(matty) sun may shine

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matty pacheo
" fly with me "

nom complet - pacheo ; l’patronyme qui trahit ses origines. l’espagnol du coin, ni plus ni moins. aucune notoriété à attacher à son nom si banal, si ordinaire. famille moyenne, ô combien ennuyeuse. matty vînt au monde, égayant l’atmosphère trop calme, rigide. surnoms - ''el pequeño mono''. ''le petit singe''. gamin hardi, enfant casse-cou ; intenable qu’on retrouvait, trop souvent, perché sur un arbre ou à courir sur les toits, à quelques minutes de se fracturer un os. on rit de bon coeur en le regardant, l’enfant que rien ne semble arrêter et au loin, on entend sa mère lui hurler après de rentrer. jamais, il ne l’écoute. lieu de naissance et date de naissance - c’est à valladolid (espagne), le quatre août deux mille deux, que s’est joué le premier acte de la longue pièce qu’est sa vie. territoire qu’il a bien trop aimé, trop adoré, et qu’on l’a forcé à quitter parce que maman avait des rêves, des idées de grandeur faites pour l’amérique. nationalité et origines - l’espagne, l’amour de sa vie, doux paysage de son enfance, dont il porte les origines. arrivé ici-même il y a seulement quatre ans, matty est encore un enfant espagnol et honnêtement, il ne pense pas avoir envie de se donner aux états-unis. à nevada city depuis - quatre ans qu'il est ici, dans cette ville qu’il ne connaît que trop bien. dans ces rues qu’il a appris à connaître par coeur. quatre ans, exactement, qu’il est arrivé, là, dans cette ville avec, pour seul rêve, celui de partir. classe à la rentrée 2019 - 12th grade, dernière année. (enfin) situation familiale - famille plus qu’ordinaire : couple marié depuis dix ans avec une situation financière, mais stable. papa est comptable et s’ennuie. maman est infirmière et rêvait d’autres paysages que l’Espagne. papa a économisé pour réaliser ses rêves et ici, ils travaillent dur pour montrer qu’ils méritent leur place. ensemble, ils ont eu matty et ça leur a suffit, un temps, puis onze ans plus tard, ils ont enfanté arlo. s’ils n’osent pas l’dire, c’était plus un accident qu’autre chose. malgré tout, arlo est devenu le centre de l’attention de toute la petite famille. situation financière - $$$. les fins de mois sont souvent difficiles. il y a des hauts, des bas, mais en soit, les gamins ne manquent de rien. certes, les parents n’ont pas les moyens de faire tous les caprices de matty, mais ça lui suffit. s’il veut quelque chose, il s’trouve du boulot, ici et là, pour se l’offrir. statut civique - il a le coeur qui palpite à sa vue ; l’regard qui s’fait trop langoureux. il a jamais été du genre hésitant, matty. il a toujours su séduire, user de son charme, jouer de son sourire même s’il n’a toujours voulu qu’l’amour, matty. celui qui est sérieux, qui dure des années ; toute une vie, de préférence. avec elle, il sait pas. il est perdu. il se sent invisible et il s’fait obsessionnel pour être remarqué. il lit les mêmes livres qu’elle, écoute la même musique, a rejoint les mêmes clubs. il s’met toujours dans sa ligne de mire, tente de flirter, mais finit toujours par éviter. il devrait s’faire une raison, mais il est célibataire, sûrement amoureux et légèrement obsessionnel (il préfère qu’on l’dise têtu). orientation sexuelle - il a touché quelques seins, matty, et tripoté quelques muscles bien galbés. il a laissé libre court à ses envies, sa sexualité. il s’est permis de tout tester, de savoir apprécier, mais finalement, son regard ne s’perd que sur les courbes féminines et son corps ne réagit qu’à leur toucher. hétérosexuel, sans le doute. traits de caractères - souriant, chaleureux, déterminé, têtu, extraverti, débrouillard, indépendant, sportif, très curieux, attentionné, actif, casse-cou, tolérant, impulsif, intuitif, protecteur, bagarreur, amical, doux, profondément gentil, altruiste, généreux, ambitieux, bon vivant. en bref, c'est un bon gars. avatar - lucas jade zumann. groupe - silver.

matière préférée - matty n’est pas l’élève le plus assidu, mais il est certainement très curieux. certaines matières ont son désintérêt le plus complet, mais d’autres le captivent. il y a les sciences, qu’il affirmerait être sa matière préférée, où il ne peut s’empêcher de poser quinze mille questions tant il désire tout savoir. ensuite, il y aurait la mécanique et le sport qu’il aime d’un amour égal. sport préféré - le skate : plus qu’un sport, un art. on l’voit jamais sans sa planche de skate et on l’retrouve tous les jours au skatepark à tester de nouvelles figures. y a le soccer, aussi, qu’il a pratiqué en club et en dehors. si matty s’intéresse un peu à tout niveau sport, ceux-là sont ses favoris, incontestablement. livre préféré - il lit pas beaucoup d’fictions, matty. c’est surtout les ouvrages pratiques, historiques ou biographiques qui l’intéressent. son favori n’fait pas exception ; voyage au bout de la solitude (into the wild) de jon krakauer. ce livre a étrangement raisonné en lui et quand il l’a fini, il s’est senti différent. ses notions du monde, de lui-même, avaient été chamboulées. artiste préféré - y a que bob dylan et jimi hendrix qui le font vraiment frissonner. matty n’a pas les mots pour décrire ses deux musiciens. il sait qu’il ne peut que rêver d’avoir un talent pareil, alors il s’contenter d’admirer leur art. marque de vêtement préférée - matty, il s’en fout des marques. généralement, il porte des jeans troués et des chemises à flanelle dont il ne sait même pas l’origine. il n’est exigeant que sur un point : les chaussures. les fringues il s’en fout, mais pour les chaussures, il lui faut des vans. marque de ton téléphone - un huawei. pas l’plus récent, mais un pas trop vieux non plus. l’écran est si démoli qu’on distingue à peine ce qu’il affiche, mais matty a l’habitude. aucun de ses téléphones n’a tenu plus d’un mois sans voir son écran être réduit en pièces. réseau social préféré - pour les réseaux sociaux, matty n’a pas l’temps ni l’intérêt. il est sur la plupart, comme tout le monde, mais il poste peu. la seule appli’ dont il se sert vraiment, c’est youtube.

— teen attitude, teen problems.
01. matty est curieux ; il a l’envie de savoir, de découvrir. il pose beaucoup de questions, s’intéresse à tout, même à des sujets qui étonnent. rien n’est mauvais à savoir. c’est pas l’étudiant l’plus assidu. matty, il rechigne à faire ses devoirs, sèche quelques cours et écoute pas toujours à fond. lui, il aime découvrir par le dialogue, recueillir les témoignages et participer à des conversations animées. 02. à l’école, il est moyen (dans les hauts moyens). son problème, c’est qu’il fait pas mal de fautes d’orthographes. l’anglais, les langues tout simplement, ça n’a jamais été son fort. matty, il utilise pas de grands mots. il parle honnêtement, de la manière dont son instinct, son coeur le lui les dictent. 03. l’art et lui, ça fait deux. ils ne se sont jamais compris. l’écriture, il admire, mais ne sait pas ficeler un bon récit. il dessine comme un enfant de maternelle et s’il adore la musique, il n’a absolument pas l’oreille musicale et ne maîtrise aucun instrument. matty, c’est plutôt un esprit scientifique et manuel. 04. c’est un casse-cou ; toujours en quête de nouvelles aventures. il disparaît de chez lui pendant plusieurs jours, quelques fois. la première fois, sa mère a appelé les flics en pensant qu’il avait disparu. à force, elle a pris l’habitude même si elle n’approuve pas forcément. lorsqu’il disparaît, il explore les environs, fait de ''l’urbex’’, s’invite chez les gens, aux soirées. tout le monde a fini par le connaître, matty. 05. dans son sac à dos, il a toujours un appareil photo. il n’a aucun talent pour la photographie, vraiment, mais ça ne l’empêche pas d’adorer ça. il a aussi toujours un bouquin avec lui, généralement celui qu’il est en train de lire. matty lit lentement, mais il lit quand même. sinon, sur lui, il a un briquet bien qu’il ne fume pas et quelques pièces qui s’baladent dans sa poche, jamais une grosse somme. aussi, il trimballe toujours son skateboard avec lui. d’ailleurs, matty passe une grande partie de son temps au skatepark. 06. il possède une moto. son père lui a offert une vieille moto abimée lorsqu’il avait quinze ans. matty a du la retaper, seul ; c’était la condition. 07. côté look, matty est simple ; blouson en jean qu’il porte depuis quatre ans et qu’il regarde s’abimer sous ses yeux impuissants, jean troué, tee-shirt simple, chemise à flanelle et vans. côté capillaire, il est tout aussi peu prise de tête. matty ne se coiffe pas, laisse ses cheveux bouclés se balader dans tous les sens et ne se les coupe que lorsqu’ils deviennent vraiment trop longs. 08. matty étant de nature audacieuse et casse-cou, il a connu de nombreuses chutes et blessures. au total, matty a connu quatre fractures (deux au bras gauche, une du coccyx, et une du pied gauche). il n’a, évidemment, pas compter les blessures plus légères et des nombreux points de sutures qu’on a du lui faire. il a aussi perdu deux dents en chutant d’un arbre. 09. il a testé quelques drogues, matty. des dures, des douces. juste une fois, histoire de voir. il n’y a que la weed où ça lui arrive encore d’en fumer, même si c’est très rare. matty, il va surtout en soirée pour rencontrer des gens. 10. c'est un adepte de jeux vidéos. il reste pas cloîtré chez lui à jouer, mais ça lui arrive de temps en temps de préférer passer l'aprèm à jouer que de sortir. c'est rare, mais ça arrive.

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il manque, à matty, sa chaleur
l’étreinte de sa ville natale
ses rues chaleureuses
mais surtout, ses habitants
et leurs riches récits
leurs captivantes histoires

valladolid, es.
on oublie souvent que chaque individu, chaque personne, a sa propre réalité, son propre système, ses propres lois et ô combien, il est fascinant de pénétrer ce monde si similaire au sien, mais si différent à la fois.

il y a eu antonio.
leurs vies se mêlèrent à la gare. antonio semblait être écraser sous les poids de ses sacs et naturellement, matty accourut. curieux, rempli de questions.
antonio vagabondait de pays en pays et de temps à autres, il retournait à sa valladolid natale rendre visite à sa mère.
il vivait de peu. il cumulait les petits boulots, ici et là, sans jamais se fixer. généralement, il travaillait dans les fermes qui lui offraient aussi un toit.
antonio était illettré. antonio avait peur de l’orage. antonio pleurait à chaque fois qu’il regardait bambi. antonio avait embrassé une femme de chaque pays qu’il avait visité. antonio se sentait seul, parfois. antonio lui offrit voyage au bout de la solitude de jon krakauer.
antonio, c’était simplement un homme de passage. rien n’était plus éphémère que sa personne. rien n’était plus fascinant que lui.
antonio apparaissait comme il disparaissait ; sans prévenir, sans un mot. on le découvrait, par hasard et on ne l’attendait jamais vraiment. antonio n’était qu’un mirage.
de lui, il ne reste à matty que des écrits. antonio lui écrivait, et ce encore aujourd’hui, lors de ses voyages. et matty a rêvé d’ailleurs.

il y avait alissa.
une constante.
alissa avec ses cinq enfants, son mari, sa vie stable.
alissa et son gaspacho, le meilleur de tout valladolid !
alissa qui mettait, chaque soir, un couvert à sa table pour matty, sans jamais savoir s’il viendrait.
elle l’accueillait, toujours, avec ses récits. ses rêves.
‘’tu me poses des questions qu’on ne m’a jamais posé’’ disait-elle, l’air un peu rêveur, très nostalgique et la mine renfrognée d’une femme qu’on avait toujours supposé être une simple femme au foyer.
alissa avait des rêves. alissa était avocate à madrid.
alissa voulait refaire le monde. maria avait fâché bien des puissants.
rien n’avait su assagir la lionne.
rien.
sauf la maladie. celle de son époux.
et alissa avait tout abandonné.
non pas pour ses enfants, mais pour lui.
‘’le regrettes-tu ?’’
‘’quelques fois, mais quand je le vois, je sais que ça en valait la peine.’’
et matty posa des questions.
sur l’amour.
sur les sacrifices.
sur la vie.
et il a appris.

et il y a eu joseph, salma, pol, nauzet et tant d’autres

mais il y avait aussi sa propre vie.
son père et ses yeux fatigués.
lui qui n’avait que matty pour pallier à l’ennui.

et maman qui en avait marre de galérer
maman qui voulait voyager
maman qui courait après son fils
insatiable d’aventures
fils qui avait un courage qu’elle n’avait jamais eu
qu’elle enviait, au fond

mais surtout,
il y avait l'espagne
sa beauté, sa chaleur
ses habitants

et tout à coup,
il y a eu l'amérique
et nevada city

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