i will try to fix you. (adonis)

la musique trop forte. l'odeur d'alcool trop présente. Dix minutes qu’elle fait les cent pas dans la fête à la recherche de jasper, aaliyah ou n'importe qui qui lui semble connus.  elle se demande vraiment pourquoi elle a quitté le motel pour cette soirée. Au début, tout semblait parfait. elle s'amusait avec ses amis, dansait sur le rythme de la musique, buvait même quelques verres.

Mais un type à commencer à la coller et tellement blasée elle est partie au toilette. Enfin c'est ce qu'elle a dit. Quand elle est revenu, ses amis avaient disparus. Merde, il ne reste que le mec chelou de tout à l'heure. Il lui sourit et se dirige vers elle. « Alors ma jolie, je t'ai pas trop manqué? » Elle veut fuir Alma, elle lui adresse un sourire en roulant les yeux avant de vouloir partir. Il a comprit qu'elle se moquait bien de lui et ce dernier lui attrape violemment le poignet. « Lâche moi ! » Hurla t'elle de son mètre 60. Elle est un peu ridicule. Mais elle a peur. Il la tire contre lui et personne autour d'elle ne semble remarquer qu'il force la demoiselle à se coller à lui. Non, personne.

Elle rêve que Morgan soit là, Andy ou même Jasper. Quelqu'un qui remarquerait qu'il est entrain de la tirer à travers la foule pour une raison qui lui échappe, elle a trop bu pour comprendre pourquoi. Elle tente de se débattre, mais cet homme à trop de force.

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miami c'était vraiment un gros bordel. pourtant adonis il s'avait s'y retrouver. c'était son monde, sa bulle. le monde de la fête lui appartenait, il le manipulait avec une certaine agilité. avec une certaine habitude. un verre à la main, l'alcool dans le sang, la musique dans la tête et les gestes qui vont avec. il se perdait dans la foule, adonis, lui aussi il dansait au rythme de la musique. il sentait l'alcool à plein nez mais il était encore capable de tenir sur ses pieds, de compter sur ses doigts et d'aligner suffisamment de mot pour pouvoir parler. il était considéré comme clean.

la soirée battait son plein et les heures défilaient trop rapidement pour qu'il en soit conscient. il avait même pas fait attention qu'une bonne partie des gens étaient déjà partis, avaient levé le pieds et décidé de regagner leur lits. adonis il était là comme un con, toujours à danser collé-serré avec une de ces nanas complètement torché dont il connaissait même pas le prénom. il profitait de chaque minute de la soirée, il les bouffait, les consommait. il était déjà redescendu, l'alcool faisait plus trop effet. il recommençait à voir clair, à marcher droit. et pourtant la vessie pleine, il se dirigeait vers les toilettes. il fonçait dans un mec et une nana sans prendre conscience de qui c'était, il avait juste envie d'aller pisser. une fois terminé, il quittait les wc et rentrait à nouveau dans les mêmes personnes. intrigué cette fois par la conversation des deux, il constatait que la nana se débattait. et il réfléchit pas adonis, il réfléchit pas. « putain mais casse toi d'là, bouffon » ses mains s'abattent sur les épaules du mec qu'il envoie valser un peu plus loin. une autre puis deux, quelques droites échangées, quelques coups bien placés et plus aucun sale enfoiré dans son champ de vision.

il pivote sur lui-même adonis, il fait volte-face pour se placer face à la nana que l'autre cinglé avait fait chier. et quand il pose ses yeux sur elle, il sait pas s'il doit être étonné ou choqué. étonné par le fait de la voir là, choqué par le fait qu'elle se soit fait en quelque sorte agressée. et pourtant y'a un sourire qui vient se loger sur ses lippes, à adonis. un sourire idiot alors que la situation aurait pu être grave s'il était arrivé plus tard. « il t'a rien fais de grave ? ça va aller ? » c'est les seuls mots qu'il arrive à aligner, encore un peu envoûté par les quelques verres d'alcool qu'il s'était enfilé.

la musique dans tes oreilles, tu ne comprends pas ce qui arrive. tu as trop bu, c'est une certitude, tu aurais du t'arrêter, t'aurais du refuser ce dernier verre, les conséquences en aurait été moins brutal. tes poignets te font souffrir le martyre, ce connard continue de t'amener en dehors de la fête et tu as juste envie de partir. Quelqu'un vous fonce dessus, tu n'es même pas capable d'appeller à l'aide car tu ne comprend pas ce qui se passe, un de tes poignets est libérer dû au choc mais très vite il le reprend. « putain mais casse toi d'là, bouffon » c'est une voix masculine, tu fais pas plus attention. Il est tiré en arrière et te lache. Il te lâche tellement fort que tu tombes sur le sol.

Les fesses dans le sable, tu ne peux pas t'empêcher de reculer un peu. le "héros" enchaine quelques coups à ton agresseur et ce dernier s'en va en courant. Tu te relèves, car tu peux pas rester par terre. Le garçon fait volte face et te regarde. Tu le reconnais. « il t'a rien fais de grave ? ça va aller ? » un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme et toi, tu portes ta main à ta bouche. Tu sais pas quoi répondre, tu comprends à peine ce qui t'es arrivés. « je sais pas.. je crois... j'ai l'air d'une allumeuse ? » Tu cherches une raison, peut être tu as eu un certain comportement.. tu passes ta deuxième mais sur ton front et tu relâche tout, tes yeux sont humides, tu ne sais pas si tu dois pleurer ou rire. tu lèves les yeux sur lui, c'est Adonis. Vous vous connaissez et pourtant c'est la première fois que tu le vois vraiment, de prêt, de vrai. « merci. » tu lui ajoutes simplement ces mots, avec un demi sourire. la musique au loin te fait tournée la tête, cette fête est définitivement pourrie.