texting girls that aren't even real (mickey)

nom complet - michelangelo qu'ils ont craché sur leur bébé lionceau. comme si t'étais pas qu'une oeuvre d'art fait de la poussière de des espoirs du fond d'un brooklyn trop fucking noir. y'a ignàtziu aussi, qu'ils ont foutu au milieu, perdu, maudit, odieux, comme le jumeau maléfique tombé du ciel d'une sardaigne magnifique. prénom pompeux pour te faire croire encore un peu que t'as bien des airs d'italien. puis y'a papa au bout du bordel, ça quand même du chien, non ? Surtout entre les lèvres d'une meuf canon, surtout entre ses lèvres à elle.
surnoms -mickey, à t'prendre pour le rat-roi des illuminatis, à t'américaniser pour pas trop sombrer.
lieu de naissance et âge - dans le brooklyn encore crasse, de celui qu'on avait pas déjà recouvert de strass pour l'embourgeoiser malgré les protestations et avoir une raison de vous recracher comme des merdiers. C'était le 20 décembre 2001 que t'as sélectionnée comme journée pour qu'on éventre maman, très peu de temps avant sa déportation.
nationalité et origines - officiellement américain, mais t'as du sang de sans papiers. du sang de vénitien et de la russie, aussi. étranger dans ton propre corps, petit alien qui a longtemps cherché de quel planète on l'avait échappé, de quel vaisseau on ne l'avait plus voulu à bord.
à nevada city depuis - ça fait quinze ans, autrement dit, presque toute ta vie c'est dépensée ici. y a bien trois petites années floues qui se sont dissoutes quelque part dans brooklyn avant votre sublime échappée, l'expulsion et tous les trucs cons.
classe à la rentrée 2019 - 12th, dernière année de lycée, parce que t'as bien l'intention de continuer tes études, espère avoir la chance, malgré l'incertitude. ou du moins tu t'y défonces parce qu'il te nique fort le décompte avant que, pour de bon, tes rêves s'effondrent.
situation familiale - maman t'as vomis juste à temps avant d'être exilée, faisant de toi, officiellement, un américain né.  elle, on l'a rejetée en russie, vous laissant démunis. tu sais même pas où, tu sais pas, si tu sauras un jour, si papa lui, ne te cache pas tout. ce paternel qu'est pas mieux, sarde qui s'est lui aussi importé, victorieux, dans ce pays qui lui appartenait pas, qui a eu plus de chance et moins de trépas que maman. papa est toujours pas résident permanent, et cache plus creux encore sa carcasse pour pas s'faire niquer et lui aussi déporté.
situation financière - fucking paumés. l'argent que tu fais en divisant ce que vous vendez, ne subvient qu'à peine à vos besoins. ton père a aussi un salaire de galères, des petits contrats sous-payés sous la table, pour des besognes pas très glorifiantes. il pâtit pour lustrer les rêves de ses charognes qui sont ses clientes. parce qu'il ne peut plus se permettre le risque du crime organisé, trop risqué. c'est quoi ce rêve américain où on crèves de faim ?
statut civil - le corps qui se perds souvent contre des vipères, le coeur qui adore trop fort, se disloque encore, fuck. des sentiments trop grands et rarement partagés qui perdurent, n'arrivent pas à être passager, s'éternisent en agonie, au bout de ta vie à chaque histoire couleur désespoir. aimer ça doit faire mal, non ? ça t'as tué, deux grandes et plusieurs petites fois. là, t'as pas le temps entre le sport et les drugstore, pas de moments suicidaires a sacrifiés aux mains d'une kali que te rendra ton myocarde tout scarifié. j'vais passer, bébé.
orientation sexuelle - hétérosexuel, t'as toujours rêvé qu'à ses princesses virtuelles. de celle que t'aurais jamais qu'en étincelles. plus elles sont cruelles et plus tu les aimes et t'en baves grave à cause de ça. t'as jamais vraiment fait de constat sur ta sexualité, des corps d'hommes, ça ne t'attires tout simplement pas, t'écoeures même un peu. non, mais franchement, des testicules toutes molles, s't'un peu dégueux, ça n'a rien de poétique face aux vallées exotiques des silhouettes de ses déesses qui t'ouvrent la poitrine en deux.
traits de caractères - gamin-casse-tête aux pièces manquantes. les extrêmes qui s'font des guerres sanglantes, les envies de souvent tout foutre en l'air. t'es le gamin à qui on a appris trop vite à ne pas rêver, parce qu'on est toujours déçu (ou déportés). l'enfant à qui on a répété de ne pas aimer, parce qu'on s'fait bien niquer. On t'as dit de ne rien espérer, de toujours compter, de planifier, de survivre plutôt que de vivre. c'est ta tête qui mène, qui pense et qui le fait bien, qui compense, réfléchi, calcules, les actes, les conséquences, balance. sauf que la vie baise bien souvent tes calculs scientifiques, surtout avec des variables de sentiments dystrophiques d'adolescents instables. t'as pris l'absurde habitude de souvent te casser la gueule à force de vouloir trop bien tout faire. pour ça que tu parles pas beaucoup non plus, surtout quand on ne te connais pas. loin d'être timide, tu mesures pourtant tes paroles, celles du sage petit caïd que tu délivres en cryptiques paraboles. tu caches tes quelques rêves, les déguises en ambition, de peur que ça ne t'achève, dégringolant de bien haut, de ne pas avoir le talent de te rélever, tu donnes tout, pour ne pas regreter. patient, endurant et souvent on en abuse, on en a abusé, en abusera encore. parce que t'es solidaire, loyal, t'es un vrai, tu poignardes personne dans le dos, mieux vaut crever que de niquer l'un tes frères. et tant pis si ton besoin de loyauté, sera peut-être un jour, ta fatalité. protecteur envers ta meute, envers ce qu'il te reste d'univers. boufferait des balles de revolver à leurs place sans jamais hésiter. malgré la douleur, du mal à partager ceux qui te tiennent à coeur, jaloux de tout ce que les autres ont, que toi, t'as pas. plantant tes crocs creux dans ce qui devient tiens, étouffant, probablement. t'as du mal à lâcher prise, sur les choses, les gens, les maux, les hantises. tu pardonnes pas, tu laisses pas tomber, tu trompes pas, t'abandonnes pas. c'est juste la fucking moindre des choses, bordel. fuck. t'es pas parfait non plus, tu gaffes souvent à force de vouloir trop bien faire, pour tout le monde, tu t'oublies, tu te perds dans tes propres compromis. puis y'a cette petite voix, celle qui craint qu'on la noie si elle ne suit pas. influencable quand miroite la trouille de cette carrence d'amour redoutable. parce que t'es pas né pour grand chose, parce que tu seras jamais que le roi d'un royaume de poussières. parce que t'es un petit gars taquin au coeur beaucoup trop tendre pour son bien. c'est pour ça que la tête prend le dessus, pour la survie, pour pas que vous fonciez tout droit dans l'mur, que les putes-oracles aient raison sur votre fin imminament prévue. avatar - sasha trautvein groupe - silver

matière préférée -  ton coeur flanche (comme toujours) entre la classe de discours et les sciences, tes deux grands amours. entre le flow de parole de ceux qui aiment trop s'écouter parler trop et s'croire capable de te désarmer ou s'tu préfère la stabilité, la constance, l'assurance de la science. de mélanger tel truc avec tel truc et boom. chacalakaboom à chaque fois, sans erreur, sans doutes, sans que la loi de la gravité ou la loi de Raoult ne s'foutent de toi. tu le dis pas tout fort, mais t'aimes l'école, en général, loin de ton semblant de révolte (faut jamais se fier aux apparences); toi t'aimes secrètement apprendre, convaincu que c'est la connaissance qui empêchera qu'un jour on vous pende (ou pire). sport préféré - t'aimes la boxe, pour te vider, parce qu'on te sous-estime souvent, parce que t'es pas vraiment un colosse, mais t'es vif, rapide pour esquiver et revenir d'un uppercut savamment placé pour bien niquer la vermine. t'aimes aussi la natation, nager comme un sous-marin d'un bout du lac à l'autre sans respirer, rien que pour l'excitation des filles, curieuses de voir si tu retiens aussi bien ton souffle contre leurs bassins. ton sport préféré reste quand même le hockey. gardien hors-pairs, derrière ton casque et ton plastron t'espères, des rêves étouffés dans ton thorax en espérant que ça passe. parce que plutôt crever que de les abandonnés. livre préféré -  t'aimes les trucs forts, pas de petite lectures de confort du soir. dans tes préférés il y a ''the color of law'', de quoi en révolter des comme toi. il y a aussi ''there, there'' par tommy orange, bouquins brutaux de vérité, de rage, des livres que tu lis en cachette, que papa comprendra jamais, lui qui peine à réussir à déchiffrer la gazette.  artiste préféré - mikhail vasilyevich nesterov te fascine tout particulièrement depuis qu'on t'as fait ses éloges dans les cours d'art plastique. quelque chose de profondément troublant dans son esthétique et familièrement glauque dans l'océan de ses oeuvres. quand même, tu te rattrapes et t'écoutes du rap. toute la ribambelle de rappeurs, qui t'encourage à pas avoir peur, promettent que l'argent c'est pas méchant et que les filles sont toutes justes bonne à gicler dedans. et pourtant, quand t'en as marre de te faire fusillé la cervelle de débilités, t'aime bien ton mozzart ou ton bethoveen, genre quand tu fais tes devoirs. quand tu t'entraines, ton héroïne c'est les tarantella. tu ne demandes pas à ce qu'on te comprennes, t'es juste un gars étrange comme ça. marque de vêtement préférée - pas l'arrogance de te faire des caprices d'élégeance. ton oseille vas ailleurs, plutôt que de perdre de la valeur sur des 'didas de malheur pour impressionner les gazelles. t'aimes bien les sweaters kappa, mais t'en veut pas. c'est con de dépenser cent balles sur des vêtements quand y'en a qui crèvent la dalle. marque de ton téléphone - un huawei fonctionnel, où se perdent en parcelles tes phrases de drague moyenne. de quoi rejoindre papa ou les gars, de quoi te rejoindre pour te faire savoir qu'on veut encore de toi. réseau social préféré - snapchat ? ta vie est pas assez fabuleuse pour être étalée sur la nébuleuse d'un instagram étoilé de toutes tes photos pas likées. tu préfères l'essence privé, la chance des quelques nudes dérobées, juste assez de lèvres et de poitrine pour fantasmer. devant ses clichés que t'as évidemment réussi à garder.