est logée dans sa gorge, qui vient faire pression sur les glandes lacrymales. Elle plonge son regard dans celui de Liv, essaie d’y puiser la force nécessaire pour sortir la tête hors de l’eau. Et ça finit par payer. Il lui faut du temps, certes, mais elle finit par calmer le rythme frénétique de sa respiration, sa poitrine se soulevant à intervalles beaucoup plus lent alors qu’elle prend de profondes inspirations, se cale sur celles de Liv. Alors que la pression redescend, sa tête se met à tourner, et elle se laisse aller dans le canapé, s’avachit, les yeux fermés le temps de reprendre ses esprits. « Je sais pas ce que je ferais sans toi. » Ca sort dans un souffle qui vient du fond du cœur. Déjà lorsqu’il avait quitté Nevada City, il avait suffi d’un texto pour qu’elle débarque avec un pot de glace. Puis après le fiasco de San Francisco, c’était elle qui était venue la chercher dans cet hôtel où il l’avait laissé. C’était elle qui avait recollé les morceaux, à chaque fois qu’il l’avait brisée. Et maintenant, plus que jamais, elle a besoin d’elle pour l’aider à y voir plus clair dans cette situation qui lui échappe complètement. Elle attrape un coussin qu’elle sert contre elle, le pouce qui glisse contre le tissu, comme pour s’apaiser. Elle ouvre à nouveau les yeux alors qu’elle se tourne vers sa meilleure amie, toujours avachie sur le canapé. « Liv, je… Tu me connais, j’ai… J’ai jamais voulu d’enfant. Je veux dire… Tu m’imagines ? Moi ? Avec un bébé ? » L’idée lui avait toujours parue complètement absurde, complètement improbable. Mais la vérité, c’était qu’elle était rongée par la peur. La peur de finir comme sa mère. D’être incapable d’aimer ce petit bout d’humain, incapable de lui apporter l’amour et l’affection dont il aurait besoin, dont elle avait été privée dans son enfance. De ne pas savoir comment s’en occuper, n’ayant eu aucun modèle de ce que peut être l’instinct maternel dans son entourage. Elle s’en était rendue compte lorsqu’elle était tombée enceinte à seize ans, qu’il l’avait accompagnée pour l’avortement. Elle ne lui avait pas laissé le choix, envahit par la panique. « Et pourtant… » Pourtant maintenant qu’elle est plus âgée, elle se pose sincèrement la question. Elle a fait du chemin depuis. Elle ne s’imaginait pas devoir faire ça seule, mais… « Je sais pas pourquoi mais… Je sais pas si… si je serais capable de… » Elle est incapable de prononcer le mot. Avorter. Ca lui parait si brutal, tout à coup, si… Inhumain. « C’est peut-être parce que c’est le sien, mais… » Mais quoi ? Elle veut le garder ? Elle veut aller au bout ? Elle veut élever ce gosse toute seule ? Elle n’en sait rien, la phrase reste en suspens alors qu’elle cherche à comprendre ce qui se passe en elle, ce qu’elle ressent pour ce qu’elle ne considérait jusqu’à présent que comme un simple amas de cellule, mais qui semble maintenant prendre une identité propre.
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyLun 11 Mai - 19:14


la même histoire qui recommence une troisième, quatrième fois peut être ? tu ne comptes même plus. jules qui fait un choix, que tu considères comme égoïste, une fois de plus. et tu en récupères les conséquences, une artemis en mille morceaux, au fond du seau. ça te fait mal au cœur de la voir dans cet état-là, à cause d’un abruti. parce que clairement, aujourd’hui c’est comme ça que tu considères jules. pas d’autres mots et si tu l’avais en face, nul doute que tu lui expliquerais ta façon de penser. mais ce n’est pas le sujet. pour l’instant, il va falloir s’occuper de ta meilleure amie. trouver des réponses que tu n’as pas, l’aider à refaire surface pour la soixante et unième fois. et l’aider à réfléchir posément. indirectement, tu obtiens la réponse à une de tes questions. non, elle n’a pas eu de nouveau contact avec jules et par conséquent, il n’est pas au courant de cette grossesse. parti comme c’est, il ne le saura probablement pas. pas sure que cela soit une excellente idée, mais si c’est le choix d’artemis, alors tu le respecteras. tu souris légèrement quand tu l’entends te dire qu’elle ne sait pas ce qu’elle ferait sans toi. en toute modestie, tu te poses aussi la question. mais cela te fait plaisir de l’entendre alors même qu’elle n’est pas habituellement très démonstratrice. il est clair que cette fois ci, le chocolat, le pot de glace et netflix ne suffiront pas à trouver des réponses alors tu te fais la promesse d’être là, encore plus que ce que tu as pu faire jusqu’à présent, pour elle. « et pourquoi pas ? » ton légendaire optimisme refait surface. tu la connais par coeur, ta meilleure amie. la question n’est pas d’avoir un enfant ou non, mais d’être à la hauteur en tant que mère. plus délicat, plus difficile à gérer. tu n’es pas la mieux placée pour ce sujet là, ta mère a toujours été et restera une inconnue et tu n’as pas eu d’autres figures féminines dans ta vie. « je sais à quoi tu penses arty. c’est impossible que tu agisses comme elle » tu croises son regard, les larmes ne sont plus là, ça fait un peu plaisir. tu te veux rassurante, tu n’as que de vagues souvenirs de la mère d’artemis, mais elle ne t’a jamais rien raconté de joyeux à son sujet. pour toi, il est clair qu’elle ne peut pas ressembler à sa mère, elle a souvent souffert de son éducation. et pour le reste, l’instinct maternel, l’affection, tu te dis que ce sont des choses naturelles, qui viendront avec le temps. « tu n’es pas comme elle » tu insistes un peu, elle a trop souffert du comportement de sa mère pour agir de la même façon avec un enfant, ça te parait évidemment. mais ça ne l’est peut être pas pour elle. et puis finalement tu comprends qu’elle hésite. à garder cet enfant. tu essaies de sonder son regard, comprendre ce qu’il se passe dans sa tête. est ce par envie qu’elle envisage de le garder ? par peur de ne pas être capable d’encaisser un nouvel avortement ? ou parce qu’il s’agit d’un moyen de se  raccrocher à son histoire avec jules ? tu sais pas trop quoi en penser. « mais tu penses à l’éventualité de le garder n’est ce pas ? » tu finis sa phrase logiquement. garder cet enfant ne te parait pas insensé tant que les raisons qui poussent à ce choix ne le sont pas non plus. « c’est normal que tu te poses la question » et avorter n’est pas un acte sans conséquences. d’autant que ça ne serait pas la première fois. « tu as grandi, tu n’es plus la même que quand on avait seize ans, c’est normal de voir les choses différemment » tu te souviens de cette époque, ce premier douloureux avortement. tu ne lui souhaites absolument pas de revivre cela. mais la décision ne t’appartient pas. « maintenant, si tu prends la décision de le garder, ça doit être parce que tu en as envie et uniquement pour ça. pas parce qu’il te rappellera jules » parce que sinon, il est clair qu’elle lui fera payé au petit, même si c’est inconscient. et que avec une telle décision, personne ne sera heureux.
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyMer 13 Mai - 10:55

Pourquoi pas. Là est toute la question. Ce pourquoi pas que Liv pose comme ça, mine de rien, quand elle-même était incapable de le formuler, mais qu’il était pourtant bien présent dans son cœur. Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas aller au bout de cette grossesse, après tout ? Mais la peur qui reste présente, et sans qu’elle n’ait quoi que ce soit à dire, Liv sait de quoi elle veut parler. Parce qu’elle la connait, qu’elle connait toute son histoire, qu’elle sait plus ou moins comment sa mère pouvait être avec elle. Et c’est bien pour ça qu’elle l’a appelée. Parce qu’avec Liv, pas besoin de se prendre la tête, d’expliquer tous dans les détails, parce qu’elle la comprend. Et ça, c’est particulièrement précieux pour une Artemis qui a toujours eu du mal à s’exprimer, à trouver les mots quand il s’agit d’éclaircir ces émotions qui la traversent, qui la chamboulent plus que tout. Elle plonge son regard dans le sien, essaie de se laisser convaincre par ses affirmations qui semblent catégorique sortant de sa bouche. Pas comme elle. Elle aimerait y croire, pourtant le doute subsiste. On ne peut pas dire qu’elle ait été des plus douces dans sa vie, plutôt du genre à attaquer qu’à jouer les médiatrices, capable de s’embraser comme un feu de paille lorsque la rage la consume, de se laisser emporter sans aucune forme de contrôle. Tout feu tout flamme, c’est ça, son tempérament. Alors comment être certaine qu’elle ne finira pas par détruire cet enfant si un jour la colère l’emporte ? Comme être sûre qu’elle ne lui fera pas de mal sans le vouloir ? « Comment tu peux le savoir ? Qu’est-ce qui te dit que… je finirais pas comme elle ? » Pas sûre que Liv ait la réponse à cette question, mais elle a besoin de l’entendre lui prouver par a plus b qu’elle a raison, elle a besoin d’être rassurée, peu importe comment, et Liv a toujours été la mieux placée pour ça. Toujours à trouver les mots justes, ceux qui parviennent malgré tout à se frayer un passage à travers les barrières, à se faufiler jusqu’au cœur pour s’y planter, s’y imprimer de façon permanente. Artemis détourne le regard, se contente de hocher la tête doucement, de haut en bas, incapable de formuler cette éventualité qui jusqu’à présent ne faisait pas partie de ses projets. Jamais elle ne s’était imaginée avoir un enfant, et pourtant, maintenant, elle se pose réellement la question. Même si ça lui semble tout sauf normal. « Tu crois ? » Elle lève les yeux vers elle, encore incrédule face à la possibilité même d’aller au bout de cette grossesse. Elle essaie de voir le chemin parcouru depuis ses seize ans, mais à ce niveau, elle a l’impression d’être au même point, toujours aussi terrorisée à l’idée de devenir mère, toujours traumatisée à l’idée d’avorter. Puis vient la question du pourquoi le garder, et elle ressert ses bras un peu plus sur le coussin. Elle peut comprendre où Liv veut en venir, et pourtant, elle n’est pas certaine d’être dans le même état d’esprit. Parce qu’elle a beau lui en vouloir de l’avoir abandonnée, elle a beau lui en vouloir de lui avoir brisé le cœur, encore, ça reste Jules, et dans le fond, elle n’arrivera jamais à le détester. « Tu sais, je… tu vas trouver ça con, sûrement, mais… Je suis incapable de le haïr ? Je veux dire… » Elle hésite, cherche ses mots, si peu habituer à ouvrir son cœur à qui que ce soit, pourtant elle sent bien que c’est nécessaire, si Liv doit avoir toutes les cartes en mains pour l’aider. « Quand je l’ai revu je… C’était comme s’il était jamais parti ? Je me suis rendue compte que… C’est débile mais… » Les mots se coincent à travers la gorge, refusent de sortir, mais elle force le passage, pousse malgré la honte qu’elle ressent de se mettre à nue de la sorte, d’avouer ce qui lui apparait comme la pire des faiblesses alors qu’une larme silencieuse roule sur sa joue. « J’ai jamais cesser de l’aimer ? Et encore aujourd’hui, malgré… » Son choix à la con de rester avec l’opportuniste et de l’abandonner à nouveau. « J’y arrive pas ? Je peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi… » Elle glisse une main sur son ventre, baisse le regard en essuyant ses larmes d’un revers de main alors que son cerveau commence à intégrer ce que ce fœtus – non, ce bébé – représente. Le fruit d’un amour qu’elle n’aurait jamais cru possible. « Si je… Si j’interrompais la grossesse, ce serait… J’aurais l’impression de le tuer ? Je sais pas si tu comprends ce que je veux dire mais… Je peux pas… » Avorter, ce qui reviendrait à déclarer que cette amour serait définitivement mort et enterré, et ça, elle n’est pas prête. Elle laisse échapper un rire sans joie alors qu’elle repense à cette déclaration qu’elle lui avait faite sous l’impulsion du moment. « Tu sais, le pire, c’est que je lui ai dit, à Paris, avant… de me rendre compte qu’il était… » Marié. Une putain de bague au doigt qu’elle n’avait pas remarqué à temps. « Je lui ai dit que j’étais prête, que je voulais avoir des enfants tant que c’était les siens. Mais le faire seule ?... Je… J’ai peur de pas y arriver… »
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Olivia Castel
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyDim 17 Mai - 19:03


la mère d’artemis. vaste sujet. là est l’une des réponses aux questions d’artemis. admettre, comprendre qu’elle ne sera jamais comme sa mère pour avancer. tu as l’impression de marcher un peu sur des oeufs avec ce sujet, on ne peut pas dire que tu maitrise le truc à cent pour cent. de vagues souvenirs, mais surtout le souvenir des confidences d’artemis quand vous étiez plus jeunes. des comportements de la part de sa mère que tu n’as jamais vraiment compris, que tu n’as jamais vraiment trouvés normaux même si tu n’avais pas d’éléments de comparaison. et si pendant des années il te semblait qu’elle était passée au dessus de toute cette histoire sans doute que le fait d’être enceinte doit faire remonter des choses. des vieux démons cachés. tu as envie de la convaincre, de la persuader que non, jamais elle ne sera comme sa mère, mais c’est pas la tache la plus évidente. ton optimisme légendaire va encore faire son petit chemin, comme toujours. « parce que je te connais par coeur » première raison, sans doute la plus évidente, la plus censée, la plus logique de toutes. « parce que je sais que tu ne pourras que aimer ce petit être » envisager l’inverse est impossible. après tout et surtout malgré tout c’est l’enfant de jules. jules le seul homme qui a toujours compté aux yeux artemis. « et puis, toi, tu n’as pas envie de lui ressembler, donc il n’y a pas de raisons que tu agisses comme elle » la liste pourrait être encore longue, mais tu préfères arrêter là, lui laisser le temps de réfléchir, de penser. laisser l’idée faire son chemin. comme tu l’as toujours fait. et ça a marché par le passé, alors pourquoi, cette fois ci ça ne fonctionnerai pas ? tu hoches ensuite la tête, normal qu’elle se pose la question de savoir si elle a envie ou non de garder ce bébé. les hormones doivent aussi jouer. peut être qu’à trente ans, on ressent sans doute plus l’envie de fonder une famille qu’à seize ans. les enjeux ne sont plus les mêmes que quand vous aviez seize ans, la vie a fait son chemin, chacune a pris une route et a avancé. et peut être que maintenant, elle est prête a avoir un enfant. qui sait. la seule chose que tu voudrais, c’est qu’elle soit sure de sa décision. que cela vienne d’elle et pas juste parce qu’elle veut garder un souvenir, une trace de son histoire avec jules. « c’est pas con arty » con c’est pas vraiment le mot que tu aurais employé. enfin tout est relatif parce qu’après tout ce qu’il s’est passé entre eux, le nombre de fois ou tu as ramassé ta meilleure amie à la petite cuillère à cause de lui, il y en a des raisons de le   hair. même toi clairement, tu ne le portes plus vraiment dans ton coeur depuis un moment. mais tu n’es personne pour juger ce que ressens ta meilleure amie. et on sait tous a quel point les sentiments, ça peut vite être un sujet compliqué. tu n’as jamais été dans une situation similaire à celle d’artemis, alors donner ton avis est encore une fois un peu compliqué. tu as beau essayer de comparer à ce que tu as vécu, rien n’es suffisamment pertinent. « tu l’as dans la peau » que tu finis par conclure. c’est pas quelque chose qui t’enchante vraiment. parce que ça induit sans doute que ce n’est pas la dernière fois que tu la ramasseras en piteux état après jules. elle est encore et toujours amoureuse, jules semble être l’homme de sa vie. tu pourrais t’en réjouir si tout était simple entre eux. mais c’est bien loin d’être le cas. alors tu préfères ne pas étaler sur le sujet, ni même avancer que tu comprends son point de vue. « alors gardes le, si tu te sens pas capable d’avorter » le mot est posé. la phrase est lourde de sens. mais tu ne vois pas comment lui répondre autre chose. pas persuadée que ce soit la meilleure solution, mais pas persuadée non plus qu’artemis puisse vivre un second avortement. tu grimaces ensuite légèrement, imaginant la douleur qu’elle a pu ressentir quand elle a compris que jules était marié et que sa femme était enceinte. tu essaies une fois de plus de voir le bon coté des choses, sans vraiment croire à ce que tu dis. « au moins, il sait ce que tu ressens. » une mince consolation, mais sait-on jamais, si ça fait son chemin dans le crane de jules et qu’il revient vers elle. tu le lui souhaites, si ça peut lui permettre d’être heureuse et sereine. « il n’y a pas de raison arty, tu y arriveras, tu es une femme forte » tu peux pas envisager le contraire. et puis de toute façon, si élever un enfant était aussi simple que répondre à est ce que je vais y arriver ou non, ça se saurait. « ça sera pas facile, il y aura même peut être des jours ou ça sera très compliqué. mais, c’est la vie arty. on s’adapte et on fait avec. » et avoir peur de ne pas y arriver, de ne pas faire les choses correctement, de faire les mauvais choix, c’est l’essence même de la vie. « et puis tu ne seras jamais seule » la base. la preuve même, tu es toujours là.  
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Artemis Swanson
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyVen 22 Mai - 12:00

Liv, la grande optimiste, persuadée qu’Artemis ne sera jamais comme sa mère, et même si elle a encore du mal à y croire, les différents arguments amenés par sa meilleure amie font leur chemin, un à un, parce qu’elle accorde assez de crédits à son avis pour se laisser convaincre. Lentement, certes, mais sûrement. Elle avait toujours sur trouver le moyen de se frayer un passage derrière les barrages qu’Artemis pouvait dresser, trouver la faille pour atteindre le cerveau et le cœur, faire taire les interrogations et les peurs, enrailler le pessimisme et le pragmatisme naturel de la blonde. « J’espère que t’as raison… » Le doute subsiste, subsistera probablement toujours, jusqu’au bout, cette peur de déraper un jour, d’aller trop loin, de blesser l’enfant, comme elle sait si bien blesser les gens qui lui sont proches. Liv, Jules, Sander, ils y sont tous passés à un moment ou à un autre, ont tous fait face à la Artemis qui repousse et qui attaque quand dans le fond elle aimerait retenir. Plutôt que de voir les autres l’abandonner, autant être à l’origine du départ, non ? Avoir une raison rationnelle derrière laquelle se raccrocher, un raisonnement logique pour expliquer l’absence. Faire fuir avant de trop s’attacher. On ne peut pas dire que ça lui ait grandement réussi jusqu’à présent, mais il lui aura fallu le temps pour s’en rendre compte. Elle se débat avec ses mots pour essayer de décrire ce qu’elle ressent pour Jules, et apparemment, elle s’en sort mieux que ce qu’elle pensait, avec une Liv qui résume le tout en une simple expression. « C’est ça… » Elle l’a dans la peau, tout simplement, l’a toujours eu dans la peau. Depuis la maison de retraite, depuis qu’elle l’a embrassé sans prévenir pour enrager sa grand-mère, parce qu’il était là, tout simplement. Elle ne s’en était rendu compte que quelques semaines plus tard, quand ils s’étaient retrouvés dans ce putain de placard à balai qui avait foutu un sacré bordel dans sa vie. Bordel qu’elle ne regrettait pas, dans le fond. Si c’était à refaire, elle ne changerait rien à leur histoire. Sauf l’issue de Paris. Dans un monde idéal, il n’aurait pas été marié. A croire qu’ils étaient maudits d’un point de vue timing. C’est lui, son âme sœur, elle le sait, le sent au plus profond d’elle, aucun doute là-dessus. Mais le destin semble s’acharner contre eux, comme pour leur faire payer leurs conneries respectives et tout le mal qu’ils ont pu causer autour d’eux. Elle aurait dû s’y attendre, mais ça n’en fait pas moins mal. Elle sent son cœur qui se serre quand Liv ose poser le mot pour elle, avorter, et elle ne peut retenir la grimace qui déforme son visage alors qu’elle resserre ses mains sur son ventre. Dans le fond, elle sait déjà qu’elle veut le garder, depuis le premier test qui était revenu positif, mais l’information a encore du mal à s’ancrer dans le cerveau qui refuse encore la décision du cœur, juger trop irrationnelle. « Tu crois vraiment que c’est une bonne idée ?... » Elle a encore besoin d’être rassurée, en aura probablement encore besoin pendant les neuf mois qui s’annoncent, pas sûre d’être capable de laisser Liv retourner à sa vie parisienne, sans pour autant l’avouer, de peur de paraître trop exigeante, trop needy, tout ce qu’elle a en horreur. « Pour ce que ça a servi, j’aurais mieux fait de me taire. » L’arrière-goût amer d’avoir enfin réussi à lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais trop tard. Toujours trop tard. Elle a toujours été trop lente avec lui, elle aurait dû s’en douter avant de parler. Elle laisse échapper un rire alors que Liv marque un point. Une femme forte, elle ne lui retirera pas ça. Forte au point d’être effrayante, à en croire ses employés, une main de fer dans un gant de fer, elle mène son monde à la baguette. Elle se tourne un peu plus vers sa meilleure amie qui essaie encore de la convaincre que ça ira, puis ses dernières paroles résonnent, un peu trop forte pour son cœur encore fragile. Jamais seule. Elle se retrouve propulsé en arrière, elle a seize ans à nouveau, ils sont dans le parc, devant la clinique. Quand il lui a fait cette promesse, ce serment qu’elle attendait depuis si longtemps, cette assurance qu’il lui a faite qu’elle ne serait plus jamais seule. Ca ou les hormones, toujours est-il qu’elle fond à nouveau en larmes alors qu’elle ramène ses jambes à elle pour enfouir sa tête dans ses genoux. Elle essaie de se calmer, de ravaler ses sanglots, mais c’est trop difficile. « Je suis désolée c’est… C’est juste que… C’était… Il… » C’était sa promesse. A lui. Mais ça reste coincé dans sa gorge alors qu’elle lance un regard désolée à Liv, incapable d’en dire plus, en espérant qu’elle comprendra.
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Olivia Castel
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptySam 23 Mai - 18:45


les peurs, les interrogations. il y a là clairement de quoi se faire des noeuds au cerveau. et connaissant ta meilleure amie, il n’y a même aucun doute là dessus, son cerveau doit être un champ de bataille a l’heure actuelle. au moins autant que son petit coeur. tu hausses les épaules à sa réponse. elle espère que tu aies raison. évidemment que tu as raison. elle devrait le savoir quand même depuis le temps. « tu sais au fond de toi que j’ai raison » après toutes ces années, les choses ne changeaient pas beaucoup. tu étais toujours là, à rassurer ta meilleure amie, à attendre que la petite graine semée dans tes paroles fasse son chemin dans la tête de la blonde. les doutes d’artemis, tu les connais par coeur. tu sais de quoi elle a peur. faire mal, blesser cet enfant comme elle sait blesser son entourage. mais à tes yeux, c’est différent. voire même impossible qu’elle fasse du mal à cet enfant. impossible de faire du mal à ce petit être qui va grandir en elle pendant neuf mois et dont elle sera probablement complètement gaga à sa naissance. et puis abandonner un enfant, elle en sera incapable. c’est l’enfant de jules qu’elle porte. détail à ne pas oublier. jules. tu pourrais presque écrire un roman sur leur histoire, ça ferait un best seller à coup sur. elle l’a dans la peau. tu n’as pas trouvé meilleure phrase et malgré le mal qu’il a pu lui faire, tu restes un brin admirative de cette histoire qui dure depuis le lycée. même si toi aussi tu aurais espérer une autre fin pour paris. c’est peut être pas fini après tout. artemis et jules. ça part et ça revient. et finalement, même si jules n’est plus vraiment considéré à tes yeux, tu espères qu’il reviendra. juste pour le bonheur d’artemis. tu doutes ensuite un peu de la réponse à donner à ta meilleure amie. est ce vraiment une bonne idée de garder cet enfant ? ton coté rationnel dirait que non. parce que ce gamin va grandir entre l’absence d’un père et une mère relativement bien occupée avec son boulot. et pour avoir vécu l’absence d’une mère et un père présent quand ça l’arrangeait, tu ne le souhaiterait à personne. mais tu peux clairement pas dire ça à ta meilleure amie. elle a besoin d’être rassurée. alors tu sais pas trop quoi lui répondre. tu hésites sur les mots à utiliser encore et toujours. « je sais pas arty. si c’est ce que toi tu veux, alors oui c’est une bonne idée » c’est le seul point, la seule raison valable. si elle le veut, alors ce sera une bonne idée à tes yeux. et tu seras derrière elle pour la rassurer à chaque moment de doute ou de faiblesse. « mais non, dis pas ça. ça pourrait faire son chemin dans sa petite tête aussi. on sait jamais » surtout avec jules. on est jamais à l’abri d’un retour de flamme. puis elle passe du rire aux larmes sans que tu comprennes vraiment pourquoi. pour une fois, tu es à court de mots, ça te surprend, ce changement. tu imagines avoir dit quelque chose qu’il fallait pas. ou quelque chose que jules lui aurait dit. sujet sensible. alors tu te contentes juste de la prendre dans tes bras pour la réconforter du mieux que tu peux. « ça va aller arty » ça te fait vraiment mal au coeur de la voir se mettre dans un état pareil. et tu te sens surtout bien impuissante. parce qu’il n’y a rien que tu puisses faire pour lui remonter le moral à cet instant précis. a part ramener jules, mais ça, ça n’arrivera jamais.  
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyDim 24 Mai - 17:18

La réflexion de Liv lui arrache un rire. « C’est pas faux. Mais tu sais bien qu’il me faut toujours un temps de décalage avant de m’en rendre compte. » Le passé le leur aura prouvé plus d’une fois. Si Liv a globalement souvent eu raison en ce qui la concerne, il a toujours fallu à Artemis le temps de laisser la petite graine germer avant d’accepter l’avis de la meilleure amie. Mais dans le fond, oui, elle le sait, qu’elle a raison. Même si elle ne le voit pas encore, Liv la connaît assez pour émettre un avis justifié, et si elle lui maintient qu’elle ne lui fera pas de mal, alors c’est qu’il doit y avoir un fond de vérité. Elle essaie de s’imaginer, dans neuf mois, avec ce gosse sur les bras. Est-ce qu’elle sera capable de l’élever convenablement, sans père ? Avec sa carrière ? Elle pourrait probablement faire des aménagements dans son emploie du temps, mais hors de question qu’elle devienne femme au foyer. Elle a besoin de travailler, d’avoir encore un lieu dans sa vie où c’est elle qui a le contrôle sur tout et personne d’autre. Et quoi qu’elle fasse, elle devra encore faire des déplacements autour du globe pour le travail. Est-ce que le bébé la suivra partout ? Est-ce que c’est sain pour un môme de voyager autant ? Non, probablement pas, elle devra le laisser à une nounou. Et en même temps… elle a du mal à s’imaginer l’abandonner derrière elle, même si ce n’est que pour quelques jours. Mon dieu mais qu’est-ce qui lui arrive, elle se le demande. Elle ne va pas commencer à être surprotectrice avec un gosse qui n’est pas encore plus gros qu’un petit pois. Mais ça finit de lui retirer ses derniers doutes. Si elle ne se voit pas s’en séparer quelques jours, comment pourrait-elle le faire disparaître de façon définitive ? « Oui, je… C’est ce que je veux. Mais si ça me paraît complètement fou, et probablement la décision la plus incompréhensible que j’ai prise de toute ma vie mais… je veux le garder ? » Voilà, le choix est posé, le souhait formulé, et le tout semble s’ancrer dans la réalité de façon indélébile. Le marmot existe, à part entière, se fait sa place dans son futur qui semble bien incertain à présent, loin, très loin de tout ce qu’elle aurait pu s’imaginer. Comme cette déclaration qu’elle n’avait pas su retenir, si éloigner de la Artemis qu’elle pensait être. Liv essaie de la rassurer, comme toujours, mais elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel, loin d’être convaincue cette fois ci. « Toi et ton optimisme, je te jure… Mais là, j’y crois vraiment pas. Il a fait son choix, et c’était pas moi. Point barre. » L’amertume encore sur la langue alors qu’elle se revoit dans ses bras sous la douche, après qu’il ait pris sa décision. Décision qu’elle a encore du mal à accepter, qu’elle n’acceptera probablement jamais, elle ne se fait pas trop d’illusions sur la question. Puis les larmes reviennent, à flot, sans qu’elle ne parvienne à mettre les mots pour lui expliquer pourquoi, c’est trop dur de parler de lui, encore, de cette promesse qu’il n’a pas tenue alors que les bras de Liv se referme autour d’elle. Elle se laisse aller un instant, trop épuisée pour lutter plus longtemps contre le tsunami d’émotions qui la ravage. Puis le calme revient, enfin, et elle se sent littéralement vidée. « Désolée, c’est les hormones. » Excuse facile qu’elle ne gobera sûrement pas, mais qui lui permet de regagner un semblant de contenance alors qu’une idée se forme dans son cerveau. Elle hésite, regarde Liv à ses côtés. Liv qui a toujours été là pour elle, peu importe les circonstances, peu importe le mal qu’elle a pu lui faire, et ça lui apparaît comme une évidence. Mais elle doit se battre contre son naturel de femme indépendante capable de se débrouiller toute seule et ce n’est pas chose aisé. Elle s’agite dans le canapé avant de se tourner vers elle, s’installe en tailleur face à sa meilleure amie. « Liv, je… J’ai deux choses à te demander. La première, et je comprendrais si tu dis non, c’est… Je serais pas capable de faire ça toute seule et… je sais que t’as ta vie à Londres, ton fiancé et tout mais… est-ce que… je sais que j’en demande beaucoup mais… tu pourrais rester ? Ou au moins venir pour les rendez-vous médicaux ? Sinon je risque d’étriper un docteur ou deux. » Et elle ne plaisante qu’à moitié. « Et la deuxième c’est… t’accepterais d’être sa marraine ? Histoire qu’il ou elle ait une figure un peu plus… équilibrée, émotionnellement parlant, dans sa vie ? Sinon il court droit dans le mur avant même d’avoir vu le jour. »
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MessageSujet: Re: fairy godmother (liv)   fairy godmother (liv) EmptyLun 25 Mai - 21:12


remarque approuvée. c’est vrai qu’avec artemis, il faut souvent que l’idée fasse son chemin. mais une fois de plus, tu ne doutes pas de ce que tu lui avances. jamais elle ne sera comme sa mère. elle ne sera sans doute pas une mère parfaite, mais elle ne lui ressemblera jamais. forcément, ce sera un équilibre à trouver, une organisation à mettre en place, parce que élever un enfant ce n’est pas facile, mais alors quand on est seule et avec le train de vie d’artemis, c’est sur que cela va demander un sacré temps d’adaptation. tu hoches ensuite la tête quand tu vois qu’elle commence à prendre un début de décision. c’est bien. mettre les mots sur ce qu’elle a envie, être consciente que c’est pas la solution la plus évidente. elle est pas encore sure de son choix visiblement mais d’ici quelques jours, la décision sera sans doute prise de manière définitive. « si c’est ce que tu veux, alors garde le. » point. fin de la discussion. faire un choix à contre coeur n’en  est pas un. il n’y a plus qu’à la soutenir dans ce choix. comme tu l’as toujours fait.  supporter les doutes, répondre aux questions aussi bien que tu le peux, être une épaule sur laquelle elle pourra se reposer. tu penses même déjà au jour où elle te demandera de jouer à la nounou avec cet enfant. et ça te fait sourire intérieurement. « oh arrête, tu l’aimes mon optimisme ! » tu ris, histoire de détendre un peu l’atmosphère. t’es persuadée que jules reviendra vers elle. ça sera peut être pas demain, ni l’année prochaine. ça sera peut être dans dix, vingt ou trente ans. mais il reviendra. tu en es certaine. quelques instants après, ta meilleure amie fond en larmes. les hormones qu’elle assure. on y croit. tu as surement dit quelque chose qu’il ne fallait pas, mais tu préfères ne pas relever. la laisser pleurer, sortir ce qui doit être sorti. sans plus de mots. juste de l’attention. puis elle finit par s’agiter et se réinstaller face à toi. comme si de rien n’était. les montagnes russes. les hormones encore et toujours sans doute. néanmoins son sérieux soudain est intriguant. tu écoutes, ton visage passe un peu par toutes les émotions possibles. ta vie à londres, si tant est qu’elle existe encore, puis sa proposition de rester un peu avec elle. tu l’avais déjà prévu celle là. « tu crois vraiment que je suis venue avec autant de valises juste pour passer une semaine avec toi ? » tu lèves les yeux au ciel en riant. n’importe quoi. autant de valise pour si peu de temps, ça te ressemble pas. « tu vas pas te débarrasser de moi aussi facilement. » c’était prévisible qu’elle te demande de rester et en même temps ça tombait exactement pile au bon moment. parce que tu te voyais vraiment pas retourner à londres. « on discutera de ma vie londonienne plus tard, j'ai des choses à te raconter » parce que là aussi, il y en a des choses à dire. mais ce n’est sans doute pas le bon moment pour étaler tes problèmes de coeur. puis vient sa proposition, toi, marraine du petit pois qu’elle a dans le ventre. un sourire vient illuminer ton visage. tu pouvais pas rêver mieux. c’est limite si tu sautilles pas de joie. « mais oui, bien sur ! avec plaisir même ! » tu ne prends même pas en compte l’histoire de figure équilibrée émotionnellement parlant parce que t’es pas vraiment sure de l’être face à un petit bout. bien au contraire. tu seras sans aucun doute la marraine gâteaux-gaga, qui s’amuse d’un areuh et qui prends en photo bébé sous toute les coutures, parce que ça grandi trop vite ces petites choses.
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