nine lives, cat's eyes.

— teen attitude, teen problems.

⋅ about ⋅
height: 167cm - dominant hand: left-handed - zodiac: virgo (september, 15th) - deadly sin: pride - alignment: lawful neutral - mbti: intj (the architect) - motto: if at first you don't succeed, destroy all evidence you tried. - aesthetic: preppy meets californian babe - food: asian food - drink: coffee, bitter is better - color: nudes, neutral browns and pinks - season: spring - books: fictions, old and new - movies: anything fincher - music: indie, folk, pop, low beats electronic music.

day or night - introvert or extrovert - optimist or pessimist - daredevil or cautious - logical or emotional - working or relaxing - neat or messy - selfless or selfish - forgiving or grudging - trusting or suspicious - honest or dishonest - agile or clumsy - text message or call - love or money - netflix or parties

hard to read, emotionally unavailable — Lior rentre dans toutes les cases et aucune à la fois, insaisissable par accident, distante par choix. Straight A's student, en retrait de tout ce qui ne la concerne pas directement, elle a un avis sur tout mais se retient le plus souvent de donner le fond de sa pensée. Not my fucking problem, voudrait-elle répondre quand on lui demande pourquoi elle se mêle si peu des dramas autour desquels elle gravite involontairement. Rien n'est son fucking problem, à l'exception de ses notes, de son futur auquel elle s'accroche ardemment. Elle est l'étudiante modèle pour les professeurs, tandis qu'aux yeux des autres, elle est parfaitement insupportable ; ses regards en coin, généralement suivis d'un roulement d'yeux vers le ciel, son incapacité à décrocher plus de trois phrases quand on lui parle, son besoin viscéral d'avoir raison et de le prouver en permanence, son refus ferme de faire partie d'une clique et de se mélanger aux autres, comme si elle craignait de voir son aura dégradée par les ambitions aussi puériles que se bourrer la gueule, coucher à tout-va, faire l'étalage de son fric. Lior Cavendish est classe. Trop pour son propre bien, sans aucun doute. Elle est surtout introvertie, pas du genre à parler pour ne rien dire, pas du genre à chercher à se faire remarquer. Lorsque ça se produit, c'est involontaire, c'est la phrase cinglante qui vient s'écraser contre la tentative d'apprendre à la connaître. Elle ne se laisse pas apprivoiser – pas facilement, du moins – et son intérêt est difficile à éveiller. Certain(e)s ont tenté leur chance et s'y sont brûlés, d'autres ont cherché à creuser pour trouver la faille à exploiter, (presque) sans succès. C'est à croire qu'elle est intouchable, vole au-dessus de la vacuité intellectuelle estudiantine avec un discret panache.
purpose fuels passion — Elle révèle sur les planches l'étendue de la tourmente qui gronde en elle. Trop complexe pour se résumer à la case dans laquelle on cherche désespérément à l'enfermer, ce n'est pas parce qu'elle les montre peu que ses émotions sont inexistantes. Lior a pris l'habitude de les verrouiller sous des airs d'éternelle blasée, façon cinquante nuances de teenage messed-up. Elle surprend en théâtre, laisse entrevoir quelques fêlures qu'elle mettra sur le compte du rôle qu'elle interprète, comme si elle était à ce point douée qu'elle pouvait imiter des émotions sans jamais avoir à les connaître. Mais Lior imite mal, tout en donnant parfaitement le change. Elle est soudainement vive, bruyante, animée d'une passion nouvelle, elle est drôle, excentrique, mélodramatique, elle est tragique, dépressive, épuisée. Et lorsque la performance s'achève, Lior reprend ses (mauvaises) habitudes, se referme dans sa coquille d'indifférence insupportable. La voir jouer, c'est entrevoir – un peu – ce qu'elle est capable d'être, ce qu'elle sera inévitablement le jour où son amour du self control, du self restraint volera en éclat et qu'elle n'aura pas d'autre choix que d'accepter d'être vulnérable autant avec les autres qu'avec elle-même.
isn't everyone's family a little fucked up — Fucked up family – quelle famille ne l'est pas, vraiment ? L'American dream avait pourtant si bien commencé : un père self-made, agent de mannequins, puis directeur de sa propre agence, puis les tentacules qui poussent et s'emparent d'autres domaines (le sport, le divertissement). Une mère dont le seul fait de gloire est la beauté, deux grands yeux bleus sur blond savamment balayé. L'histoire d'amour est passionnée, Boston preppy meets Hollywood, et se voit récompensée par l'arrivée de Lior. Mais le couple Cavendish a pris l'eau avant même qu'elle ne naisse ; papa est infidèle, maman lassée de se cantonner au rôle de la potiche à son bras quand elle le voit graviter autour de femmes plus jeunes, plus belles, plus prometteuses. Leur divorce est pourtant un exemple en la matière. Ni cri, ni coups, rien d'autre qu'un accord mutuel, une transaction d'argent, une reprise de liberté, merci, bonne continuation. Calvert Cavendish gagne dans le process une nouvelle femme qui acceptera plus aisément ses écarts, Moira Beckett gagne un confortable coussin de billets sous la forme d'une pension mensuelle. Lior, elle, gravite entre les deux sans état d'âme : on ne lui a jamais demandé de choisir entre ses parents, et elle en récupère au passage un train de vie agréable entre la superficialité de Los Angeles et la décrépitude de Nevada City, entre le père bling bling et la mère névrosée et entretenue. Elle récupère également un demi-frère et une demi-soeur dont les vies ne pourraient pas moins l'intéresser.
my old man is a bad man — There's something wrong with that level of perfection ; it needs to be violated. Ou la tragique histoire du père de famille incapable de la garder dans le pantalon à l'ère de #metoo. La nouvelle était sur toutes les lèvres, tous les sites, de TMZ au Huff Post. Calvert Cavendish accusé de détournement de mineur. Calvert Cavendish accusé d'agression sexuelle. La formulation important peu, seul le fond compte. Quoiqu'en réalité, ce ne soit pas tout à fait vrai non plus. Le fond compte moins que le contexte, les circonstances, la facilité à chercher le scandale, à faire des raccourcis quitte à changer la nature-même du récit. En l'occurrence, celle d'un agent de mannequins ayant couché avec une de ses models, mineure au moment des faits, et l'opportunité unique de faire couler un type dont le drame principal est de réfléchir avec sa queue plutôt qu'avec un semblant de bon sens. La mannequin en question – Christie, ou Chrissy, ou qu'importe – jure qu'elle était consentante, et qu'ils s'aiment (as if) mais son avis sur la question n'a pas grand intérêt : Cal était coupable avant même d'être appelé à la barre, crucifié par le politiquement correct sur fond de féminisme. Là où elle ne voyait qu'une histoire d'amour, les parents de Chris(tie?sy?) ont vu l'appât du gain en lui collant un procès au cul. Cal a perdu. Pas seulement le procès en question, mais aussi sa carrière, sa femme, ses gosses, son fric, tout. Il effectue actuellement sa peine dans une prison, et les dégâts se sont étendus telle une flaque d'huile à tous ceux qui l'entouraient. Lior a quitté en catastrophe Golden Oak Private pour le rejoindre et le 'soutenir' à Los Angeles face au reste du monde, n'est revenue qu'après le procès, elle aussi ruinée, d'argent, de réputation, de tout ce dont elle avait besoin pour construire son futur. Son absence l'obligera à redoubler sa senior year, Stanford et Berkeley ne sont plus des options, et lorsqu'elle traverse les couloirs la tête haute, elle ne peut pas ignorer les rumeurs qui se murmurent à son passage.
girl you like china white — On l'imagine au bras d'un type comme elle, façon gendre idéal, blond de préférence (pour entretenir la lignée), au style aussi preppy que le sien, avec de grands projets. Un gendre idéal mature, qui sait ce qu'il veut, qui n'a pas le moindre doute sur ses sentiments, qui la traite comme une princesse. Lior a le paradoxe des millenials : elle veut le prince charmant, qui envoie un message après un date, qui lui dit je t'aime le premier, qui lui offre des cadeaux just because. Et pourtant elle fuit tous les types qui collent à ces critères de haut standing, s'étouffe face aux nice boys, sait ce qu'elle veut parce que c'est le mieux pour elle, sait que ce n'est pas ça qui la gardera. Lior essaie, mais se heurte au désintérêt, à cette faculté si féminine de trouver un point qui la dérange, s'y accrocher, l'extrapoler jusqu'à ne plus voir que cela comme pour trouver une excuse pour fuir. Elle ne le reconnaîtra jamais, par sacro-sainte fierté, mais elle est comme toutes les autres (ou au moins 99% d'entre elles) : elle veut le frisson, le danger, les papillons dans le ventre. Elle veut avoir mal, pleurer, rire, aimer, fuir et se faire chasser, chasser et se faire fuir, elle veut la complexité, le toxique (mais uniquement pour de faux). Mais parce qu'elle est trop névrosée pour son propre bien, elle veut surtout jouer à faire semblant sans prendre le moindre risque : elle veut qu'on l'aime en prétendant ne pas l'aimer, elle veut l'insécurité sécurisante, la certitude qu'après tous les coups d'éclats, qu'après toutes les crises, il sera encore là, trop passionné pour envisager de la quitter. A la place, elle doit se contenter de ces nice boys avec lesquels elle ne va jamais bien loin, de ces fuckboys, just not that into her mais toujours partants pour relever des défis. Lior est intelligente, la majorité du temps. Mais face aux hommes, et à l'amour, elle est profondément, incroyablement, irrévocablement conne.

misc. Préfère ses cafés noirs, sans sucre — Envisage(ait?) de se diriger vers une carrière en droit des affaires — Garde généralement ses cheveux attachés en une queue de cheval haute, au moins au lycée — Organisée, d'aucuns diraient maniaque — Passion pour les bullet journals, to-do lists, et tout ce qui est censé l'aider à être productive sur le papier — Complexe sur son manque d'expérience en matière de sexe — Boit peu, raisonnablement le plus souvent — Peut réciter des passages entiers de Romeo and Juliet, sa pièce préférée — De façon générale amatrice de théâtre classique — N'y connait quasiment rien en films, à commencer par les classiques — Fait du volontariat une fois par semaine dans une maison de retraite (un hospice, vraiment) — No make up make up, no make up at all, la voir maquillée relève du miracle — Sa peur bleue de l'eau fait qu'elle n'a jamais mis un pied dans sa piscine — N'a jamais touché une cigarette de sa vie, ne comprend pas l'intérêt, n'a aucune envie de tester encore moins pour 'faire comme les autres' — Se place toujours dans les premiers rangs en cours, et prend ses notes religieusement — Préfère manger seule, de préférence ailleurs qu'à la cantine pour s'épargner le drame de choisir sa place parmi les cliques — Sportive, par obligation plus que par envie bien qu'elle continue de monter son cheval régulièrement — Queen du polo blanc et jupe courte, son uniforme de base même lorsqu'elle n'est pas au lycée — Son casier n'a quasiment aucune décoration — Elle n'a pas parlé à son père depuis des mois, trop mortifiée de sa déchéance pour le reconnaître en tant que tel — A eu un crush sur son prof de tennis pendant plus de trois ans, qu'elle n'a évidemment jamais poursuivi — Rêve de partir en gap year faire le tour du monde, notamment en Afrique — Sa relation avec sa mère est tendue, et se tend davantage chaque jour — A une sainte horreur des fêtes de fin d'année.