suddenly, the world went quiet (darcy)

playlist all for us, from the euphoria soundtrack // mad world, gary jules // i want love, elton john // trop beau, lomepal // long, long, long, the beatles  // when the party's over, billie eilish // creep, radiohead // people help the people, birdy // o children, nick cave & the bad seeds // ce soir j'achèterai un flash, josman // heroes, david bowie // peur de l'échec, orelsan // against all odds, phill collins // sorry seems to be the hardest word, elton john --- keywords (océan ;; dévotion ;; mélange manzana-ice tea ;; fêtes improvisées ;; sentiment de vide ;; ironie ;; eyeliner ;; polaroids ;; biologie ;; chewing-gum à la menthe poivrée ;; cigarette malboro  ;; makeup de la vieil ;; trust issues ;; photo argentique ;; poppers ;; le film beetlejuice ;; vernis noir ;; chats errants ;; décoloration blonde ;; rock indépendant ;; période émo au collège)

definitions la dysthymie (du grec δυσθυμία, "mélancolie") est un trouble de l'humeur chronique et persistant, appartenant au spectre de la dépression. les patients peuvent en faire l'expérience plusieurs années avant d'être diagnostiqués, et croient souvent que la dépression fait partie de leur caractère, et ne parlent ainsi pas de leurs symptômes ;; la kétamine est à l’origine un médicament utilisé comme anesthésique général et dérivé en drogue. elle est le plus souvent sniffée sous forme de poudre. les premières sensations sont généralement un apaisement, lié à l’effet anesthésique, et une euphorie. selon la dose, ses effets varient d’une sensation de flottement, d’impression que les mouvements se ralentissent dans un état de rêve éveillé coloré et cotonneux, à une modification des perceptions sensorielles (vision déformée, sentiment que le temps s’arrête, perte de la sensation physique de son corps) ou d’hallucinations, notamment celle de sortir de son propre corps ;; un blocage émotionnel peut faire suite à un traumatisme, à un choc, à une déception ou à une émotion négative très forte. l'événement est gardé en mémoire, et lorsqu'une situation semblable se reproduit, un mécanisme de protection s'enclenche, bloquant l'émotion. il témoigne d'une grande angoisse, d'une peur et d'un manque de confiance en soi. et l'impact sur la vie quotidienne est donc non négligeable ;; le type de personnalité du spectateur est caractérisé par une absence d'implication émotionnelle dans les activités du quotidien. les spectateurs manquent de passion et de but dans la vie, et trouvent en général plus confortable de se ''greffer'' aux projets et ambitions des autres. leurs seules émotions sont de surface, ils présentent une certaine apathie face à un monde auquel ils ne prennent jamais vraiment part ;; le patinage artistique est un sport ainsi qu'une démonstration d'art exécuté sur la glace (synthétique ou artificielle) qui améliore les qualités physiques et développe la sensibilité artistique avec des patins à lames.

when i rip - labrinth
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Le truc qu'il faut savoir sur la drogue, c'est qu'on ne sait jamais vraiment quand on dépasse la limite entre consommation et dépendance. Un jour, on se réveille, la tête embrumée comme après une commotion cérébrale, sans aucun souvenir de ce qu'on a fait la vieille ou de ce qu'on a pu prendre, tout en se fichant bien des réponses. Tout ce à quoi on pense, tout ce qui compte à cet instant, c'est la drogue. On pense à son goût, à ses effet, à quel point on a envie d'en prendre, encore et encore. Le reste n'a plus d'importance. Et tout à coup, les journées se confondent en un seul et même moment sans fin, et la morosité remplace toutes les autres émotions. On se retrouve seul, allongé sur le sol de sa cuisine ou bien dans sa baignoire, incapable de bouger, et sans en avoir l'envie. Parce que de toute façon, la drogue a substitué tout ce qu'on peut ressentir, alors à quoi bon aller chercher ailleurs ? Tout est plus simple, quand on est défoncé. C'est presque... reposant. Parce qu'à côté, vivre c'est épuisant. Autour de soi, le monde tourne vite, trop vite. Et on ne peut pas l'arrêter. Du coup, la seule solution qu'on trouve contre ça, c’est cette petite bouffée d’euphorie. Si on ne peut pas empêcher le monde extérieur de changer, on peut au moins s’en donner l’illusion. Alors t’as commencé à prendre du xanax, un peu par hasard, surtout par facilité d'accès. C'est l'avantage de l'anxiété et des crises d'angoisse à répétition, on peut se faire prescrire n'importe quoi. Et finalement, plus besoin de courir après l’éternité ; avec ça elle marchait à tes côtés. Ça a duré un moment. C'était confortable, tu te sentais presque en sécurité. Mais tu as fini par réaliser que ça ne suffisait pas, qu'il te fallait plus. Tu ne voulais plus être simplement là, apathique, spectatrice du chaos des autres ; tu voulais ressentir quelque chose. N'importe quoi. Donc t’as testé la kétamine. Et pour la première fois peut-être, ton esprit était calme. Plus de petite voix pour t'hurler que le monde allait s'écrouler, que tout était vain, que tu n'étais pas aimée. Silence radio. Juste toi, le tambourinement de ton palpitant, et ces deux secondes de rien. Alors, souvent, tu t'enfermes dans ta chambre, dans les toilettes du lycée ou dans n'importe quel coin un peu caché, et tu t'émerises à la poussière pale, sniffes ta ''k'' cristalline. Et une seconde plus tard, tu es de retour, sans que personne n'ait vraiment pu s'en rendre compte. Et si on finissait par le découvrir, qu'on te demandait ''pourquoi ?'', tu ne saurais pas vraiment quoi répondre, mettre des mots sur tout ça. Juste qu'on ne craint plus rien une fois là-haut.