Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 indigo night

Aller en bas 
AuteurMessage
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


indigo night Empty
MessageSujet: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 10:03



ez merrill
currently trusting god like

nom complet - tu pourrais réciter à l’envers le livre de mormon pour expliquer ton prénom si seulement quelqu’un en avait quoique ce soit à foutre. ezechiel, comme le prophète parmi les exilés de babylone, comme celui qui était issu d’une famille de prêtre. comme par hasard, comme toi, la blague. choix exclusif de ton père, qui de toute façon ne laissait pas son épouse ouvrir la bouche. c’aurait été une fille les choses auraient peut-être été différente, mais un garçon appartient forcément à son père. elle elle aurait préféré un truc plus passe partout, plus facile à écrire, parce que bonjour le fléau de tes premières années de scolarité, quand tes petits copains apprenaient à écrire jake ou louis, toi t’avais huit putains de lettres à aligner. rien de très intuitif.  merrill, l’héritage sans fard d’une petite famille américaine banale, extirpée de son utah natal, là où les forêts ne connaissent aucune limite. t’as aucun malaise, mais aucune fierté non plus à donner ton patronyme. pour toi ton père c’est juste le mec de la paroisse, ça ne peut parler qu’aux croyants et c’est pas au lycée que tu vas t’en vanter.  surnoms - ta mère t’appelait mon canard mais franchement c’est pas un truc dont t’es très fier et que tu proposes à tes amis. la plupart du temps c’est ez, parce que la terre entière semble avoir un énorme poil dans la main quand il s’agit des prénoms qui dépassent trois syllabes.  tu t’en fous dans le fond, t’es pas contrariant. ez, ezy, ezra, ezechiel, tant qu’on t’appelle pas le prophète t’as même pas un sourcil qui se lève. mais pour t’appeler comme ça faudrait avoir un minimum de culture religieuse et c’est pas franchement le genre de tes amis.  lieu de naissance et date de naissance - ici mon capitaine, dans le lit de ta mère. mh ça sonne un peu dégueu là comme ça mais c'est la vérité et tu manques de t'étouffer à chaque fois que ça arrive sur le tapis, parce que t'as aucune envie que tout le monde sache à quel point tes parents peuvent être spé' quand ils s'y mettent. avec un mois d'avance, comme si t'étais pressé de vivre alors qu'en fait à bien y réfléchir la vie c'est pas si marrant que ça. enfin en tous cas rien de ouf. enfant désiré, attendu, supplié, petit prince de l'automne, t'as redonné espoir à ta mère qui pensait ne jamais pouvoir donner naissance, et qui a cru jusqu'au bout qu'elle te perdrait parce qu'elle est maudite. au final t'es là, t'as deux bras, deux jambes, un cerveau fonctionnel, miracle aux yeux d'un bleu perçant. nationalité et origines - pas chez toi qu’on trouvera un soupçon d’originalité, tout ce qu’il y a de plus américain, sans exotisme, sans paillettes. juste américain moyen. Un père extirpé aux forceps de salt lake city dans l’utah, à plus se souvenir depuis combien de générations sa famille campait là-bas. quel accent dégueulasse il en a ramené. et ta mère, douceur moderne tout droit importée de sa belle angleterre, qui t’offre de son sang anglosaxon pour alléger toute la lourdeur américaine. ca fait toujours une bonne excuse pour se barrer au pays de la reine une fois par an pour des vacances. pas que la famille de ta mère soit moins mormone que ton père, mais au moins avec eux t’es tranquille, ils risquent pas de te marier, c’est pas leur oignons vu que t’es exclusivement le fils de ton père de l’avis de tout le monde.  à nevada city depuis - ta naissance. ca commence à faire long de ton point de vue mais bon dix-huit c’est rien dans une vie et t’y passeras sans doute encore un temps certain tant qu’on te fout la paix. parce que clairement t’es pas de ceux qui iront faire des entrechats à yale l’année prochaine.  classe à la rentrée 2019 - senior year, avec un an de retard, car tout le monde comprendra que t'as redoublé ta première classe avec ton putain de prénom à savoir écrire non ? bon, la vérité c'est que t'es redoublant de ta dernière année parce que tu planes de plus en plus - et sans drogues messieurs dames. allô la lune, connecte ez, sinon c'est ton père qui va te donne le branchement terre et ça risque de faire une sacrée décharge. mais si tu dois tout confesser, tu pourrais bien avouer que tu fais exprès de jouer l'imbécile, car tant que t'es au lycée tout le monde te fout la paix et on attend rien de toi de particulier. mais après qui sait ? alors tu t'applique à n'écouter que d'une oreille vague, foirer par ci par là des exam'. c'est pas joli joli ça, ça serait peut-être même un pêché nan ? ferme les yeux, n'y pense pas trop fort. situation familiale - vous tenez vraiment à mettre les pieds là dedans ? vous voyez les autocollants immondes sur les pare-brises arrières, avec des petits bonhommes pour symboliser chaque membre de la famille ? eh bien communément, quand on en voit un avec des enfants à plus en finir on rigole en disant, tiens voilà une famille de mormons. parce que clair que la contraception ça fait pas parti de la volonté de dieu alors agrippe toi à tes ovaires chérie, ça peut piquer. en vrai c'est pas ton cas ez. maman est mal foutue, c'est peut-être ce qui rend ton père aussi con avec toi. dans le fond tu te dis que dieu la protège à sa façon en lui faisant enchaîner les fausses couches. ça n'a pas empêché de donner deux filles après toi, mais en général dans la communauté les familles sont plus nombreuses que ça. beaucoup plus. maman fantôme délicat, rose dont personne d'autre que toi se soucie, papa avec la légèreté d'une enclume qui tombe du ciel. cartoon à lui tout seul. mais le divorce, franchement, ça existe pas. c'est une invention du monde moderne qu'aucun d'entre vous ne connait vraiment, ni ta mère, ni ton père, ni toi, ni tes soeurs. situation financière - tranquille. à se demander de quoi vous vivez vraiment parce que c'est pas l'église qui paye et ta mère son unique job c'est la maison et les marmots depuis le mariage à ses dix-sept ans. merde ça commence à faire long quand même ? mais c'est la magie de la communauté, des héritages, des secrets que personne n'ira divulguer et toi tu mets surtout pas ton nez dedans. de toute façon tu t'en fous t'es pas un flambeur, tu comptes vraiment pas cher. statut civique - grand dieu quelle question. t’as pas l’air comme ça, tu pourrais être un parfait loveur qui fait capituler avec une œillade d’un bleu limpide, un sourire sulfureux et un joli discours, mais non, t’es décevant jusque dans ton état de célibataire. pas du genre pratiquant de l’amour, tu préfères même pas savoir ce que ça fait parce que ça te terrifie. tu sais du plus profond de tes tripes que ça pourrait bien faire voler en éclat ta jolie image de fils parfaitement sage. que l’amour pourrait te rendre bien con.  orientation sexuelle - t’en sais bien rien ? comme si t’avais vraiment le choix avec un père à l’église. il est pas mauvais, ton géniteur, mais c’est pas la peine de lui parler de l’homosexualité si tu veux pas prendre une déferlante à coup de pêché, impur, contre-nature et tout le wagon. et ainsi de suite avec tout ce qui n’est pas hétérosexuellement rassurant. ajoute à ça ton droit d’être abstinent jusqu’au mariage, et voilà le constat bien creepy : ton père contrôle tout jusqu’à ce qui se passe dans ton caleçon. enfin pas dit que ça marche bien longtemps ces conneries, t’avais pas vraiment d’avis sur la question, tant qu’il te parle pas de mariage arrangé ça te va. le problème c’est que l’église prend plus de place dans ta vie que ton cerveau, et ça serait bien le genre de ton père de te marier à la première mormone pas trop moche – en priant pour qu’elle soit fertile, comme si c’était le critère numéro un bien avant ton bonheur. tu te promets que si ça doit arriver, tu feras tous les fonds de tiroir pour trouver le courage de te casser. enfin c’est ce que tu te racontes parce que jusqu’à présent t’as même jamais osé lui dire non quand il te demande d’aller balayer l’eglise ou une connerie du goût. on n’est pas rendu chaton.  traits de caractères - ton père est prêtre. putain prêtre, quelle loose. et de la meilleure des églises, celles des derniers jours, les mormons quoi. c’est génial, tout le monde passe son temps à les confondre avec les amish qui vivent encore avec leurs calèches et sans eau courante, le pied. ca a fait de toi un enfant sage. sage à en crever. tellement sage que tu ferais une superbe plante verte. le joli sourire qui creuse discrètement tes joues, toujours dans la mesure. tu quantifies tout, tout le temps. sauf ta putain de sagesse ennuyante, là, no limit. enfant de chœur qui s’est pas senti grandir, jamais un cri, jamais une bagarre. en vrai si on te demande de taper tu sais même pas comment t’y prendre avec tes grands yeux de biche écarquillés qui semblent hurler quoi de la violence ? connais pas. c’est fade, tellement fade. mon pauvre chat. t’es pas transparent, t’es sociable comme animal, souriant, le rire facile, à tout tolérer, mais franchement pas super marrant. faut pas compter sur toi pour brûler une bagnole ou sortir par la fenêtre en cours en criant go fuck yourself bitches. jamais une clope, je te parle même pas des joints qui te feraient paniquer parce qu’on sait jamais, quelque fois que dieu te voit hein. gardes-en toi. pas d’alcool, t’as même jamais trempé tes lèvres dans un verre, comme si t’avais peur que l’alcoolisme soit une maladie qu’on chope à la première gorgée. et puis pour les mormons, l’alcool c’est no way, tout comme tout ce qui pourrait créer une dépendance. la liste est longue. faudrait pas décevoir papa, pas vrai ? ingénu comme le dernier des agneaux du jour, t’es du genre serviable, trop serviable, celui qui se fait baiser la gueule par les autres mais oh jésus, tendre la deuxième joue et tout le tintouin c’est exactement toi. tu vois le mal nulle part. facile à vivre, t’accepte tout, n’importe quoi, n’importe qui, le bon pote qu’on peut appeler pour un déménagement, celui qui partage volontiers ses notes du dernier cours, jamais à faire la morale aux autres pour leur comportement déviant. bonne poire, le must have de la nullité en terme de personnalité. la vraie question c’est est-ce que tu dis rien parce que tu les respectes, ou est-ce que c’est parce que tu les envies à ta façon, coincé dans ton rôle d’enfant parfait ? ah si ton père savait.  avatar - luke powell groupe - born to be gold.
matière préférée - la question piège. t’en sais foutrement rien. t’es pas con pourtant, mais tu rêvasses quand même beaucoup trop en cours pour avoir des notes qui volent bien haut. ca fait câbler ton père, c’est clair, quand t’es là avec ta bonne tête d’innocent qui comprend rien à la vie à lui tendre ta petite moyenne. si tu faisais un effort tu serais clairement plus un littéraire qu’un scientifique, parce que t’es un sacré lecteur, la nuit dans ton lit, quitte à avoir les yeux fatigués le lendemain et les lettres de tes notes qui dansent devant ton regard lessivé. ca te transporte ailleurs. loin de toutes ces conneries familiales, et c’est clairement pas un mal.  sport préféré - t’aime bien ça le sport en général. t’es plutôt branché athlétisme, demi-fond, parce que tu aimes chercher la cadence, l’équilibre, sentir tes poumons qui prennent feu si tu décides de forcer, et puis ça se pratique seul la course. Presque sans personne. alors c’est une façon d’inspirer la liberté à grandes goulées, au son de tes baskets qui frappent le sol avec beaucoup trop de légèreté. ez, la biche. après t’es du genre bon public, tu refuses jamais une bonne partie de basket entre potes. t’es pas très bon, mais tu rigoles bien, alors on aime bien te prendre dans l’équipe juste pour ta bonne humeur – et puis aussi parce qu’on sait que t’es pas terrible pour tirer mais qu’on peut te faire courir longtemps sur le terrain avant que tu ne déclares forfait pour cause de fatigue. livre préféré - de sang froid, de truman capote, parce que ces dimensions psychologiques ça te fait friser, t’adore te perdre des paragraphes entiers dans la tête des personnages. tu l’as lu milles fois et et tu pourrais recommencer encore et encore et encore jusqu’à ce que les pages te restent dans les mains. ou après tu pourrais te perdre dans la poésie mais là t’as pas le courage d’aller l’avouer à qui que ce soit.  artiste préféré - tamino, trop de douceur pour ton grand corps, ça coule dans tes veines, nuage éphémère dans le fond de tes tympans, c’est ta drogue douce du moment, dealer gratuit avec spotify et c’est une vraie échappatoire dans ce monde de brute. marque de vêtement préférée - pardon ? t'as du bol, si t'avais eu un grand frère, ton unique marque de vêtement ça aurait été recyclage de l'aîné. mais tu t'en fous en vrai. plus branché friperie que haut lieu de la fast conso. tant que c'est simple ça te va. pas le moment d'aller se faire remarquer en enfilant une jupe sauf si tu veux tuer ton père et espérer un héritage rapide. marque de ton téléphone - de ton téléphone ez. de ton putain de téléphone que tu oublies partout, que tu perds tout le temps, du genre à le poser sur la table à la bibliothèque et repartir sans, parce que t'es plus déconnecté que connecté dans la vie. alors à force t'as arrêté de faire des frais en y mettant cher. limite du genre à posséder un vieux blackberry atroce quand tout le monde a oublié cette erreur de technologie. en vrai trump s'étranglerait avec ton téléphone chinois, un xiaomi qui t'a même pas coûté deux cents balles, et c'est bien assez vu ton absence de cerveau quand il s'agit de te souvenir où tu l'as posé pour la dernière fois. réseau social préféré - snapchat, parce que ça peut disparaître aussitôt vu et que tu sais que ton père te décalquerait ta race s'il apprenait que tu traînes sur les réseaux sociaux. il est bizarre sérieux des fois, vraiment pas ouvert, et faut pas tout imputer à la religion, non il y a aussi sa nature de vieil mule acariâtre. ça craint.

— teen attitude, teen problems.

sur mes cahiers d’écolier
sur mon pupitre et les arbres
sur le sable sur la neige
j’écris ton nom


la tête qui dodeline, l'odeur légère du talc, fini la solitude face aux parents, la famille s'agrandit. elle a peiné, madame redmill, pour arriver à l'avoir ce deuxième enfant, et chaque fois c'est un véritable supplice pour son corps qui n'est définitivement pas fait pour porter des enfants. mais c'est son rôle, son devoir, et son envie la plus profonde aussi. elle rêve d'une famille nombreuse mais ça a déjà été si dur d'en avoir deux. ça l'épuise. la met à l'épreuve. et son époux qui la soutient tout en lui enfonçant de temps à autre la tête sous l'eau. ezechiel qui surveille de loin le nourrisson, trop jeune pour en comprendre toutes les applications, mais déjà bien conscient qu'il devra tenir le rôle du grand frère, de celui qui protège, qui guide. mais partager ses jouets avec une fille quand même ? la poisse.
et puis jalousie.
elle, elle pourra être proche de sa mère.
elle, elle sera l'enfant de sa mère.
et non de son père.
injustice de la génétique.

sur chaque bouffée d’aurore
sur la mer sur les bateaux
sur la montagne démente
j’écris ton nom


le pan de sa manche qui vient essuyer le sang qui serpente paresseusement de ses narines, pour prendre le tremplin de ses lèvres et aller goutter à son menton. rien d’autre que le sifflement sourd dans le fond de ses tympans, sonné de cette gifle trop puissante pour sa tête de gamin. l’air hébété, comme un animal qui ne comprend pas ce qui vient de lui tomber sur le coin du nez, hagard, troublé. c’était quoi ça ? son père hors de lui qui déverse un flot continu de paroles comme une cascade empoisonnée et cette incapacité constante à faire du sens parmi ce feu d’artifice. le quatre juillet dans son crâne, l’allégresse en moins. quand est-ce que tu vas enfin te décider à te comporter comme un homme ezechiel ? la prunelle brillante, cet océan confondu à un ciel dégagé, qui percute enfin, sans vraiment comprendre ce qui lui vaut une telle remontrance. sept ans. pas assez vieux pour savoir se dresser contre les désidératas de son père mais beaucoup trop pour jouer la carte de celui qui ne parle pas la même langue et n’en est qu’au stade du babillage incohérent. inutile de se raconter des mensonges, même dix ans plus tard il en sera toujours à ce stade végétatif face à la colère paternelle.
un reniflement bruyant pour tenter de respirer autre chose qu'un mélange pâteux de sang, de larme et de mucus. je suis désolé papa. et pourtant il l'est vraiment. pas un mensonge. pas des excuses forcées de celui qui veut juste sauver sa peau. non, un môme vraiment à la recherche de la paix, du pardon. l'envie de voir l'orage s'éloigner. désolé d'avoir préféré disparaître pour jouer les voisines plutôt que de se coller l'église. les psaumes ça ne lui dit rien. rester sagement sur un banc non plus. et puis les voisines elles sont normales, elles. à préférer les barbies, la peinture avec les doigts, à piailler sur leurs idoles sans se soucier de dieu, de faire de leur corps un sanctuaire et ainsi continue la valse.
le nez bas, l'air pitoyable.
il fait grise mine ez, persuadé de ne pas recommencer de si tôt une escapade du genre.
digne fils de sa mère quand il s'agit de filer droit face à la voix caverneuse du père.
un faon sans défense, des grands yeux, l'air toujours un peu effaré.
je peux pas me permettre d'avoir un fils qui fait n'importe quoi ezechiel. pour la communauté. pour mon image. pour qu'on me respecte. tu comprends ça ?
le ton qui redescend d'un grand par syllabe, l'océan houleux qui se retire, l'espoir du retour du beau temps. les yeux humides, le môme hoche doucement de la tête.
appréhension de l'autorité.
marquage au fer rouge sur une âme trop délicate et encline à la paix.
c'est aussi beau que disgracieux.
sa mère essuie la vaisselle en gardant un oeil sur les deux sans pouvoir intervenir. pas qu'elle craigne son mari, elle sait juste que ce n'est pas son rôle. qu'elle sait qui n'est pas bon d'aller se frotter à son époux qui défendrait plus l'église que n'importe quoi d'autre sur terre. loin d'être une secte pourtant, juste un courant religieux. elle s'est juste pas mariée au plus modéré et au plus équilibré des hommes. excessif depuis toujours, à croire que son image compte plus que tout. qu'il se doit d'être irréprochable. que c'est déjà bien assez dérangeant d'avoir une femme qui peine à porter des enfants comme dieu le voudrait. dans le fond ça en fait pas un gamin malheureux. je le ferai plus. je voulais pas te faire de la peine.
la vie reprend toujours ses droits. insidieusement, à pas de loup. une gifle un peu trop fort, un nez qui saigne, des excuses, un mars et ça repart.

et par le pouvoir d’un mot
je recommence ma vie
je suis né pour te connaître
pour te nommer
l i b e r t é .


merrill. bouge de là. putain t'es une sacrée plante verte quand tu t'y mets. d'une bousculade il se décale mollement, sans perdre son sourire. pas contrariant.
la facilité à l'état pur.
dans son élément même s'il fait tâche dans le tableau.
son camarade lui passe à moitié sur le corps pour tendre la main et attraper un verre d'alcool. il sait pas trop ce qu'il fait là en vérité. les fêtes c'est pas son truc. pas d'alcool pour lui. pas de clope. pas de joints. juste bon à jouer le chaperon, à empêcher les autres de se jeter sous les roues d'une voiture ou de se faire tatouer à l'arrache un mot obscène sur l'arrière-train. la plupart fête la fin de l'année. la réussite. le droit de s'enfuir loin des parents, d'aller se souler à la faculté, de faire des beer pong toute la journée du vendredi si ça les chante.
mais lui, tout ce qu'il voit c'est qu'il a gagné une année de plus au lycée. pas plus mal quand on sait pas quoi faire de sa vie, qu'on veut surtout pas y réfléchir. des vibrations de disclosure qui agitent les corps les plus téméraires, çà et là des groupes, des conversations qui se croisent, des blagues beuglées avec un humour potache.
joli adolescence incandescente.
il échange les rires, les sourires, parfaitement intégré même en étant sobre. pas triste pour un sou de ne pas tremper ses lèvres dans un gobelet en plastique.
je suis mieux qu'une plante verte connard, parce que lorsque tu vomiras tes tripes sur le salon je serai là pour te ramener chez toi. trop bon ez. définitivement trop. son père en roulerait des yeux de consacrer autant de temps à une jeunesse perdue. droguée. alcoolisée. enfumée.
libre.
elle, au moins.   



pseudo/prénom - robbie, comme robert, 64 ans, routier, amateur de bières tiédasses, moustache mal taillée what the hell. âge/localisation - toujours pas bougée, je vous sers un peu de muscadet ? on peut aller prendre une murge dans les vignes si vous voulez avis sur le forum - tellement vilain qu'il fallait impérativement un dc ♥ où l'avez-vous connu - chez ta mère. autre - putain je vous aime les gars c'est indécent. cacedédi à paul éluard pour le poème liberté
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 10:06

mulan,
luke,
cette prouesse des mots,
désolée mais j'devais m'arrêter ici
dire que t'es beau comme ça aussi lil' heart.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 10:27

@Suri Sink oh
merci mon petit chat
trop d'amour
coeur basique.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 10:41

tamino dans le titre two hearts.
luke powell et ces mots well.

rebienvenue et bonne chance romance.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 11:32

J'aime tellement ce que je lis in love.
Puis cet avatar de cutie ! brille.

Rebienvenue par ici ! hey hey.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 11:38

luke et ce début,
hâte de découvrir ton petit bébé tout mignon siffle2
(re)bienvenue à la maison two hearts.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 20:19

ce que je lis est tellement sublime.
je suis en amour.
bienvenue please.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyMer 10 Juil - 22:07

toujours aussi doux les chatons par ici coeur basique.
merci de me réaccueillir à la maison ouep.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyJeu 11 Juil - 20:57

j'suis pas d'accord,
je valide pas,
tu peux pas aller chez les gold putain,
t'es
p e r f e c t i o n.

j'aime toujours autant te lire.
et il me tarde de voir celui-ci en game !

je te valide avec plaisir

Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night EmptyVen 12 Juil - 13:52

@Tiago Jacobs je vais là bas juste pour le club d'abstinence mdr.
mais je viendrai pleurer chez toi pour un lien, entre chatons, c'est un peu obligatoire
merci, coeur sur toi coeur basique.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

indigo night Empty
MessageSujet: Re: indigo night   indigo night Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
indigo night
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» the night is still young
» A day without sun is like, you know, night.
» - about last night -
» the summer night (v2)
» ((it gets worse at night))

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
teenage dream never dies ✩ :: hymn for the weekend :: personnages-
Sauter vers: