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Babi Mancini
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MessageSujet: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyMer 18 Mar - 10:13

so I got edges that scratch
and sometimes I don't got a filter
but I'm so tired of eating all of my misspoken words

privée de sortie. babi toise sa mère d'un air mauvais tout en restant silencieuse. les doigts tapotent contre la table comme simple protestation. elle sait très bien que cette fois, elle ne pourra pas négocier. impossible qu'elle change d'avis. le ton est autoritaire et ferme. si elle s'aventure à ouvrir la bouche pour rétorquer, la sentence ne sera que prolongée. passant d'un mois à pour toujours. impensable. la môme crèverait avant. alors babi se tait. elle fulmine à l'intérieur mais elle se tait. papa n'est pas là, il travaille. et la gosse soupçonne que le moment ait été minutieusement choisi pour qu'elles se retrouvent juste à deux, seules. sans qu'il puisse faire tampon ou pencher en faveur de l'une -en général pour les yeux azurs de la fille, au grand désarroi de la mère. alors la gosse se contente de la fusiller du regard et de la maudire d'être de nouveau dans sa vie. avant, c'était plus simple. un joli sourire, un câlin un peu trop long et une voix mielleuse suffisaient pour que les punitions sautent. les temps ont changé. maman est revenue, avec son autorité, ses idées débiles et sa passion pour empêcher son adolescente de fille de vivre. il semblerait que ça soit la raison principale de son retour. priver babi de toute liberté, lui pourrir la vie et faire en sorte qu'elle la déteste un peu plus chaque jour. et congrats, ça marche. elle ne dit rien, la gosse. elle pousse sa chaise un peu plus fort que nécessaire. le grincement au sol fait grimacer sa mère puis les yeux roulent vers le ciel. le soupir ne tarde pas à s'inviter dans la conversation. habituel. l'adolescente se contente de monter les escaliers par trois alors que les conditions de sa punition lui sont de nouveau présentées à la volée. elle a compris. pas de sortie hormis le lycée et le diner. pas de soirée, pas de rendez-vous, pas de shopping. rien. babi se retrouve cantonnée à un quotidien morose et plat. elle se laisse tomber sur son lit, les yeux vers le plafond, le sourire aux lèvres. elle hausse les épaules, ça en valait la peine. deux jours à fuir nevada city avec hillstorm. elle le referait. deux, quatre, huit fois s'il faut. aucun regret. alors peut-être qu'elle aurait dû donner plus d'explication qu'un simple post-it avec un je reviens vite. probablement que quelques détails supplémentaires auraient été apprécié. la gosse n'a pas vraiment réfléchi sur le moment. beaucoup plus intéressée à l'idée de fuir cette maison, elle n'a pas cherche à calmer les angoisses inévitables de ses parents face à son absence. tant pis, c'est fait. et elle ne compte pas en rester là. respecter les règles c'est pour les faibles. babi, elle est téméraire. elle ne s'arrêtera pas à une punition. babi, elle est pour la liberté. pour sa liberté. téléphone dans la main, l'écran est fissuré mais elle arrive à retrouver le contact qu'elle cherche. Parker. souvenir d'une promesse faite après plusieurs verres. la suivre pour une nuit, lui montrer comment réellement s'amuser, ne pas se contenter des soirées adolescentes lycéennes. vouloir plus grand grand, plus haut, plus fou. et ça lui plait bien comme programme pour ce soir. la gosse lui envoie un message pour s'assurer qu'il y a bien une frat party à laquelle débarquer. malice dans les yeux, sourire aux lèvres, la mancini fouille déjà dans les affaires de remi alors qu'elle n'a même pas la confirmation que sa soirée se fera aux côtés de calverley. un haut en dentelle, un jean bleu, des baskets et un gilet. ça le fera. la tenue lui ajoute un pseudo air d'étudiante avec un visage de poupée. le message reçu est positif, babi tend les bras en l'air en chuchotant sa victoire. c'est pas le moment de se faire choper par la mère. le rendez-vous est donné à une intersection, la mancini confirme qu'elle maitrise le moyen de transport. en vélo, rien d'autre. après une demi-heure à attendre patiemment qu'il n'y ait plus aucun bruit, babi s'aventure à passer par la fenêtre. l'escalade, elle gère. plus à l'aise pour sortir en douce en pleine nuit de chez elle que pour écrire une dissertation sur la famine dans le monde, elle ira loin dans la vie -ou pas. les pieds atterrissent dans la pelouse, plusieurs égratignures sur la paume à cause d'une branche d'arbre non conciliante, le goût de la liberté n'a jamais aussi vivifiant. aucune lumière ne s'allume. maman dort innocemment quand babi fuit. le sourire ne la quitte pas. quand elle monte sur son vélo, quand elle lance bazzi dans son écouteur droit -le gauche est décédé depuis plus d'un an, rip- et encore moins quand elle arrive au point de rendez-vous. parker l'attend déjà. la nuit est fraiche, les joues sont rougies, l'excitation est bien réelle. babi s'arrête devant elle, les étoiles dans les yeux. elle est prête à la suivre n'importe où. les coudes sur le guidon, le menton sur les paumes, la gosse se pince la lèvre. « t'es le captain ce soir, je te suis. » qu'elle dit, avec une pointe d'admiration. elle la connait pas beaucoup mais elle reste impressionnée. et elle se sent aventurière, babi. rendez-vous en pleine nuit, à une intersection, le privée de sortie auquel elle a envie de rire et l'inconnu qui lui donne envie de plonger en plein dedans. certains diraient que les mauvaises décisions s'enchainent ce soir. babi leur répondrait que c'est ça de vivre. « monte sur le guidon, tu pilotes. » princesse mancini et son loyal cheval blanc en ferraille. toujours prêts pour une nouvelle connerie aventure. « je veux du grand, du nouveau et autre chose que les soirées d'ado de nevada city. fais moi rêver, Parker. » et elle a pas trop peur, babi. elle est persuadée que ce soir c'est possiblement la naissance d'une nouvelle amitié fondée sur des bases solides : alcool et décisions irresponsables. ( outfit ;; @parker calverley)
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Parker Calverley
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptySam 21 Mar - 18:37

Les mains dans les poches du cargo, Parker kick du gravier innocent. Passe à travers un caillou soudainement aéroporté la frustration d'être, elle, clouée au sol. Sensation très réelle de s'être faite couper les ailes depuis que Rocket lui a lâchement été arraché, au moins, sa rage lui tient chaud. La vodka ferait un meilleur job mais, une étude en self-control, le bouchon de la flasque attendra le début des festivités pour sauter. Une perspective qui se rapproche aussi vite que la silhouette de Babi, qui, dans un clignement d’œil, est au garde-à-vous devant elle, toute en pastel, bravade et enthousiasme. Parker, sagesse étrangement profonde accumulée sur le dos de l'immaturité, sait que l'équilibre réside dans le fait de maintenir les attentes au ras du sol. Manifestement, Babi n'a jamais reçu le mémo. Du grand, du nouveau, tendu, mais elle a en stock du regrettable et du crasseux. Qui, elle le sait d'expérience, fait l'affaire à défaut de mieux. Et dans ce trou, c'est toujours à défaut de mieux. Plus qu'un an avant de laisser Nowheresville, CA dans sa poussière. D'ici là, tout est question de passer le temps. Raison pour laquelle, au milieu de sa réserve trademark dont les symptômes présentés sont au mieux de l'indifférence, au pire de l'hostilité, Parker s'est entichée de Babi. Dans la facilité amniotique qui a suivi les "présentations" s'est soulevée la question tacite du why aren't we friends already? La réponse, gardée plus farouchement sous scellé, est laide et évidente. Elles en savent peu l'une sur l'autre mais l'essentiel est contenu dans le reflet bref attrapé dans le flanc d'une voiture qui les contourne. Babi est qui Parker aurait pu être si une ou deux choses s'étaient mieux passées. La réalité parallèle ouverte dans un nouvel onglet heurte, dérange les tripes, alors Parker s'empresse de la fermer. Face à l'ordre de prendre place sur le guidon, le visage se réarrange en un schéma de doute amusé. Elle coule un regard vers le jean de Babi. Sans prétention de subtilité, jauge l'apparente fragilité de ses jambes. Et si Parker ne peut pas non plus être qualifiée d'imposante, elle dispose en revanche d'une confiance absolue en ses propres capacités physiques qui fait souvent office de shot d'adrénaline. Courtoisie que, invariablement, elle n'étend pas aux autres. "T'es sûre que tu veux pas que je pédale ?" Le ton se charge de remplir les trous : Parker n'est aucunement convaincue de la capacité des quilles adverses à les amener à destination. Face à la tête que Babi tire —fair enough, Parker lui aurait adressé exactement la même si les rôles étaient inversés— elle fait marche arrière. Dresse les paumes devant les épaules pour annoncer l'abandon. "Comme tu veux. Your funeral." Qui fait surtout office de "en selle". D'avoir souvent promené Adri —à l'arrière cependant, Rocket étant foutu différemment, puisse-t-il reposer en paix— Parker connait les subtilités de la manœuvre. Il n'empêche qu'avant qu'elles aient pris de la vitesse, la procédure reste casse gueule et la première fois qu'elles menacent de se renverser, Park lâche un éclat de rire impulsif et tonitruant qui perce le silence. Il fait écho dans la rue morne. Elle le déglutit. Cette voix, à ce décibel, est celle d'une étrangère. Et qui que soit cette meuf, l'allégresse à portée de main, la giggly girlishness en AF1s, rien ne l'empêche d'être elle pour une nuit. Plus probablement, rien ne l'empêche d'être elle pour les vingt prochaines minutes de trajet glorieusement hasardeux, oscillant dangereusement vers la droite, menaçant de finir dans le fossé ou les annales. Jusqu'à arriver à destination. Où, en raison d'être absolument nécessaire, l'attitude cotte de mailles réapparaîtra aussi sec.

Parker les guide tant bien que mal, utilisant pour une raison mystérieuse moins les mots que les jambes, jusqu'à une rue résidentielle tranquillement sur le déclin. Des mauvaises basses dégoulinent d'une maison clapboard. Dans l'allée qui longe le flanc, à une haie des festivités, elles descendent de selle (slash de guidon) et mettent le destrier à l'abri. Les doigts qui glissent immédiatement à l'intérieur de la veste, Parker en ressort sa flasque d'Absolut, courtesy of Kelsey Calverley. Le goulot entre les dents, ses yeux coulent jusqu'au décolleté de Babi. En tirent une conclusion immédiate. "On reste groupées. Elle ne sait même pas si elle vise les lignes courbes qui s'aperçoivent sous le tissu ou la virginale dentelle blanche qui prétend les couvrir. Elle ne sait pas ce qu'il est plus potentiellement dangereux d'être, entre fille ou innocente. Entre une offrande et un défi. Ouais, Babi est assez grande pour savoir s'occuper d'elle-même. Parker, tout autant qu'elle n'a besoin de l'aide de personne, n'est pas du genre à proposer la sienne. Il n'empêche que ce soir, Babi a choisi de suivre Parker dans ses plans foireux. Parker est, selon ses dires, capitaine. Forcément, il relève de sa responsabilité d'éviter l'iceberg. "Et concentrées. Girls on a mission," prononcé autour de la lèvre du contenant métallique, qui bascule enfin contre les siennes. Lampée de courage liquide dont Parker, constamment alimentée à la colère couvée, n'a pas strictement besoin. Babi, en revanche... De la connivence téméraire au bout des lèvres, Parker attrape la paume de sa collaboratrice et y presse la flasque. "Cheers."
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Babi Mancini
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyLun 30 Mar - 22:44

pas convaincue que ce soit la décision la plus sage pour ce soir, babi balaie rapidement cette idée avec un freinage approximatif mais efficace. elle ne fera pas marche arrière. pas prévu. le regard se pose immédiatement sur parker. aucun doute que cette soirée s'annonce surprenante. elles ne se connaissent pas les gosses alors que sur le papier leur amitié est quasiment écrite. même lycée, même année mais pas le même cercle social. sans doute que c'est là où l'histoire s'arrête. les regards se sont déjà croisés furtivement plusieurs matins en posant chacune leur vélo avant les cours. même si ça fait un moment que babi ne l'a pas vu. probablement que la mancini devrait demander mais elle ne le fait pas. pas le moment, pas le lieu. elle aura le temps de faire la conversation à un moment donné dans la soirée. et la gosse, elle laisse toutes les décisions dans les mains de parker. peut-être à tort. ça, elle ne s'en rendra compte qu'une fois que ce sera trop tard. babi, elle est prête à la suivre sans poser de questions. elle se contente juste de lui montrer qu'elle est téméraire, qu'elle n'a pas peur et qu'elle sait -plus ou moins- dans quoi elle s'embarque. faux, complètement faux. elle n'en sait foutrement rien. elle y va à l'aveugle. les yeux pétillent d'excitation. elle annonce la couleur, calverley sur le guidon, mancini sur la selle. mais ça ne semble pas lui plaire. un brin d'amusement sur le visage, babi se surprend à froncer les sourcils. définitivement pas habituée à entendre des réponses négatives. les mains finissent sur les hanches quand elle voit le regard de parker glisser sur elle. presque prête à se donner un air qu'elle n'a pas : plus forte et plus solide. à deux doigts d'être vexée, la gosse, d'être jugée inapte à les emmener à destination. elle excelle babi à vélo. compétente au point de rentrer sans cesse en deux roues peu importe les circonstances : bourrée, fatiguée, triste, blessée ou juste tête en l'air. aucun risque pour la mancini. encore moins pour calverley. le regard de babi semble suffire à la convaincre. un fin sourire se glisse sur le visage de la gosse. satisfaite de garder ses fesses sur sa selle. « aucun risque, je maitrise. » qu'elle s'empresse quand même d'ajouter. même pas peur. elle se donne des airs la mancini. pourtant, elle sait pertinemment que ça va être hasardeux. sans surprise. les corps font tanguer la ferraille plus d'un côté que de l'autre. mais elle dit rien, babi. elle se contente simplement de rire. le vent dans les cheveux, la nuit noire comme simple spectatrice de leur voyage, elle apprécie beaucoup trop le moment et sa liberté qui lui est si chère. la bouche s'arrondit de surprise quand elle sent que ses poignets manquent de se briser quand elle redresse la barre au dernier moment. ça l'amuse bien plus que ça ne l'effraie. et ça la rassure presque d'entendre parker éclater de rire. elle se sent moins seule. babi se concentre sur les instructions jusqu'à les mener à destination. inconnue et peu rassurante. frisson sur l'épiderme, l'adrénaline s'invite joyeusement. ça, c'est du neuf. pas de fête silver recyclée. exactement ce que babi voulait. le vélo posé en lieu sûr, la gosse attend les nouvelles directives. les mains dans les poches avant du jean, elle voit parker sortir sa propre flasque. « attends, il fallait ramener sa propre dose ? »  les bras croisés contre sa poitrine, babi se vexe presque de ne pas avoir été prévenu. la mancini est habituée à se faire offrir des verres. un battement de cils et une moue boudeuse suffisent pour amadouer un mec pour qu'il finisse par sortir les billets. alors, là, elle n'a rien. juste son visage d'ange et son léger décolleté pour elle. rien à glisser sur sa langue. elle hoche la tête quand elle lui dit qu'elles resteront groupées. l'inverse n'était clairement pas prévu. babi restera avec parker. elle est en terrain inconnu. inconsciente mais pas suffisamment tapée pour se la jouer solo dans un coin de la ville qu'elle ne maitrise pas. parker est sa meilleure amie slash alliée slash guide pour la soirée. et damn, elle aime beaucoup trop ce qui émane de cette fille. girls on a mission. ce programme, babi, elle veut le vivre et le ressentir jusqu'au bout des tripes. puis la mancini se retrouve avec la flasque dans la paume. l'invitation est donc officielle. les lèvres trempent rapidement, la grimace suit instinctivement. ça pique, ça brûle, ça réchauffe. « et maintenant captain ? » qu'elle lance, pressée. le liquide rendu à la propriétaire, babi s'avance dans la nuit noire. les mains enfoncées de nouveau dans les poches avant de son jean, elle se rapproche des festivités. pas de temps à perdre. « on se fait draguer pour les larguer au dernier moment ? on se fait servir des verres ? » et elle n'ose pas dire à voix haute que ça elle connait déjà. pourtant ça menace de s'échapper de ses lèvres. si elle est là, avec parker, c'est pour du nouveau et du surprenant. marre de ces soirées vues et revues. le problème c'est qu'elle a absolument aucune idée de ce que soirée veut dire dans le monde calverley. « c'est quoi ton genre de soirée parker ? » elle est curieuse, babi. et elle sent les regards vers elles deux. la gosse ne sait pas dans quoi elle s'est embarquée mais elle est sûre d'une chose : elle est safe avec parker. pas vrai ? ( @parker calverley )
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyJeu 9 Avr - 19:34

Chat échaudé craint l'eau froide : le vélo est soigneusement cadenassé. Parker veille au grain et à la solidité de la clôture. La raison pour laquelle elles se la jouent tandem est précisément qu'un voleur aux tendances sociopathes rôde, potentiellement prêt à frapper à nouveau, et on her life, on ne l'y reprendra plus. Face à la flasque, les yeux de Babi s'écarquillent et le rire de Parker carillonne. Bref et incisif, il est sincère derrière la pudeur. Le deuxième en moins d'une demi heure : RIP les stats, the girl is good. La question stupéfaite, doublée du body language approprié —bras croisés, moue choquée, brat au point— rencontre de la part de Parker un roulement des billes dans les règles. Ok, Babi ne la connait pas encore suffisamment pour savoir que Parker, métal glissé contre le coton des sous-vêtements, puts the hip in hip flask, et ce peu importe les circonstances, house party ou football game. Ça s'appelle être prévoyante. C'est une vertu. Elle l'apprendra suffisamment vite. C'est-à-dire dès qu'elle aura compris l'importance de ne jamais sous-estimer les plans foireux de Captain Cal. Jardins d'abondance pour qui n'est pas trop regardant sur la provenance des trésors ; dose, le mot un peu trop bien choisi. Parker récupère la vodka et ouvre le bal. Elle saute la barrière qui délimite le petit jardin mal entretenu, fait signe à Babi d'en faire de même. S'approche des festivités par le gazon non tondu, contemplant le tableau habituel. Sur le porche défraichi, un fût et une grappe de stoners. À travers la porte ouverte, la partie de beer pong dans le salon est visible. Les basses prennent de l'ampleur, encore un mètre et elle identifie les paroles —un mumble rapper que tout le monde s'est soudainement mis à aimer depuis qu'il est mort le mois passé. Les questions émanant de sa droite la ramènent à la raison très pratique de leur présence ici. Se faire servir des verres ? La formulation de passivité est déjà indigeste. Un claquement de langue fait office de sentence au négatif. Elle lui coule un regard le long de son épaule, "ça je suis sûre que tu le fais très bien sans moi." Manifestement, Babi est de celles qui font étalage de leurs yeux de biches, la fausse innocence encadrée par deux jolies rangées de cils. Qui savent se rendre désirables en prétendant se rendre disponibles et Parker, elle, n'a jamais eu la moindre patience pour le flirt politique. Malgré les préceptes de sa mère qu'elle a souvent vu en action (peut-être à cause d'eux), elle n'a jamais réussi à encaisser d'échanger son sourire, son temps, sa foutue malléabilité contre un verre. Pas quand elle peut juste rafler la bouteille. L'image de Babi se précise, aussitôt rangée dans le camp des charmeuses, cette caste qu'elle connait bien sans en faire partie. Ces filles lui font peur car elle a peur pour ces filles. Car trop souvent, quand un mec est affamé, une partie d'elle ne peut s'empêcher de blâmer le sucre. Quant à quel est son type de soirée, elle le saura quand elle le verra. Pour la facilité : "une avec un open bar." Ses yeux percent ceux de Babi avec une lucidité bienveillante. Le regard bien plus sage que sa propriétaire, lui indiquant que c’est la vérité nue et qu’elle n’a rien de glamour, ou de honteux. Sois-en triste pendant six secondes et let’s move on. Parker l'entraîne sur les marches du porche, puis à l'intérieur. Salue du menton des visages flous. Qu'est-ce qu'il advient de ceux qui ne quittent pas la ville à temps : ça. Une maison de deux étages qui devait être charmante avant que n'y cohabitent quatre types qui ont raté la bretelle de sortie, anciens camarades de classe de Ryan qui, après le lycée, se sont affalés dans leur mobilier minimaliste de récup et leurs soirées répétitives. Le décorateur d'intérieur est parti sur "suburban squat qui rêvait de devenir une frat house quand il était petit" and it shows. Parker éventre la foule, pitoyablement prévisible car identique chaque week-end, précautionneuse de garder un bras autour des épaules de sa coéquipière. Officiellement, pour la guider, télécommandant l’avancée ardue entre les deadbeat dudebros et les sœurs des potes qui leur servent de copines. En réalité, elle pose son empreinte sur Babi, stipule que les angéliques yeux bleus sont ici avec elle, espérant lui transférer les bribes de street cred que sa descente héroïque et son attitude take-no-shit ont réussi à lui valoir. Sur le canapé règne, vision habituelle de décrépitude, le maître des lieux. Tête basculée contre le mur, sourire satisfait et attitude irritante de viens embrasser la bague, il l'accueille d'un "Parkeeeeeer," lancinant qu'elle renvoie avec un tilt du menton. "Parker, hey." Son regard la balaie paresseusement, puis glisse sur Babi. Parker balance son poids sur l'autre hanche, coulissant subtilement l'épaule pour se mettre devant elle. Faussement nonchalante, la précision des rouages épelle don't even. L'amitié féminine comme une mine de saphirs, brute et chatoyante, à une lame près de révéler ses facettes. Il leur propose de se joindre à un jeu, cartes à jouer abattues sur la table basse criblées d'auréoles de fonds de verre, mais Parker agite sa flasque, prétend qu'elles doivent se ravitailler, et beeline vers l'évier de la cuisine, où s'entassent des bouteilles. D'un regard bref vers le sofa, elle désigne son occupant. En fait le détail à même l'oreille de Babi. "Boy Parker. Royal Asshole. On s'est battus l'année dernière. Ça," elle désigne un renfoncement irrégulier dans la porte d'une armoire derrière elles, "c'est mon épaule." Ce qu'elle ne dit pas, c'est que la rancune est tenace car la douleur l'est aussi ; son trapèze ne s'est toujours pas tout à fait remis de l'impact. "Il ne s'en souvient pas." Ou plutôt, il n'a jamais été suffisamment malin ou suffisamment sobre pour faire le rapprochement entre la furie qui s'est jetée sur lui et la sœur de Ryan Cal, qui a commencé à se pointer plus régulièrement à ses soirées. "J'ai des projets. Mais avant, faut qu'on mingle, au moins vingt minutes. Foxtrot," l'index désigne le living, dancefloor naturel car pas une foutue pièce de mobilier n'y siège ; apparemment y avait rien à la décharge qui a sparked joy pour eux, "beer pong," la table, "ou weed," le porche. "Une préférence ?"
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyVen 17 Avr - 19:23

rappelée à l’ordre par un claquement de langue sec, babi comprend vite que ce soir, elle ne jouera pas de sa cuteness pour obtenir ce qu’elle veut. pas le genre de parker, c’est compris. alors elle range les battements de cils et la moue boudeuse pour tenter de se la jouer plus mature. aucune envie de papillonner, la gosse n’est pas sûre que la remarque de calverley soit un compliment. sans doute que dans son monde à elle c’est pas flatteur de se faire offrir des verres contre un sourire ou une danse. pas très i don’t need a man vibe. alors la mancini ne la ramène pas trop. elle est bien trop impressionnée par cette fille qui a le même âge et qui, pourtant, semble avoir vécu dix années de plus. quand parker est assurance et confiance, babi est légèreté et candeur. les mains dans les poches, elle suit. le regard divague sur les alentours. aucun visage connu, on est sur un package 100% découverte, elle s’en réjouit la gosse. bien loin des soirées auxquelles elle est habituée, elle se retrouve face à une ambiance frat boys. hello college students, bye bye high school. alors babi se redresse, se cambre légèrement pour paraitre plus âgée. c’est pas gagné. pas d’infos supplémentaires sur le genre de soirée de parker. l’alcool comme simple réponse mais ça ne suffit pas pour la cerner. « c’est le minimum ça. » qu’elle répond avec un fin sourire. jamais la dernière à finir avec un gobelet en plastique à la main, elle sort avant tout pour s’amuser. l’alcool en est l’un des ingrédients indispensables. poids plume, babi n’a pas besoin de beaucoup de verres pour être tipsy. ça réchauffe le coeur, ça allège l’esprit, ça rend les heures moins longues et plus agréables. les deux filles s’avancent et le décor de fond de la soirée s’éclaire. et ça la frappe, la gosse. l’ambiance, la déco, la musique, le beer pong d’un côté, les bouteilles alignées de l’autre. probablement que kurtis, son frère, aurait fini là s’il ne s’était pas arrêté, un peu trop tôt, par la case prison. forcément qu’il aurait été un de ces gars. elle parie sur un kurtis affalé sur le canapé avec un joint entre les lèvres ou contre la commode du fond la bouche contre celle d’une blondasse au prénom cliché du style britney ou ashley. les yeux brillent de mélancolie, s’évadent dans cette image de familiarité qu'elle se créé. le pincement au coeur est douloureux. comme tous les et si qui l’effleurent dès qu’elle ose imaginer un monde où son frère n’aurait pas fait de connerie et ne s’était pas fait choper. pas de visite en prison tous les jeudis. pas de conversations épiées. pas d'angoisse à chaque fois qu'elle le revoit avec un hématome. le bras de parker sur ses épaules la ramène dans le présent, les baskets collent contre le parquet qui grince. et babi se raccroche, presque trop, à calverley. pas à l’aise par tous ces regards, elle a peur qu’à tout moment on crie qu’elle n’a rien à foutre ici. et pour le coup, c'est vrai. mais la gosse compte bien boire et s’amuser avant d’être dégagée et traitée d’imposteur. elle essaye d’adopter nonchalance et assurance, les yeux bleus sur parker pour copier l'attitude. elles se retrouvent face à l’organisateur, du moins c’est ce que babi en déduit par l’attitude et le regard. les échanges sont remplis de familiarité, la mancini se tait pourtant sa présence ne passe pas inaperçue. les yeux de boy parker se pose sur elle, intrigué par le nouveau visage. babi n’a pas le temps de comprendre que calverley se place devant elle. un sourire s’étire, elle est en sécurité, elle le sait. la négation pour l’invitation, la brune se retrouve dans la cuisine. présentation faite, une bagarre évoquée, preuve à l’appui sur l’armoire. babi grimace sans se cacher. « ne compte pas sur moi en cas de bagarre, je serai la pire des alliées. » les mains levées, preuve qu'elle bote en touche. elle est surtout anti-violence, la gosse. la peur au ventre de voir un de ses proches avec un ecchymose, babi mise tout sur sa douceur pour régler les conflits. pas sûre qu'ici, elle brillerait. elle ne croit pas aux méthodes fortes pour se faire entendre. ça n'apporte que douleur et frustration. mais elle penche la tête, étire un large sourire avant de poser son index sur son épaule. « t'as gagné ? » et ça l'amuse d'imaginer la tête de boy parker face à une défaite cuisante. parker annonce qu'elle a des projets, parfait, babi suivra mais là tout de suite, elle a une autre idée. les doigts de la mancini pianotent sur les bouchons de chaque bouteille juste à côté d'elles. la bouche s'assèche, elle a soif.  « on se calme, speedy. d'abord, on trinque. » babi décide, attrape deux gobelets, elle se pince la lèvre pour réfléchir au meilleur choix possible. autant profiter de l'open bar pour qu'elle garde sa flasque perso. « vodka ! » qu'elle lance en attrapant la bouteille. verre tendu à sa nouvelle meilleure amie, babi veut célébrer. cette soirée, cette amitié, cette aventure. cul sec immédiat, babi souffle, satisfaite avant de se tourner vers le salon. la suite semble être par là-bas. les options sont évoquées, l'index sur la bouche, babi donne l'impression que c'est le choix de sa vie. « pas assez tipsy pour jouer, je vote pour aller dehors. » elle hoche la tête, convaincue par sa propre décision. weed, jamais fait. et elle est là pour les nouvelles sensations. les doigts glissés autour du poignet de parker, la main sur son gobelet de nouveau rempli, babi se mêle à la foule pour pouvoir ressortir. en chemin, elle se retourne pour faire face à parker et avancer à reculons. malice dans les yeux, sourire timide, « mon frère dealait avant de... se faire choper. » la phrase retombe mal. ça se voulait léger et fun mais babi se rend compte que c'est davantage triste et pathétique. elle hausse les épaules avant de se remettre dans le sens de la marche. les lèvres trempent plusieurs fois dans le verre avant qu'elles arrivent de nouveau à l'extérieur. le corps frêle de la mancini vient coller celui de parker. murmure dans l'oreille, confidence faite. « first time, teach me. » ça brille dans les yeux, sur le sourire et jusqu'au bout des doigts. prête pour une nouvelle aventure, l'excitation chamboule le ventre. ( @parker calverley )
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyJeu 23 Avr - 13:00

Le coin de l’œil se plisse, amusé, effacé d'un hochement de tête comme un Etch A Sketch ; l'offre est appréciée mais elle n'a pas besoin d'alliée. Du moins pas de ce genre. Aucun poste à pourvoir côté brawl et ça ne changera pas : en terme de phalanges rouges, Parker est trop gourmande, trop avare pour accepter un jour de partager. Une véritable alliée est celle qui déverrouille son téléphone suffisamment tôt, documente le tout pour avoir des munitions à utiliser en temps voulu. Ou frapperunefille.mov, l'équité fallacieuse qui revient toujours to bite them in the ass. La vision de l'armoire suffit à faire grincer son épaule. Souvenir douloureux d'un combat ni gagné comme une médaille ni perdu comme un pari. La question dénote le manque d'expérience, et ce serait attendrissant si Parker n'en avait pas déjà déduit que Babi, ne faisant pas partie de celles sur qui ils lèvent le poing, est de celles sur qui ils glissent les doigts. Parker n'est pas la fille de sa mère, mais elle a suffisamment vu celle-ci faire pour savoir que le second n'est pas moins violent que le premier. "En quelque sorte." C'est vite dit. C'est la version officielle, austère. Le play-by-play, lui par contre, précise que Parker s'est faite traîner hors de la zone de tir et de sa propre furie par un Cosmo dont les bonnes intentions ont été bien mal repayées. Impossible de mettre les pieds dans cette maison sans que les enjeux de cette nuit là se rejouent en tâche de fond, sa timeline pliée sur elle-même si bien qu'elle est tentée de porter ses doigts jusqu'à la naissance de ses cheveux pour vérifier qu'ils n'en reviennent pas rouges et humides. Babi fait diversion en proposant des shots, good call qui n'est qu'amélioré par le fait que l'instigatrice a, à l'évidence, une excellente descente. Parker smirk au dessus de son verre, vidé aussi vite, rempli dans la foulée. Match made in hell. Babi ouvre la voie, leur frayant un chemin vers le porche et Parker se laisse téléguider, une main dans celle de la brune, l'autre maintenant la lèvre de son verre entre ses dents, les hanches qui ondulent instinctivement lorsqu'elles traversent la zone délimitée comme dancefloor, agitée d'un r&b enjoué qui suppose qu'une meuf a détourné la sono. La confession de Babi, pourtant entièrement dénuée de pathos, la dégrise aussitôt. Et Parker, déconcertée, incapable d'offrir le moindre mot de consolation ou de sagesse, se retrouve à squeezer brièvement le poignet en signe de compassion silencieuse. Elles sont déjà à l'extérieur, où le gros des décibels s'apaise, filtré pour laisser place au hululement doux des conversations, rendant le mutisme plus prégnant. Plusieurs options de compagnie, entre lesquelles elle hésite jusqu'à ce que Babi glisse à son oreille qu'il s'agit de sa première fois. That settles it, et elle se détourne des mecs autour du bong pour choisir le groupe le plus beginner-friendly, blunt aux lèvres. Deux filles et un couple, drapés sur du mobilier de jardin qui a vu de meilleurs jours. Park revendique une chaise longue dont la toile est trouée, y emmène Babi à sa suite, adressant un "mind if we join you?" qui ne se qualifie comme question qu'en termes purement formels. Une des filles, boucles dorées qui paraissent blanches sous la lumière faible qui coule de la porte ouverte, faisait partie de l'équipe de lacrosse quand Parker était freshman. Si le lien est lointain, l'allégeance résiduelle suffit pour qu'elles soient accueillies avec facilité. La blonde prend des nouvelles de Ryan. Parker esquive. Complimente les tatouages. L'autre allume le joint, roulé proprement à côté de deux autres dans un étui à cigarettes. Park se tourne vers Babi. "Tu voulais du nouveau, uh ?" À défaut d'être grand. Au moins, le vœu est exaucé : Parker l'entraîne dans une première fois. Parker ne se fait aucun souci pour elle. Babi et ses clopes grattées et grignotées, le briquet dans la poche arrière. Vierge ou non, ses poumons peuvent gérer. La weed passe en offrande d'un fauteuil à l'autre, et elle le réceptionne. Prend une taffe appréciative, Woodie Woodstock over there ayant mélangé sa weed à des herbes sèches de sorcière suburbaine plutôt qu'au tabac que Parker exècre tant. Ou Parker Cal, white trash uniquement snob dans ses façons de troubler ses angles. Fumée relâchée, elle le passe à Babi, estimant que le mimétisme est le seul professeur dont une novice a besoin. Violemment au courant qu'une amitié doit s'entretenir avec la minutie d'un potager et la vigueur d'un premier amour, Parker sait exactement ce qu'elle doit lui dire. Au dessus de quelles cendres sceller la camaraderie, évidentes car partagées. Mouvement de menton vers Woodie, désignant par extension la brève conversation qu'elles viennent de partager, elle explique : "Ryan. Mon frère. Il est parti." Mimique désinvolte pour s'assurer que la formulation floue ne laisse pas penser à un euphémisme vague pour dire six pieds sous terre. Le sens est sens premier ; parti, plus là, deux pieds et une direction : away. Vague car elle n'a aucune foutue idée d'où il est aujourd'hui, et moins elle en dit, moins elle expose le trou béant dans son ventre qu'il a dynamité en prenant son tacot pour laisser leurs bribes de famille de l'autre côté de ses traces de pneu. L'annoncer est une expérience inédite. L'entourage se décline en ceux suffisamment proches pour avoir su sans avoir besoin de l'entendre, et ceux qui ne l'ont jamais été assez pour qu'un communiqué s'avère un jour nécessaire. Étrange que Babi, récente dans le paysage et donc logiquement reléguée à la seconde catégorie, ait forcé les mots —information pure, dénuée d'affect— d'une bouche qui les a jusqu'ici évités. "Après le lycée, je le rejoins. Retourner en Géorgie sûrement." À la détermination simple dans son ton, on en croirait presque que le projet n'est pas en réalité une chimère qui s'éloigne un peu plus chaque jour. "Combien de temps le tien ?" Elle s'efforce de mesurer sa chance. Le savoir libre même sans savoir . Et si Parker garde les yeux rivés sur Babi, empêchant à son regard de voyager jusqu'aux marches, ce n'est pas à cause du fantôme de Cosmo qui se tient là, engendré par le souvenir et magnifié par le sort identique à celui du frère Mancini. Pas du tout. L'eye contact est purement social. Ça s'appelle avoir des people skills, look it up.
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Babi Mancini
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyMer 29 Avr - 20:06

les yeux bleus s'aventurent vers l'armoire, babi essaye d'imaginer la scène mais elle n'a pas assez d’informations, simplement les contours. sans doute que c'est mieux. ne pas savoir, ne pas chercher à avoir plus de détails, se contenter de ce qu'on lui dit. parker reste floue dans sa réponse. ça ne fait que rendre l'histoire plus mystérieuse, avec une connotation aventure qui plait bien trop à la mancini. elle occulte, volontairement, l'aspect violence. définitivement pas sa scène, encore moins sa came. taille crevette, davantage malicieuse que teigne, babi ne joue pas dans cette cour-là -et elle ne cherche pas à l'intégrer. la gosse maitrise davantage l'alcool, les verres à remplir et les descentes rapides, même si hasardeuses sur le long terme. le choix est rapide parmi les bouteilles posées. elles trinquent ensemble, gobelet aux lèvres, sourire sur le visage. impatiente de goûter à la suite du programme, babi embarque parker par la main. les deux corps se frayent un chemin parmi la foule. un rire éclate quand elle voit calverley bouger les hanches sur la musique, babi note de revenir danser après. plus tard. quand elles auront fini sur le porche. the night is still young, elles ont le temps. toute la nuit même, pas de couvre feu, juste l’impératif de rentrer en un morceau -easy- avant que ses parents ne se rendent compte de son absence nocturne. et babi, elle ne sait pas trop pourquoi elle lui parle de son frère. probablement qu’elle essaye de rassurer parker, lui dire que la weed elle connait. même si c’est de loin, que d’une manière complètement tordue et grotesque, elle y est liée ? en supposant que le fait que son propre frère en dealait crée un quelconque lien cohérent et reconnu entre la substance et sa personne ? aucune idée, elle ne sait pas. c’est ridicule mais ça lui semblait pertinemment de l’annoncer sur le moment, pour prouver à parker qu’elle ne se contente pas de minauder et de se faire draguer. de toute façon, elle ne cherche pas un mec la gosse. elle a mieux, un hillstorm, juste à elle. donc ce soir, pas besoin de battre des cils, c’est only girls night. et probablement qu’elle veut  ajouter sur son cv une compétence du style drugs and stuff : been there done that pour le rendre encore plus chaotique. ça pourra expliquer les absences et les sales notes si un pseudo nouvel hobby s’y ajoute. ça semble être le lieu idéal pour monter d’un cran sur l’échelle de l’echec scolaire. et puis, trop tard, c’est dit. calverley ne réagit pas, c’est pas plus mal. pourtant à peine retournée dans le sens de la marche, babi sent qu’elle serre un peu plus sa main dans la sienne. un regard vers leurs poignets, un simple sourire se dessine sur son visage. peut-être qu’elle a trouvé une alliée sans le savoir. le corps frêle de la mancini s’arrête une fois arrivée dehors. elle attend de savoir où parker va l’embarquer. une confession qui lui semble nécessaire est glissée. babi, elle veut se la jouer cool mais pas ridicule. ça semble jouer dans la décision de calverley, le choix de la compagnie est fait. la simplicité semble briller. elles s’installent autour d’un petit groupe. les fesses sur la chaise longue. habituée des lieux, parker fait la conversation, parle avec aisance avec une des deux filles. babi laisse faire, le regard fixé sur le joint roulé que le mec porte à ses lèvres. l’excitation jusqu’au bout des doigts, elle sourit à la remarque de parker. « jusque là, t’as tout bon, congrats. » le joint glissé entre ses lèvres, babi relâche la fumée sans trop de mal. la gorge chatouille, les poumons s’habituent, les yeux se ferment. rien de scandaleux, c’est ce qu’elle se dit quand elle continue de le faire tourner. mais elle ne s’attend pas forcément à ce que parker s’ouvre à elle. mon frère. il est parti. babi a envie de rire aux éclats. ah, toi aussi ? high five girl. alors, même si dans les faits, kurtis est à trente minutes à vélo, ce qui le rend accessible d’une certaine manière, il peut être estimé parti. parti de sa vie, de son quotidien, de la maison. une chose est sûre, il n’est plus là quand babi se réveille. c’est ça qui fait le plus mal. babi attrape son gobelet, posé sur la pelouse, le frappe contre celui de parker avec un fin sourire. elles sont dans le même bateau, appelons le SS Babker And Their Bro Issues. « depuis quand ? ça fait longtemps ? » on dit souvent qu’on finit par s’habituer avec le temps, à une disparition, à une absence, à une rupture mais en vérité plus les jours passent, plus c’est douloureux. pas de cicatrisation, juste une plaie ouverte menaçant de s’approfondir à base de rancoeur et de tristesse. alors babi, elle essaye de savoir où parker se situe. si elle est encore dans la première phase, le déni, celle où elle espère un retour rapide ou si elle est dans la dernière étape, le fatalisme d’une fin amère et inévitable. les lèvres trempées dans la vodka, les yeux guettent que le joint revienne à elles mais babi fronce les sourcils à l’annonce d’un départ. mais elle comprend. si son frère avait été ailleurs qu’en prison, elle l’aurait rejoint sans réfléchir. alors son projet, il lui semble prometteur et cohérent. « tu vivras dans une de ces maisons coloniales ? de couleur ? c’est quoi le projet ? » elle n’a pas besoin de grand chose babi pour s’extasier. parce-qu’elle connait que Nevada City, ses rues, ses graviers et le salle de retenue du lycée. elle rêve d’ailleurs, babi. alors la Georgie, ça lui semble l’autre bout du monde. un autre univers, de nouvelles péripéties, une aventure en elle-même. et elle ose d’une voix plus timide… « et s’il y est pas ? Géorgie quand même ? » babi, elle aimerait croire qu’elle serait capable de tout balancer pour se barrer. de toute façon, elle n’a pas de projet d’avenir si ce n’est celui de redoubler alors après le lycée c’est le grand vide. et si elle avait le choix sans doute qu’elle irait en bord de mer, parce-qu’elle est comme une gosse face à l’océan. mais elle est trop attachée à ses frères, le grand et les petits pour tout laisser derrière. elle se contetera de vivre son voyage par procuration à travers parker, ça marche aussi. mais le regard se perd immédiatement dans le liquide de son gobelet quand elle lui demande pour kurtis. elle n’en parle pas d’habitude, babi. ça fait mal et ça ne fait que ressasser cette douleur au coeur qui refuse de s’en aller. c’est son jardin secret, son rendez-vous hebdomadaire du jeudi matin -peu importe ce que maman en dit- et sa cicatrice à elle. « trois ans qu’il y est, il lui en reste… douze. » le rire nerveux lui échappe. le calcul fait mal, ça ne fait que trois ans ? elle espérait être arrivée au moins à la moitié. damn it. elle souffle, babi, tout en récupérant le joint qui repasse de son côté. elle tire une longue taffe, nécessaire pour accompagner le sujet, avant de le donner à parker. « mais l’important c’est qu’il aille bien. ici ou là-bas. c’est tout ce qui compte. » parce-que c’est ce qu’elle s’obstine à lui dire dès qu’elle le voit. ne pas se battre, ne pas rentrer dans des conflits, sauver sa peau et attendre la sortie. et l'angoisse qu'on lui annonce une mauvaise nouvelle à chaque fois qu'elle y va est constante et terrifiante. un regard vers l’entrée, elle secoue la tête, babi. « il aurait été dans son élément ici, tu sais. bien le genre à passer ses soirées autour d’un beer pong et un joint à la bouche. est-ce que c'est pas ce que font tous les grands frères dans cette ville ? » l’humeur se veut plus légère, moins triste. babi, elle ne veut pas se la jouer mélancolique. un baiser sur la joue de parker pour changer l’atmosphère. « il me tuerait s'il me savait là. » et ça ne fait que la conforter pour enfoncer davantage ses baskets dans la pelouse et ses yeux dans ceux de parker. more. 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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyLun 4 Mai - 13:26

C'est presque si l'idée de la maison coloniale la fait éclater de rire, car celle-ci vise si mal qu'elle ne touche même pas les contours de la cible. Emphase sur presque. Elle se contente de secouer lentement la tête, et en langage Parkerien du strict minimum, c'est un substitut approprié. À Savannah, ils vivaient dans un minuscule appartement en banlieue, partagés avec le frère de sa mère, dont elle ne se souvient moins sous les traits d'un oncle que d'un baby sitter oublieux, plus ni vu ni entendu depuis la grande transhumance vers l'ouest. Dans ses rêves d'avenir, même les plus outrageusement optimistes, Parker ne prétend jamais à rien. Elle les voit, Ryan et elle, dans un deux pièces pas plus grand que celui d'autrefois ; ils n'ont pas besoin de plus, n'ayant rien comme possessions matérielles à part l'un l'autre. "Atlanta, sûrement," non-committal, plus vague tu meurs, et ça fera pourtant office de "plan". Sans répondre réellement à aucune de ses questions —surtout pas celles d'ordre temporel, car le 'un an et demi' lui brûle tellement la gorge que la vérité n'en vaut pas la douleur— Parker place seulement une épingle hypothétique sur une carte qui l'est tout autant. C'est tout ce qu'elle peut se permettre d'offrir à Babi comme détail, le seul qui se partage facilement, n'encourt aucun risque de faire plonger la conversation vers le misérabilisme. Étrangement, alors même qu'elles sont occupées à former un lien, Parker creuse ses tranchées. L'interrogation de Babi sur ses projets, pourtant prononcée distraitement et suintant de curiosité bienveillante, suffit à la convaincre que no way in hell que cette fille mette un jour les pieds au trailer park. Barrière érigée avec efficacité et qui n'a rien à voir avec l'interlocutrice elle-même ; Parker se contente simplement de se protéger, émettre la décision en toutes lettres —même planquées dans son propre front— pour ne pas risquer de l'oublier. Elle aime la personne que, arbitrairement, elle semble être pour Babi. Le reflet, nécessairement déformé, d'une fille intrépide qui ne se laisse alourdir par rien. Elle a découvert de la plus morne des façons que peu de choses méritent d'être préservées ; celle-ci oui. Ça la ferait chier que la réalité, poussiéreuse et épuisante, la ruine. Plus à l'aise sur un terrain qui ne la concerne pas, Parker trouve un réconfort paradoxal dans le destin horrifiant du frère Mancini, qui a l'avantage de déplacer l'attention. La conversation retourne vers lui et le joint vers elles. La surprise la fait tousser autour de la fumée, l'exhalant par à-coups comme une bleue. "Quinze ans ? Pour vente ?" Pour un blanc (elle suppose), en Californie, qu'elle imagine appartenir à un confort suburbain de petite middle-class, son approximation était largement en dessous du compte. Si elle avait su qu'il s'était pris the full extent of the law en plein visage, elle n'aurait pas posé la question. L'abime de la peine, polysémie indispensable, s'ouvre sous ses pieds. Brève seconde d'empathie écrasante qui lui fout le vertige, mais le canyon se referme de lui-même aussi rapidement, ne laissant derrière qu'une ligne de sutures propres et une vague nausée. Parker n'ose pas imaginer dans quel état elle serait s'il s'agissait de son frère derrière des barreaux. Plus infime des victoires, Ryan fait plus dans la consommation que la vente. Aller bien en taule, quel putain de concept. Ce qu'elle imputerait habituellement à de la naïveté, Parker préfère l'entendre de la bouche de Babi comme de l'optimisme. Non seulement elle est seule dépositaire de l'histoire de son frère, mais surtout, Parker a appris que les gens ont besoin de croire ce qu'ils ont besoin de croire. Et quelle ironie qu'il ne lui soit jamais venu l'idée d'appliquer cette lucidité à ses propres rêves slash illusions. Parker remercie le ciel que Babi ne laisse pas pendre l'angélisme au dessus de leurs têtes —auquel cas Parker serait obligée de répondre quelque chose, ou risquer que le silence soit plus expressif qu'elle. Au contraire, Babi enchaine sur des observations inoffensives. Parker compte bien les maintenir sur ce terrain là, raison pour laquelle, lorsque Babi demande nonchalamment si ce n'est pas ce que font tous les grands frères de cette ville, elle se retient in extremis de corriger par un monocorde "ceux qui restent". Au lieu de quoi elle choisit de couper le cordon. Bien sûr qu'ils y trouveraient à redire, hypocrisie épaisse à laquelle elle trouve à redire. Une épaule se hausse instinctivement tandis que sous la langue, elle rassemble son meilleur southern drawl, la lie de ses souvenirs d'enfance, pour lâcher un paresseux "if they ain't around, they don't get a say." L'accent, perdu il y a longtemps, fait des occasionnelles réapparitions, habituellement involontaires, et toujours dans l'alcool ou la nostalgie. Elle blâme le Georgia-talk qui la rend mélancolique, et leurs frères respectifs qui se sont verrouillés dans le passé. Not a good look, les spirales de bleu dans sa poitrine sont aussitôt noyées dans sa red solo cup, décapées par une mauvaise vodka qui a au moins l'avantage d'être aussi abrasive qu'elle. "Et Buzzkill ? J'ai raison de croire qu'il ne serait pas ravi non plus ?" Mutine, le joint qui passe de ses doigts à ceux de Babi comme pour sceller l'évidence. Les intentions de sa question sont nébuleuses, quelque part entre la tentative d'empowerement via la désapprobation, et le gossip amoureux entre copines —car, évidemment, même si Babi ne le lui a pas présenté comme boyfriend officiel, faudrait être aveugle pour rater que, à toutes fins pratiques, ils forment un duo. Se chamailler au milieu d'une house party, n'est-ce pas précisément the most couply shit ever. Diversion baignée de réel intérêt, l'amitié qui se noue en temps réel soumise aux mêmes lois qu'un couple : si elles veulent que ça marche entre elles, va falloir jouer cartes sur table.
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MessageSujet: Re: beggin for thread ;; parker   beggin for thread ;; parker EmptyMer 20 Mai - 22:02

Babi, elle l'écoute parler avenir et projet avec admiration. la Géorgie, c'est de l'autre côté du pays. ça a un goût d'aventure sur la bouche et ça créé des fourmillements dans les pieds. parce-que la gosse, elle sait très bien que ses fesses sont destinées à rester à Nevada City. probablement pour toujours. aucune ambition dans les veines, Babi se contente de ne pas y réfléchir. elle esquive les questions de son père quand il ose lui en parler. elle ne sait pas ce qu'elle veut faire après le lycée. de toute façon, elle ne se donne pas les moyens de pouvoir faire quelque chose. son dossier brille davantage par son absentéisme que par ses notes. elle se veut indépendante et affranchie, Babi. elle rêve de pouvoir partir avec un sac à dos et se barrer. dans le meilleur des scenarii, Uriel est avec elle et ils partent dans sa voiture -plus pratique qu'à vélo. à tous les coups, elle restera serveuse au diner de joe pour les quarante prochaines années. pas très glorieux mais suffisant pour vivre. elle se satisfera de pouvoir dessiner en rentrant et de ne pas se coucher seule le soir. alors le voyage de Parker, il lui plait bien. il l'embarque ailleurs et l'empêche de réfléchir à son cas. et ça la fascine, la Mancini, que Parker ait déjà tout prévu. ça semble être une évidence pour elle. partir, y aller, le retrouver, ne pas se retourner, rien regretter. c'est beau sur le papier. traverser le pays pour son frère. Babi serait prête à le faire, sans doute. non, elle ne sait pas vraiment. parce-que son frère à elle, il est derrière les barreaux, pas en liberté, à l'attendre quelque part qu'elle vienne le retrouver pour qu'ils vivent leur meilleure vie. alors peut-être que Babi serait prête à faire des kilomètres pour aller le voir au parloir mais pas tout laisser derrière. pas son père, pas les jumeaux, pas Uriel. et ça pince le coeur de se rendre compte de cet égoïsme. preuve que sa vie ne peut pas tourner qu'autour de Kurtis -Eugene de son deuxième prénom. damn, son père serait fier de la voir s'en rendre compte. enfin. alors quand Parker lui demande pour son frère, la réalité la frappe violemment. les années ne passent pas assez vite. la sentence, bien trop longue pour ne pas être impatiente. et plutôt que rester vague -ce qu'elle a tendance à faire habituellement- Babi y répond sincèrement. le rire nerveux au fond de la gorge. le déséquilibre des années. trop devant, pas assez derrière. est-ce normal d'avoir autant envie de pleurer que de rire ? peut-être. si ses yeux s'humidifient, elle mettra ça sur le compte du joint. ça passera. mais c'est la réaction de Parker qui la surprend. elle tousse, encaisse la sentence et Babi a juste envie de se taire et de changer de sujet. parce-que balancer sa peine, ça va forcément amener à d'autres questions. pas de délit mineur, pas de petite peine de premier degré. quinze ans c'est la cour des grands, ça fait froncer les sourcils et ça enclenche les hypothèses. souvent bancales, exagérées et terrifiantes. alors deux choix s'offrent à la gosse. hocher la tête, se contenter du strict minimum et divaguer du sujet. c'est en général ce qu'elle fait. parce-que les regards remplis de pitié s'abattent rapidement dès qu'elle explique davantage et en avoir un de Parker alors qu'elles sont en plein bonding time ? elle hésite, Babi. la carte de la sincérité est tentante. pouvoir mettre cartes sur table, répondre avec fragilité mais à coeur ouvert. se trouver une alliée, se confier et évacuer cette frustration qui la ronge. elle hausse les épaules, all in. « c'est plus moche que ça. il s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. c'était pas juste une histoire de drogue... » les mots un mec a été tué pendent aux lèvres mais sont vite ravalés. ce sera une demi-confession pour ce soir. assez pour ne pas changer brutalement de sujet et pas trop pour ne pas l'effrayer et se faire blacklister du répertoire des fréquentations de Parker. Babi s'en satisfait et s'adonne à coeur joie d'arrondir les angles. rendre le tout moins dramatique, briller d'optimisme et ne pas se morfondre. elle s'offre le luxe de l'imaginer ici, dehors, libre. un et s'il était là qui la réconforte et arrive à l'apaiser. elle retrouve sa légèreté, laisse derrière ce sentiment lourd qui la ronge de l'intérieur. ça lui fait toujours cet effet-là de parler de son frère. et elle rit, Babi. ça éclate dans la nuit avec sincérité. aucun grand frère dans les parages, elles font ce qu'elles veulent. l'accent la surprend mais elle n'envisage même pas de faire une remarque. la gosse attrape son gobelet, le lève dans les airs avant de le finir d'une traite. les yeux fermés, la grimace est immédiate. ça va vite lui monter à la tête, elle le sait. tant pis. elle n'est pas venue pour se la jouer plante verte et trouillarde. yolo, carpe diem et all that bullshit. les sourcils se froncent, Babi ne fait pas le lien de suite. « Buzzkill ? » le regard vers Parker puis vers le fond de son gobelet. vide, vide, vide. elle fait la moue. pas très smart d'avoir tout bu, elle n'a pas envie de retourner à l'intérieur se resservir. l'attention est redirigée vers le joint que Parker lui tend. et les neurones se connectent doucement. l'éclair de génie apparait, un léger rire comme pour signaler à Parker que ça y est, elle l'a. « Uriel. » elle détache chacune des lettres, comme si Parker avait besoin de ça pour se souvenir de son prénom. probablement qu'elle le connait déjà mais qu'elle préfère le surnom. il suffit simplement de ça pour que les joues de Babi rougissent. c'est même pas une question d'alcool ou d'herbe, ça elle le sait. l'index s'amuse sur le contour du gobelet, distraction fascinante. « non, il est pas comme ça. il est cool, Uriel. il...  » et depuis quand c'est si compliqué pour elle de trouver ses mots ? ça ne lui arrive jamais. toujours quelque chose à dire, toujours de quoi rebondir, avec humour et légèreté. mais uriel, c'est encore trop récent, innocent et agréable pour savoir comment le catégoriser. elle n'arriverait pas à les définir. quoiqu'elle puisse dire ça dénaturerait leur relation. parce-qu'ils sont pas en couple mais ils sont presque ensemble ? elle ne sait pas ce qu'il ressent mais elle sait qu'il tient à elle ? alors, ils sont juste Uriel et Babi. ça lui plait bien comme définition. « on s'est fait tatouer pour notre premier date. le même tatouage au même endroit, mon dessin. » et elle est fière, Babi. les yeux brillent, le palpitant s'accélère et elle arrive presque à se remémorer le goût du milk shake qu'ils ont partagé cet après-midi là. tant pis, elle ne met pas forcément les mots que Parker veut entendre. mais elle lui donne plus grand, plus grandiose, plus surprenant. ce souvenir c'est sans doute le plus dingue et le plus romantique qu'elle ait, Babi. elle le chérit assez pour le partager comme un cadeau de Noël -partager le souvenir, pas Uriel. mais Parker a déjà eu l'avertissement dans le placard, elle sait. alors la gosse range ses griffes. « et toi ? un boyfriend qui t'attend quelque part ? un ex que tu veux éliminer ? » elle s'amuse, Babi. aucune idée si elle vise juste ou non. sans doute que non. Parker n'a pas l'air d'être le genre de nana à s'enticher facilement, encore moins de pleurer une relation passée. « interdiction de me lâcher pour rentrer avec un de ces mecs. » la menace est dite avec un sourire. aucune obligation, Babi peut rentrer seule à vélo. been there done that. elle ne privera pas Parker de trouver sa grande histoire d'amour si elle se trouve ici ce soir. l'unique condition c'est qu'elle soit invitée au mariage. ( @parker calverley )
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