(zozo&theo) y'a plus d'oréos

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※  ça fait une semaine que tu es rentrée, t'es restée une semaine dans ta chambre sans en sortir et puis t'as finit par céder à tes parents pour te rendre à la soirée de ruby. tu as revu les copains, mais malgré les bières, rien n'a fait que tu te sois sentie bien et à ta place. t'avais besoin de lui, de ta fille, besoin de les voir, d'être dans ses bras, de l'avoir dans tes bras. t'avais besoin de sentir son coeur battre, sa respiration, sentir ses petits doigts sur le tien. T'avais besoin de pleurer, de l'embrasser, de le toucher. t'avais juste besoin d'eux. tu souffres depuis des semaines, loin de votre fille. on ne t'a même pas laisser la voir, la prendre dans tes bras. on te l'a arraché et tu en pleures chaque soir, tu en fais des cauchemars la nuit et tu revois sans cesse ce moment où on te prive de ta fille. Mais tu as trouver une idée, tu sais où il travail alors tu te rends au supermarché, t'as même pris un panier pour faire comme si tout etait normal et que tu allais faire des achats. Au pire tu sortiras avec une barre de chocolat et une petite bouteille de soda. Tu fais chaque rayon, mais tu ne le vois pas. t'es presque au bord des larmes, t'as besoin de le voir. Tu te stoppes, soupires. Tu prends une grande inspiration et c'est alors que tu attrapes un paquet de biscuit du rayon que tu vois de l'autre coté la silhouette de l'homme de ta vie. tu pourrais fondre en larme, en quelques secondes mais tu te retiens. Tu ne dois pas attirer l'attention, tu dois devenir invisible. Tu mets le paquet de biscuit dans le panier pour ensuite dire, un peu fort pour qu'il t'entend et reconnaisse ta voix. « ho zut c'est le dernier paquet d'oréos ! il faudrait que quelqu'un vienne renflouer le rayon ! » tu joues bien la comédie d'habitude, t'es même une très bonne comédienne mais là, tu as dans la voix ce ton qui veut tout et rien dire à la fois, celui qui lui lance plein de sous entendu, qui dit ce qu'il doit faire pour etre là, presque près de toi.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ Jouer la comédie a toujours été une de tes qualités, que ce soit dans un film quand tu étais plus jeune, ou au théâtre avec le lycée. Tu as toujours eu la faculté de savoir mentir, de savoir contrôler ton corps et tes expressions pour faire croire ce que tu voulais. Pourtant il n'y a qu'avec lui que tu étais toi même. Dès votre premier regard, tu savais. Et puis il y avait vos longues soirées où tu l'écoutais jouer du piano, ces nuits où vous jouiez votre propres partitions. Tu souris quand il te regarde, il ne t'attendait surement pas ici. T'es pas maquillé, t'as un sweat à capuche et un jeans. rien de très sexy c'est sur mais tu dois juste passer pour une fille lambda, qu'on ne remarque pas. « oh merci bien monsieur. j'suis une accro aux oréos alors il m'en faut plusieurs paquets. »   que tu réponds pour jouer le jeu encore une fois. mais ton visage s'adoucis et s’inquiète pour lui quand tu le regarde de plus près. « tu as l'air épuisé.. » ce n'est qu'un murmure a son intention, tu vérifies a chaque fois autour de toi qu'il n'y a personne. les clients, tu t'en fiches, même de son patron tu t'en moquerais bien. mais tu dois être prudente dans toutes les situations et tu ne peux malheureusement te jeter a son cou, pleurer, l'embrasser, le toucher. Et ses caresses, si légères soient-elles, sur ta main, c'est tout ce que vous pouvez avoir actuellement. Tu restes forte, pour ne pas pleurer, pour ne pas craquer. Un an sans lui, une grossesse sans lui a tes cotés, des mois sans pouvoir lui parler. C'est un véritable enfer que tu vis et parfois tu te dis que mourir serait moins douloureux. Combien de fois, tu t'es retrouver dans ta baignoire, en larme, l'eau jusqu'en haut et l'envie de plonger pour ne pas remonter à la surface. Mais tu tiens le coup, pour lui, pour elle. parce qu'elle a besoin de sa maman, besoin de toi, parce que tu gardes l'espoir de l'avoir un jour dans tes bras, de lui susurrer que sa maman est là. Mais c'est difficile, pour lui aussi. Tu vois sur son visage les cernes, l'épuisement et tu aimerais tellement pouvoir l'aider. Lui dire que tout iras bien. Parfois tu te dis que vous mariez serait la meilleure solution. Que fuir loin d'ici avec lui et votre bébé réglerait tout mais ce n'est que des solutions qui vous apporterez surement trop de problème par la suite. Tes parents seraient capable de dire qu'il t'a kidnapper. « tu dors correctement au moins ? tu manges ? » tu t’inquiètes pour lui, évidement. « et notre princesse ? elle va bien ? » tu as la voix qui tremble en parlant d'elle, elle te manque, et tu pleures chaque nuit en espérant la voir.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ Tu ne peux pas discuter avec lui sans que les clients n'arrivent. Bordel eux aussi adore les oréos ou quoi ? Il te fait signe de le suivre discrètement et tu attends quelques secondes pour t'exécuter. Tu prends un autre paquets d'ailleurs, puis tu vas dans l'autre rayon alors que tu fixes les produits. Tu l'écoutes, tristement. t'aimerais juste pouvoir le toucher, quelques secondes. Ne pas s’inquiéter pour lui c'est impossible. tu ne pense qu'à lui depuis qu'on t'a foutu dans cet avion, tu ne penses qu'à lui, nuit et jour et c'est pour sa sécurité et celle de votre petite fille que tu n'as pas fait le mur pour le voir avant aujourd'hui. Mais il te rassure en te disant que la petite va bien. Au moins elle n'est pas avec n'importe qui et elle est avec son père. Même si t'aimerais savoir qui l'a garde quand il bosse. Mais tu ne dis rien, de peur que la réponse ne te plaise pas, de peur de te mettre à pleurer en imaginant une inconnu avoir plus de lien que toi avec votre bébé. Tu lui souris doucement, il finit par s'approche et tu etais prête à le toucher quand il se recule, des clients, encore. Saloperie de clients ! Ses mots pourtant te rassure. Tu lui manques, il t'aime. C'est un pansement sur ton coeur détruit. Tu attends que le rayon soit de nouveau vide pour répondre. « je t'aime aussi, tellement.. mais prends soin de toi, je m’inquiéterais toujours pour toi et Jilian. toujours. » parce que sans eux tu n'as aucune raison de te battre, de vivre. Sans eux il n'y a plus besoin de sourire, plus besoin de faire semblant, plus besoin de sortir la tête de l'eau. tu bouges, te glissant légèrement derrière lui. Dos a dos, pourtant une main part discrètement derrière toi pour le toucher, son dos, puisque tu ne peux pas attraper sa main mais au moins il y a ce contact dont tu as tellement besoin. « c'est difficile de te parler.. ils surveillent les réseaux.. mais j'ai pu refaire mes comptes.. snapchat, c'est le plus discret.. » Tu murmures mais quand tu entends quelqu'un approcher, que tu vois une veste rouge tu te tournes vers Théo avec le premier produit que tu as dans les mains « excusez moi, vous l'avez parfum framboise ? » tu ne sais même pas dans quel rayon tu es à vrai dire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ Quand tu remarques la boite que tu as dans les mains, t'as juste envie de rire mais tu te sens tellement idiote soudainement. tu fais vraiment tout de travers, mais c'est tellement compliqué tout cela, cette situation. Il finit par continuer à jouer le jeu et tu le suis alors que son chef finit par partir. tu es soulagée, et t'aimerais juste poser tes lèvres sur les siennes, de retrouver ce gout qui te plait tant et qui te rend tellement accroc. Tu te retrouves à l'écart avec lui, devant d'autres conserves mais il n'y a personne dans le coin alors c'est déjà ça. tu lui souris quand il te taquine légèrement sur cette petite boulette de parfum framboise. Des petits pois à la framboise t'en as jamais vu pourtant. Tu veux le toucher, te coller contre lui mais tu prends sur toi pour ne pas flancher. Il te serre la main, et tu l'as serre à ton tour. ça te rassure,c'est peut-etre minime mais ça t'apaise instinctivement. A ces mots pourtant tu baisses les yeux. Tu aimerais tellement aller le voir, voir votre trésor, etre avec eux, pouvoir t'allonger dans le lit, etre dans ses bras pendant que dans les tiens il y a votre petite princesse. t'aimerais tellement pouvoir vivre tout cela, te réveiller le matin avec lui, et même être réveiller en pleine nuit pour ta fille. Tu t'en fiches que ce soit des nuits blanches parce qu'elle fait ses dents, ou te réveiller toutes les deux heures pour son biberon.. Tu veux juste vivre tout cela et partager la vie de ta fille. Tu passes ta main libre sous tes yeux pour en effacer une larme rapidement. « je peux pas.. ils pourraient t'envoyer en taule.. te retirer Jilian.. je peux pas courir le risque que notre fille aille vivre avec des inconnus et que toi, tu finisses derrière les barreaux. » tu prends une respiration, pour ne pas craquer, pour ne pas pleurer. « j'aimerais tellement.. si tu savais.. » tu serres sa main, mais quand tu entends du bruit tu la laches pour reprendre comme si tout etait normal. « et donc je peux faire des tartes avec ça ? » non mais vraiment, c'est du n'importe quoi ce rayon converses.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ T'es au bord des larmes mais tu tiens le coup, avec lui tu sais que tu peux craquer mais là c'est pas possible, pas dans le rayon des conserves. Et puis tu veux etre forte, lui montrer que tu es capable de tenir. Pourtant durant ce mois loin d'eux, tu as eu des pensées horribles, t'as pensé à la mort mais tu ne peux pas les abandonner. tant pis le temps que ça prendra, mais tu les retrouveras. Vous finissez par changer de rayon, plus calme visiblement et tu lui souris un peu quand il te demande ce que tu as fait depuis ton retour. « pas grand chose.. je suis pas sortie de la semaine et puis mes parents m'ont dit qu'il y avait une fête chez Ruby alors j'y suis allée mais j'ai fait semblant.. je suis douée pour jouer la comédie..  » Tu baisses les yeux, t'as presque honte d’être aller a une soirée. Pourtant tout ce que tu veux c'est être avec lui, être avec ta famille.. évidement tu ne parles pas de tes parents, mais bien que votre bébé et lui. Le reste te parait bien trop fade. « c'était.. bizarre... » tu avais beau participer a ce genre de soirée presque tout le temps a l'époque, l'attirant avec toi parfois de force ou lui faisant du chantage pour qu'il t'accompagne. Mais après un an sans sortir à part pour les échographie ou dans le jardin de tes grands parents, être entourée de monde t'a semblait étrange et c'était pas évident pour toi. Mais tes amis ont été adorable, surtout que les filles connaissent ta situation et tente de te remonter un peu le moral. Tu soupires, t'approches « j'aimerais tellement t'embrasser. » mais tu sais que ce n'est pas possible, pas avec les caméras de surveillance. alors tu te recules a nouveau, juste un peu.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ Il a surement raison, t'as besoin de sortir, d'arrêter de te poser trop de question et de passer a autre chose que tout cela mais c'est difficile. t'arrives pas à t'amuser en sachant que tu as ta fille qui a besoin de sa mère quelque part dans la ville. Tu baisses les yeux, tu ne veux pas qu'il remarque que tu pourrais pleurer. Il t'avoues que lui aussi il sort, tant mieux, il a besoin de décompresser, tu sais qu'il enchaîne deux boulot en plus de s'occuper de Jilian et entre vous deux c'est lui qui a surtout besoin de décompresser parfois. Tu lui souris doucement quand il enchaîne en te donner des excuses à dire pour passer du temps avec lui. il faut que tu fasses attention et que tu vérifies qu'on ne te surveille pas dans ces moments là. « je vais voir ce que je peux faire » ce n'est pas une promesse, tu n'sais pas vraiment ce que tes parents pourraient dire. Mais tu sais que tu peux compter sur tes amies et peut-être qu'elles pourront servir de couverture pour que tu puisses être avec lui une soirée et même la nuit. t'as besoin de son contact, après un an loin de lui. t'as besoin de voir ta fille aussi, de la prendre dans tes bras, qu'elle entend ta voix. Mais tu n'as pas le temps de dire autre chose qu'une vieille dame vient vous interrompre. Il doit partir l'aider, et tu attends qu'il quitte le rayon pour passer une mains sous tes joues. Tu quittes le rayon, pour ne pas éveiller de soupçon, tu termines dans le rayon hygiène, entre les gels douche et le shampoing. tu mets même un soin pour le corps dans ton panière, pour camoufler les quelques imperfections que tu gardes de ta grossesse mais qui ne se voit pas vraiment. toi tu le sais, donc tu le vois. Tu soupires. tu sais que tu vas devoir y aller, que tu vas devoir l'abandonner et tu ne sais pas quand tu pourras le voir. tu passes une main sous tes yeux alors que tu le vois au loin. tu lui souris et tu lui murmures un « je t'aime ». bon c'est pas vraiment un murmure parce que y'a même pas un son qui sort de tes lèvres. Tu quittes le rayon, lui faisant signe de la tête pour aller dans celui d'à coté.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] || y'a plus d'oréos ※※※ Tu l'attends dans l'autre rayon, et quand tu le vois arriver tu lui souris. c'est difficile de se parler ici, il a raison, mais c'est le mieux que vous puissiez avoir pour le moment mais tu trouveras une solution pour etre avec lui, tu trouveras une façon pour berner tes connards de parents et pouvoir le toucher autre que par effleurement. A sa question, tu aimerais tellement dire oui, tu aimerais tellement lui dire que tu l'attendras dehors mais tu sais que ce n'est pas possible. Tu secoues alors la tête tristement pour finalement murmurer « ce n'est pas une bonne idée.. pas ici.. bientôt. je te le promet. » durant toutes ses nuits loin de lui tu te demandais s'il avait finit par t'oublier, s'il avait trouver une autre femme, s'il continuait de t'aimer. mais dans le fond tu savais, qu'il n'y avait que toi autant qu'il n'y a que lui à tes yeux. Jilian et Théo sont tout ce que tu as de plus précieux en ce monde et tu t'es promise de les retrouver quoi qu'il en coûte. Pourtant tu ne peux pas mettre leur sécurité en jeu, tu ne peux pas t'empêcher de t'imaginer le pire. Tu regardes autour de toi, glissant une main a sa joue que tu caresses avant de le lâcher. « prends soin toi. de notre bébé. je te contact dès que je rentres. je t'aime théo. » que tu finis par dire, la voix tremblante et les yeux humides mais tu dois rester forte. Quand tu entends finalement tu bruits, tu reprends la route, pour partir en caisse avant de finalement quitter les lieux, les larmes roulant sur tes joues alors que tes pas t'éloignent de lui.