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 to tease :: philippe

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Sander Gray
Sander Gray
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MessageSujet: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyMar 21 Jan - 0:49

une motivation à six lettres délicates qui jurent avec les convictions intimes d'un gray qui considère le quartier nord comme une section ennemie, un putain de terrain à éviter, trop de connards riches au mètre carré et l'assurance de croiser les demeurés en mocassins à gland qui rythment les heures de classe où il brille plus par son insolence que son utilité.  pourtant, aujourd'hui entorse à la diplomatie, doigt d'honneur au code des fils de pute, sander slalomme paresseusement dans le froid hivernal sur son skateboard, l'oeil qui accroche maison par maison. il sait précisément ce qu'il cherche mais il mate le voisinage comme l'idiot qui fait du tourisme bancaire, invente des brenda et des leonard qui doivent avoir un dalmatien et un bagnole qui coûte trois années de salaire dans chaque baraque, véritable monopoly mental qui passe le temps entre deux coups de pied pour avaler l'asphalte.
l'idée est mauvaise.
tellement mauvaise qu'elle a su le séduire.
tellement séduisante que lorsqu'elle a germé dans ce cerveau allumé elle a fait naître un large sourire moqueur, parce que même sans être un bon élève en mathématiques il sait que le pourcentage de chance pour que ça fasse disjoncter la bonne personne était relativement en sa faveur. trop occupé à se défoncer bien loin d'une sauterie trop sage à golden oak, il s'était épargné l'empreinte morbide d'une fusillade mais même dans son égoïsme aléatoire il savait qu'il n'en allait pas de même pour tout le monde. alors plutôt que de se fendre d'un sms laconique et inexpressif il avait pris la décision stupide de venir se préoccuper d'olivia sous le nez de son connard de frère dont il avait aussi entendu le retour. double effet kiss cool. attiré comme un gamin masochiste, à sans cesse essayer de prendre la foudre plutôt que se tenir tranquille, il ne peut pas s'empêcher de jubiler à l'idée de croiser le regard déconfit d'un monseigneur-ventre-percé et pouvoir lui étaler son bien-être quand l'autre devait encore avoir l'odeur âcre de l'hôpital logée dans les naseaux. la provocation jamais parfaitement dissolue, il a appris à se nourrir de leurs échanges compliqués à défaut d'avoir autre chose sous la dent. d'un coup de tennis il fait sauter la planche et la récupère pour ménager son impatience à savoir s'il aura le plaisir d'avoir l'un ou l'autre des castel – même si à la vérité il préférerait olivia pour l'attention sincère qu'il voudrait lui témoigner.  il écrase la sonnette sans ménagement, en abuse légèrement trop avant de presser l'épaule conte l'encadrement de la porte, attitude de branleur oblige. la projection est rapide, il se fait aisément le fil de l'histoire qu'il veut jouer, lui sortir son sourire le plus authentique, l'écouter, rire si elle s'en sent et ne rien faire d'autre que rebâtir sagement leur monde d'adolescent, tour global de tout ce qu'il se passe de pas intéressant au lycée. mais le sourire s'altère malgré lui lorsque c'est lip qui apparait à la porte et instinctivement il se redresse. défensive habituelle de celui qui sait pertinemment qu'il ne va pas savoir fermer sa gueule beaucoup trop grande, avec juste une latence nécessaire pour réajuster ses perspectives et repousser momentanément olivia dans son esprit. "notre roi des blaireaux est enfin parfaitement recousu ? quelle chance. ça va tu vas encore pouvoir pécho ou t'es condamné à te taper des meufs dégueuu maintenant ?" bonjour, c'est pour les chiens alors qu'il le regarde exagérément de la tête aux pieds comme s'il tentait de juger s'il était encore en une seule pièce. "c'est ouf, toujours cru que c'était un mythe l'histoire des cafards impossible à faire crever tout ça." le sarcasme creuse un rictus moqueur alors qu'il ne se prive pas pour repousser brutalement lip à l'intérieur et rentrer par la même occasion, puisque de toute façon il n'a aucun doute sur le fait que l'autre ne l'invitera jamais. "tu permets, c'est pas toi que je viens voir." déjà les azurs bondissent d'objets en objets, analysent l'intérieur pour s'assurer que liv n'est pas cachée derrière son plus gros défaut, aka philippe. tout ça pour finalement revenir à lui et le dévisager avec un air faussement surpris. "attends, mais ça veut dire que vu que t'es revenu je vais plus pouvoir baiser ta sœur dans ton lit right?" et bordel, qu'est-ce que c'est bon de provoquer, chercher la décharge d'adrénaline qui va venir chatouiller ses nerfs alors qu'il glousse de sa propre connerie. "t'as pas idée comme c'était génial."
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyJeu 23 Jan - 18:27

frustration à son apogée. l'impression que tout vrille sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. spectateur de ta propre vie, tu subis toutes ces décisions. celles prises par les autres mais qui t'affectent directement. et t'es au milieu de ce bordel, impuissant. les parents d'andoni qui décident d'être les seuls parents responsables dans cette putain de ville et qui l'embarquent à l'autre bout du pays. pour son bien, pour sa santé mentale et pour le foutre en désintox. parce-qu'ils ont failli le perdre, qu'ando a failli crever dans cette salle alors ils ont pris une décision radicale. le sortir de là avant que ce soit trop tard. et tout ce que t'as eu c'est un simple texto. un putain de texto après près de dix ans d'amitié. et bordel ça fait mal. d'être réduit à un destinataire comme un autre. d'être juste quelqu'un à prévenir à la volée. sans même d'au revoir sincère et en face à face. t'as juste un message alors que t'es bloqué à l'hôpital. coincé dans ce lit pendant près de trois mois avec la gueule du lancaster comme réveil dès le matin. alors la rage a été le seul moyen de traverser tout ça. envers jules, ce connard de flic qui t'a mis dans cette merde et le monde entier. tous coupable d'avoir foutu en l'air ta vie. et t'as pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait que l'appartement des baekeland était vidé, que le panneau à vendre était apposé et que les visites commençaient déjà. alors quitte à te sentir abandonné, t'as fait les choses bien. t'as été craché ses quatre vérités à la davenport en lui interdisant de venir te voir à l'hôpital. bold of you, castel. et probablement qu'elle n'avait pas prévu de passer, son cul s'est glissé dans beaucoup trop de draps pour qu'elle s'attarde sur toi. t'es sans doute le dernier mec qu'elle irait voir, lip. alors t'as préféré être celui qui coupait les liens cette fois. moins de surprise, moins de déceptions et juste ta propre personne à qui t'en prendre. et c'était écrit que ça devait se finir comme ça entre vous. dans la colère, les reproches et l'amertume. et maintenant t'as l'impression de passer ta vie à soupirer. exaspéré par ce corps qui n'est plus le tien. étranger à tout ce que tu connaissais avant. un enchainement de deux séries d'abdos est un supplice. une torture que tu t'obstines à t'infliger tous les jours. et la frustration ne fait que s'accentuer car les résultats ne sont pas là. rien. rien ne change. ton corps refuse l'effort. ton cardiaque est pourri. ta cicatrice qui s'enflamme. et toutes tes années sur la piste ne sont que poussière. alors t'es là comme un con. allongé sur ta tapis de sport dans ta chambre. épuisé après cinq minutes de sport. les yeux fixés au plafond. le coeur qui s'emballe. et ce ventre, flasque, indomptable et frustrant. et putain, tu pètes un câble. l'enceinte qui se retrouve jetée de l'autre côté de la pièce. et la sonnette de la porte d'entrée comme mélodie dramatique en fond sonore de ton excès de colère. alors tu restes impassible. t'attends que ça passe. t'es tout seul. liv est sortie avec une copine. shopping, make-up ou pour réviser. tu sais pas exactement pour quoi mais tu l'as vu se barrer. et ton père est au bureau. donc si tu te lèves pas, personne n'ira ouvrir. mais ça s'arrête pas. comme si on avait décidé de te faire chier jusqu'au bout aujourd'hui. tu t'essuies le visage avec une serviette avant d'aller ouvrir la porte. et bordel, t'aurais mieux fait d'attendre qu'il se lasse. sander. la dernière personne sur terre à qui tu veux t'adresser -derrière le lancaster, pour dire. et tu souffles déjà. avant même qu'il ose ouvrir sa bouche. « t'as pas autre chose à foutre sérieux ? » et t'es juste blasé. blasé de le voir et qu'il décide de venir te faire chier toi. mais il se redresse, prêt à sortir ses conneries sans aucun filtre. et t'es même pas surpris qu'il attaque direct. le contraire t'aurait presque déçu. plus de simple bonjour entre vous. plus depuis un moment. « j'te laisse les mal baisées. je sais que tu galères un peu à séduire les nanas sur qui tu crushes. » et c'est cadeau. ton best fake smile sur les lèvres pour accompagner ce pic de nostalgie dans sa tête d'écervelé. piqûre de rappel parfaitement assumée. et tu lèves les yeux au ciel. l'hôpital qui se fout de la charité. sander, le cafard qui persiste à te gracier de sa présence alors qu'elle n'est absolument pas désirée. « et moi j'espérais que t'allais enfin me foutre la paix. mais apparemment t'es plutôt du genre collant. » et t'es juste blasé. t'as pas envie de lui accorder plus d'importance. tu veux juste fermer la porte -sur sa gueule si possible- et retourner à ton enfer sur terre dans ta chambre : ton propre reflet. « dégage, va te trouver une autre occupation. » que tu siffles, prêt à le laisser sur le carreau. mais c'est sans compter sur son auto-interprétation. il se glisse dans l'entrée. et il te fait monter en pression. doucement. pas toi que je viens voir. encore une excuse pour s'imposer. parce-que tu comprends pas ce qui l'amène là. t'es seul. alors à moins que du jour au lendemain il s'intéresse à son avenir -t'en doutes- et qu'il veuille parler à ton père, tu vois pas pourquoi il est là. mais les raisons arrivent bien assez tôt. les mots qui te percutent. ton sang qui fait qu'un tour. ton poignet qui chope son col. t'es loin de rire. t'es d'un sérieux cadavérique. « ose me dire encore une fois que tu l'as touchée. » et tu refuses d'y croire. persuadé qu'il veut juste te faire réagir, tu sais que provocation est son deuxième prénom. « o s e. » parce-que liv est intouchable. hors du tableau. même pas sur le banc des remplaçants. elle est au dessus de tout. et s'il a simplement osé l'approcher quand t'étais à l'hôpital, tu lui feras ravaler son putain de sourire satisfait. « c'est ton unique chance de sauver ta belle gueule, sander. » tes yeux plaqués dans les siens. l'interrogation dans les tiens. impossible de voir ce qui se cache dans les siens. t'arrives pas à savoir si c'est vrai. et ça te tend. « ma soeur est hors de ta ligue. je t'interdis de lui parler, de la regarder et encore moins de la draguer.  » et tu grondes. un peu plus fort. ton poing qui se resserre sur son col. l'envie de lui en foutre une te démange. mais t'es prêt à le laisser une chance. celle de se rétracter et de se barrer. après, tu garantis plus rien. sa tête de con mérite d'être retravaillée et le respect doit définitivement lui être inculqué. you volunteer.
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyJeu 23 Jan - 23:28

il est pas glorieux lip, avec son regard qui trahie à quel point les événements lui ont roulé dessus alors que l'autre a la fraîcheur des branleurs pas trop usés à ne jamais rien foutre. le chat de malheur qui retombe sur ses pattes, parce qu'il met étonnement toujours un pied dehors en évitant les bombes. toute l'ironie d'une attitude pas loin d'être suicidaire, à toujours chercher les emmerdes mais savoir éviter les plus graves. et il est trop englué dans son goût pour la provocation sander pour se soucier plus longtemps de la santé de son coéquipier. tant mieux même. ça lui donnera l'occasion de mettre des râclées rageantes sur la piste à lip, le voir fulminer de défaites injustes, juste parce qu'il a eu le malheur de voir sa discipline criblée de balles à une soirée mortelle. pauvre chéri. et pourtant il tient debout, vaillant sur le front avec son sale teint, parce qu'il a pas l'air d'apprécier la blague au nom de gray, mais l'autre, âme de parasite, ne se sent jamais de trop, pas même lorsqu'on tente de lui souligner combien il est malvenu. "je m'ennuyais de toi, tu m'obsèdes nuit et jour castel, c'est évident." les présentations sont faites, il next la question, pas le temps de se faire de la lèche intensive, quand tout ce qu'il ambitionne c'est de le voir devenir cramoisi de colère. il y a méprise, il se dit que trop à côté de ses pompes lip frappera à côté mais balle de match. le crush qui tape fort dans l'ego surdimensionné. il doit serrer la mâchoire et ne rien laisser passer de la dureté du coup. fils de pute. la vieille blessure qui refuse de cicatriser, qu'il est facile de rappeler à sa sensibilité parce que ce jour là il a du ramasser sa fierté et sa jalousie éparpillées d'un coup de pied de ce connard qui se prétendait ami. "c'est vrai, tu préfères les meufs sur qui toute la ville est passée avant toi, tu tapes dans l'ultra facile pour être certain de serrer ?" quitte à salir tout le monde, la davenport prend sa dose. de toute façon il l'a jamais trouvé terrible et la savoir dans les draps de soie de cette baraque, ça n'a pas aidé à l'apprécier. au moins la bonne nouvelle c'est qu'elle l'a jamais intéressé alors pour cette fois, l'ego est sauf. tant que lip restait fasciné par la croupe de cette meuf, il n'avait aucune chance de viser à nouveau une fille sur qui sander aurait des vues.
"t'as une sale gueule tu devrais peut-être t'asseoir, je voudrais pas que tu souffres." qu'il se torde de douleur. sander ce qu'il sait infliger c'est la douleur morale, avec sa bouche jamais suffisamment muette. il agace, aiguillonne sans cesse jusqu'à ce que la mise à mort lui explose à la gueule – et généralement ça finit mal pour sa propre personne sans que cette promesse suffise à le tenir en laisse courte. il attendait que ça, qu'une main soit la première alerte donnée, maltraite la fringue plus que le corps. la seule danse qu'il connait par cœur et dont il laisse volontiers le premier pas à l'éclopé, parce que c'est si facile de le pousser hors de ses limites. presque trop facile, mais cette même facilité est vite lavée par la satisfaction de sentir qu'il fait sauter les plombs un à un. come on philippe, ose donc libérer la bête. "que je l'ai touché ?" il trouve rien de mieux que ricaner en occultant le fait qu'il est sur une pente glissante, qu'il les attire tous les deux en terrain miné, droit dans le mur, une mort certaine. et lui ça le fait marrer comme un con, une perspective orageuse, juste pour le plaisir de voir l'autre sortir de ses gonds, perdre pied, muter pour n'être plus qu'une cascade de ressentiment incontrôlé. le sourire large, il ménage l'animal, se repaisse de chaque menace. c'est qu'il est presque charitable le castel, à offrir une porte de sortie, comme si sander était du genre à battre en retraite en se confondant en excuses. excuse-moi, je suis désolé, j'ai franchi les limites. go fuck yourself dude. "j'ai pas dit que je l'avais touché…" il jubile, flambeur qui sait qu'il tient le chaos au chaud sous sa langue. il détaille le visage de l'autre qui lui promet les pires sévices s'il ose toucher à olivia. et ça le pousse simplement, l'encourage, flatté de cette colère qui gronde dans la gueule lip clébard castel. "j'ai fait tellement mieux que ça mon pote, t'as pas idée. elle est divine ta petite princesse. c'est quoi le problème castel ? tu peux pas y toucher, c'est ta sœur, faut la laisser aux autres. t'inquiète à en croire ses réactions je lui fais beaucoup de bien." mic drop malsain pour le fils de rien qui admire les derniers tourments dans la pupille adverse. jouissif. il rit tant qu'il peut encore, parce que la décharge d'adrénaline qui risque bien de trouver une jumelle dans la violence que risque de dévoiler l'autre. "si tu me laisses chercher dans mon téléphone j'ai peut-être une vidéo. tu veux ?"
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptySam 25 Jan - 21:55

t'es loin d'être le mec de bonne compagnie. plus maintenant. parce-que t'as juste goût à rien. et tu te laisses vivre. sans but, sans objectif. rien ne te stimule, rien ne te donne envie de lever ton cul le matin. épuisé par tout ce qui s'est passé. probablement un début de dépression même si au fond c'est juste une défaite brûlante face à la vie. tu déposes les armes, tu capitules. sans même prendre le temps de voir s'il te reste encore de l'énergie dans laquelle puiser. et si t'écoutes ton père tu peux t'en prendre qu'à toi même. ta vie, tes choix, ta merde, lip. pourtant tu sais pas à quel moment ça a vrillé. peut-être que le tournant ça a été quand t'es rentré dans le gymnase. célébrer les morts, et puis quoi encore. tout ce que t'as gagné c'est un stress post-traumatique qui te fait sursauter dès qu'un bruit est trop fort et un ventre qui refuse tout effort sportif. ton monde qui s'écroule devant toi. sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. et clairement t'as pas besoin d'un sander dans ta vie en ce moment. parce-que sa tronche n'était pas là-bas, son cul n'était pas effrayé et sa grande gueule n'a pas été mise à mal. et putain, il te frustre encore plus. avec ses airs de glandeur satisfait. son regard si fier de la connerie qu'il prévoit. et son je-m'en-foutisme épuisant. bordel, t'as pas le temps de lui accorder une seconde. t'as autre chose à foutre. râler, péter un câble, te plaindre, seul dans ta chambre, cherchant ta dignité qui est partie en même temps que tes couilles ce jour-là. alors tu tentes de lui faire comprendre. avec toute la politesse que tu es prêt à lui offrir. et tu sais très bien que c'est peine perdue. il est du genre sangsue, à s'incruster exactement là où il n'est pas voulu. alors sa réponse tu t'en contre-fous. un sander qui s'ennuie est un sander qui débarque chez toi ? t'es pas ravi. t'es juste pressé qu'il se trouve une passion dans la vie pour qu'il oublie le chemin jusqu'à toi. alors t'attaques. juste pour le plaisir de le blesser. dans l'unique but de le voir flancher, légèrement. parce-que ça l'atteint le gray. derrière ses faux airs de glandeur, la fierté masculine est bien réelle. alors t'annonces le décor. tu te laisseras pas faire. malgré ta sale gueule. t'es prêt à planter la tente et partir en guerre d'egos et de pics sulfureux. alors évidemment qu'il s'amuse aussi. aspen, cible facile dans la gueule de sander. presque trop facile. un brin déçu de le voir s'attaquer à elle. parce-qu'elle fait partie intégrante de ton passé. près de deux ans de relation, des hauts, des bas. mais deux ans. et au lycée, c'est l'équivalent d'une dizaine d'années. « le jour où t'arriveras à garder une meuf plus de deux nuits d'affilées on en reparlera, gray. » et c'est presque un conseil. une simplicité dans la voix qui se veut provocante. parce-que la vérité est exposée. un tableau de chasse bancal et une bite qui voyage bien trop pour se poser. t'as rien à lui envier. pas sur ce sujet là. le commentaire sur ta gueule, tu t'en passes bien. tu le sais qu'elle est sale, effrayante et épuisée. alors tu te contentes de lui montrer ton majeur. cordialement et tout ce bullshit. et ça monte très vite. le poing qui se serre autour du col. la provocation, terrain de jeu favori de sander. et toi tu plonges. et même si au fond tu sais que c'est probablement des conneries, tu peux pas t'empêcher de croire qu'il l'a déjà envisagé. s'approcher de liv, la séduire, coucher avec elle. ça serait le meilleur moyen de t'atteindre. et il le sait. mais tu sais qu'il a une grande gueule. les mots qui coulent plus vite que les actions. plus facile de raconter de la merde que d'aller draguer une fille. alors t'essayes d'être raisonnable. lui faire peur, lui montrer que t'es ultra sérieux et qu'il peut encore se retirer. tu lui donnes une chance de retravailler sa version, te dire la vérité et arrêter ses conneries. et ça aurait été plus simple. juste un j'rigole accompagné de son rire irritant. mais ça aurait suffit pour te calmer. mais il joue, il ajoute matière à te faire péter un câble. et putain il parle de liv. je lui fais beaucoup de bien. et c'est fini. ça part de là. le poing qui vient frapper avec aisance et facilité le nez du gray. et la mention de la vidéo, tu l'entends de loin. trop occupé à t'assurer qu'il sente bien tes phalanges poser leur marque sur sa gueule de con. « mais putain t'as aucun remords ? c'est ma soeur dont tu parles. » que tu cries. le palpitant qui s'anime. l'adrénaline qui pousse. le poing qui irrite. et t'arrives pas à y croire. pas liv. pas ta soeur. pas avec lui. alors tu le pousses vers l'extérieur. loin de toi, de ton territoire. il a rien à y foutre. « vas te taper des putes, je m'en fous de ce que tu fais de ton cul mais t'approche pas d'elle. » et tu brûles. l'envie de frapper encore. alors tu y glisses de nouveau ton poing. juste pour le plaisir de l'entendre réagir une seconde fois. « j'te jure que si je te vois à moins de deux mètres d'elle, gray, je te bute. et j'te laisserai pas le temps de rire de ta connerie. » et t'es impuissant, tu le sais. t'es incapable de savoir si liv et lui se voient. s'il y a une once de vérité derrière sa provoc à deux balles. t'espères que non. t'espères que c'est juste des mots, rien que des mots et rien de plus. « dégage sinon tu t'en reprends une. je me priverai pas de te briser le nez. tu le sais. » et la menace plane. t'attends de voir s'il sera assez raisonnable pour se barrer. t'as les nerfs. t'as envie de le buter. ( @sander gray )
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyDim 26 Jan - 21:54

échec et mat. ça brûle d'une vérité qui décape. garder une meuf c'est clairement pas dans ses prérogatives. l'idée est pas déplaisante, mais la réalité est foireuse à chaque fois. il se lasse, il les traite n'importe comment, il pousse à bout, rigole quand il ferait mieux de s'excuser, connard show-off qui n'est pas capable de tenir la bride à sa nature épuisante. et l'autre il est là avec ses deux années de couple. avec une poupée gonflable certes. mais deux ans tout de même. ça le rendrait presque mature. presque adulte. même si sander se raconte que ça fait surtout de lui un mec inexpérimenté catégorisé à vie – pour les années de lycée seulement, mais ça parait déjà être toute une vie – comme le mec d'aspen. le toutou d'aspen. l'ex d'aspen. n'importe quoi slash aspen, les deux noms accolés sans qu'aucun divorce ne puisse être prononcé à moins qu'il s'affiche à nouveau pour une longue durée avec une nouvelle meuf sortie de sa poche. le problème c'est qu'il sait pas ce qu'il veut sander, à céder à n'importe quelle fille qui se présente, sans rien y trouver qui sache le retenir un minimum. la liberté de l'indécis qui crève d'envie présentement de - "va te faire enculer lip." bon. ça soulage à peine la morsure en plein dans l'ego. la fureur en intraveineuse, lip se remplie d'une vie qui suffit au provocateur pour oublier cette plaie chatouilleuse. le poing qui se sert c'est l'extase du suicidaire qui réalise que le coup porté est juste. que ça fait mal. et il a beau connaître l'équation, il écarquille les yeux la seconde qui précède le poing qui s'écrase dans sa figure de con. la douleur pourpre éclot, irradie le visage, lui tire un bruit d'animal entre le glapissement douloureux et le grondement mécontent. fuck le nez ça fait vraiment mal et instinctivement il y met sa main. des secondes de flottement avant de ricaner comme une hyène alors que le fer goûte au fond de son palais.  "si tu veux vraiment tout savoir, et ça a l'air d'être le cas, c'est pas exactement mon cul, que j'utilise avec elle…" chassé comme un clochard, il se fiche bien d'être dans le jardin plutôt que dans la baraque, parce qu'au regard de lip il est certain qu'ils ont encore beaucoup trop de choses à dire avant que l'autre se replie comme un trouillard dans sa tour dorée. putain. si fier et pourtant il encaisse mal le deuxième coup qu'il avait pas vu venir. il titube, se récupère. enculé. il pensait que lip aurait pas le cran. ou qu'il aurait un soupçon de retenue, en l'honneur de leur amitié baisée à l'instar de cette fille pour laquelle il en avait pincé et dont la langue avait fini dans la bouche de castel et non la sienne. il est hébété, sonné, la langue mordue par inadvertance mais c'est jamais parfaitement suffisant pour qu'il la mette en veilleuse. pour qu'il sache appréhender la limite à ne pas franchir. "mais avec quelles couilles tu ferais ça putain !" parce que dans aucun tableau il arrive à intégrer que l'autre pourrait vraiment le buter sans voir combien c'est trop énorme pour être vrai. il brûle d'attaquer sur ce flanc, de lui faire remarquer qu'ils devraient se connaître un peu mieux que ça, qu'il toucherait pas à liv comme ça, mais il est pas une foutue meuf qui demande pardon le regard larmoyant. le passif agressif désespéré ça le connait pas. lui il ne carbure qu'à l'attaque d'ego, le heurt des fiertés beaucoup trop larges pour des épaules de gamins. "viens donc philippe le privilégié. t'as jamais eu de couilles, t'es juste le parasite opportuniste qui profite des situations, des autres. tu veux quoi ? être le centre d'attention de ta sœur chérie ? et si justement elle en pouvait plus de toi ?" parce qu'il a pas brillé dans son estime le jour où il a serré cette nana trop bien pour le gamin de personne quand à côté il avait lip. lip le gosse de riche. lip le salopard aux douces manies, son petit cul bien rentré dans des fringues qui gueulent à quel point papa assure dans la vie. ça l'avait jamais dérangé lysander jusqu'à ce jour là. il s'en foutait de l'argent de poche, du chauffeur ou des rich kid problems tant qu'ils arrivaient à s'entendre. "t'es tellement lâche lip que même ta mère a plus de chances de me péter le nez que toi." il devrait se barrer, fuir, sauver sa peau alors que la douleur pulse dans son crâne comme une vieille maîtresse. au lieu de quoi il vient repousser l'autre, le bouscule sans ménagement pour avoir une réaction parce que la rancœur a beau ne pas être au premier plan, elle reste existante, bien rangée. le monstre planqué sous le lit. parce qu'il lui en veut d'avoir continué sa vie. de l'avoir remplacé, d'avoir vu ce fragile d'andoni à une place qu'il aurait bien voulu lui, s'il avait su remballer sa fierté. mais il lui en veut aussi d'être insupportable, égocentrique qu'il est, persuadé que les torts sont partagés à soixant-dix/trente en défaveur de lip. "t'as peur de quoi castel ? de réaliser que t'es plus qu'une loque molle ?" il crache aux pieds de castel la salive mêlée d'hémoglobine pour provocation ultime alors qu'il n'attend qu'un faux pas pour lui rendre ses coups. "et puis t'as raison, moi les meufs ça tourne, alors t'étonnes pas si je prends ta sœur pour un plan cul temporaire, ses sentiments c'est pas mon problème." et il jubile encore plus fort, parce que même si lip ne le croit pas assurément, il sait qu'il pourra s'inviter au plus proche d'olivia, jouer au pauvre petit chat malheureux pour qu'elle panse ses plaies. et une fois l'occasion offerte, il se fera un plaisir d'envoyer une photo à son adorable frère pour s'assurer qu'il passe à nouveau une très mauvaise journée en réalisant que sander est beaucoup trop proche de sa protégée. bonheur.
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyMer 29 Jan - 22:28

le ricanement comme provocation. et le deuxième coup part plus vite que prévu. pris par la colère et la simple envie de lui en foutre une, t'as laissé ton poing  s'échouer de nouveau sur sa gueule de petit merdeux. et bordel, ça fait du bien. une satisfaction presque jouissive de le voir pris par surprise. son corps qui recule. il ne s'y attendait pas. et toi, tu jubiles quand lui chancèle et titube. et tu lui prouves juste que tu comptes pas te satisfaire de peu. parce-qu'avec lui tu sais très bien que ça marcherait pas. les provocations vont juste s'enchainer. crescendo. jusqu'à épuisement des stocks. et plutôt crever que de lui laisser le pouvoir de maitriser cette conversation.  alors t'as prévu de lui couper l'herbe sous le pied, l'obliger à battre en retraite. sur un fond d'amitié brisée, toi aussi tu sais où attaquer et comment le toucher. il ne suffit pas de grand chose pour le faire vriller. les bons mots, la bonne intonation et le regard mauvais. cocktail brillant et instantané pour rendre un sander furieux et moins provocateur. pourtant à une autre époque, t'aurais pas été si sanguin. pas avec lui en tout cas. plus patient, tu lui aurais donné le bénéfice du doute. parce-que jamais t'aurais pu imaginer ton pote -le plus proche- se rapprocher de ta soeur. chasse gardée, out of his league. liv est hors jeu. et ça te fait vomir d'imaginer que leur relation ait pu changer. parce-que toi t'es toujours là. lip, son pote, bien vivant. et il l'a vu grandir liv. quasiment comme sa soeur. alors c'est malsain, purement malsain de croire qu'autre chose qu'un respect mutuel puisse s'installer entre eux. et t'es prêt à t'en assurer toi-même s'il faut. alors tu le repousses. tu le dégages de ton entrée. les traitres et les pauvres cons ne sont pas invités. sander, dehors. et t'as aucune retenue. probablement que c'est pas le jour, pas le mois ou juste pas l'année entière pour te faire chier. sans doute qu'il prend pour tous les autres. andoni, aspen, ton père, colson, sebastian, raynes ou encore ton propre corps. il t'amène juste sur un plateau une excuse pour frapper. une excuse presque valable. te défouler sans aucune culpabilité. et arrêter de rester frustré dans ton coin. parce-que putain, t'as juste envie de crier. alors tant pis, c'est sander qui prendra pour tout le monde. c'est cadeau. et tu le menaces. la colère est brûlante. la frontière entre provocation et vérité est bien trop fragile. « deux coups ça t'a pas suffi ? tu penses vraiment que je suis pas sérieux ? » et c'est presque offensant qu'il pense que tu parles dans le vide. ça, c'est son truc. moulin à paroles qui ne s'arrête jamais. dans l'unique but d'attirer l'attention et de fatiguer. et t'en as marre d'être pris pour un con. t'es épuisé de passer pour le gentil qui se fait baiser la gueule dès que l'occasion se présente -poke ando et aspen. et il devrait te connaitre, il devrait s'avoir que t'es sérieux quand il s'agit de ta soeur. rien ne passe au dessus. encore moins, une amitié brisée par un simple flirt qui a préféré ton lit plutôt que le sien. « putain, mais on s'improvise une séance psy c'est ça ? génial. je suis ravi. » que tu lâches, les bras en l'air et le regard mauvais. qu'il dégage, bordel. pourquoi il est encore là. parasite increvable. « mais alors c'est ça le vrai problème ? le fric ? quoi, tu veux un chèque ? bordel, suffisait de demander. pour un skate ? pour une pipe ? pour t'acheter un mars ? offert par la maison castel ! » que tu balances en riant. tu t'éloignes, grand prince. prêt à récupérer ton chéquier et lui jeter un feuillet à la figure. mais il ose. parler. de. ta. mère. connard. t'es pris de court. tu te figes. la rage qui te ronge les intestins. ta mère, cette ombre qui erre dans ton imaginaire. cette absence qui te hante depuis toujours. cette culpabilité qui te brûle. et t'es ramené à la réalité quand il vient te bousculer. il attend une réaction. encore. il te pousse à bout. « mais ferme ta putain de gueule. » que tu craches. tes mains qui viennent choper les siennes. tu le repousses. combat de coqs sur le gazon. ridicule. les egos qui s'affrontent. celui qui criera le plus fort. celui qui brisera l'autre le plus vite. et il crache littéralement à tes pieds. le sang qui s'y ajoute te fait apprécier la douleur dans tes phalanges. alors t'attaques. comme lui. avec les mots. sans relever les siens. parce-que la musique ta soeur tu la connais maintenant. même disque rayé depuis dix minutes. « va t'épuiser à aller chercher ton putain de paternel qui a préféré se barrer plutôt que te reconnaitre. arrête d'attirer l'attention de tout le monde quand tu veux juste la sienne. » et tu joues plus. le poignard que t'es prêt à enfoncer jusqu'au bout dans son palpitant. « t'es pathétique, lysander. » il est pas seul à maitriser tes faiblesses. vos années d'amitié résonnent encore. et le gosse en face de toi, il manque cruellement d'une figure paternelle. alors tu sais que tu vises juste. dans le mille. jackpot, castel. alors t'y vas, t'enfonces. « pas foutu de choper une fille qui te plait mais encore moins d'être un fils pour ton propre père. congrats. sur l'échelle de l'échec, t'es plutôt bien placé. » et t'applaudis juste pour appuyer le propos. juste pour jouer dans la même cour. la provocation. et bordel, t'es prêt à y passer l'après-midi s'il le faut. 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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyJeu 30 Jan - 8:23

oh il ne l'avait pas vu venir le pincement vicieux, coupe-jarret pour un gamin qui se doit d'évoluer au milieu de tous ces gosses de riches qui pensent que l'argent fait tout et que par conséquent il n'est rien. le dégoût le prend à la gorge alors que la bile lui brûle l'œsophage. est ce qu'il est sérieux ? est ce qu'il songe vraiment que c'est un putain de chèque le sésame, moyen inespéré pour faire disparaître sander d'un claquement de doigt ? "répète ce que tu viens de dire enculé. " le sourire effacé, il bascule sur la défensive canine qui ne connaît aucune laisse et il est prêt à lui emboîter le pas à ce fils de pute pour lui faire cracher ses molaires ou ses excuses pour oser l'acheter avec quoi ? le pognon de son père ? bravo lip. seulement sander sous-estime l'adversaire. il retient plus sa capacité à lui pardonner que toutes les infos qu'il a pu engranger et qu'il pourrait lui cracher à la gueule. il jauge à l'aune de toutes les fois où lip a plus incarné le bon pote clément que le connard, et se dit que le chèque, c'est le pire qu'il puisse faire. que c'est l'attaque la plus cruelle dont il est capable. et il ne s'émeut pas de l'entendre vociférer dans l'espoir qu'enfin le parasite apprenne à la mettre en veilleuse, cesse d'aggraver son cas déjà préoccupant. pas loin d'être prêt à se remettre en selle, à balayer l'histoire de fric pour réattaquer la sœur, parce que c'est facile, et tellement gros qu'il ne comprend même pas que ça passe. chatouilleux le castel. mais même le rire intérieur reçoit sa gifle violente. soufflé par la tempête qu'il a lui-même généré il oublie comment inspirer de l'oxygène dans ses poumons tant l'autre tape au plus sensible. il suffoque de sa douleur cuisante et de cette surprise poisseuse dont il ne sait pas quoi faire. son ? paternel ? scié que lip ose donner un coup de scalpel à la précision chirurgical dans cette zone si tendre habitée par l'absence total de figure masculine à laquelle se référer. il perd le fil, ça fait mal, cette vulnérabilité offerte à une poigne cruelle, lui qui se croyait inaccessible. tout vacille, lui compris, parce que ce n'est plus de la plaisanterie. ce n'est plus de la provocation insupportable. là ce sont de vraies armes. un vrai ressentiment. lui qui se berçait de l'illusion qu'après tout ils étaient dans un entre-deux indéfinissable. alors même qu'il adoptait l'attitude la plus détestable possible. oscillant dans une ambivalence, dualité entre ce qu'il se racontait et ce qu'il renvoyait à la face du monde – ou plutôt à la face de castel. et voilà que l'autre enterre officiellement non pas la hache de guerre mais leur relation passée, parce que c'est trop. impardonnable bavure qui parle du père quand il ne devrait surtout jamais être mentionné, pour en plus placer sander en devers, lui donner l'éclairage du gamin paumé et envieux. tout ce qu'il a toujours vomi et repoussé loin de lui, lip s'en sert pour le gifler métaphoriquement et c'est efficace. lysander, le mot de passe qui tombe à pic pour le réveiller, opérer le switch profond mais nécessaire, mettre la douleur en arrière-plan pour ne lâcher que les chevaux de la haine. autant dire des bêtes pas forcément fines ni intelligentes, qui n'ambitionnent que de labourer et piétiner le champ nommé lip. le regard devient plus noir, c'est l'applaudissement qui fait déborder non pas le vase mais littéralement le torrent. il a plus de mots sander, mais il possède encore la capacité de se ruer sur l'autre de toutes ses forces. " mais tu crois mieux connard ? ton père veut pas plus de toi que du mien de moi !" c'est celui qui le dit qui l'est. mature, construit, et pertinent, il ne voit plus que rouge sander alors qu'il caresse le désir aliéné de l'étrangler en lui hurlant des insultes. ça fait désordre dans le beau quartier, à se battre comme deux gamins immatures et si lip doit vivre encore quelques années de plus, il espère au moins qu'un voisin bienveillant se chargera de rapporter aux parents que leur fil continue de faire n'importe quoi au point de se battre avec un vaurien. sa rage propulsée en avant il attrape lip par les fringues, le bouscule et l'entraîne dans sa chute. le heurt brutal de la gravité ne le secoue pas assez pour refaire la connexion avec le cerveau, les terminaisons nerveuses fumées à l'adrénaline qui noie son système. il a perdu la raison, les idées foisonnent. lui faire manger sa pelouse, l'étouffer avec, lui ruiner le portrait ou juste lui éclater la gueule sur le sol jusqu'à ce qu'il ait plus jamais les moyens cérébraux de prononcer des phrases pareilles. le grondement guttural pour tout mode d'expression il est ravi de dominer la situation — et lip — pour un instant, d'enfin pouvoir envoyer son poing rencontrer sa pommette. il balaie d'un revers de main sa conscience qui beugle qu'il ne devrait pas se battre avec castel fraîchement sorti de l'hôpital. lip n'avait qu'à connaître ses propres limites, ne pas s'enfoncer dans la blessure facile mais efficace. c'est plus fort que lui, ça mérite un coup supplémentaire dans la mâchoire. "tu te prends pour qui castel ! hein ? pour qui tu prends ! et c'est moi qui suis pathétique ?" balle au centre, les deux, plus pathétiques l'un que l'autre mais il ne voit rien d'autre que sa tronche qu'il rêve de ruiner, à rouler sur la pelouse. " t'es vraiment qu'un bâtard castel, j'ai pas touché à ta sœur putain !" qu'il lui crie dessus les phalanges qui s'agrippent à son col, à martyriser ses fringues pour le secouer brutalement. parce que dans le fond ça fait un peu mal aussi, qu'il le pense capable de ça. c'est l'instinct animal qui domine chaque mouvement de son corps, il a abandonné la réflexion sander. incapable de prendre la moindre distance alors que la rage bat au rythme galopant de son palpitant. elle l'inonde, réveille l'improbable, l'indicible, tout ce qui habituellement est sagement sous clef pour laisser l'espièglerie régner en maîtresse. il se dit qu'il devrait le frapper une troisième fois jusqu'à ce qu'il crache ses dents mais pourtant ce n'est pas sa main mais ses lèvres qui viennent heurter leurs jumelles. l'embrasser sans rien calculer, sans en avoir rien à foutre de son avis, sans savoir décrypter le courant alternatif qui le traverse du simple fait d'avoir pris d'assaut la bouche de castel. aucune préméditation, le corps n'obéit plus qu'à lui-même, le cerveau relegué au rôle de passager clandestin qui se fait oublier. chaos.
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyJeu 30 Jan - 17:21

probablement que la provocation est poussée trop loin. le tourbillon des actes et des mots qui t'emmène à parler fric. lui cracher à la gueule que t'es prêt à lui faire la charité si c'est le seul moyen de le voir dégager. lip castel, grand prince, dans toute sa splendeur. comme si ce n'était qu'un détail. rien que ça. le cul bordé de billets verts depuis la naissance. les voyages à l'autre bout du monde sur un simple coup de tête. le pied à terre sur plusieurs continents. l'étendue des possibilités est immense pour l'héritier castel. et bordel, ça n'a jamais été un problème avant. toi, gosse de riche, qui transpire le luxe. lui, fils de personne, miraculeusement le cul posé à golden oak. opposés sur le papier. enfance différente. attentes familiales les plus éloignées possibles. pourtant ça matchait. une aisance à vous retrouver ensemble. sur la piste, dans les bars, aux soirées ou même devant une télé avec des bières. c'était si simple. pas de problème de compte en banque. c'était tu, jamais évoqué. sauf quand sander se foutait de tes mocassins gucci de daron ou de tes costards à trois mille balles. rien de méchant, pas de jalousie mal placée. un ta gueule exaspéré qui quittait ta bouche pour le faire taire et c'était fini. mais maintenant, t'as envie de croire que c'était peut-être pour ça que ça devait se finir. vous, votre amitié bancale. philippe le privilégié qu'il ose te dire. connard. rien que pour ton prénom cité entièrement, il mérite un autre coup. ça t'insupporte, ça te donne plus d'importance, ça te propulse directement au sommet des fais pas ci fais pas ça, t'es un castel. d'un coup t'as l'impression de te retrouver dans la cour des grands, les yeux de ton père qui savourent chacun de tes faux pas. les syllabes uniquement prononcées avec minutie quand il est nécessaire de te rappeler à l'ordre - trop souvent. alors tu fonces dans le tas. tu t'amuses de cette image qu'il t'offre. tu recules pour aller chercher le carnet. prêt à lui jeter un chèque au pied par pure provocation. j'suis peut-être un connard mais en attendant j'ai du fric. mais tu sais que ça va l'enrager. probablement. parce-qu'il en a rien à foutre de tes grands airs de petit prince. il s'en fout du nombre de zéros qu'il y a sur ton compte en banque. mais c'est juste un moyen de le rabaisser. titiller, jouer, effleurer ces sujets sensibles, trop longtemps enfouis. connus mais jamais discutés. sur la base de votre amitié. mais elle n'est plus. inexistante. la rancoeur s'est juste installée. et le respect semble complètement mort. parce-qu'il évoque ta mère. il ose. alors quitte à se la jouer famille, t'appelles le père sans nom. suffisamment lâche pour ne pas reconnaitre le gosse. ou assez intelligent d'avoir fui à temps ? et tu pèses pas tes mots. le seul but c'est d'attaquer là où ça fait mal. là où ça lui fera sa grande gueule. parce-que grandir sans père c'est une de ses plus grosses frustrations. tout comme toi qui a vécu sans jamais connaitre ta mère. échec et mat des deux côtés. égalité. un point partout. les deux gosses paumés dans leur propre identité. une fissure faite sans consentement à la naissance. une cassure que vous subissez tous les deux. et bordel, au lieu de vous rapprocher, ça ne fait que vous éloigner. et tu t'attends au pire. tu sais très bien que parler de son père est proche du blasphème. mais après qu'il ait évoqué ta mère, tu te rends compte que quitte à aller en enfer, autant y aller ensemble, brûlés jusqu'à la moelle. et tu le regardes s'arrêter. choqué que t'aies joué cette carte. les mots sont sortis, les applaudissements résonnent comme un énième foutage de gueule, la haine s'engouffre dans son regard. et son corps se jette contre le tien. en moins d'une seconde. la furie qui le possède. « mais il est là. vivant. » que tu cries. et c'est une putain de blague. un cirque ambiant. tu t'improvises clown hypocrite sur ce coup-là. parce-que ton père est sans doute l'être que tu hais le plus au monde. tout te dégoute en lui. et tu rêves qu'il reparte en Europe. pour ne plus le voir, ne plus l'entendre, ne plus l'avoir dans ta vie. « même nom, livret de famille, héritage et toutes ces conneries. toi t'as quoi de lui gray hein ? rien. absolument rien. » et c'est à celui qui pissera le plus loin. celui qui gagnera ce jeu débile de moi j'ai, toi non. puis les mains de sander viennent choper tes fringues. les corps se dérangent. la chute est inévitable. tu grognes. tu tentes de te débarrasser des ses mains. mais il est enragé. complètement fou. la corde sensible a été touché. plus d'amitié derrière laquelle se cacher. le coup est donné. la brûlure sur les pommettes. tu craches l'hémoglobine dans l'herbe. tes mains sur son torse. ton corps bloqué par le sien. et putain, pourquoi t'es en dessous. comment il a réussi à prendre le dessus. l'angoisse, le temps d'une seconde, pour ta cicatrice sur le flanc. « dégage putain dégage » tu grognes, tu gesticules, tu t'agaces. pour le faire dégager. puis il te secoue. j'ai pas touché à ta soeur ta poigne qui se détend légèrement de son t-shirt. ton regard dans le sien, t'essayes de voir une raison de ne pas continuer à vouloir le buter. parce-qu'il mérite. peu importe qu'il ait couché avec liv ou non. il ne fait que te provoquer depuis tout à l'heure. alors c'est facile maintenant de se rétracter. désolé, c'était pour rire. que dalle. qu'il aille crever le sander. « t'es qu'un connard. tu crois que c'est un jeu ? et bientôt tu vas me dire que t'avais oublié pour ma mère ? pauvre con. » que tu lâches. la rage au fond de ses pupilles. ses mains qui brûlent sur ton t-shirt. il est ailleurs, possédé par sa propre colère. ses démons qui ressurgissent. puis dans l'incompréhension la plus totale, ses lèvres contre les tiennes. et bordel, tu te sens vivant. ton corps qui se réveille. ta joue et tes pommettes qui s'enflamment. le palpitant qui panique. tes mains qui se resserrent contre ses fringues. là tout de suite, il arrive à te sortir de cette pseudo-dépression qui t'assommait. le mouvement est suivi, le grognement dans le fond de la gorge exprimé pour apposer un semblant de résistance. incompréhensible, étrange et presque agréable. et tu flippes, putain. c'est sander. pas une fille. alors tu viens lui mordre la lèvre jusqu'à sentir l'hémoglobine. tes mains qui viennent le repousser. l'avant bras pour essuyer toute trace de ce qui vient de se passer. putain. t'es paniqué. tes yeux qui le regardent. et ton poing qui part sur son nez. aussi facilement. parce-que ça te semble être le plus censé à ce moment-là. la violence, c'est bien, c'est safe. vous maitrisez les coups et les insultes. « c'était quoi putain ? j'suis pas gay, sander. » que tu précises avec dureté. « tu me fais ton coming out ? tu m'annonces ton amour depuis toujours après m'avoir frappé ? » t'es paumé bordel. t'es mal à l'aise. t'arrives pas à comprendre comment vous en êtes arrivés là. un baiser. et le pire : t'as répondu, tu t'es laissé faire. « va te branler sur mes photos insta mais ne fais plus jamais ça. » sinon quoi ? tu garantis pas de ne pas en redemander ? tu fais pas le malin, lip. tu sais pas ce que c'est la suite logique des choses. juste comprendre. « c'est pas ma came les mecs. » et tu te sens presque obligé de te justifier.  ( @sander gray )
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyJeu 30 Jan - 20:15

il fanfaronne ce connard, avec son père prêt à l'emploi. et pourtant. et pourtant si sander réfléchissait il replacerait en contexte. plutôt crever qu'envier le père castel. il l'a jamais fait rêver, plus prompt à lui offrir mentalement son mépris et sa rancœur pour tout ce qu'il repose sur les épaules de lip. mais dans l'instant il a jeté la cohérence aux chiens, il fulmine de toute sa jalousie. comme si l'héritage lui importait. ou le nom. tout ce qu'il demande lysander c'est une identité qui ne soit pas amputée à moitié, parce qu'il croit que ça lui expliquera qui il est. alors l'avoir sonne un être. et il entend tu n'es rien. ça parcourt sous échine, le dévore d'une colère infinie. "ah oui c'est vrai t'as un héritage de merde. tu seras heureux quand ton père aura tout choisi pour toi. quand tu seras aussi seul et con que lui. je t'envie." ils s'écharpent sur fond de désastre familial sans avoir la moindre prise sur des histoires d'adulte. de l'acide jeté au visage. alors c'st logique qu'il se rue sur lip, impacte sur lui toute sa fureur qui le bouffe de l'intérieur. et il a beau se débattre, brailler, rien n'y fait, trop furax pour s'arrêter, pour le libérer, il lui impose tout son poids. et paradoxalement ce connard de castel est bien plus vivant que l'hectoplasme qui lui a ouvert la porte, à côté de ses pompes, avec sa mauvaise humeur au rabais. il disjoncte les grandes largeurs, offre un rire nerveux alors qu'il touche le fond d'une cruauté qu'il ne contrôle pas – et ne désire pas. "oh non rien oublié. tu mérites que je dise tellement de choses sur ta mère." parce qu'il lui a fait mal lip. si mal. trop mal. il a longtemps maintenant. il devrait y avoir prescription, surtout pour une histoire aussi anodine, mais la rancune est tenace, elle a les dents longues. blessure qui persiste comme si la lame était restée fichée entre ses côtes pendant tout ce temps. parce qu'il l'a vécu comme un rejet alors même qu'il a été le premier à abandonner cette amitié. et qu'il ne la purge que maintenant, en lui rendant sottement sa douleur. un jeu sordide. et pourtant c'est pas la vengeance qu'il cherche quand même son corps lui désobéit. une absence. voilà ce que c'est quand il vient chercher l'improbable contre les lèvres de celui qu'il devrait juste détruire. la rage qui passe ailleurs, et c'est loin de laisser aussi indifférent que ça le devrait. la surprise se creuse un peu plus profondément quand c'est pas le rejet immédiat qu'il rencontre mais la réponse presque volontaire. la vérité c'est qu'il pourrait prolonger jusqu'à perdre haleine, chercher des réponses qui n'existent pas contre des lèvres qu'il ne devrait même pas rencontrer. mais castel, fidèle à lui-même, incarne le rappel brutal à une réalité au goût ferreux. les incisives cruelles entaillent les pulpeuses, déclenchent un retraite largement aidé d'un rejet puissant. il a un train de retard sander, se laisse repousser comme un pantin, premier surpris de la tournure qui brûle tout autant que la colère sans en être. à peine le temps de presser la pulpe de ses doigts contre sa lèvre qu'il faut encore que castel vienne se rassurer dans la violence. il rugit en retour, autant de douleur que de fureur, parce que putain ça commence à faire vraiment mal ces conneries, les cervicales qui craquent comme pour rappeler les limites du corps humain. "va chier putain." et le retour revient droit dans la figure de lip, loi élastique qui renvoie toujours la politesse entre eux, il le gifle par pure réflexe. c'est instinctif, vif et inexplicable, mais il aime pas sander se voir accueilli de la sorte pour un baiser. ça lui évite de devoir faire face au malaise que pourrait insinuer lip à force d'insister, parce que lui aussi il se demande ce que c'était. d'où ça sort. pulsion suicidaire ? juste une façon de se prouver qu'il n'y a vraiment rien entre eux ? il grimace, il sait pertinemment que la réponse n'est pas aussi succincte. "mais bien sûr, je fantasme sur un demeuré dans ton genre depuis tellement d'années, pour ta bonté d'âme. puis j'ai toujours voulu savoir si tu serais moins coincé une fois qu'un mec te serait passé dessus." les billes roulent dans leurs orbites pour l'exagération, il est désarçonné sander, il se concentre sur la douleur qui vibre, essuie le sang d'un revers de main sans se décider à se barrer pour autant, parce qu'il juge lip, trop occupé à le fixer pour déterminer s'il a rêvé. s'il a vraiment accepté ce baiser ou si c'est simplement son esprit malade qui fabule dans tous les sens. il ricane à la menace sous-jacente, parce que c'est juste bon à appeler ses moqueries mais certainement pas à le faire battre en retraite. se lever, se barrer, le planter là sur sa pelouse. ça serait sensé. mais non. "tu pourras hashtaguer #metoo dès ce soir si tu veux mais ça implique de raconter à la toile que toi et ton ego de connard vous avez des penchants …douteux ?" la sexualité, ça le laisse perplexe. toujours du côté des filles par facilité, et pourtant à la première occasion étrange il avait pas réfléchi pour embrasser lip. difficile de faire plus garçon que cette tête de con mais pour donner le change gray n'est pas mauvais, alors il résiste, oppose une aisance factice à la fermeture d'esprit de l'autre. "mais tu vas fermer ta gueule ?" les justifications en l'air, on dirait un gamin pris en faute, et ça pousse juste sander dans la pire des directions. aimanté au conflit il revient dans la proximité gênante, ruine les avertissements, les alertes, les menaces, il force la main, revient attraper l'autre et le faire plier à son désir. inviter à nouveau sa langue dans sa bouche, juste pour l'expérience. juste pour la science. juste pour voir si ça lui fait à nouveau quelque chose à lui. et puis à lip aussi.  masochiste qui s'ignore alors qu'il le défie de mordre à nouveau, de frapper. peu importe, pourvu qu'il lui vole à nouveau quelques secondes de palpitations, le cœur affolé autant par le danger que par la promiscuité qu'il ne s'explique pas.
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptySam 1 Fév - 19:20

c'est le ballet des coups, des insultes et des reproches. le vice poussé jusqu'au bout. les souvenirs et la familiarité comme terrain de jeu. ça rend chaque mot plus personnel et beaucoup plus dur à entendre. et le combat semble plutôt équitable. t'as pas prévu de te laisser avoir par sa provocation de gosse paumé. parce-que tu sais qu'au fond il a rien d'autre à foutre que se pointer chez toi. ennui, nostalgie, plaisir vicieux. toutes les excuses sont bonnes. alors autant rendre la visite virulente et inoubliable. mais il attaque dur. tout y passe. le carnet familial est ouvert, brûlé en public, déchiré en morceaux. ta soeur, ta mère, ton père. sander se lance dans l'arbre généalogique castel sans aucun scrupule. et ça te fout les nerfs. cette facilité qu'il a à te cracher à la gueule toutes ces failles qui te bouffent. ces faiblesses que t'arrives pas à surmonter. depuis toujours. et putain se les voir balancer par son ancien pote, ça fait mal. et qu'il s'étonne même pas que tu répliques. parce-que c'est juste un petit con qui mérite d'être remis à sa place une bonne fois pour toute. et tu sais pertinemment qu'il a des daddy issues le gray. problème d'identité, reconnaissance attendue, juste un manque. alors c'est facile de t'y engouffrer. briller avec ton père, présent, vivant et seule pseudo-figure parentale qui erre dans ta vie. alors que lui, la case est juste vide. rien, personne. alors quand il se rue sur toi, tu t'y attends. t'es prêt pourtant tu te fais bousculer. il maitrise, il contrôle. ton corps soumis à ses coups et à sa rage. ta langue comme simple attaque. tu te débats avec tout ton corps. mais il reste flasque et lent. trop à ton goût. frustration de ne pas arriver à retourner les corps. pouvoir reprendre le dessus. la rage aux tripes, l'envie de lui faire ravaler sa provocation. et l'accalmie semble proche. une pointe de regret quand il t'annonce que finalement il n'a pas touché ta soeur. t'es soulagé. pourtant ça efface rien. il est allé trop loin. beaucoup trop loin. alors c'est trop tard. tu lui donneras pas le bénéfice du doute. pas envie. parce-que c'est pas si facile. sander doit comprendre avec ses deux petits neurones qu'il y a des limites et qu'elles doivent pas être dépassées. alors tu te fiches pas mal que liv soit hors de danger - pour l'instant. la pilule passe pas. ta mère. il a osé. et il mérite de crever. le blasphème est là. l'irrespect est dépassé. l'amitié complètement enterrée. six pieds sous terre. « j'vais te buter, j'te jure que je vais te buter. » putain, tu peux pas le laisser te dire ça. pas sur elle. et c'est trop dur de l'entendre. parce-que t'es responsable de sa mort. sa vie pour la tienne. et la culpabilité sera toujours là. dans le creux des intestins. ton coeur qui ne se remettra jamais que ton premier jour ait été son dernier. ta vie foutue dès la première minute. la rage qui te submerge. parce-qu'il est le sait le con. sander t'a entendu en parler, un soir où vulnérabilité et alcool vous avez réuni. tu t'es laissé aux confidences. tu lui avais fait jurer de ne jamais en parler. pourtant. il est là à gueuler dans ton jardin l'absence de ta mère. connard. et probablement que c'est ton inattention qui lui fait croire que la violence n'est plus attendue. ses lèvres qui viennent contre les tiennes. et ton corps répond. réflexe ou plaisir t'en sais trop rien. tu subis tout. le palpitant, les frissons, l'angoisse. parce-que ça te percute. sander t'embrasse. et t'es juste pris de panique. d'apprécier ? impossible. tu lui mords la lèvre. l'hémoglobine comme fin amère de l'échange. ton poing contre son nez. le besoin de rappeler que la rencontre est juste violence et reproche. rien. d'autre. putain. la réalité dure à capter. les pensées ailleurs. le besoin de comprendre ce qu'il s'est passé. pourquoi il l'a fait ? pourquoi t'as répondu ? pourquoi tu ne l'as pas repoussé avant ? pourquoi lip ? et tu le remercierais presque de te gifler. comme pour te réveiller de ce moment de latence. pourtant le geste en est presque vexant. après les coups de poing, la gifle semble fade et facile. la joue qui brûle. les lèvres encore humides. la trace des siennes encore sensible. les questions se bousculent. pourtant t'es juste dans l'attaque. tu cherches à combler ce qui s'est passé. replacer ce qui semble pas assez clair dans sa tête de demeuré. hétéro le lip. les mots dans l'unique but d'éviter le malaise ou juste les réponses qu'il est pas prêt à entendre. alors tu cherches toutes les excuses possibles pour justifier son geste. « aucun mec ne me passera dessus. jamais. bordel j'suis pas comme toi à coucher avec qui veut bien de moi. respecte moi un minimum. » le dégoût sur le bout de la langue, tu craches à ses pieds. tout ton corps qui souffre. les marques sur ton visage qui semblent se réveiller. tu t'approches, tu le bouscules. tes mains sur son torse. même si au fond tu te dis que tu devrais mettre de la distance. parce-que le con pourrait le prendre comme une nouvelle invitation à t'embrasser si vous vous retrouvez trop proches l'un de l'autre. son visage marquée par tes phalanges. le sang qui sèche. son regard brûlant. putain. et le sander qui insiste. évidemment qu'il commence à interroger ta sexualité. pourtant t'es sûr de toi. aucun doute. alors tu lâches un rire. « j'ai aucun problème avec ma sexualité, mec. c'est toi qui semble te découvrir un crush pour moi. et même si c'est ultra flatteur, ça s'arrêtera là. » et tu veux être clair. le ton est ferme. le regard sérieux. tu t'assures d'envoyer aucun signal semi-troublant. alors une dernière justification qui se glisse. pas ma came. et tu te dis que tu peux pas faire plus clair. une énième insulte comme réponse. tu roules des yeux. agacé par ce petit jeu. et tu le vois venir. trop rapidement. tu t'attends à un poing mais ses lèvres débarquent. sa main qui vient t'attraper. bloquer tout recul de ta part. il s'impose beaucoup plus. ton corps étriqué contre le sien. sa poigne dans ta nuque. sa langue qui s'invite d'elle-même. et tu te feras pas avoir une deuxième fois. t'es pas assez con pour y répondre cette fois. pourtant le palpitant t'y pousse. l'envie d'explorer est puissante. ta main qui vient pousser son visage hors du tien dans un geste violent et impulsif. « qu'est-ce que tu comprends pas dans ne fais plus jamais ça ? » et tu gueules. la rage aux tripes. la panique qu'il ait cru qu'un deuxième essai te ferait changer d'avis. « tu t'approches encore une fois, gray. je te la mords. » sa langue qui s'immisce beaucoup trop contre la tienne. parasite jusqu'au bout le sander. tu te veux menaçant. il sait que t'en es capable. la légère coupure sur sa lèvre en est la preuve. ton index contre son torse. et tu sais plus quoi faire pour foutre une putain de barrière entre vous. « putain t'as un réel problème avec le consentement, mec. et après tu t'étonnes que les nanas veulent pas coucher avec toi ? arrête d'avoir la langue qui pend autant. c'est pathétique. » et le coup de genou dans l'entrejambe part tout seul. parce-que son visage est bien assez abimé, que l'envie de lui ramener ses deux neurones dans le cerveau te démange. « arrête de penser avec ta bite pour une fois. va enculer n'importe quel mec consentent mais t'approches plus de moi. » et le j'espère que t'as apprécié menace de t'échapper. mais ce serait te tirer une balle dans le pied face à sander. alors tu le ravales. tout comme ton envie de céder à la curiosité. si proche et si réelle. ( @sander gray )
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyLun 3 Fév - 18:51

ça fait même pas mal. ça passe au-dessus de sa tête sous couper une mèche. l'ego absent depuis toujours, il se laisser fusiller par un lip vengeur qui préfère souligner son instabilité, ce côté un peu paumé qui pourrait le mener dans les draps de n'importe qui, plutôt que de tolérer l'idée que sa sexualité est pas aussi bornée qu'il le voudrait bien. bel essai castel. seulement ça fait pas mouche, rien ne se passe en face, parce qu'il accepte sander d'être de ceux qui ne savent pas où ils habitent. la question n'avait jamais été très claire. elle l'est pas vraiment encore. mais il est pas philosophe, juste trop relaxed pour se prendre la tête, capable de faire confiance à ce qui se passe dans ses tripes plus qu'au chaos intracrânien. parce que c'est un beau bordel là-dedans, des hauts et des bas, des vents contraires, des souvenirs d'amitié qui s'opposent à ce trois fois rien, cette étincelle bien vite éteinte et pourtant sûrement éprouvée au contact des lèvres de ce connard. juste un tilt. balayé dans la tempête d'émotions qui font rage, parce qu'il arrive plus à reprendre le contrôle, subi jusqu'à sa propre langue qui provoque sans cesse l'autre dans l'unique but de le noyer avec lui. s'il ne s'en sort pas il est hors de question que lip garde la tête hors de l'eau. il sait plus le gamin gray si le dégoût qu'on lui claque dans la figure est réel ou fictif, il saurait même plus lire son prénom tellement il a perdu le fil, et pourtant il reste là, le sourire narquois, à préparer le prochain pincement qui ne fera qu'énerver un peu plus la bête. pourquoi ? pourquoi faire ça ? oubliée liv. complètement effacée par ce ballet rythmé à la cadence du ressentiment. "t'as peur pour ton cul castel maintenant ? parce que se taper aspen, c'est se respecter ?" c'est pas clair. c'est même sacrément obscur. parce que pour lui aspen c'est les dix plaies d'égypte à elle seule. la meuf à pas garder. pas qu'elle soit dénuée de qualités – elle en a forcément – mais plutôt qu'il ne lui en trouve aucune qui suffise à compenser le reste. par contre, le crush il résonne étrangement, provoque un bref instant un arrêt du temps ou fonctionne comme une image subliminale, insère une image troublante dans son encéphale bien frappé. "un crush sur toi ? ça va les chevilles ?" sonné sander, de l'évocation d'une possibilité qu'il n'avait jamais vraiment souligné de lui-même. il s'explique pas pourquoi il l'a embrassé. l'occasion ? quelque chose dans ce goût alors que le timbre de l'autre ne veut laisser aucune option. "garde tes fantasmes pour toi." et pourtant il contredit tout. il fait basculer le plateau de jeu une deuxième fois, mauvais perdant ou juste curieux, il n'y a aucune excuse qui tienne. il retente, parce que ça a fait quelque chose. à lui. à l'autre. à eux. ou peut-être rien. ça ne fait aucun sens, une pièce de puzzle qui ne s'imbrique pas dans l'ensemble mais cette fois lip n'a pas l'hébétement en sa défaveur. repoussé brutalement. chassé. et pourtant il rit face à l'autre qui rage, gueule toute sa colère. parce que pendant que l'autre écume, lui il sent encore ses lippes imprimées sur les siennes et le palpitant affolé à l'adrénaline. pas grand-chose qui suffit à le turn on, peu importe la virulence du rejet parce qu'il n'a besoin que d'un doigt rageur qui s'appuie sur son torse pour se dire qu'il pourrait jouer à ça toute la journée jusqu'à ce que lip baisse les armes ou l'achève. accroc à la sensation électrique qu'il provoque à cracher sa rage. "n'hésite pas. ça pourrait peut-être me plaire." il rit, oppose l'attitude aguicheuse à la menace. la langue passée ostensiblement sur le tranchant de ses incisives pour provoquer, parce qu'il en a rien à foutre que lip morde tant qu'il réagit. autodestructeur de première classe, sander ne compte pas les pots cassés pourvu que le résultat le satisfasse. il pourrait répliquer. cheater ce putain de consentement qui ne l'intéresse même pas tant que le castel répond. et il l'a fait, avant de ruer. mais rappelé à sa condition bassement humaine d'un coup de genou bien senti qui lui fait hurler autant sa douleur vive que sa surprise. plié à deux à tenir son entrejambe, il suffoque cette douleur qui surpasse les autres jusqu'à piquer dans les yeux. "putain." il l'a pas vu venir celle-là, traître, brutale, qui se voudrait être une conclusion pour le tenir en respect et à distance mais il sait pas la mettre en veilleuse sander. toujours plus loin. toujours trop loin. "t'assumes jamais rien castel pas vrai ? ni ton putain de besoin de baiser autre chose qu'une meuf, ni les fois où tu laisses les autres dans la merde il parait hein ? j'ai lu un truc super instructif sur une overdose. on en parle ou tu préfères qu'on reste sur ton petit côté bi pas assumé du tout ?" ah il a mal le gray, mais il jubile. ce foutu tumblr c'est du pain béni pour rendre les autres fous. il sait pas quel demeuré s'est amusé à ça, ni même qui sont les trous du cul qui balancent n'importe quoi, mais il est à peu près certain que ça fera réagir le castel parce qu'il aime décidément pas que son linge soit lavé en public, même si le public se limite à un sander qui n'en a rien à secouer des agissements bons ou mauvais du petit bourgeois. "toi qui est si fier que ton père soit là, il a vu ce magnifique site ? c'est super instructif ?"
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyDim 9 Fév - 17:54

tu captes pas ce qu'il est venu faire là, pourquoi il s'obstine tant à te pousser à bout. probablement des envies suicidaires qui poussent sander jusqu'à ta porte. une folle pulsion de se faire briser le nez en ce beau jour ensoleillé. ça t'étonnerait même pas de la bête. l'ennui l'amène souvent à des décisions irresponsables et absurdes. pourtant quand il pose ses lèvres contre les tiennes, tout se bouscule. le bordel qui s'invite dans ton cerveau. les questions qui fusent. les frissons qui s'invitent. la curiosité qui titille. et d'un coup toute sa provocation amène une sensation nouvelle. le goût de la nouveauté, de l'interdit, de la surprise. la rage dans les tripes, le déchainement des vents contradictoires. le besoin d'approfondir pour mieux comprendre. la nécessité de repousser pour refouler. et putain, t'étais pas prêt. les coups, les mots, les reproches, tu maitrises. mais sa bouche contre la tienne, jamais. tes dents qui viennent le mordre avant de le dégager. tu refuses de laisser entrapercevoir quoi que ce soit. une erreur. rien de plus. alors tu t'obstines à lui gueuler ton hétérosexualité. comme si c'était pas assez clair jusque là. tes mots sont catégoriques. jamais. et sans doute qu'il va le prendre comme une invitation à te prouver le contraire, juste pour te faire chier. alors t'attaques. encore, toujours. lui prouver que rien n'a changé malgré son geste. et le prénom de ton ex sonne différemment dans sa bouche. une amertume à peine visible. ou une jalousie mal cachée. t'en sais rien et t'en as rien à foutre. mais tu sens que le mot crush le percute. probablement que ça le fait réfléchir à ce qu'il vient de faire. c'est mort, t'accepteras pas une déclaration maintenant. qu'il aille se faire foutre le gray avec ses révélations soudaines. le mec serait capable de se découvrir des sentiments par le simple fait de t'avoir embrassé entre deux coups de poing. taré. et il y retourne le con. il replonge. plus férocement. le rejet est plus rapide, plus instinctif. tu t'empêches de réfléchir, de laisser ses lèvres te consumer. l'arrêt cérébral. la rage au ventre, la main sur son visage pour le virer. son rire qui résonne. il t'épuise. par sa provocation, par son envie de toucher là où ça fait mal, par son besoin malsain de te faire réagir. « pourquoi ça ne me surprend pas que t'aies un côté maso ? » mais tu refuses de regretter de l'avoir mordu. tu voulais le geste violent et repoussant mais il a sans doute bandé rien qu'à sentir l'hémoglobine glisser sur sa langue. ses airs nonchalants et son sourire satisfait qui te donnent qu'une envie : le frapper jusqu'à ce qu'il rende les armes. parce-qu'il finira bien par le faire pas vrai ? pas sûr. sander est du genre gluant. à ne jamais reculer, toujours attaquer. pourtant tu te jures de ne pas le laisser gagner. pas cette fois. il a été trop loin. et tu refuses d'être celui qui hisse le drapeau blanc. il a bien été capable de débarquer jusqu'à chez toi et à te cracher au visage tes problèmes familiaux et te bouffer les lippes. qu'il aille brûler en enfer. tu lui proposes même un aller simple en première classe. ton genou dans son entrejambe en cadeau d'au revoir. et il est surpris. assez pour lâcher une insulte et un cri de douleur. un sourire narquois sur ton visage. un sander qui se retrouve plié en deux et bordel le calme est appréciable. la fierté de lui avoir fermé sa gueule ne serait-ce que trente secondes. et tu te dis que c'est la fin. game over. que le jeu a assez duré et qu'il sera suffisamment intelligent pour se barrer ou du moins plus insister. tes bras croisés contre ton torse, tu t'attends à le voir abdiquer et à lui cracher à la gueule le coup final. ta victoire. mais il jubile. le brillant dans les yeux, il abat sa dernière carte. vicieuse, piquante et facile. le tumblr. ce putain de tumblr que t'essayes d'enterrer depuis une semaine. ces conneries qui ont vu le jour. ton prénom associé. et le secret, jusque-là, gardé bien loin des oreilles du paternel. mais tu sais que ça finira par te porter préjudice, qu'il tombera dessus et qu'il t'enverra en suisse. lip, le sale gosse intenable, pas fichu de se tenir droit. alors tu lui sautes dessus. ton corps qui vient le percuter. lui, allongé au sol, toi au dessus. le pouvoir qui change de manche. ta main qui vient choper son t-shirt quand l'autre vient s'abattre sur sa joue. encore et encore. parce-qu'il vient de signer son arrêt de mort. et que s'il veut crever, tu lui offriras le plaisir de le faire de tes mains. il y trouvera probablement une signification à la con. « putain mais tu te la fermes jamais ? incapable de la boucler, connard. je suis pas bi bordel. arrête d'y croire à ton conte de fées. » t'es une furie. le poing qui achève une dernière marque sur son visage. il est complètement amoché. presque sexy avec tous ces hématomes. tes mains sur le col de son t-shirt. tu t'empêches de le lâcher. le rapport de force te plait beaucoup trop. « arrête de te penser plus malin que les autres, sander. t'as rien inventé, t'es juste un pauvre con qui a besoin d'adrénaline pour se sentir vivant. » que tu lui craches à la gueule. l'envie de le blesser, de trouver les mots qui le feront câbler. « va régler ton problème identitaire avant de t'occuper de mon cul. et t'as quelque chose à m'avouer en parlant d'overdose ? une confession à faire ? je t'écoute, c'est le moment. » son nom assimilé à une histoire de drogue et t'espères que c'est faux. parce-que t'as une idée très tranchée sur la question. mais t'as envie de croire que tout ce qui est inscrit sur ce putain de site n'est qu'un amas de conneries. tu finiras par te persuader que ton paragraphe n'est que rumeurs et jalousie. rien d'autre. tu luttes avec toi-même pour faire face à cette réalité si violente. alors tu le repousses une dernière fois contre le sol sans pour autant te relever. ton corps est fatigué, ton visage brûlant, tes phalanges qui saignent. son sang sur ta main. ton regard sur lui. « t'es plus personne pour moi, sander. » que tu lances dans un souffle. parce-que la rage laisse place à l'amertume. la nostalgie d'une amitié qui s'efface rapidement. la violence qui en signe la fin. ( @sander gray )
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyDim 9 Fév - 20:27

masochiste. le mot roule contre le palais. il le balade dans son esprit retourné et ça étire un sourire sur des lèvres qui ne peuvent pas démentir. "c'est plutôt une bonne nouvelle, t'aimes beaucoup trop la violence." il hésite à revenir, il pourrait faire pire que tout, balader une main, choper ce cul qu'il a certainement pas le droit de toucher, juste pour voir philippe le bourgeois devenir écarlate de haine et de rejet épidermique. ew. homo. jamais. il réfléchit bien moins que ça sander, mais il aura au moins appris cet après-midi qu'un mec ça le challenge bien plus qu'une jupe. mais même pour lui c'est beaucoup, il tient pas à crever des mains de l'autre pour avoir juste franchi toutes les limites du supportable. fait divers d'exception à nevada city, l'empire castel entaché d'un meurtre qu'on fera passer pour un accident – il s'est ouvert le crâne tout seul sur notre pelouse sans notre intervention – et ça n'étonnera pas grand-monde. il fera pas de vieux os sander. l'idée abandonnée parce qu'elle est trop périlleuse, même si lui dirait pas non, voir si l'autre a encore de l'énergie à mettre là-dedans. 'est pas loin d'être une expérience scientifique, et la réponse vient plus vite qu'il ne le pense. oui. trop d'énergie. prouvée par un coup dont il aurait su se passer. sander perd toute main – pour peu qu'il l'ait possédé ne serait-ce qu'une fois, pas certain –, crie sa douleur et sa surprise à qui veut bien l'écouter. ça devrait le calmer, ça serait le plus raisonnable mais il ne peut pas s'en empêcher, quitter le jeu tant qu'il a encore à abattre, ça serait du gâchis. il pousse le vice alors qu'il suffoque encore  de sa souffrance. mais lip donne pas la reddition comme ça. rué en avant par toute la colère que lui inspire l'autre qui caracole dans ses délires. il glapit de surprise, il avait pas prévu le regain d'énergie, le dos qui heurte brutalement le sol à nouveau, ça lui coupe la respiration alors qu'il écoute à peine. après on s'étonne qu'il retienne rien. pantin du ressentiment adverse il oppose même plus de résistance; il peine à donner tort mais il grogne pour la peine. le vertige pour unique compagnon de son côté. il tente mollement de décrocher lip de son t-shirt puis laisse tomber, pour le plan physique il a définitivement perdu, il se fait une raison. "mais oui bien sûr, encore un ou deux coups et je bande grâce à toi connard." c'est si facile que ça demande aucun effort, il se délecte autant de l'adrénaline que lui offre lip que de toutes les moqueries qu'il parvient encore à articuler grâce au saint esprit ou simplement à ses dix-sept ans qui le rendent increvable. il pourrait rester étalé pantelant à gémir si seulement il avait pas son public préféré pour tendre l'oreille et se délecter de sa douleur ; alors il tempère ses réactions,  ultime violence imposée de son propre chef pour ne pas offrir une prise trop saillante. le sang gargouille dans sa gorge, il l'a pas raté. faut dire qu'il a cherché sander alors il se plaint pas mais c'est plus fort que lui, il s'étouffe à vouloir rire de la perche que lui tend lip. comme s'ils allaient se lancer dans des confessions sur l'oreiller sans même s'offrir du plaisir. le goût métallique l'écoeure mais ça le coupe pas dans ses élans suicidaires alors qu'il prend le temps d'un regard appuyé qui glisse sur toute la hauteur du corps de l'autre pour revenir paresseusement à ses yeux. la provocation facile, la pupille qui souhaiterait presque déshabiller pour rappeler à l'autre qu'il en a rien à foutre de ses menaces et de ses crocs qui luisent à chaque fois qu'il relève les babines en mode beware of dog. il ne sait plus, s'il fait ça pour sentir l'autre se crisper et tirer les couteaux ou s'il envisage sérieusement de lui ôter ses fringues. l'encéphale a trop souffert de heurter les parois de son crâne, à croire qu'il ne sait plus réfléchir et c'est pas plus mal, pas le moment d'aller se découvrir des ardeurs pour cette tête de con. le palpitant frappe au rythme affolé d'un cheval au galop et il ne s'est jamais senti aussi vivant qu'en se laissant détruire par castel. c'est pulsatile et improbable. "oh fair, j'te dois la vérité maintenant." l'air siffle dans ses poumons, il ose même pas se demander à quoi il ressemble ni même s'il va trouver la force de se remettre sur ses pieds pour quitter le royaume du jardinier. "j'aime bien être en dessous aussi, c'est ok, t'as l'air de kiffer être au dessus, je veux pas t'enlever ton kiff." il ricane à nouveau, bien trop fier de sa connerie parce qu'il ne vit qu'en équilibre sur ce manque de sérieux permanent. la gravité est un élément fuit de tous temps et gray ne la conjugue qu'à l'autorité. il n'y a que cette dernière qui sait l'entraîner vers les bas-fond du raisonnable alors si lip attend quelque chose sur la drogue il s'adresse à la mauvaise personne. les secrets relégués dans un coin d'un esprit tordu, labyrinthe dans un foutoir sans nom, pas qu'il cultive le mystère mais plutôt qu'il a d'autres préoccupations — le cul de lip ? kinda. pourtant il perd la façade, tout fout le camp pour quelques mots balancés, l'indifférence pour combustible. t'es plus personne pour moi. plus efficace que n'importe quel poing qui tenterait d'attendrir une tête trop dure. réduit au silence, privé de toute l'insolence qui le façonne, lip a trouvé l'unique vrai levier pertinent qui lui arrache les armes. il voudrait l'étrangler, remettre dans sa bouche les mots qu'il a sorti, pour effacer l'affront. rien. lui. c'est pas l'ego qui beugle son manque de reconnaissance, mais un organe bien plus pernicieux et fragile que ce dernier : le cœur. et il s'étonne naïvement que ça puisse faire si mal en le laissant pantois. rien. devenu tout ce qu'il refuse d'être depuis leur différent, que l'autre tire un trait, tombe dans une indifférence mortifère et lave tout souvenir de lui. il est vexé. blessé. et ça fait fureur bien plus que la douleur qui enfle dans son visage mais il ne sait même plus comment s'y prendre sander, pour avoir l'air insensible à tout ça. "t'es pourtant bien réactif à ce que pense de toi personne." il repousse brutalement lip. putain. ça brûle. et il lui en veut pour ça. "ça te va bien de cracher sur les autres quand toi tu comptes pour approximativement personne castel. ça va t'es bien dans ta tour de solitude ? et quand davenport en aura marre de te sucer il se passera quoi ? tes interactions sociales se limiteront à des gens qui viennent à tes fêtes parce que t'as du fric, ta sœur, et ton daron ? je t'envie." il veut mettre de la distance et rester à la fois. la logique c'est déjà pas intuitif chez lui mais cette fois c'est pire que tout, déchiré entre des contraires qu'il ne maîtrise pas, tous catalysés par ce type dont il ne devrait avoir strictement rien à faire. mais la logique, bis repetita.
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Lip Castel
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyDim 16 Fév - 16:18

bordel, vous êtes ridicules. deux cons, incapables de communiquer autrement qu'avec les poings et les insultes. devant la maison familiale, étalés sur le gazon comme des ados incapables de s'en tenir à un échange cordial. il est beau l'héritage castel tiens. t'es bien loin de l'étiquette de fils à papa que sander s'obstine tant à te coller. t'en oublierais presque toutes les règles de bienséance que le paternel s'acharne à t'inculquer depuis dix huit ans. la politesse, l'indifférence, le silence. rien de tout ça. le constat est plus triste. le t-shirt ensanglanté, froissé par les pattes du gray et la gueule suffisamment amochée pour être le résultat d'un combat de rue. pathétique l'héritier castel. et il est doué, sander. il réussit à capter toute ton attention. à en oublier le lieu, les regards et le rationnel. rien ne l'est. tout est impulsif. les coups et les mots. parce-que pour toi, c'est juste une question de qui va gagner et qui va perdre. celui qui repartira avec le plus de blessures tant émotionnelles que physiques. les coups bas sont permis, les faiblesses enterrées sont requises et les années d'amitié peuvent être maniées avec virulence et passion. et sander est brillant dans la repartie. toujours à jouer avec tes mots, sauter sur chaque occasion pour te faire rouler des yeux et insuffler de l'érotisme là où il n'y a que rejet. le goût de ses lèvres contre les tiennes est ancré. il est même indéniable. mais t'iras pas plus loin. une erreur, rien de plus. et putain tu lui en veux de s'être penché vers toi. t'aurais préféré qu'il se contente des coups de poings et aux gifles. la frustration d'un pas assez ne t'aurait pas brûlé les tripes. mais la simple évocation du tumblr te remet les idées en place. l'envie de lui faire fermer sa gueule l'emporte sur la curiosité. parce-que ce site te terrifie. t'y vois déjà ta chute. ton paternel qui risque de te tomber dessus plus rapidement que tu ne le penses. plus qu'une question de jours maintenant. les reproches ne seront qu'une réplique de vos échanges habituels. irresponsable, déception, incapable. mais sans doute que la sentence sera davantage radicale. un aller simple pour la suisse. un lip castel qui disparait de la surface du globe. liv, digne héritière de la famille, douce et fragile. beaucoup plus maniable. moins téméraire que l'ainé. et probablement que ton père serait soulagé. un problème en moins. mais au fond tu fais pas le malin. tout ce qui est marqué est vrai. la fusillade, la raynes improvisée pâture pour sauver tes fesses et l'overdose. t'es pas fier. tes secrets les plus noirs qui s'ajoutent à une réputation un brin tangible. et tu pensais pas qu'il oserait. mais après tout, il a bien sorti la carte de ta mère alors t'es plus surpris qu'il aille attraper tout ce qui peut te rester d'amour propre et te le foutre en pleine gueule. déterminé le gray. et il subit, un temps, un nouveau coup sur son visage. tes mains sur son col, tu l'empêches de se dégager. qu'il bouffe la pelouse s'il veut. tu le laisseras pas se barrer si facilement. et quand il ose te balancer qu'il va bander si tu continues, tu grimaces. une pointe de dégoût sur le visage. comme on te l'a appris. pantin habitué à t'offusquer d'un amour autre que hétéro. et il est con, putain. encore et toujours. pourtant tes doigts viennent choper sa mâchoire. tes yeux dans les siens, t'as une sale envie de lui cracher -littéralement- à la gueule. self control.  « si tu oses, gray... » tu sais que ça fait partie de son petit jeu. tester les limites, aller toujours plus loin. la provocation jusqu'au bout. pourtant il arrive à te faire douter. il t'a bien embrassé. deux fois. qui te dit qu'il pourrait pas... bordel, non. t'es pas prêt à l'envisager. pas maintenant. et tu fais que tourner autour de l'obvious. tu ne diras rien sur le tumblr. aucun mot. tu comptes bien enterrer ce site par tous les moyens et jouer à la carte du teubé qui n'a pas vu ce message en revenant du bal. tu relances pas ce qui est écrit de ton côté. mais tu prends un malin plaisir à appuyer sur son paragraphe. parce-que forcément t'as été regardé. ils y sont tous passés. tamsin, aspen, sander... alors lui qui te parle d'overdose quand le mot drogue brille après son nom, c'est une grosse blague. et vos années d'amitié t'empêchent d'y croire. sander ne peut pas se droguer. il ne l'a jamais fait avant et il sait pertinemment que ton avis dessus est intransigeant. sans en savoir la cause, cette overdose, ce corps éteint devant toi, sans que tu puisses y faire quoi que ce soit. l'angoisse d'être juste pétrifié par la peur. t'as rien fait. ophelia hastings, la seule dans la confidence, t'a offert un alibi. mais ça te hante depuis. alors tu n'envisages même pas que sander puisse y avoir touché. pas avec l'athlétisme, pas avec les risques qui existent, pas avec tous les sermons que t'as donnés alors que vous étiez encore dans la case potes. il sait que c'est l'une des choses qui feront que tout sera ruiné. tu le supportais pas avec andoni, c'était un sujet constant de disputes avec aspen donc se droguer c'est la dernière chose à faire s'il veut se rapprocher de toi. pourtant il répond à tout sauf à ta question. comme s'il évitait aussi le sujet.  « t'es vraiment con, sander. jamais dans le sérieux ? toujours à amuser la galerie ? grandis bordel. » il t'épuise avec son ricanement si fier. tu restes sans réponse. aucune explication qui pourrait t'aider à comprendre cette histoire de drogues. vrai ou faux. t'en sais rien. et si sander a décidé d'enterrer le sujet, t'as aucune chance. « tu parles beaucoup trop de cul pour que ce soit sain. va sauter une nana, bordel. t'es en manque. » que tu lâches, blasé. presque un conseil entre anciens potes. psychanalyse de comptoir à deux balles. et c'est si simple de te lancer sur ce terrain là. une histoire de cul qui a brisé tout ce qu'il y avait entre vous. un sujet tangible, prêt à venir exploser en pleine gueule du sander. une arme à manier avec précaution. alors t'abats ta dernière carte. la sincérité glisse sur la langue. un souffle comme une confession à moitié avouée. les traces de tes poings sur son visage comme preuve ultime que votre amitié n'est que souvenirs et amertume. et ça fait mal à admettre. que vous en soyez arrivés là. à cause du cul d'une pauvre nana. probablement que votre amitié ne méritait pas plus. vous semblez plus doués pour vous déchirer de toute façon. et tu le vois dans son regard qu'il encaisse. c'est dur à dire, sans doute encore plus à l'entendre. et le pire c'est que tu cherchais même pas à le blesser. pas cette fois. c'était juste un constat. poser des mots sur votre relation, y apposer une fin simplement... triste.  et tu te laisses surprendre quand il te repousse. ton corps qui se détache du sien. tu restes au sol pourtant. t'es épuisé par l'échange. les mots qui te percutent. la rage dans ses yeux qui vient briser ton palpitant. parce-que c'est dur. dur de l'écarter de ta vie quand il était un élément essentiel. avant. la main que tu viens passer dans tes cheveux. il crache. toute sa haine. tout ce qu'il lui reste à t'envoyer à la gueule. « alors dégage putain ! si je compte pour personne, qu'est ce que tu fous là sander ? pourquoi tu t'embêtes tant à gâcher ton temps avec moi ? laisse moi dans ma putain de solitude et casse toi. » les mots sont bruts. lâchés comme ils viennent. sans aucun filtre. tu viens le pousser juste pour le geste. parce-que t'as plus de force. et le karma semble vouloir donner un ton encore plus dramatique à la situation. l'arrosage automatique se lance. ton t-shirt qui devient vite trempé. les marques du sang de sander qui s'effacent tout juste sur tes mains. et ta réalité qui parait si fade et si pathétique dans sa bouche. parce-qu'il a raison. t'es seul, lip. mais il est là. à capter toute ton attention, à te rendre vivant, te donner toutes les raisons du monde de bouger, crier, respirer. en te poussant au bout, il arrive à te rendre de nouveau toi. fier et arrogant. celui avant la fusillade. et peut-être que tu devrais le remercier. pourtant tu fais tout l'inverse. tu le repousses. plus facile, plus simple. les doigts qui glissent sur la mèche qui tombe devant tes yeux. sander, à terre et trempé. la rage au fond du regard. « je t'emmerde. t'étais bien content que j'existe fut un temps. » votre amitié qui semble si loin. les rendez-vous chez toi qui ne finissaient pas en douche publique et en linge sale étalé sans honte. tu viens de nouveau le pousser.  « casse toi. je te retiens pas. » tes doigts qui agrippent son t-shirt. tu les laisses là, sans trop savoir pourquoi. le tissu humide qui t'apaise presque. ton regard volontairement sur son visage. tu t'empêches de baisser les yeux pour t'attarder. les mots et le geste qui se contredisent. l'envie de le voir dégager, te prouver que t'as raison. tu mérites juste d'être seul. et le besoin de le voir résister, s'obstiner et rester. parce-qu'il aurait pu fuir bien avant. les occasions étaient multiples.  « dégage. » et tu le mets au défi de se barrer.
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Sander Gray
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MessageSujet: Re: to tease :: philippe    to tease :: philippe  EmptyDim 16 Fév - 18:55

manquait plus que lip lui renvoie son manque de sérieux à la figure, comme s'obstine à le faire tout un public adulte et assommant. plus réputé pour sa capacité à rire et faire rire que celle à se tenir dans des situations épineuses il roule des billes avec exagération et lourdeur. "grandis pas trop de ton côté, t'es assez casse-couille comme ça philippe boring castel." le gamin grimace, l'exaspération en miroir alors que tout ce qu'il souhaiterait provoquer, bien plus qu'un soupire, c'est un rire, même une amorce lui suffirait. parce qu'il lui a volé, lip, ses soirées à partager une bière en plaisantant, les regards qui communiquent plus que des mots, le chaos des accroches à chaque connerie trop poussée au goût de castel, et tous les pardons faciles à obtenir. il lui a arraché tout ça, pour tout condamner à mort. pour quoi au juste ? un cul ? ça suffit à lui en vouloir avec une véhémence qui a du mal à s'apaiser parce que le manque est un monstre cruel et particulièrement vivace. les joues gonflées d'un soupire las, il parvient même pas à être honnête et définir s'il est véritablement en manque d'une meuf dans son lit ou si le problème est plus profond. "pardonne ma frustration d'être tombé sur toi et pas sur liv." les épaules haussées pour marquer la trivialité, parce qu'ils l'ont peut-être oublié mais à l'origine il n'était sans doute pas venu pour se faire frapper. ça devrait pas l'atteindre toute cette émotivité poisseuse, parce que lip n'a rien de surprenant dans ses pires côtés. impulsif, colérique débordé. et pourtant sander s'enracine là à essuyer l'orage, à espérer l'impossible, offrant ses pires défauts en retour. condamnés tous les deux. à défaut de s'apprécier ils peuvent se détester avec brio. il reste sans mots, perturbé par tout ce que lui renvoie l'agressivité de castel et elle souligne le secret le moins bien gardé de l'univers : il compte pour lui. indépendamment de son comportement de connard suffisant, indépendamment de sa propre tendance à être insupportable et le pousser à bout, lip compte toujours pour lui. il y consacre du temps sans même réaliser qu'il met bien plus d'énergie dans cette relation désastreuse qu'il ne le fait avec ses vrais amis actuels et ça lui explose à la figure sans prévenir. il ouvre la bouche mais rien ne sort parce que ça fait de la peine derrière toute cette colère qui l'étrangle. il peine à se rattraper, la langue est lourde dans la bouche. "je sais pas, si t'essayais d'être un peu moins un connard peut-être que les gens auraient plus envie de passer du temps avec toi." et il élude ce qui le concerne, parce qu'il sait pas ce qu'il fout là sander, à refuser de dégager, à lutter au contraire pour rester, parce qu'il aurait tué pour gagner une invitation à rester, même sous couverts d'insultes et de mépris. il a du mal avec la sémantique. à capter ce que ça veut dire une injonction à se barrer alors il fait tout l'inverse, cale dans l'immobilisme, même quand cette putain de baraque semble souhaiter son départ. l'arrosage qui s'enclenche, ça le fait glapir de surprise mais pas bouger d'un quart de pouce. il déteste un peu plus le lieux alors que l'eau le glace sur place, et ça n'améliore pas le tableau déjà pathétique. si elle lave les traînées de sang sur le visage elle ne leur donne que plus l'air de chiens galeux sous la pluie. il se laisse mollement repousser, grimace pour montrer les dents mais il ne grogne même pas parce que son indolence suffit à elle-seule à être insultante quand on lui demande de mettre les voiles. "je suis toujours content que tu existes connard, sinon qui d'autre pour me rappeler que ma vie pourrait être bien pire ?" le cœur qui bat la chamade de ne pas parvenir à suivre toute cette adrénaline, les mots dépassent de très loin la pensée parce qu'il n'a jamais vu castel comme un repoussoir, comme un vulgaire it could be worse. tout le corps se tend en sentant la prise se refermer sur son vêtement, parce qu'il ne voudrait pas encaisser un nouveau coup, mais la curiosité l'emporte de très loin sur le diktat de la préservation intelligente. casse-toi, et pourtant l'instinct fait tout l'inverse, les phalanges qui reviennent dans la nuque de l'autre pour l'attirer plus près. le regard de lip a beau le troubler c'est pas assez pour l'empêcher de glisser, de chercher à capter tout ce que l'étoffe trempée épouse. si l'embrasser était bousculé et involontaire, l'observation est plus qu'assumée, désirée et désireuse. putain c'était pas prévu, que ça fasse autant d'effets, que ça accroche autant l'œil le t-shirt qui allume plus qu'il ne dissimule et laisse un sander décontenancé face au tissu devenu calque. il dévoile les dessins encrés sous-cutanés qui attirent l'attention, la retienne peu important l'eau qui devrait le tirer de sa transe à chaque fois qu'elle lui arrive dans le visage. c'est lip qui parvient le tour de force à lui faire relever le regard d'un dégage qui ne prend pas plus racine que le reste. sander a l'oreille définitivement très aléatoire et peu fiable puisqu'au lieu de se dégager il force, rapproche l'autre jusqu'à sentir son souffle taper contre ses lèvres, bloquer la situation jusqu'à s'offrir la possibilité de l'embrasser et ruiner une énième fois son consentement. c'est une option à sa portée, l'affaire d'une infime distance à couvrir. noyé dans un regard qu'il redécouvre dans la promiscuité tendue. "t'es sûr ?" d'un murmure il cherche la validation qui pourrait juste le briser de voir ses espoirs un peu plus anéantis par castel. parce qu'après tout il excelle dans cette discipline, rompre tous les élans trop dispersés de gray qui revient inlassablement se heurter à lui. l'océan a beau fuir les rives, à chaque marée elle obéit à la même dynamique d'attraction cyclique et c'est précisément le secret de sander : incapable d'agir autrement, de résister, il subit sa propre tendance à se rapprocher de lip à chaque fois qu'il le repousse. la proximité qui le tue autant qu'elle le fait vibrer il respecte pour la première fois le refus, muselle son envie tenace de venir réaffirmer le goût de l'interdit contre les lippes jumelles. pourtant ça chatouille furieusement, quand le regard suit l'eau qui ruisselle, que tout le ramène soit à ses lèvres soit à continuer d'éprouver la gravité pour aller alimenter une vision qu'il n'avait certainement pas besoin de s'offrir aujourd'hui. les doigts se détachent malgré eux de la nuque de l'autre pour lui rendre sa liberté sans même lui avoir volé quoique ce soit – exploit à applaudir quand il lui a fallu bien moins que ça pour arracher deux baisers à lip contre son gré. les phalanges de castel refermées sur son t-shirt sont autant de bonnes raisons de rester mais la connerie n'est jamais chassée longtemps d'un corps qui ne connait qu'elle pour moteur. il retrouve un sourire taquin quand il pense tenir une nouvelle idée brillante. "très bien. mais..." il se contorsionne, se débarrasse de son t-shirt pour le laisser dans la main de lip puisqu'il y tient tant. "faut lâcher les gens si tu veux qu'ils partent, c'est de la physique assez basique, tu veux que je te donne des cours particuliers ?" il a oublié sa rage sander, parce qu'il est pas fait pour conserver longtemps ces excès d'humeur qui collent péniblement avec son tempérament trop joueur. et alors qu'il observe l'autre il ne peut pas s'empêcher de rire autant pour se moquer que parce qu'il apprécie la qualité de ses deux neurones qui se courent après quand il est en présence de lip. "et maintenant ça fait de toi un pd ça ?" la vérité c'est que de toute façon il est trop mort pour bouger de cette pelouse, la douleur sourde qui frappe à chaque pulsation dans divers endroits de son corps et ni l'arrosage automatique ni lip ne sont des arguments suffisants pour réinsuffler de l'énergie dans sa carcasse. par contre savoir si lip risquera un coup d'oeil, ça vaut bien le détour.
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