beat it

nom complet - winona, rien de bien extravagant, les syllabes qui s'harmonisent entre elles sans signification particulière, juste un prénom donné en arrivant presque à la fin du livre de noms pour bébé, par des parents à court d'idées. pike, nom qui sonne sans histoire, sans grand challenge, qui ne représente pas grand chose à ses yeux. surnoms - sûrement certains qu'elle n'entend pas et dont elle se fout, le plus souvent simplement nona, plus rarement win même si elle préfère la signification de celui-là. lieu de naissance et âge - c'est ici qu'elle est née, nevada city, trou qu'elle trouve trop paumé, il y a déjà dix-sept années à peine, gamine verseau née en février. nationalité et origines - américaine, rien de plus, l'exotisme manque un peu à sa vie alors que la pureté fait partie des fiertés familiales. à nevada city depuis - toujours, même si elle rêve de partir, de voir le monde, de vivre à sa matière, mais encore légalement rattachée à sa famille, ce qui l'emmerde. pas le choix, qu'il parait, guette sa majorité avec avidité. classe à la rentrée 2019 - junior, elle n'en est pas encore au temps des questions même si on essaie de la pousser à l'interrogation, qu'est-ce qu'elle fera plus tard, elle ne sait pas trop et elle ne veut pas essayer de le savoir, l'avenir est trop loin, caché par les autres préoccupations du moment. situation familiale - deux petites sœurs trop petites pour réellement se rendre compte de ce qu'il se passe à la maison, demi-soeurs qu'elle aime sans se soucier de leur père. son propre père barré depuis quelques années, lui a juste laissé un nom pour qu'elle se démerde avec ça. mère aveuglée, croit que son mec est dieu personnifié. ce même mec, beau-père de merde, qui fout sur la gueule de sa copine dès qu'il l'estime nécessaire, qui a déjà essayé de lever la main sur winona. et la mère qui dit rien de particulier, qui estime normal de se faire refaire le portrait devant ses gamines, qui croit aux accusations du bonhomme. les tentatives de sa fille de lui faire ouvrir les yeux passent pour de la jalousie, alors winona a lâché l'affaire, se battre contre le vent donne juste le vertige. ambiance étouffante, malsaine, winona se barre souvent, ne reste que pour s'occuper de ses sœurs de huit et six ans et parce qu'au fond, elle n'a pas le choix. rêve de se barrer. elle a déjà songé à dénoncer son beau-père, mais sa mère pleure et la supplie, lui dit que ça s'arrangera, croit en son discours irréaliste. winona a fini par se décider à la laisser dans sa merde, à s'en sortir par elle-même, à éduquer les gamines parce que c'est pas sa mère qui le fera. situation financière - le milieu un peu pourri, pas riche, pas pauvre, parait-il modeste, classe du milieu, la classe qui a de quoi s'acheter à bouffer mais qui vit ses fins de mois à se serrer la ceinture. elle n'a jamais connu l’opulence, elle n'a jamais connu non plus la pauvreté extrême, elle est dans l'entre-deux un peu oublié. statut civil - elle ne s'attache pas vraiment, elle ne flirte pas vraiment non plus, célibataire accomplie avec quelques histoires à son actif, elle préfère ne pas faire espérer, ne pas espérer, s'échappe sitôt le moindre signe de stabilité commence à s'installer. orientation sexuelle - elle s'est jamais trop pris la tête là-dessus, l'âme vagabonde qui s'en fout un peu, elle n'aime pas le terme pansexuelle, ça veut rien dire pour elle, alors elle se colle l'étiquette bisexuelle, la trimballe docilement, et dans le fond, quelle importance ? y'a sûrement des choses plus graves dans la vie. traits de caractères - audacieuse, on pourrait la croire capable de tout, volontairement inconsciente, se donne ce genre là, fille qui n'a peur de rien à priori, fille qui cache surtout très bien sa vie, soigneusement enveloppée dans sa coquille, gamine qui se veut franche, qui se veut provocatrice, grande gueule et le bout de la langue tatouée de vulgarité, ses rires sont rarement joyeux pour de vrai et la bande le sait, peut-être un peu trop réaliste, qui court après les excès pour oublier tout ça, vole dans les magasins avec ses mains trop baladeuses, joue beaucoup à être quelqu'un qu'elle n'est pas, mature à sa façon, c'est ce qui crée le mieux un décalage entre ce qu'elle laisse paraitre et ce qu'elle est, l'âme un peu trop téméraire, le besoin de liberté au creux de la poitrine, peut-être qu'elle s'attire des problèmes, peut-être juste qu'elle aime les provoquer, plutôt solitaire, pourtant attachée à la bande dans laquelle elle peut respirer, voit tous les hommes comme des êtres potentiellement violents, c'est ce qui lui donne envie de leur faire face, ne se laisse pas faire, elle ne veut pas passer pour faible quitte à relever des défis stupides, un peu trop fière peut-être, définitivement avec trop de choses à se prouver, douce dans le fond tout au fond, douce quand elle aime et face aux gens qui ont de l'importance pour elle, elle se comprend pas elle-même, c'est ça la vérité, elle tâtonne, et se cherche, se construit au fil des jours, évolue sans cesse ; c'est la beauté de l'adolescence en fin de vie.  avatar - maisie williams groupe - silver

matière préférée - elle a pris une matière facultative un peu sur un coup de tête, comme si tout le reste ne suffisait pas. meilleure décision de sa vie, définitivement elle s'épanouit en mécanique, forme d'art et d'expression pour elle, ou juste le moyen de se vider la tête. elle a une intelligence pratique pas trop dégueulasse, et ça se ressent bien. dans ce cours, elle vole au-dessus du programme, elle s'amuse, elle s'évade. c'est pas censé attirer les nanas, on lui a fait cette réflexion, elle a répondu d'un geste souple du majeur : pour elle, la mécanique, c'est un véritable vide-tête. sport préféré - elle a jamais fait réellement de sport, pas à un haut niveau ni rien, et ça l'intéresse pas plus que ça. mais elle aime la course à pieds, toujours la notion d'évasion, courir pour ne plus penser, s'épuiser pour fuir la réalité. elle court vite, winona, et ça lui arrive de juste prendre ses écouteurs et de se barrer courir jusqu'à ce que ses poumons explosent. livre préféré - c'est stupide, un livre d'un auteur français, un truc à la con qui parle de tentative d'évasion et de désespoir, un rythme lent à en crever, mais un livre qui l'a marqué. madame bovary, de gustave flaubert, son plaisir coupable sur lequel elle est tombée un peu par hasard, elle a l'air d'en avoir compris les enjeux profonds au-delà des divagations d'une bourgeoise coincée à la campagne. artiste préféré - aucune originalité là-dedans, elle écoute ce que tout le monde écoute, elle n'est pas assez intellectuelle pour vénérer un auteur, la plupart du temps elle n'a aucun avis particulier sur les acteurs, en ce moment elle apprécie billie eilish, son groupe phare restera ac/dc pour le reste de sa vie, mais elle change d'artiste préféré à chaque fois qu'elle en découvre un nouveau qui lui plait bien. marque de vêtement préférée - très honnêtement, elle s'en fout royalement, elle porte les vêtements qui lui tombent sous la main, souvent des trucs un peu amples, des trucs confortables. elle n'est pas très féminine, le shopping n'est définitivement pas un truc qui la fait rêver. marque de son téléphone - un samsung galaxy s8 qu'elle se trimballe depuis un moment, qui tient à moitié plus la batterie et dont l'écran est fissuré. mais il fonctionne, alors elle le rentabilise. réseau social préféré - elle passe pas mal de temps sur twitter, parce que ça la fait rire de lire les conneries postées par les autres, parce qu'elle peut y rester anonyme, ça passe le temps et on y trouve de tout, ça lui va.

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