Partagez
 

 girlhood gore.

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Parker Calverley
Parker Calverley
ça sent l'échec
here since : 23/06/2019
dreams : 691
pseudo : ivy.
face, © : satterlee, hedgekey.


girlhood gore. Empty
MessageSujet: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 9:59



parker, calverley
"the bad tooth of suburbia"

nom complet - parker calverley. le nom roule mal sur la langue. entre calvaire et cavalerie, ses voyelles supplient d'être réarrangées, donnant lieu à des remix qui, contre toute attente, l'enchantent. chaque fois qu'on la renomme distraitement calerly ou caverley, elle s'éloigne un peu plus de l'étiquette jaunie sur la boîte aux lettres branlante enfoncée dans son petit lopin de honte et de boue. sur les réseaux sociaux et hopefully dans la conscience collective, elle est parker cavalry. Le nom incisé, abrégé, remodelé. mustang aux ambitions de vitesse ; pour la première fois, la poussière s'élève dans son sillon au lieu de stagner contre ses gencives. surnoms - "parker", c'est du putain de pain béni pour les bullies les moins créatifs. ça s'est docilement prêté aux quolibets quand elle a débarqué en ville, donnant lieu à l'ultime trailer parker. ha. clever. transformé en bruiser lorsqu'ils ont appris à avoir peur d'elle ; en hommage à sa réputation brutale sur le terrain de lacrosse et, si on en croit son dossier, en dehors. plus révérencieux que le précédent, mais tout aussi factuel. lieu de naissance et date de naissance - douze avril 2003 dans la banlieue pourrave de savannah, à l'autre extrémité du pays. elle entretient son accent liquoreux du sud atlantique comme un badge d'exotisme. il se colle sur les voyelles et absorbe le g final de hit the ground runnin'.  nationalité et origines - 'murica. à nevada city depuis - cinq ans. classe à la rentrée 2019 - junior year. situation familiale - du déni, principalement. elle et sa mère, seules dans un pavillon branlant du trailer park. abandonnées par un homme, un garçon et, quelque part en cours de route, l'une l'autre. situation financière - rien ou peu. parker est du pur white trash, thomas jefferson froissé dans le soutien-gorge walmart. le maigre argent de poche vient des après journées à vendre des milkshakes sur main street. le sourcil haussé, expression dure, parker plante une paille dans ton strawberry swirl de fragile, sous le regard désespéré de son manager qui pensait qu'engager une jolie fille ferait grimper les ventes. il a fait une seule et unique remarque, il y a trois mois. depuis qu'elle s'est acheté un t-shirt qui clame 'don't tell me to smile' en caractères gras sur fond rouge, il se la ferme. statut civique - single and not ready to mingle. de la pulpe de cerise à la place du cœur, un merdier de chair rouge pulvérisée sous des molaires irascibles. outrageous flirt, la gamine joue à la femme fatale, rentre-dedans et blasée. tout est bon à prendre pour refuser de donner de l'importance à une rupture qui, six mois auparavant, l'a pourtant foutue en l'air. orientation sexuelle - loyauté absolue aux mauvais choix de vie ("or that i'm my mother's daughter") ; ça se traduit en douchebags, bastards et autres adjudants-chefs de la fuckboyrie nationale. pourtant, le drapeau tricolore qui se dresse sur sa peau —rose, violet, bleu ou la sainte trinité suçons/cernes/hématomes— semble vouloir raconter une autre histoire.  traits de caractères - farouche, feisty, agressive, belliqueuse, cynique, excessive, entreprenante, athlétique, râleuse, indécise, impulsive, constamment sur la défensive, charmeuse, impatiente, jalouse, tenace, secrète, prétendant au je-m'en-foutisme constant pour masquer un méchant complexe d'abandon. avatar - bridget satterlee. groupe - silver.
matière préférée - les maths, la physique, la chimie. y en a que pour les sciences dures ; le reste a perdu son attention y a dix piges. sport préféré - y a le lacrosse, son amour d'enfance sur fond de genoux égratignés. puis y a la boxe, ironiquement imposée par le bahut en lieu d'anger management classes il y a deux ans. joke's on them, elle n'a pas "perdu en agressivité." elle n'a pas "appris à défouler sa frustration dans un environnement supervisé." nope motherfuckers. sous les gants, ses phalanges sont fendues parce qu'un fuckboy s'est montré trop arrogant le week-end dernier. elle n'a pas "réservé sa colère pour le ring". elle a juste amélioré son jeu de jambes. livre préféré - à la rigueur, "what if?: serious scientific answers to absurd hypothetical questions". dégoût prononcé pour la fiction, toutes les fictions.  l'escapism, c'est un truc de fragile, ça laisse trop de place à son propre spleen. les histoires ça la calme pas, ça l'exacerbe. pour se vider la tête, elle a ses techniques. elle préfère se tuer à la tâche sur le terrain, envoyer ses phalanges dans le menton d'une pétasse, plaquer rory contre le mur. elle veut pas rêver à un truc plus grand, plus beau, plus profond que sa petite vie crasseuse et insignifiante. elle en a pas la force. artiste préféré - drake ; l'Art majuscule c'est pour les oisifs. marque de vêtement préférée - adidas, nike, champion, puma, vans (dans cet ordre là et aucun autre), mademoiselle ne jure que par le streetwear, ça montre trop ou ça cache tout, souvent les deux en même temps. marque de ton téléphone - un vieil iphone semi atomisé. réseau social préféré - tumblr parce que straightwhiteboystexting.
— teen attitude, teen problems.
south towards home. Parker, c'est une fille du sud, du vrai sud, poisseux et pyromane, chrétien et croupi, pas de la latitude proprette Coca-Cola/progressisme de la Californie. Elle a grandi dans l'état de la Géorgie et bien qu'elle ait quitté son swamp si résolument rouge il y a cinq piges, elle en conserve l'écho d'un accent. Le drawl du bout de deux lèvres paresseuses, qui allonge les mots qui mentent et ceux qui voudraient mentir. Elle ignore si c'est la faute de sa mère, qui n'a jamais été foutue d'apprendre à parler comme autre chose qu'une redneck sudiste ou si c'est ancré en elle, l'eau des marais qui a pénétré jusqu'à l'os. Elle prétend s'en foutre ("a shithole is a shithole") mais, dans le fond, cette origine, elle la revendique. Ça la place à part. Ça lui donne une raison valide pour le fait qu'elle ait tant de mal à s'adapter. Elle s'est créé toute une foutue identité sur base de sa ville natale - le crime, la fournaise, le conservatisme, les tornades. Parker est terrifiée à l'idée d'y remettre un jour les pieds. Elle a peur que Savannah ne soit pas aussi agressive et réfractaire qu'elle ne s'en souvient. Elle voudrait pas avoir à affronter les réelles raisons pour lesquelles elle est elle-même si fucked up ; elle risquerait de s'apercevoir que ça n'a rien de géographique.

gone girl. L'émigration fut vécue comme un déracinement. Parker en a longtemps voulu à sa mère de lui faire vivre ça ; arguably, ne le lui a jamais pardonné. Savannah c'était pas le bonheur, tout juste l'absence de tragédie, mais chez les Cal on a jamais prétendu à rien de plus. Le départ se fit dans la douleur et les récriminations hurlées depuis la banquette arrière d'un van de location. "Runnin' to the other side of the country isn't gonna make you any less of a shit person and the sooner you realize that, the less likely you are to ruin our lives." À l'autre bout de la conversation, rien que du silence et des yeux vitreux. Parker a fini par comprendre, mais trop tardivement. Les amis de maman aux yeux clairs et aux phalanges impatientes ; les tatouages de scorpion, épines, barbelés et tout ce qui pique. Ode à la naïveté, ça lui a pris des années de relier les points, de relier les poings aux généreuses couches de fond de teint sur les pommettes de sa mère. Il a fallu précisément quatre ans et le premier connard qui lui a plaqué les poignets contre le skaï de la banquette arrière le mois dernier pour comprendre qu'elle s'était planté de préposition. Ciao Savannah, not running to. Running from.

swinging both ways. violently. with a bat. Du seconde main (on dit "vintage") aux excellentes contrefaçons, sa garde-robe est à son image : oscillant violemment dans les extrêmes. Tout est beaucoup trop grand ou carrément microscopique, sweatshirt oversized sur la minijupe, quand ce n'est pas des kilomètres non-réglementaires de peau exposés entre le minuscule crop top et le très baggy jeans taille basse. Entre le tomboy et la lolita, son cœur balance, ses mains aussi. Griffes vernies cachées à l'intérieur du poing fermé, elle entretient ses deux archétypes, eut l'intelligence de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, mais partageant son attention entre ses deux clichés, peut-être qu'elle n'est convaincante dans aucun.


Is there a word for the moment you win
tug-of-war? When the weight gives,
and all that extra rope comes hurtling
towards you, how even though you’ve won,
you still end up with muddy knees and
burns on your hands?
Is there a word for that?


hillbillies Inc. D'un côté du code génital, il y a sa mère, dépressive, alcoolique, peroxydée ou ce que Parker aime appeler "the whole package". Ex-reine de beauté qui n'a pas été foutue d'accepter son déclin sans se médiquer, qui ne sait affronter son propre reflet dans la glace qu'à condition d'être suffisamment engourdie, Kelsey Calverley s'est désintéressée de l'éducation de sa fille à la seconde où elle s'est rendue compte que celle-ci n'était pas son parfait clône. De l'autre côté, un trou béant. Paraît que le géniteur est mort en 2004, du moins c'est l'histoire officielle à laquelle on s'en tient chez les Calverley, mais Parker sait que c'est faux. Du haut de dix minutes de vie semi-adulte, Parker en sait déjà suffisamment long sur les hommes pour comprendre qu'il s'est barré un beau matin, lassé des deux gosses en bas âge à qui il est parvenu à donner la vie mais jamais son nom. Il y a un peu moins d'un an, son frangin a suivi l'exemple. Ryan s'est barré à la première occasion, mais Parker lui étant farouchement loyale, elle refuse catégoriquement de s'en apercevoir. Elle refuse de lui en vouloir, peu importe qu'il ait pris sa vieille Chevy pour "aller voir un pote" en août dernier et ne soit jamais revenu, peu importe qu'il l'appelle une fois tous les deux mois - de Portland, Tucson, Salt Lake City -  et coupe court aux conversations dès qu'elle parle de venir le rejoindre. Elle pense que c'est ça, l'intimité, parce qu'elle n'a jamais rien connu d'autre. Pour sa mère ou pour cette ville, y a pas de loyauté résiduelle. Parker elle a de grands projets de prendre le premier bus et d'aller le retrouver, où qu'il soit, dès la graduation passée. Têtue, elle fait semblant de ne pas s'apercevoir que dès qu'elle lui en parle, il élude. Elle l'aime à la folie, son grand frère, il est parfait, elle abandonnerait tout pour lui et refuse de voir que lui l'a abandonnée pour rien.

bruised and battered. La coach des pom-pom lui a un jour dit qu'elle avait "un visage fait pour le cheerleading". Parker lui a ri ouvertement au visage. Elle a besoin de contact, de se frotter à l'adversaire jusqu'à s'en briser les os, elle veut de la gloire et de l'hémoglobine. Faire des triple saltos aux lauriers d'une bande de crétins, hard pass. Parker s'est trouvé un exutoire dans le sport. Alternant entre une paire de gants et une crosse, entre frapper sur un punching bag ou sur une minette en crampons, elle se partage entre la boxe et le lacrosse. Son vélo, aussi, malgré l'état de ruines de la monture. Elle dédie une large partie de ses journées à la sueur salvatrice, y a certainement suffisamment de lave en elle pour servir de combustible. Sur le terrain, en équipe, elle irradie de ce qu'elle arrive à peine à effleurer en dehors. La confiance, la force, certitude de tout, peur de rien. La loyauté farouche du collectif ; pour la première fois de sa vie, protéger autre chose que la distance entre elle et les autres. Elle est grandiose et violente, elle pense victoire et elle veut te voir chialer. Parker Calverley ramenée à sa forme la plus basique, la plus primale, la plus noble.

idgaf. Whatever, I don't care et autres variations en do mineur sur le thème du détachement, hairflip et haussement d'épaules. Alors que son frère lui manque chaque putain de minute de chaque putain de jour, alors qu'il y a un trou entre ses côtes là où Rory a enfoncé le poing, alors qu'un jour sur trois, elle doit traîner sa mère jusqu'à la baignoire pour laver le mélange bile/bière de ses cheveux abîmés, alors qu'elle a peur de ne devenir qu'une coquille vide, un réceptacle pour toutes ses douleurs physiques, concrètes. Mal aux genoux, aux gencives, aux phalanges, aux cheveux, ça grince dans la clavicule et brûle dans le coude. Parker met le "rage" dans rage de dent. Whatever, i don't give a fuck, I'm fine, shut up.

pseudo/prénom - ivy (pour les vieux de la vieille, j'étais iggy pushkin sur la v1 et parker en est la version reconditionnée). âge/localisation - whoevencares.jpeg avis sur le forum - trop inspirant comme toujours, j'espère que cette fois-ci sera la bonne   romance. où l'avez-vous connu - un petit oiseau. autre - je pose le moodboard. c'est open bar pour les liens. love  white heart x2.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 10:06

Que t’es merveilleuse toi
Jtm déjà donc.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 10:13

vieux de la vieille rpz.
iggy était la queen mais alors parker !???
je ????
j’ai jamais les mots avec toi, encore moins quand ça fait un bail
que j’ai rien pu m’mettre sous la dent hehe.
mais elle est plus-que-parfaite, elle va régner sur la ville
pour sur I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 11:30

Bridget mon bb
Bienvenue botè
Bon courage pour la suite de ta fiche
N'hésite pas en cas de besoin
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 12:04

bienvenue par ici avec cet avatar de fou siffle. heart.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 12:11

haaaan bon retour à la maison.
Courage pour ta fiche même si c'est presque terminé.
J'aime déjà trop ce que je lis!!!
Revenir en haut Aller en bas
Parker Calverley
Parker Calverley
ça sent l'échec
here since : 23/06/2019
dreams : 691
pseudo : ivy.
face, © : satterlee, hedgekey.


girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 12:31

@Gautier Dumast omg ton perso c'est l'amour
je vais vouloir un lien j'annonce

@Riley Raynes who gave you the right
je t'ai toujours pas pardonnée pour la perfection de riley et des thespians tho girlhood gore. 3639313848
toi coeur basique. coeur basique. 5ever

@Louis Norton " froy cutie gutierrez" indeed brille.
merci, j'hésiterai pas  I love you

@Levi Astier merci !

@Silal King aaargh ça fait trop plaisir 2.
mais "presque terminé" on verra ça, ne jamais sous-estimer ma capacité à faire des fiches interminables arrow...
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 13:24

AVEC
PLAISIR
CHATON
lil' heart.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 13:40

bienvenue à toi coeur basique. heart.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 14:00

Ouelcome ! lil' heart.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 16:46

alors elle, je l'aime in love.
y'a des jolis points communs avec ma nana, donc on peut carrément s'trouver un lien hehe.
bienvenue I love you
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 17:03

ça me semble beaucoup trop fab tout ça hehe.
bienvenue à la maison babe ! amuse-toi bien hug.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 17:05

alors toi,
et cette fiche,
girlhood gore. 3639313848
c'est trop pour moi
on s'marie quand???
bienvenue sur cette nouvelle version, en espérant que tu t'y plaises hehe.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 17:27

jamais hero, elle est bcp trop bien pour toi red.
b o n
je propose qu’on marie la mère de parker et le père de rye ensemble et qu’on les laisse couler au loin. siffle2
le dernier paragraphe est divin
son frère est un con
je l’aime déjà trop.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. EmptyLun 24 Juin - 18:27

je te veux dans mon équipe. wtf.
bienvenue par ici. I love you
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

girlhood gore. Empty
MessageSujet: Re: girlhood gore.   girlhood gore. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
girlhood gore.
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» • girlhood gothic (1F)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
teenage dream never dies ✩ :: this is what you came for :: nobody like you :: do it right-
Sauter vers: