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 perfect disaster. (lili)

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MessageSujet: perfect disaster. (lili)    perfect disaster. (lili)  EmptyLun 19 Fév - 19:16


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Do you tear yourself apart to entertain like me? Do the people whisper 'bout you on the train like me? Saying that you shouldn't waste your pretty face like me? And all the people say "You can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being". With your face all made up, living on a screen. Low on self esteem, so you run on gasoline. I think there's a flaw in my code. These voices won't leave me alone. Well my heart is gold and my hands are cold. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Des échos lointains d’euphorie alcoolisée. Y’a ce type là-bas à l’humour gras, cet autre qui cherche comment les déloger, cette fille qui se demande s’il va daigner l’inviter. Tu observes la scène habituelle derrière ta longue rangée de cils, curieuse mais froide, spectatrice d’un chaos à venir tu continues de griffonner les silhouettes sibyllines des musiciens tout en sirotant ton cocktail du bout des lèvres. T’es venue te planter là pour assister à un concert de rockabilly, ton sourire s’évaporant au rythme de la musique, le huis-clos te rappelant la réalité de la situation. Fuir l'habitacle pour se perdre parmi des notes de musique, une foule d'étrangers autrement plus rassurante que le silence de ta maison de poupée. T’es restée là un bon moment, peut-être une heure. Ou deux. Penchée au-dessus du comptoir, t’entendais les rires se planter dans ton dos. T’étais bien trop vielle pour être si désabusée, trop jeune pour être si vielle. Refermant ton carnet d’un coup sec tu déposes un billet pour ta conso avant de quitter l’antre de la débauche d’un pas pressé, distraite tu penses à la soirée qui s’est tenue au lycée et où toi et tes sœurs avez eu l’interdiction de mettre les pieds. Bal innocent célébrant l’amour adolescent sous le signe d’une union éphémère entre deux lycées que tout oppose, rien de plus audacieux qu’un punch sans une dose d’alcool et pourtant, t’en fut tenue précieusement éloignée. Seul le silence et la pleine lune accompagnent ta marche, les nuages trempent dedans comme d'incroyables tartines bleutées. On dirait des morceaux d'océan coagulés dans le ciel. Le palpitant gonflé par l’amertume tu te faufiles entre les rares passants quelque peu éméchés qui croisent ta route. Tu guettes les ombres se dessinant à la lumière des réverbères, la nuit la ville change de couleurs et de sens. Tu doses l’espoir au jour le jour. C’est transformer l’obscurité en ciel étoilé. Décrocher la lune tous les matins et aller la remettre en place avant la tombée de la nuit. Un vrai boulot de néo-vampire. Mécaniquement vivante, puisque tes doigts bougent et que tes yeux clignent. Mais rempli de vide. Le vide, on ne peut pas le décrire. Juste ses effets. Le moindre geste est pesant. L'indifférence à tout. Haïr les objets. Même tes évasions nocturnes infiniment plus douces deviennent un lot de consolation dont tu te lasses. Tout ça te semble si loin, tout à coup. C'est comme une douleur séchée, des plaques de chagrin sclérosé, un grand soupir assourdi, et le regret, juste, de toutes les jolies choses qu'il te reste à faire et que tu ne peux réaliser. Le souffle d’une nostalgie nouvelle s’échappe par grosse buée de tes lèvres goût vodka tonic, tu ne le vois pas venir, les phares t’aveugler, le bruit de freins qui crissent et le capot qui heurte violemment tes genoux. Tu lâches un cri de surprise avant de rejoindre le bitume fesses les premières, tes coudes amortissant le choc de ta chute brutale, marmonnant un juron les dents serrées tu lèves ton majeur à l’intention du conducteur a) complètement aveugle ou b) ivre mort, forcément l’un ou l’autre pour avoir omis ta présence sur le passage piéton. « Le code de la route c’est en option?! » lui hurles-tu d’un ton abrupt tandis que tu inspectes les dégâts infligés, grimaçant de douleur tu t’en tires seulement avec quelques égratignures, écorchures minimes qui toutefois ont tâché ta robe d’un vermeille de circonstance - bloody valentine - pile ce qu’il manquait à ta soirée parfaite. De mieux en mieux. Tu te redresses sans plus attendre, allant te planter devant le chauffard tu t’apprêtes à exiger réparation mais reconnais les traits familiers derrière le volant, plissant les yeux pour t’assurer de son identité t’es formelle sur la question, t’exclamant à l’instant où tu le réalises « Lili ! » sur tes lippes boudeuses se dessine aussitôt un sourire moqueur, « Je me demande s’il m’arrivera de te croiser sobre un jour… » plongeant tes iris dans son regard quelque peu vitreux tu constates qu’encore une fois il marche à l’une ou l’autre dépendance. Peut-être qu’une fois encore il sera trop abîmé pour garder en mémoire le souvenir de ta présence, reculant d’un pas tes yeux attirés par l’inscription gravée grossièrement sur sa portière 'asshole', les lettres escarpées traduisant une colère manifeste «… J’ose en conclure que ta saint-valentin a été une franche réussite. » demain il aura la gueule de bois amoureuse ; le réveil sera violent.
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MessageSujet: Re: perfect disaster. (lili)    perfect disaster. (lili)  EmptyMar 20 Fév - 18:18

Pissed off. Cette putain de fête commanditée par Hallmark, cette soirée organisée afin de célébrer l'amouuuur - entre la wave et l'école publique. que d'excellentes idées, sauf peut-être, pour Liam. L'alcool avait coulé à flot, après le départ de sa petite amie, il n'avait pas hésité à renouer avec sa plus parfaite amie; cocaïne. Afin de gérer son deuxième meilleur ami, Ketel One - ou bien était-ce son cousin ? Vu que maman possédait la compagnie ? Enfin. L'attrait n'avait jamais été de boire plus qu'un autre, d'inspirer plus qu'un autre, mais bien de camoufler le son. D'oublier, l'espace d'un instant toutes les emmerdes et les cicatrices. De ne ressentir que le plaisir. Il devait aller acheter de la bière, plus de bière en fait. La fête s'était transformée, les étudiants s'étaient éparpillés parmi les house party. Il avait promis de revenir rapidement, parce que le monde, ils ont soif. Liam, il a démarré son 4x4, il est parti, puis, il y a eu cette forme, sur la rue. Oh, oh, freine du con, oups. Ce surnom infecte, celui que personne n'utilise, sauf qu'il y a ce souvenir, ce rêve ? d'un ange qui ri, d'un ange qui trouve ça marrant "Lili" alors que c'est sauvage, c'est immonde, ça veut rien dire. L'héritier roule des yeux, parce qu'il est incapable de s'en empêcher. Il fait la moue, non convaincu, mais surtout un brin soulagé de pas avoir de matière grise étalée sur son pare-brise. « Au moins, je t'ai pas frappé tant que ça, bloody Carrie. » Juste un peu, pour voir, il se justifie. Parce qu'avec cette robe immaculée, avec ce mystère qui l'entoure, il choisi l'humour plutôt que la vulnérabilité. L'alcool a fait son effet, le poison cours dans ses veines, sans aucun répit. Oh bien sur, voir l'espace d'une micro-seconde sa vie défiler devant ses yeux, se téléporter dans le temps, au moment où malheur - il devrait faire face à la justice dans ce faux futur où il aurait happé full force Acacia, ça a de quoi faire dégriser. Il ouvre la porte conducteur de son Range Rover, et sort, observant de la tête au pied, l'adolescente devant lui. La wild child des Evans, comme il avait pu comprendre lors d'une des nombreuses soirées qu'il a passé chez Pluton. « Tu changes pas les bonnes habitudes Evans, encore fait le mur ? » Parce qu'il sait. Mais il sait plus si elle sait qu'il sait (?) En prononçant ces paroles, l'héritier retire la chemise qu'il avait enfilé par dessus son t-shirt. Encore heureux, Iggy n'avait pas foutu le feu à ses vêtements. Pas encore. Il nettoie sommairement les plaies, sur les bras de la jolie blonde, puis ses genoux. Son regard, attiré une nouvelle fois sur sa putain de voiture, il laisse échapper un sourire en coin. Il l'haïssait pour rayer sa peinture, une fois aux deux semaines, elle était batshit crazy, sa propre mère - constamment absente - commençait même à s'inquiéter de cette agression constante envers son fils parfait, de quoi faire rire Liam. « Tu connais l'adage, il n'y a souvent qu'un.. pas entre la haine et l'amour. » qu'il justifie, à peine. Il est habitué après tout. Sauf que ce soir, ce soir. Iggy l'avait laissé seul - il comprenait, sa mère s'était probablement bu une bouteille de fireball whisky à elle toute seule, mais il était seul. Et il détestait cela. Alors, il avait fait la fête, avec Adonis, avec Pluton, avec ses potes et maintenant il était avec.. Acacia. « Tu vas bien ? Tu veux que je te conduise jusqu'à l'hosto ? » Hésitant entre la moquerie et le soucis de son bien-être. Il tenait à peine debout, Liam réalise soudainement que peut-être, juste peut-être, prendre le volant était une mauvaise idée.
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MessageSujet: Re: perfect disaster. (lili)    perfect disaster. (lili)  EmptyMar 20 Fév - 20:58


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Tu le toises perplexe, jugeant que c’est sa manière à lui de prononcer ces excuses qui lui écorcheraient les lèvres, « Tu serais bien embêté si ma vengeance était la même. » dans tes souvenirs le film de De Palma n’a guère une fin des plus réjouissantes pour les camarades de classe de la jeune fille, tu ne peux éviter d’y reconnaître cependant des ressemblances flagrantes. Ta génitrice peu scrupuleuses des moyens mis en œuvre pour transmettre la bonne pensée t’es persuadée qu’elle t’enfermerait toi aussi dans un placard du pêché si elle avait connaissance de tous tes écarts de conduite. Toi tu t’es pas rendue au bal, t’as pas pu, alors tu t’es payée des souliers de vairs et t’as décidé de trafiquer l’horloge pour t’éclater minuit passée, ta bonne fée cokée sous des airs de fausses candeurs tu le contemples le regard revolver, « Et toi, t’as encore la poudre magique comme compagne nocturne ? » sale manie de répondre à une question par une autre pour éluder les indiscrétions fâcheuses, tu pourrais tout aussi bien affirmer soigner l’insomnie par une promenade tardive, consciente que son esprit embué ce soir comme un autre a du mal à raccrocher les mailles de vos confidences échangées. Il semble se rappeler, mais entre le paraître et la réalité il y a tout un monde tu le sais mieux que personne. T’ajoutes mot, statue de sel statique et muette tandis qu’il s’affaire à réparer ses dégâts, tu te contentes de suivre ses gestes de tes iris félines, le sang dégoûte jusqu’au fin tissu de la chemise hors de prix. Il s’imbibe. Il boit. Il s’enivre. Il déguste. Il se noie. Le tissu ivoire s’ancre à l’écarlate. Un frisson parcourant ton échine lorsque ses doigts se heurtent à ton épiderme glacé, tu recules ton genou furtivement, lui faisant comprendre qu’il n’a pas lieu de plus s’attarder. Il t’a pas trop cassé, tes articulations tiennent encore au bout des filets du marionnettiste. Tu finis par te détourner de l’inscription, haussant les épaules face à sa réponse, t’as pas d’avis vraiment définit sur la question, l’un dans l’autre tu ne t’y identifies pas. Des histoires t’en as eu mais l'amour, non, tu l'as jamais rencontré. Aimer… ce mot bateau qui prend l’eau de partout. Même les dictionnaires y perdent leur clarté. Qui est le « je » qui dit « je t’aime » ? A qui s’adresse-t-il ? Que demande-t-il en échange ? Ou bien est-ce gratuit ? Le serment d’une seconde ou d’une éternité ? Une bulle de trois mots qui crève lors d’une étreinte réussie, d’un manque comblé, d’un rêve d’enfant exaucé ? Et d’où vient la manière d’aimer ? Êtes-vous les seuls ouvriers de cet échafaudage branlant, qui a mis en place les travers et les boulons, les planches où chacun avance en aveugle tâtonnant, persuadé d’être libre et conquérant. Tu doutes qu’il ait plus de réponses que toi malgré sa relation en dents de scie « T’es un garçon à adage.. qui l’eut cru. » garçon et pas homme, parce que t’as du mal à le fixer sans y voir la silhouette chancelante tombant à tes pieds sous la lumière stellaire, soldat de plomb devenu poupée de chiffon sous les effets néfastes de sa divine addiction, sa tête sur tes genoux ses paroles qui s’échappent, cette bouche qui en dit bien trop, qui blasphème dans ton église. La tête lourde de pensées qui s’entrechoquent. Avec l’aube est arrivé l’oubli, t’as effacé cette technique que vous avez inventé cette nuit-là, celle de boire les étoiles au goulot pour bloquer la machine temporelle. Flouter le passé et le futur quelques heures pour se poser dans l'hyper-présent avec du whisky déguisé en coca, du rhum caché dans l’eau bénite. Laisser vos démons cavaler à travers les bulles, pieds au plancher. Retrouver un autre temps. Celui d'avant l'explosion de la centrale à rêves. Avant le tremblement de tête, avant les attentats pulmonaires à répétition. Il y a bien des souvenirs ici et là, mais quelqu'un les a électrifié et connecté à vos cils, dès que t’y penses t’as les yeux qui brûlent. Lui a cette chance d’être dans un coaltar constant. « Conduire ? » t’étonnes-tu arquant un sourcil comme s’il venait d’énoncer l’idée la plus stupide de l’univers « T’as déjà tenté de me tuer une fois ce soir, je pense que ça suffit. » sans plus attendre tu te penches pour retirer les clefs du contact « Dans ma grande magnanimité je vais t’éviter aussi de foncer dans un poteau. T’arrives à marcher droit ? » le questionnes-tu semi-moqueuse tout de même concernée, « Tu dois les livrer où tes bières ? » jetant un coup d’œil sur le siège arrière tu vois les packs empilés telle une pyramide prête à se casser la figure, tu ne proposes pas tout à fait ton aide, te tâtant à t’attarder ou tourner les talons. T’as déjà joué une fois les anges gardiens sur son épaule, ou plutôt, les garde-fous, t’es pas certaine d’être tentée d’y replonger tête la première.
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MessageSujet: Re: perfect disaster. (lili)    perfect disaster. (lili)  EmptyLun 26 Fév - 15:50

"Touché" Il lui concède sans rhétorique que oui, il ne serait pas plus avancé, si la vengeance d'Acacia s’apparentait à celle de la légendaire Carrie White, non pas que cette dernière, malgré tout ce liquide vermeille (et surtout dans le remake, avec Chloe Grace Moretz), elle était franchement canon. Incertain de la leçon à retenir, "Oh" Il est interrompu par la question posée par la jeune adolescente. Trop imbibé pour s'y être préparé, trop fier de connaitre un secret, le questionnement s'enregistre dans ce cerveau, à la limite du HS, "Si elle était ma compagne pour la soirée, je t'aurai pas écrasé - " qu'il concède, sans grande conviction. Elle ne connaissait pas les effets de sa plus fidèle amie, n'y voyait là qu'une drogue récréative comme une autre, mais il s'agissait de son putain de remède, sa fucking béquille - ce qu'il n'avouerait jamais. Liam était presque convaincu, la cocaine devait s'être imprimée dans son adn, et si parfois ça l'inquiète, si parfois il se demande s'il vivra plus longtemps que vingt-sept ans, il inspire un bon coup et il oublie tout. oublie sa propre mortalité, oublie la mortalité d'autrui, et alors qu'il est à l'extérieur, alors qu'il est loin de toute ressource, il se condamne pour ne pas y avoir pensé. Il oublie presque les rafraîchissements qui ne se rendront jamais à destination, il oublie presque qu'il était à un ou deux putain de cheveux de tuer Acacia Evans, il oublie la prise de tête avec Iggy plus tôt dans la journée. Obnubilé par ce manque presque viscéral, c'est la blonde encore une fois qui le tire de sa rêverie, qui le ramène sur terre. Il aime les adages, Liam, et parfois il surprend son monde. This condescending son of a bitch knows how to read, how cute. Il avait sa propre réputation et l'adolescent n'était pas sans savoir qu'elle était toute sauf reluisante. La croyance sociale serait qu'il n'était qu'un crétin, un party boy utile pour sa booze gratuite et ses fêtes légendaires, sans plus. Il osait croire qu'Iggy pouvait parfois connaitre d'autres facettes de sa personnalité, ou même parfois que sa mère remarque que non, il était loin d'être un cancre. Il y avait ce petit truc dans le regard d'Acacia, elle semblait différente. Peut-être qu'il délirait aussi, il savait plus. Un jour, il s'était réveillé dans une église, une soeur lui secouant légèrement l'épaule afin qu'il s'éclipse avant que le pasteur n'arrive pour son service, la mémoire vide, la tête en mitraillette. Que lui avait-il dit, il ne lui avait certainement jamais confié son amour pour la poudre blanche et sachant qu'elle n'était pas de celles qui auraient pu être témoins de ses frasques, il se demande l'espace d'un instant - si c'est de notoriété notoire, ou bien si ces éclipses de confidences dont il pense se rappeler sont réellement vraies. Un air enfant se retrouve sur son visage, lorsque Liam voit la réaction d'Acacia. Elle l'amuse avec son innocence toute innée, pas encore trop abîmée. Il conduisait ainsi à toutes les fin de semaines, à travers son esprit embrumé, il se justifie, qu'elle était pas supposée être là. Il se laisse faire, remarque. Parce que Acacia est mignonne, parce qu'il est intrigué et surtout parce qu'il a pas envie d'embarquer la police dans cette histoire. Liam préférait largement se tenir à carreaux. Appuyé contre sa propre voiture, l'adolescent blond écoute vaguement les questions de son interlocutrice, mais il se rappelle de la bière. " Si, je peux marcher droit - - " Approximatif, probablement à moitié, et savoir s'il marche droit relève encore de l'hypothèse, sauf qu'il a un goût d'aventures sur les lèvres, Liam. Il a envie de marcher, il a envie de marcher en sa compagnie, seulement. Dans un dernier espoir, il fait les yeux doux à Acacia, ouvre la portière arrière et prend une caisse. "Laisse les autres là" Ses plans venaient de changer. Il ouvre la caisse, en sort deux bières, il les décapsule et en tend une à Acacia. "Je peux marcher, seulement si je peux m'hydrater." ils ont pas le droit de boire sur la voie publique, il le sait, elle le sait, mais il attend. Les yeux brillants de défi, il lève sa bouteille à sa santé et bois une gorgée du liquide ambré. "Qu'est ce que ça sera, Evans. L'aventure, ou bien ton lit ?" Et de son stade alcoolique avancé, il espérait la première option.
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MessageSujet: Re: perfect disaster. (lili)    perfect disaster. (lili)  EmptyMar 27 Fév - 3:53


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« T’es sûr de ça ? » parce que toi non, t’es sûr de rien et le concernant encore moins, il en parle presque avec affection de la compagne aux abonnés absents. Pourtant t’as assisté à sa lente dissolution, ses mains tremblantes qui secouent le sachet vide dans l’espoir d’un reste à disparaître, don entier de son être. Le nez plein, les yeux vides. Il t’a parlé des plaques de verre, des billets roulés, des cristaux immaculés. Un vice qu’il ne cherche pas même à renier, Mamie Cocaïne vient donner un coup de fer à repasser sur ses nerfs et les effets commencent à se faire sentir. Ses os ramollissent, l'impression de léviter au-dessus de son propre corps. Infimes instants accrocheurs qui s’estompent sur la pente raide de la redescente, que t’as subi également, t’acharnant à le maintenir lucide « C’est pas une si bonne compagne me semble-t-il. Beaucoup moins marrante au réveil. » c'est cela d'abord qui te frappe, cette élimination naturelle ordonnée par l’organisme, cette capacité qu’il a de recouvrir, effacer, synthétiser, cette aptitude au tri sélectif, qui sans doute permet de libérer de l'espace comme sur un disque dur, de faire place nette, d'avancer. C’est ostensiblement ce que Liam fait et répète, de cette nuit, sans doute de nombreuses, les détails qui s’engrangent pour continuer d’animer le mécanisme. T’as pas eu besoin de beaucoup pour comprendre qu’il se sert de sa coke comme d’un moyen d'échapper à la platitude, d'accéder au sublime. Une chose sur laquelle tu n’as pu te moquer, trouvant dans ses confidences un miroir de ton propre ennui que tu cherches à dissoudre. La vérité c’est que tu t’es surprise à essayer de percevoir le beau au cœur de l’altération, la justesse au milieu de la dénature. Une nouvelle incarnation, pour celui que t’avais cerné d’un regard, pour cause de ses fréquentations, de sa réputation, des « on dit » en veux-tu en voilà. Le jeune Know-Perry n’était finalement que ça pas plus tard que le mois dernier, un nom composé pompeux qui se donne des airs. Celui qui fait partie de ces hommes foutus, accros aux paradis artificiels et au péché véniel, amoureux de toutes celles qu'ils n'ont pas encore eues, et qui finiront seuls. Maintenant t’avances avec prudence dans les dédales de sa personnalité nébuleuse, consciente que t’as jugé la couverture trop vite mais pas disposée à te fier entièrement au contenu. Tu le vises de tes opales guindées, prête à le voir tanguer d’une minute à l’autre et rencontrer le bitume à vos pieds, ce ne serait pas la première fois – sûrement pas la dernière – qu’il finirait sa nuit entre l’évanouissement et le délire. Il tient le coup, encore, encore un peu. Perché sur ses jambes beaucoup trop longues il parvient à se remettre en action et te tend une bière avant de coller ses lèvres au goulot de la sienne. Le but c’est que tu dessaoules Einstein, idée bien saugrenue qui ne lui a pas traversé sa caboche déglinguée, t’es néanmoins pas là pour le chaperonner, tu reluques la bouteille avec hésitation, t’es prête à parier qu’on peut lire sur ton visage le dilemme qui t’agite. Tu prends tout ton temps par pur luxe, ta décision prise avant même qu’il ne la décapsule. La perspective de rejoindre le boudoir hanté qui te sert de chambre te file des hauts le cœur. Tu sais ce qui t’y attend. Pas même un sommeil réparateur. Pas même un rêve. La nuit, quand tu ne dors pas les soucis se multiplient, ils enflent, s’amplifient, à mesure que l’heure avance le lendemain s’obscurci, le pire rejoint l’évidence plus rien ne parait tranquille. L’insomnie est la face sombre de l’imagination. Dehors tu peux t’adonner toi aussi à cette bienheureuse élimination naturelle. Comme il faut bien passer le temps et t’empêcher de penser, tu t’occupes. Le plus futilement possible. La superficialité est l’unique remède à ta déprime latente. Tu la brandis au-dessus de ta tête pour chasser tes idées opaques, t’en fais un art de vivre. Une mince consolation mais qui fonctionne plutôt bien, Liam se présente comme ce parfait placebo et tu le saisis à mains nues, d’une envie brutale que tu ne prends pas la peine de réprimer. Tes doigts glacés se saisissent de la bouteille et la portent à ta bouche, les cocktails ne t’ont pas assez enivré, la bière ne terminera pas le job non plus, tu fais seulement du remplissage. « Tu penses être capable de me vendre de l’aventure Lili ? » t’as envie de le prendre au mot tout en devinant que la seule folle aventure à laquelle il se destinait cette nuit était celle d’une unième fête tapageuse dans la demeure d’un de ses copains plein aux as, si ce n’est la sienne. Tu lui as chopé ses clefs sans résultats probants, te fourrant au contraire dans l’illégalité avec lui. Tu récupères la chemise laissée à l’abandon pour l’enfiler sur tes épaules, jugeant que t’es plus à une tâche de sang près, et tu commences à marcher, l’invitant à te suivre d’un signe de tête « Maintenant que tu m’as convaincu de t’accompagner sois pas à la traîne.. » tu te retournes vers lui, progressant à reculons pour continuer de lui faire face «… remarque, c’est l’avantage de ta défonce toujours trop avancée. Si t’avais l’intention de m’égorger dans un coin je suis presque certaine d’avoir quand même le dessus. » sous ses allures de con tu le sais inoffensif, t’as eu à fréquenter des inconnus bien plus louches que le blond « A qui vais-je avoir droit cette nuit ? » tu pourrais jouer à pile ou face pour déterminer ce qu’il te présentera, si le Liam saoul est plus bavard que le Liam camé, moins confiant que le Liam égaré. Tu te demandes sous combien d'angles on peut percevoir une même personne et quel angle est le bon. Et si le sentiment qu'on éprouve envers cette personne varie selon l'angle.  
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