-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 so you're a tough guy (sander)

Aller en bas 
AuteurMessage
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptySam 1 Fév - 20:27

L’eau chaude vient délasser ses muscles meurtris par cette séance d’athlé intensive. Elle s’est donnée à fond, sachant que les prochaines compétitions arrivent à grand pas, et elle compte bien gagner. Enfin, faire gagner l’équipe. C’est bien le seul truc qui l’emmerde royalement avec l’athlétisme. Fonctionner en équipe, ça n’a jamais vraiment été son truc. Elle est plutôt du genre à écraser son prochain, Artemis, à se servir des autres comme d’un marche pied pour s’élever vers la gloire. C’est tellement plus simple d’assoir sa dominance sur le peuple que de composer avec lui. Dans une autre vie, elle aurait fait une très bonne dictatrice, en impératrice implacable, aux mœurs particulièrement tendancieuses. Le seul avantage de cette équipe, c’est la présence de Sander. Du genre pas désagréable à regarder, surtout en pleine action, lorsque ses muscles travaillent sous sa peau. Des images de sa dernière soirée lui revienne en tête, ce début de quelque chose qui n’a jamais aboutie, parce qu’elle a dû partir plus tôt que prévu. Elle n’aime pas rester sur sa faim, Artemis, s’arrêter en plein milieu, comme ça. Elle aime finir les choses, et plutôt deux fois qu’une. Une idée lui vient en tête. Rien ne l’empêche de finir ce qu’ils ont commencé l’autre soir maintenant, ici même. Les autres filles sont déjà parties, il n’y a pas l’air d’y avoir énormément de bruit dans le vestiaire des garçons. Elle hésite une seconde, puis s’enroule dans sa serviette, restant en tenue d’Eve. Elle passe la tête hors du vestiaire, vérifie que la voie est libre avant de se diriger vers le vestiaire des mecs. Elle jette un coup d’œil dans l’embrasure de la porte, et se réjouis de le voir là, tout seul, sa serviette autour de la taille. Au moins gagneront du temps sur le déshabillage. Elle se garde quelques instants d’observation sans qu’il ne se rende compte de sa présence, telle une lionne qui observe sa proie, encore cachée dans les herbes hautes, attendant le moment opportun pour se jeter sur la pauvre bête et la dévorer. Elle admire son dos parfaitement musclé, encore luisant des vapeurs de la douche. La lumière joue sur ses muscles, d’une façon particulièrement hypnotisante. Elle imagine déjà ses ongles laisser leur trace sur ce dos si parfaitement formé… Elle prend une inspiration, affiche son sourire charmeur, limite carnassier. Elle se glisse dans le vestiaire, s’approche d’une démarche langoureuse, s’avance devant lui jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres de son corps qui est loin de la laisser indifférente. Elle plonge son regard dans le sien, captant son attention, le regarde de sous ses cils, aguicheuse au possible, comme elle sait si bien l’être. Lui laisser croire que c’est lui qui domine le jeu, qu’il a les cartes en main, quand elle sait parfaitement que c’est elle qui tire les ficelles. « Maintenant qu’on est seul, qu’est-ce que tu dirais de reprendre les choses là où on les a laissé l’autre soir ?... » Personne ne lui a jamais dit non, personne n’a su lui résister jusqu’à présent. Quand elle s’est mis une idée en tête, un mec en tête, il est impossible de l’arrêter tant qu’elle n’a pas obtenu l’objet de son désir. Elle est prête à tout pour atteindre son objectif. Et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait changer. Après tout, il était un mec comme les autres, et ils ont tendance à être particulièrement faible face à l’appel de la chair. Surtout lorsqu’elle est juste là, à portée de main, prête à s’offrir sans détour.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyDim 2 Fév - 17:42

éreinté d'avoir été presque sérieux pour une fois. la bouche plus souvent fermée qu'ouverte sur des railleries, l'attitude basse, un sander qui ne l'a pas trop ramené pour une fois. pas qu'il lui manque de l'énergie pour ça mais plutôt qu'il brasse des pensées parasites au rythme de l'entraînement, brûle son potentiel connerie en même temps que les calories, pour éviter de prendre lip sur le coin du nez. ou mika. ou n'importe qui de cette putain d'équipe de bras cassés sans humour. déconnecté, ailleurs, il traîne, perd du temps sur son téléphone à lire des messages de conversation qui ne l'intéressent même pas au lieu de se ruer sous la douche. il prend du retard involontairement, un décalage qui ne le perturbe pas, parce qu'être ponctuel c'est tellement loin de sa nature que ça ne secoue pas sa conscience. il traîne, erre après sa douche, la serviette retenue aux hanches, suffisamment enfoncé dans ses réflexions pour ne rien prévoir du désastre joliment offert de ses courbes qui ne demandent qu'à se dévoiler. le regard bleu se relève trop tard, croise toute la détermination folle d'une fille qui n'a rien à foutre là, et ça imprime une surprise sincère, pas loin d'être précédée par le malaise, parce que putain, manquait plus qu'elle. "oh wow." merde. non, le timing est mauvais. il aurait pas dit non quelques jours plus tôt, se serait empressé de lui donner un coup de main pour parfaire un tableau qui honore la nudité. mais là, no way. la nouvelle tombée l'a atomisé, arrachée de la bouche de sa mère alors qu'il traînait sur les profils d'arte, à juger formes et couleurs sur fonds de pixels, pas gêné d'avouer le petit effet qu'elle lui fait jusqu'à ce qu'il voit ce visage maternelle se tordre d'un embarras sans borne. lui qui croyait naïvement qu'elle la trouvait simplement trop vulgaire, trop facile s'est vu atomisé par les révélations qu'il ne pensait jamais entendre de sa vie. un père bien vivant. suffisamment pour avoir une famille. et une gamine. artemis. le fantasme moite qui vire en dégoût qui soulève l'estomac jusqu'à la gorge, le rejet brutal et cuisant. et là voilà, dans toute son inconscience, qui papillonne sous son nez comme si cela avait une chance certaine de souffler sur le brasier d'un libido adolescente. déstabilisé de cette apparition brutale, il recule, replace une distance sage avec ce qui serait une connerie bien trop importante pour lui. "qu'est-ce que tu fais là ? tu t'es perdue ?" il joue au plus con, parce qu'il est évident qu'elle cherche pas ses copines pour bavarder des nouvelles chaussures qu'elle a acheté – sauf si ça pouvait lui permettre de lui marcher dessus, parce qu'elle a clairement le profil de la nana dominatrice as fuck. "t'es gentille mais j'ai pas le temps, j'ai poney là." branleur de premier ordre, débordé que par l'oisiveté, il ose se foutre d'elle parce que c'est sa seule défense. il garde jalousement l'information, parce que sa mère lui a fait promettre de ne rien dire, puis aussi parce qu'il n'a pas idée de comment on annonce ça. il bat en retraite sur des fondations branlantes, tente de se retourner sans donner de raison valable, mais passer pour un connard c'est à portée de main pour sander, même si l'attitude est plus souvent joviale – et moqueuse – que taciturne. le crooked grin au bord des lippes, il est ambivalent le gamin gray mais certainement pas prêt à apposer sa main sur sa demi-sœur. une limite que même lui n'ira certainement pas frôler. piégé de sa présence, condamné à ne pas s'habiller sous son nez parce que fuck my life, c'est sa s o e u r. non rien ne va dans cette situation glissante, quand bien même il la trouvait bien bonne à mater, à s'imaginer glisser ses doigts sous son t-shirt, maintenant c'est hors de portée. "c'est pas le moment artemis." ou plutôt, ça le sera jamais, mais il va quand même pas lui dire qu'elle le dégoûte juste pour la virer de son champ de vision. "j'ai entendu dire que t'avais un mec. pas mon délire." il ment, c'est pas bien compliqué, les rumeurs galopent plus vite encore que les langues, comme si elles avaient leur propre vie interne. tout plutôt qu'offrir une prise il continue de battre en arrière jusqu'à ce que ses genoux rencontrent le banc et cela le pousse à s'asseoir, à faire mine de préparer ses fringues comme si elle n'était pas vraiment importante.
Revenir en haut Aller en bas
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyDim 2 Fév - 20:33

"ne joue pas les innocents, tu sais très bien ce que je fais ici." elle plonge son regard dans le sien, le sonde, essaie de comprendre. c'est peut-être le lieu qui le met mal à l'aise ? finalement, il ne serait pas aussi ouvert et entreprenant que ce qu'elle pensait. soit. elle n'en a que faire, elle va se débrouiller pour le mettre à l'aise, le rassurer s'il le faut, mais elle obtiendra ce qu'elle veut, elle n'a aucun doute là dessus. quoi qu'il en dise, elle finira bien par trouver un moyen de le faire céder. elle laisse échapper un rire moqueur face à son excuse bidon. "poney, sérieusement ? t'as rien trouvé de mieux ?" à chaque pas en arrière qu'il fait, elle fait un pas en avant, gagnant du terrain progressivement. elle ne peut s'empêcher de se sentir puissante, de le voir fuir de la sorte devant elle, forte, d'être capable de tenir tête de la sorte à la gente masculine. c'est dans ces moments là qu'elle se dit que son père ne s'est pas tromper lorsqu'il a choisi son prénom. artemis, déesse grecque de la chasse. elle se sent véritablement comme une déesse, comme une chasseresse qui referme son piège sur sa proie, complètement à sa merci, devant elle. décidément, il a le sens du comique, celui-là. "un copain ? moi ? je sais pas où t'as entendu ça, mais t'es bien naïf d'y avoir cru." elle, en couple ? artemis queen swanson, enchaînée à un autre être humain ? elle avait envie d'exploser de rire à cette simple idée. il en était tout simplement hors de question. elle aimait beaucoup trop son indépendance, sa liberté pour tout abandonner pour une autre personne. et surtout, elle aimait beaucoup trop papillonner de droite et de gauche pour s'arrêter en si bon chemin. on la traite probablement de fille facile, de salope au détour des couloirs, mais elle n'en a rien à foutre. ce que peuvent penser les autres n'a jamais été son problème. dans sa tête, elle reste une femme assez sûre d'elle pour savoir ce qu'elle veut, et faire tout ce qu'elle peut pour l'obtenir. et si le reste du monde à quelque chose à dire, ce n'est que par pure jalousie. elle peut lire dans le regard de sander que quelque chose le dérange, qu'il y un truc qui cloche, mais elle met ça de côté bien vite, mettant ça sur le compte de l'effet de surprise. il ne s'attendait sûrement pas à la voir débarquer dans le vestiaire vêtue uniquement de sa serviette, et il a besoin de reprendre ses esprits, probablement. elle n'était pas du genre à laisser les hommes indifférents, et elle en avait parfaitement conscience. à force de reculer, il finit par buter sur le banc et se retrouve assis, sans défense autre que sa serviette toujours autour de sa taille, pour sa plus grande frustration. elle profite de l'occasion, s'approche de lui toujours plus, et vient s'installer, une jambe de chaque côté, à califourchon sur lui. elle relève son visage d'un doigt sous le menton, son visage à quelques centimètres du sien. ce serait tellement facile pour elle de capturer ses lèvres, mais elle se retient. sa voix se fait langoureuse, plus grave, presqu'un murmure alors qu'elle se penche vers son oreille, laissant une main glisser le long de son torse. "bah alors sander, de quoi t'as peur ?"
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyMer 5 Fév - 23:32

la langue claque, elle se veut provocante elle est surtout glaçante. elle fait pas dans la dentelle, pas dans la meuf qui badine avec une innocence légère, non artemis elle détruit tout. va droit au but sans chercher à redorer son blason, parce qu'elle a aucun problème à afficher ce qu'elle désire. sauf que sander lui, résiste, tire en sens inverse, ricane du mot innocent. "pourtant c'est si cool de te regarder me faire un dessin." mais garde ta putain de serviette.  le malaise est à un degré avancé, lui glace les trippes pendant qu'elle elle fait tout pour enflammer l'atmosphère. "peut-être que tu valais pas mieux ?" il attaque sans cruauté, juste pour pincer ce foutu ego bien plus gros qu'elle. l'excuse du poney presque insultant mais il est comme ça sander, à mordiller les limites du raisonnable, la langue bien pendu à la moindre occasion, pour au moins compenser toute cette chair qu'elle menace d'offrir.  elle est trop droite pour lui, elle mérite ce mordant qu'elle aurait sans doute écopé même sans être sa sœur. il ne la comprend pas, tente de la déchiffrer à l'aune de sa propre vie, de ce qu'il est, parce qu'à la regarder il ne voit pas la ressemblance si ce n'est l'obstination pour facteur commun – et pas des moindres. elle rie du couple et là il comprend. fuck c'est vraiment sa sœur, le doute se dissipe et ça la rend juste plus insupportable. "oh meuf facile alors ?"  il pianote le banc du bout des doigts, incline la tête en l'observant -tout en épargnant soigneusement la moindre forme. sa sœur, putain, sa sœur. et dire qu'il aurait pu se la faire ? ça lui tord l'estomac mais il se contient, reste avec son sourire moqueur de petit branleur, c'est qu'il prendrait presque ses aises jusqu'à ce qu'elle rappelle qu'elle est folle à lier. ou juste extrêmement déterminée comme il pourrait l'être. elle approche beaucoup et lui n'a pas de crocs à montrer. sander c'est du full-time conneries mais pas une once de méchanceté gratuite et froide. chaque inspiration est douloureuse, oppressée d'une situation qu'il ne gère définitivement pas. elle est là à prendre ses aises, espérer l'allumer, l'embraser avec facilité mais elle ne fait monter que le dégoût et le rejet. putain. ça devient compliqué. "c'est trop facile, j'aime la difficulté." il fait la moue, soutient son regard parce qu'il est hors de questions qu'il fuit lâchement, le regard en berne, la mine piteuse. les mains sagement de part et d'autre du banc, il se doit de réfléchir. agiter ses trois neurones pour savoir s'en tirer sans la gifler avec la vérité ni ruiner son amour propre en la traitant de salope. pas gentleman. juste pas l'allure intrinsèquement sadique. partager le même oxygène c'est déjà bien assez problématique. "beaucoup trop facile même. alors c'est ça, je peux même traîner sur insta pendant que tu fais tout ?" vire de là, bordel. ça brûle les lèvres mais il reste souriant, il joue au poker, prend des paris, considérant qu'elle va devoir marcher dans sa combine sinon elle volera parce qu'il est hors de question qu'elle approche plus ses lèvres. "recule…" qu'il lui souffle avec son meilleur air de tombeur et ça lui coûte mais c'est mieux que rien. "contre le mur." ou juste l'enfermer dans un casier et se barrer ? ça parait presque censé sur le coup, idée emplie d'un désespoir certain.
Revenir en haut Aller en bas
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyVen 7 Fév - 22:40

Elle ne pensait pas qu’il fuirait de la sorte, se trouverait des excuses aussi bidon pour la repousser, changerait du tout au tour par rapport à cette soirée où il avait été bien plus entreprenant. Elle est surprise, mais ça la fait plus rire qu’autre chose. Elle ne se doute pas une seule seconde de la raison de son changement de comportement, ne soupçonne rien. Elle explique ça par le lieu, probablement le manque d’alcool dans son système. Certaines personnes peuvent se sentir pousser des ailes après quelques verres, et si elle n’avait d’abord pas pensé qu’il faisait parti de cette catégorie, elle commence à se dire qu’elle s’est trompée sur son compte. Il a probablement besoin d’un petit coup de pouce, et elle va se faire un plaisir de lui donner. « Parce que tu préfères chevaucher des petites bêtes à poils peut-être ? » S’il veut aller sur le terrain de la provocation, elle se fera un plaisir de l’y rejoindre. Elle aime ça, jouer avec le feu, pousser les autres dans leur retranchement, les amener à la limite de ce qu’ils peuvent supporter. C’est tout un art qu’elle a développé et pratique depuis des années. Ça l’amène souvent dans des situations à la limite dangereuse, mais elle s’en fout royalement. Bien au contraire. Elle a ce petit côté tête brûlée, limite suicidaire, qui risque de lui jouer un sale tour un jour, mais ça lui est égal. Elle rit à sa remarque, loin de se laisser atteindre par ce qualificatif de facile. Ce n’est pas la première fois qu’elle l’entends, et ce ne sera sûrement pas la dernière. « Je dirais plutôt meuf qui assume ce qu’elle veut et qui choisit avec qui. » Pas de celles qui joue les mijaurées, pour qui le sexe, c’est tabou, c’est sale, et qui s’interdisent d’écouter leur corps et leurs hormones. Artemis se connaît, écoute ses envies plus facilement que son père, et ne se refuse rien sous prétexte de se conformer au moule d’une société soit disant parfaite. Pourquoi les mecs qui baisent à tout bout de champs seraient des tombeurs, mais les filles des salopes ? Et malheur à celui qui viendra la contredire. Trop facile. Enfin, il semble se réveiller, accepter la situation, arrête de fuir son regard. Ses mains restent certes sur le banc, mais ses yeux se font plus joueurs, plus taquins. Ses doigts pianotent sur son torse alors qu’elle hausse un sourcil. « Faut pas rêver non plus, je vais pas faire tout le boulot. Je suis pas payé pour ça. » Elle le jauge alors qu’il lui demande de reculer, d’une voix qui vient lui travailler les hormones. Elle lui répond sur le même ton. « Pour que tu puisses mieux t’enfuir ? » Elle le cherche, essaie de deviner ses intentions, de comprendre ce qu’il veut... estime qu’elle peut potentiellement lui laisser un peu de marge. Qui sait, les choses deviendront peut-être intéressantes. Elle se redresse, recule sans le perdre des yeux - faut pas trop en demander, non plus - jusqu’à atteindre le mur. « Je te rappelle que je suis plus rapide que toi à la course. » Juste au cas où.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyVen 14 Fév - 13:38

offf. les histoire de chevauches et de bestioles sont sa limite. il grimace, ne relance pas, un point pour la frangine complètement agitée du bocal. quand il la regarde il ne peut pas s'empêcher de se demander quels parents elle a eu elle. si c'était mieux. si c'était pire. elle a pas le droit de se plaindre, elle a eu daddy pour elle, pas vrai ? elle, ce cliché qui palpite de droits des femmes sans même qu'elle ait besoin de se lancer dans une diatribe au nom de l'égalité, elle le fait rigoler assis sur son banc. il s'en tape sander de son petit cours de sémantique, parce que tout ce qu'il déduit c'est que sa sœur a la culotte vite offerte au premier connard qui lui glisse un regard de b(r)aise mais ça ne provoque aucun élan de protection. pour la carte de la petite sœur chérie à protéger des vilains garçons faudra revenir plus tard, surtout quand ladite sœur a l'air plus vilaine que tous les garçons réunis. et si elle savait qui elle désirait, elle assumerait nettement moins. "assume tout ce que tu veux, ici c'est le résultat qui compte." et pas celui que tu espères, de préférence. il s'acclimate pourtant comme il peut de ce désastre inapproprié, de l'avoir sur les genoux et de savoir qu'elle n'attend pas qu'il lui lise une berceuse, mais, ew, qu'il lui saute dessus. chaque percussion de ses doigts contre son torse ne font qu'enfoncer le clou du malaise et il voudrait bien qu'elle arrête de le toucher. pourtant il adore ça sander, l'attention, la flatterie, trop tactile toujours prêt à retourner une caresse en étant trop audacieux, mais avec elle, c'est définitivement banni, même un simple baiser sur la joue lui retournerait l'estomac. ne pouvait-elle pas simplement retomber dans l'oubli et l'ignorance ? dégager de sa vie comme si elle n'avait jamais existé ? "pourquoi payer quelqu'un qui se jette sur toi en miaulant ?"  le malheur c'est que c'est amusant de plaisanter avec elle même si le quiproquo est indécent. il trouve le bon ton, qu'il appuie d'un sourire assuré, parce qu'il veut qu'elle y croit à sa proposition, à ce petit jeu débile de domination, d'ego de mâle qui préfère driver qu'être drivé. putain, il tombe bas, devoir rentrer dans le rôle pour mieux en sortir, ça l'afflige et l'angoisse intérieurement mais tout ce qui compte c'est qu'elle se lève. "pourquoi m'enfuir alors que t'es là, qu'il y a personne et que j'ai tout le temps devant moi ?" tout le temps pour t'enfermer et me barrer. c'est un double discours stupide mais à mesure qu'il reprend confiance il réapprend à moduler, paraître plus flirty que tendu, joueur d'une perspective échauffée. et elle lui rappelle, au cas où, que la fuite, c'est le mauvais plan. mais quelle teigne. il doit lutter pour ne pas se moquer. pour ne pas rouler des yeux. pour pas tiquer, face à une gamine vantarde qui expose sa performance pendant que lui est plus occupé quotidiennement à faire dans l'anti-performance, ou plutôt, l'exploit surhumain d'arriver encore à n'être pas si mauvais en ayant absolument aucun sérieux. il refuse jamais une fête, même la veille d'un entraînement ou d'une compétition, ça l'oblige à amputer ses heures de sommeil, à se ramener avec l'alcool qui clapote encore dans les veines et c'est n'importe quoi. alors elle est meilleure, peut-être, mais rabrouer le potentiel ego d'un mec n'a jamais permis de le sauter chérie. "pas trop de mérites à ça arte, mais je te laisse la course, j'ai d'autres domaines pour te battre." comme la connerie. parce que là-dessus il est difficilement battable sander, l'esprit agile dès qu'il s'agit de proprement faire de la merde. il lui offre un sourire taquin, il jubilerait presque de cette première rencontre frère-sœur si elle essayait pas à tout prix d'écarter les cuisses pour lui. c'est problématique, et particulièrement repoussoir. alors quand il se rapproche d'elle, il n'est serein qu'à l'idée de se débarrasser d'elle. de la pousser le long du mur jusqu'au casier, d'ouvrir la porte, de l'y pousser, de refermer la porte, de se rhabiller tranquillement et de se barrer l'air de rien. facile. enfantin. seulement dans son plan, artemis a la volonté d'un sac de sable, se laisse faire presque sans un mot, sans lutte, et c'est parfait. et la réalité le rattrape quand il la rejoint, jette un coup d'œil au casier plus loin, pour comprendre que ça va être légèrement plus épineux qu'il ne le pensait. alors avant qu'elle lui sorte de son chapeau une idée dangereuse – comme se débarrasser sa serviette, vu qu'elle n'attend que ça – il se saisit de ses poignets. trop d'élan ou trop peu de jugeote il se retrouver à la plaquer contre le mur, à sentir sa chaleur bien trop proche quand il rêvait juste de la dégager, et putain de bordel de merde, c'était pas ça le plan. la situation qui lui échappe, et lui qui ne peut pas échapper à cette dernière.
Revenir en haut Aller en bas
Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
here since : 15/10/2019
dreams : 554
pseudo : twenty-two.
face, © : styles. (avatar: cosmic light ; icons : StrangeHell & mistborn ; code profil : dies irae)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyVen 14 Fév - 14:44

la main qui fouille dans le sac de sport. tu t'agaces tout seul dans ta voiture. putain, pas ce soir. t'as pas envie de retourner à l'intérieur juste pour tes papiers. ton porte-feuille oublié dans ton casier. et t'es épuisé par l'entrainement. plus long que d'habitude. ton corps qui semble décidé à te pousser à bout juste pour te voir galérer. le plaisir de courir a un goût amer depuis la rentrée. les conséquences de ton hospitalisation que tu te traines encore et toujours. et en plus de ça tu dois y ajouter un sander, jamais loin, prêt à se moquer et à ricaner dans son coin dès que tu oses montrer une once de frustration. épié, surveillé et cible préférée du gray. alors tu te donnes davantage. assez pour ne lui donner aucune raison d'ouvrir sa gueule. le corps endolori par l'effort, t'as juste envie de rentrer et t'effondrer sur ton lit. pas de soirée, pas de révisions, juste dormir. adieu le devoir d'économie que tu dois rendre pour demain. le papier attend depuis une semaine sur le bureau. intact. étude de cas sur la chute économique du groupe kraft heinz. aucune envie de t'attarder sur l'analyse du marché du ketchup, t'as autre chose à foutre de ta soirée. le regard vers le gymnase, l'hésitation de te barrer. mais tu le sens le coup du karma. celui qui va te faire arrêter à la seconde où tu vas quitter le parking du lycée pour rentrer. et t'imagines déjà ton paternel de traiter d'irresponsable et d'immature pour le simple fait d'avoir roulé sans tes papiers. ce qui en soit n'est pas illégal, juste fortement déconseillé. mais en ce moment, la chance n'est plus du tout de ton côté, lip. fusillade au lycée, hospitalisation, le retour permanent du padre à la maison, les analyses de liv qui ne sont pas bonnes, les bastons improvisés sur ton gazon, la liste est longue et ne brille pas par les coups du destin en ta faveur. alors tu fais pas trop le malin. joue la safe et retourne chercher ton porte-feuilles. ça t'évitera une conversation avec le paternel. et pour ça, t'es prêt à faire ce qu'il faut pour y échapper. alors  tu ressors de la voiture, tu attrapes juste ton pull et tu te faufiles à l'intérieur. les cheveux encore mouillés de la douche post-entrainement, tu retournes vers les vestiaires. personne dans les couloirs, le lycée est vide. et tu t'attends à ce silence. rien d'anormal, tout le monde déjà rentré, l'entrainement s'est fini il y a presque une heure. pourtant t'as l'impression de gêner. l'humidité des douches encore dans l'air. deux corps contre le mur. et t'as envie d'applaudir. probablement le meilleur spot pour prendre son pied. been there done that. rien de mieux après un entrainement d'athlétisme. sans doute l'une de tes demandes les plus récurrentes auprès d'aspen, quand vous étiez encore quelque chose. et ils semblent bien partis pour entamer les choses sérieuses. de simples serviettes pour les couvrir, ils sont seuls. mais c'est avant de reconnaitre la tignasse de gray. sander plaque une nana (artemis ?!) contre le mur. ses mains contre ses poignets. la distance est bien trop fine pour que tu puisses trouver une autre explication. il compte bien la sauter. artemis. une nana. alors qu'il y a quelques jours, ses lèvres étaient sur les tiennes. et putain, ça te fout la rage. le voir quasiment à poil, prêt à se la faire. et tu te prives pas de faire une entrée violente. la porte qui claque derrière toi, tes clés que tu balances sur la gueule de sander pour attirer son attention. là, ici, moi, pas elle. hors de question que tu sois spectacteur de leur premier baiser. et bordel sander est pas censé être gay ? qu'est ce qu'il fout avec elle ? « tu t'es perdu sander ? arte n'a pas de bite, tu vas être déçu. » et t'es amer. de le voir si proche d'artémis alors qu'il se la jouait lover avec tes lèvres il y a quelques jours. probablement encore un problème d'égo. ou alors c'est simplement parce-que tu pensais qu'il avait apprécié ? parce-que le con y est retourné. une deuxième fois. malgré ton rejet. alors ça voulait forcément dire quelque chose non ? « est-ce qu'elle le sait au moins, arte, qu'elle n'est qu'un prix de consolation ? parce-que t'as pas eu qui tu voulais la dernière fois. c'est triste, mec... » et tu joues avec le feu. les insinuations sont bien trop précises pour qu'il ne capte pas où tu veux en venir. mais tu peux pas t'empêcher d'y faire référence. tu refuses d'être une expérience ou une connerie comme ça. il t'a embrassé, merde. deux fois. puis tu te dégages légèrement de l'entrée, tu te rapproches d'eux. tu viens attraper tes clés qui sont aux pieds de sander. le regard qui s'égare sur son torse. le con est torse nu, putain. et tu te tournes rapidement vers swanson.  « par contre, j'applaudis. arte, tu vas enfin mettre fin à son désert sexuel. le pauvre a du mal à serrer. merci pour ce sacrifice. » que tu lances. ta présence les empêchera de faire quoi que ce soit, t'en es persuadé. alors s'il faut que tu poses un campement pour la nuit, tu t'y appliqueras. tu jures que sander ne la sautera pas ce soir. not on your watch. ( @sander gray @artemis swanson)
Revenir en haut Aller en bas
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyVen 14 Fév - 15:39

« Fais gaffe, je pourrais sortir les griffes. » Lui aussi aime jouer avec le feu, apparemment, et elle se retrouverait presque dans sa façon de titiller l’autre, de le pousser toujours plus loin. Pas l’habitude d’être celle qu’on repousse dans ses retranchements, elle en tiquerait presque. Mais non, elle se retient. Le jeu n’en devient que plus intéressant. Elle ne sait plus vraiment à quoi s’attendre avec lui. Entre la soirée où il était loin de la repousser, et cette réserve dont il fait preuve maintenant, elle en finirait par croire qu’il a des tendances bipolaires. Ou schyzo, au choix. Elle s’éloigne, lui laisse un peu de mou, lui laisse l’impression que c’est lui qui tient les rênes. Les mecs aiment ça, se sentir au pouvoir, avoir cette impression de diriger les choses, de prendre les décisions par eux-mêmes. Et elle l’a bien compris. Alors ça lui arrive, de temps en temps, quand ses techniques frontales ne fonctionnent pas, de passer par des voies détournées, de jouer la fille docile, pour pouvoir mieux reprendre les choses en mains par la suite. Elle hausse un sourcil, lui rend son sourire taquin alors qu’il semble enfin changer d’humeur. C’est pas trop tôt. « J’attends de voir, parce que pour l’instant tu parles beaucoup mais tu fais pas grand-chose… » Ce foutu sourire collé aux lèvres, elle le provoque du regard alors qu’elle s’adosse au mur, lascive alors qu’il s’avance vers elle. Sans qu’elle s’y attende, il lui coince les poignets, la plaque contre le mur assez violemment pour lui couper la respiration une seconde. Elle laisse s’échapper un rire, alors qu’elle prend conscience de son corps subitement proche du sien, les muscles de ses bras qui joue sous la peau de chaque côté de son visage. Elle laisse ses yeux se balader sur son torse nue, se régale les pupilles. « Alors comme ça, t’aime la jouer violente ? » Elle lève les yeux, plante son regard dans ses iris glacés. Ses lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres des siennes, il lui suffirait de rapprocher son visage, un tout petit peu, encore un peu… Son attention est détournée par la porte qui claque, un projectile qui vole droit sur la tête de Sander, qui lui lâche les poignets sous la surprise. Elle tourne la tête pour voir qu’elle est l’imbécile qui vient les déranger et tombe sur… Lip. Lip ? Mais qu’est-ce qu’il fout là, lui ? Elle s’était pourtant assurée que personne n’était encore sur place. Elle bug un instant, ne comprends pas vraiment ce qui se passe, qu’est-ce que le Castel fout là, pourquoi il a l’air en rogne comme ça. Les mots tombent, et il lui faut un instant pour percuter. Elle hausse les sourcils d’incompréhension, se tourne à nouveau vers Sander. Elle, un lot de consolation ? Elle refuse d’y croire, préfère ne pas relever, sinon elle serait capable de lui en coller une. De leur en coller une à tous les deux pour avoir foutu la merde dans ses plans. « C’est quoi ces conneries ? » Sander, avec un mec ? Lui qui a plutôt tendance à enchaîner les filles ? Soit Lip est clairement en train de se foutre de sa gueule, soit elle a raté un épisode. Il se rapproche, vient ramasser ses clés, et elle rêve ou son regard s’attarde sur Sander ? C’est quoi ce bordel ? Elle croise les bras, regarde Lip avec un sourire mauvais alors qu’il ne semble pas prêt de partir. « On peut savoir ce que tu fous là ? Tu comptes rester pour admirer le spectacle, histoire de t’assurer qu’il est bien capable de choper ? Quitte à être là, tu veux pas te joindre à nous, non plus ? » Quitte à ce que cette situation dérape, autant les provoquer jusqu’au bout.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyVen 14 Fév - 21:16

like it hard. ça sonne comme une blague dont il a même pas le temps de rire. parce que c'est définitivement pas avec elle qu'il appréciera la violence. la porte claque et lui arrache un sursaut brutal. donc la situation peut être pire. donc quelqu'un peut s'ajouter à quelque chose qu'il ne parvient pas à gérer. et avant de pouvoir décrocher l'attention du danger nommé artemis un objet le percute et lui soutire un feulement contrarié. "mais ça fait mal putain !" et la sœur passe au second plan par la magie de l'objet volant non identifié, parce qu'il galère déjà assez sans en plus se faire agresser. piégé dans un grand ensemble où il ne contrôle pas le moindre paramètre il perd la face en constatant que qui d'autre que lip ? jamais été aussi content et désespéré à la fois de le voir s'inviter, parce qu'il avait vraiment pas besoin qu'il vienne mettre son nez dans des affaires familiales mais ah-ah, fuck irony, à trop vouloir tirer sur l'argument sœur il se retrouve maintenant condamné par le karma. le premier réflexe instinctif de contradiction le prend aux tripes et il retient in extremis un c'est pas ce que tu crois au comble de la justification nulle. et puis vu que lip le jette sous le bus, ça tue toute envie de sauver le truc. il grimace mais ne réplique même pas. bloqué entre un je suis pas gay et je te sauterais bien lip, cordialement qui dans tous les cas ne passerait jamais auprès de la furieuse dont il n'a toujours pas trouvé comment se débarrasser. mitigé, résolument rivé sur l'intrus il ne se souvient qu'ils sont trois que lorsqu'elle ouvre la bouche scandalisée. "c'est rien. c'est juste castel qui transfère ses troubles sur les autres." il arrive même pas à mordre sander, à lui donner tort, à briller dans le déni comme le roi des connards. il est la pâle copie du show-off habituel, celui qui caracole le rire toujours prêt. il montre les crocs, la frustration qui le talonne parce que putain, il ose sérieusement lui jeter ça à la gueule ? se refuser, frapper, gueuler tout ça pour lui renvoyer ici, maintenant ? ça pince fort la fierté du gamin gray, ça relègue artemis si loin qu'elle est transparente quand il fait un pas en direction de lip avant de laisser à nouveau tomber. c'est pas ici que ça se règlera même si la colère palpite au fond de son estomac. "va chier putain c'est pas un prix de consolation c'est -." ma sœur. ma putain de sœur. mais il dit rien, rejette un regard blasé vers elle parce qu'il est piégé entre les deux sans pouvoir être honnête ni avec l'un, ni avec l'autre. ça échappe à personne le regard qui glisse sur lui et lui fait goûter cette envie qu'il a déjà testé une fois sans succès. "ça va, j'te gêne ? t'as changé d'avis ? ça peut s'arranger tu sais..." il est sur les nerfs sander, chatouilleux de l'attention qu'on pourrait lui ôter pour la refiler à l'autre tarée au féminin mais ça l'empêche pas de tenter la private joke qui, pour un esprit aiguisé, sous-entendra toujours bien trop. "tire-toi." ou tu l'enterreras avec moi. la mauvaise humeur divisée en trois mais c'est artemis qui remporte haut la main la coupe du seum, à mettre en péril la présence de lip alors que lui l'échangerait volontiers avec elle. il devrait la boucler sander. il devrait se mordre la langue jusqu'à ce que l'orage passe mais la jalousie susurre dans le fond de son oreille, qu'elle a beau avoir l'air en colère, elle offre l'option partage et il est hors de question qu'il regarde sa sœur emballer castel quand lui a juste eu le droit de se faire maltraiter. "occupe-toi de ton cul castel, ta solitude fait de la peine. quant à toi swanson, ça va, lui aussi tu veux le chauffer, tu files des invitations comme ça ?!" qu'ils aillent se faire foutre tous les deux. "c'est pas l'heure de ton petit missionnaire insipide avec aspen ? elle doit t'attendre ton étoile de mer, cours, vole castel, la fais pas attendre.
Revenir en haut Aller en bas
Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
here since : 15/10/2019
dreams : 554
pseudo : twenty-two.
face, © : styles. (avatar: cosmic light ; icons : StrangeHell & mistborn ; code profil : dies irae)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyMar 18 Fév - 18:02

le réflexe est complètement stupide et immature. petit prince castel qui s'improvise gamin capricieux, sans aucune surprise. spectateur d'une scène que tu refuses d'intégrer. trop réelle et trop désagréable pour l'oeil. alors tu trouves rien de mieux à faire que lui balancer tes clés en pleine gueule. tu pourrais te cacher derrière un c'est juste pour le faire réagir mais au fond c'est simplement pour éviter qu'il la chope devant toi. parce-que, non. tu refuses de voir gray serrer artemis sans y ajouter ton grain de sel. et tu décides que tu mérites de donner ton avis. depuis que ce pauvre con a réussi à foutre le bordel dans ta tête avec ses deux baisers de pédale. il a pas le droit de créer ce chaos dans ton esprit pour ensuite aller sauter la première nana venue. qu'il aille crever. tu le laisseras pas s'en tirer comme ça. trop facile. alors quand ses yeux se détachent d'elle -enfin- pour se poser sur toi, t'as un sourire satisfait. la surprise sur son visage qui te prouve bien que ta présence est sans doute la dernière chose à laquelle il s'attendait là maintenant. probablement qu'ils avaient prévu leur coup tous les deux. attendre la fin de l'entrainement, s'assurer que le lycée est complètement vide, ils ont même pas pris la peine de se rhabiller. de simples serviettes pour faciliter la suite. et putain. non non non. et tu pourrais attendre des explications, les laisser s'expliquer. tu le vois venir à deux mille pour cent le c'est pas ce que tu crois même s'il y a une part de toi qui t'attend à voir un sander fier et prêt à embrasser artemis juste devant toi. pour te montrer que tu gênes, que t'es de trop et que si tu dégages pas rapidement, tu assisteras à un live show. et tu prends les devants. fierté mal placée, jalousie déguisée, tu viens l'attaquer sur sa sexualité avec peu de subtilité. dans l'unique but de faire réagir artemis et de pourrir le plan cul de sander. et ça marche. satisfaction intense quand la blonde relève. intriguée par tes mots, surprise que t'oses te lancer sur ce terrain-là. et il semblerait que sander embrassant des mecs -pas des mecs, juste toi, please- soit pas une idée très répandue au lycée. et il réagit à peine, gray. il t'a habitué à une répartie plus vive et plus violente. ou alors c'est seulement quand vous êtes seuls et prêts à vous défoncer les phalanges ? et tu te fiches pas mal de sa réponse. tes troubles. et à cause de qui putain ? lui et sa fichue bouche de pd qui n'a rien trouvé de mieux à faire que se poser sur la tienne. bordel, il fait chier. et tu t'approches, tu viens récupérer tes clés. la tentation est bien trop présente pour ne pas y céder. tes yeux qui glissent sur son torse nu. et jusque là t'avais réussi à y échapper -presque réussi. ou du moins à être plus discret. parce-que, évidemment, sander le voit. ses yeux sont captivés par le moindre de tes faits et gestes. presque aux aguets. laissant presque artemis en arrière plan ? alors quand il relève ton regard, tu t'empêches d'ignorer. tu veux te la jouer fier même si au fond tu trembles juste d'avouer haut et fort qu'il a réussi à te frustrer la dernière fois. alors tu souffles, juste pour lui, « t'aimerais tellement...» et sans doute que ça fait partie de ton petit jeu. essayer de voir si artemis reste vraiment son premier choix quand t'es là, juste à côté. ton ego qui a besoin de se rassurer. et c'est ridicule. complètement ridicule, ce pari dans lequel tu te lances. parce-que sander est suffisamment intelligent pour savoir que même s'il plaque artemis de suite, jamais tu lui ouvrirais les bras pour une session hot make out.  et tu lâches un rire quand il te demande de te barrer. tu sens qu'il est mal à l'aise. t'arrives pas à comprendre pourquoi mais ça te suffit pour t'ancrer un peu plus à côté d'eux. alors quand artemis suggère une solution à ce gros bordel, tu fais mine de réfléchir. threesome, been there done that. et tu sais que plus jamais t'iras sur ce terrain là. pas après andoni et aspen. la trahison de savoir qu'ils se voyaient encore après que t'aies rompu avec elle est bien trop poignante pour passer au dessus. tu te tournes complètement vers la blonde. t'ignores sander avec une facilité déconcertante. toute ton attention est dévouée à artemis et à sa serviette. trop courte, trop blanche, trop légère. « j'ai oublié mon porte-feuille. » tu réponds presque innocemment. tes yeux qui divaguent sur le haut de sa serviette. t'as aucune envie de te joindre à eux. si tu t'écoutais, tu foutrais juste un nouveau coup de genou à sander pour qu'il soit dispensé de toute activité physique pour la soirée. mais t'es bien d'humeur à le rendre fou. et ça semble bien facile. « t'as peur qu'il soit pas à la hauteur ? ou alors t'es juste d'humeur à doubler le plaisir ? » que tu lâches à artemis. tu sais très bien qu'elle ne se démontera pas. pas le genre de nana à se barrer au premier obstacle. et même si elle se retrouve au milieu d'un bordel dont elle ne connait même pas l'origine, tu crois en elle pour en ressortir grande gagnante. à tes conditions : sans se faire sauter ce soir, ni par lui ni toi. puis sander qui se réveille dans ton dos, tu lèves les yeux au ciel. « jaloux ? tu veux pas partager sandy ? » le surnom roulé sur la langue par pure provocation. le jeu de pouvoir est à ton avantage cette fois. tu jubiles. mais t'arrives pas à savoir si sa jalousie est destinée envers elle ou toi. mystère. puis le prénom de ton ex qui s'échappe de sa bouche. presque comme une insulte. et il finira, un jour, par te convaincre que c'est par son cul à elle qu'il est obsédé. « ne t'inquiète pas pour aspen, elle sait très bien me satisfaire. elle me connait assez pour savoir ce qui me plait... » et ça te ferait presque rire parce-que tu ne l'as pas touché depuis votre rupture. un an maintenant. mais bon ça semble le faire réagir alors s'il faut que tu l'utilises pour l'enrager, tu t'appliques. « et arrête de râler comme un frustré, gray, je suis en train de négocier une fin de soirée doublement bénéfique pour notre chère artemis ici présente. » la douceur dans ta voix pour venir apaiser la frustration du gosse face à toi. et tes doigts qui viennent jouer sur l'épaule d'artemis. « il a l'air sur les nerfs le sander. frustré probablement. ça risque d'être assez rapide et peu appréciable pour toi. » et le conseil se veut sincère alors qu'il n'est simplement qu'une attaque supplémentaire contre lui. « si ça avait été moi, t'aurais déjà crié...» que tu souffles. et c'est si facile de te la jouer lover et meilleur coup de l'année quand tu comptes absolument rien mener à bout. que des paroles, rien que ça. et ça rend le jeu si amusant surtout quand tu sais sander pendu à tes lèvres. ( @sander gray @artemis swanson)
Revenir en haut Aller en bas
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyMer 19 Fév - 18:37

Elle essaie d’analyser la situation le plus rapidement possible pour pouvoir reprendre le dessus, mais elle sent bien qu’elle n’a pas toutes les cartes en mains, et ça la met en rage. Elle ne supporte pas d’être laissée pour compte, d’être reléguée au statut de potiche, de plante verte alors que les deux s’attaquent, s’envoient des piques l’un après l’autre, comme si elle n’existait pas. La tension entre eux est telle qu’elle ne peut que comprendre qu’il y a une histoire quelque part, un épisode qu’elle a raté, et ça titille sa curiosité. Plutôt que d’en prendre un pour taper sur l’autre, elle essaie de contenir sa colère, de rester sur le ton de la séduction, autant avec l’un qu’avec l’autre. Jamais du genre à passer à côté d’une bonne source de distraction. Et à voir les regards échangés – les regards glissés – Artemis se dit qu’elle pourrait probablement mettre son grain de sel, jeter un peu d’huile sur le feu, attiser ces tensions déjà présentes entre eux, histoire de faire taire sa propre frustration. Car elle peut déjà pressentir que cette histoire ne finira pas comme elle se l’était imaginée. Elle redirige son attention sur Sander, l’espace d’une minute. « La faute à qui ? Si tu mettais pas autant de temps à te décider, cette discussion n’aurait pas lieu d’être. » Les yeux de Lip qui se détournent enfin de Sander, viennent traîner sur son décolleté. C’est fou ce qu’une simple paire de seins peut faire. Un sourire en coin vient étirer ses lèvres alors qu’elle retrouve enfin un peu de contrôle dans tout ce bordel. Elle hésite entre la première et la deuxième réponse, se demande dans quelle direction emmener la suite de la conversation. A voir la tête de Sander, c’est à croire qu’il en deviendrait dingue de voir Lip reporter son attention sur elle, et ça, ça pèse lourd dans la balance. Elle tourne de nouveau les yeux vers Lip, ignore l’autre complètement. Sa décision est prise, elle appuiera là où ça fait mal, tant qu’elle le pourra. « Vu sa tendance à fuir, je commence à douter de ses capacités… » Prends toi ça dans les dents. Pas du genre à bien vivre la frustration, Artemis. Elle est plutôt du genre à devenir acide, à attaquer, mordre aussi fort que possible pour laisser sa marque. Et cette situation au complet à une fâcheuse tendance à la frustrer. Il est hors de question qu’elle soit la seule laisser pour compte dans cette histoire, et même si elle sent que Lip se sert plus ou moins d’elle pour faire réagir Sander – pourquoi, ça lui échappe encore – elle est prête à le laisser faire. Tant qu’elle en tire quand même son épingle du jeu, et qu’elle s’en sortira la tête haute. Sander au sol, si possible, merci. Elle laisse couler la remarque sur Aspen, par souci de garder Lip de son côté, d’avoir encore un allié. Pour l’instant. Tant qu’il la suivra dans son petit jeu, elle pourrait l’épargner. Elle se décolle du mur alors que ses doigts se posent sur son épaule, se rapproche sensiblement de Lip, sans un regard pour Sander. Elle l’ignore royalement alors qu’elle se concentre sur l’autre, vient glisser un doigt sous son menton, rapproche son visage pour lui répondre sur le même ton. « A croire qu’il a ses règles, le pauvre. Faut croire que je me suis trompée, c’est toi que j’aurais dû coincer dans les vestiaires… » Elle laisse sa main glisser jusqu’à son t-shirt, qu’elle agrippe pour l’attirer à elle, avant de venir capturer ses lèvres. Sander ne veut pas d’elle ? Aucun problème. Elle ira trouver son bonheur ailleurs. Et si en plus, ça peut emmerder l’autre, elle ne voit pas pourquoi elle devrait se priver.
Revenir en haut Aller en bas
Sander Gray
Sander Gray
le consentement c'est so 2019
here since : 10/07/2019
dreams : 534
pseudo : robbie (emilie)
face, © : froy g. (blossom)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyJeu 20 Fév - 19:16

un t'aimerais tellement soufflé suffit à faire naître un sourire, parce que c'est une vérité dont il se joue face à lip. oui. il aimerait si fort que l'autre se fasse miroir de son désir qu'il serait prêt à lui forcer la main pour qu'il reconnaisse les faits, mais pas avec artemis pour spectatrice. alors quand l'attention revient à la blonde, c'est instantané : il roule des yeux, l'élan donné par toute cette jalousie qui l'étreint quand il voit l'autre blaireau mater vulgairement cette conne. c'est un désastre et il ne contrôle aucun de deux paramètres de cette histoire. c'est tellement grossier qu'il devrait aller se rhabiller et se barrer mais la loi divine de la possessivité l'empêche de lâcher sa position même si ça ne semble pas arrêter lip quand il incite l'autre à tomber la serviette juste des yeux. ouais, c'est officiel, il aimerait tellement que ce regard se balade sur lui qu'il est juste étranglé par l'envie de voir la situation se renverser. dans tes rêves sander. et pour une fois l'autre arrête un instant de débiter des conneries pour cracher la phrase la plus vraie qu'il soit : t'es jaloux sandy ? l'encéphale tire à hue et à dia, division claire et nette entre la satisfaction ridicule de se voir affublé d'un surnom -c'est facile d'en occulter toute la moquerie, vu la situation pitoyable dans laquelle il se trouve déjà- et le ressentiment de voir fleurir la réalité brute sans maquillage : il est jaloux. jaloux à en crever. jaloux comme il l'a jamais été et ça ne l'en rend que plus chatouilleux. "tu devrais pas être déçu dans ce cas, aspen, artemis, même combat où t'as tes chances de t'en sortir victorieux sans aucune gloire vu qu'elles attendent que la ville leur passe dessus." sans pression il insulte la frangine, et ça fait un bien fou que de s'en prendre à quelqu'un d'autre que davenport. pas que ça l'emballe vraiment de voir cette liste de prénoms s'agrandir puisqu'elle s'intitule en belles lettres dorées Toutes Les Chiennes Sur Lesquelles Lip Fanstasme (Et Que Je Dois Supprimer). mais ça change, et artemis est aussi facile à condamner que l'autre écervelée inutile. ça devrait flinguer son ego de les voir tous les deux s'entendre sur sa capacité ou non à satisfaire quelqu'un, surtout quand ni l'un, ni l'autre, ne peut prétendre avoir testé ; mais ça ne provoque pas grand-chose, parce que tout ce qui l'obsède c'est que lip a répondu quand il l'a embrassé. c'est bien qu'il a été à la hauteur trente secondes dans sa vie non ? mais le pire c'est résolument sa sœur, dorénavant connu sous l'étiquette de pouffiasse – ou pire si affinités. par contre il encaisse mal, très mal, le si ça avait été moi, parce que ça distille des images dont il ne voulait certainement pas. il a aucun mal à les imaginer, bande son comprise, et c'est pas loin d'être sa version de l'effondrement du monde. " ses règles, t'es sérieuse put—" pas le temps de finir qu'elle le foudroie sans même lui laisser le temps de comprendre, elle prend d'assaut lip et ça le sidère. il pensait pas que ça ferait mal, que toute la cage thoracique vibrerait qu'un non ! que la langue refuse de former. c'est la détresse qui l'écrase en premier et il pourrait se barrer sans même se rhabiller, prévoir de faire ça ailleurs, loin d'eux, de cette vue, mais hors de question de la laisser écarter les cuisses pour castel quand déjà elle s'accapare sa bouche. "alors lip, tu comptes la mordre comme moi ou t'es soft et docile avec les meufs ?" un point partout, si sa sexualité hasardeuse avait fait l'objet d'un déballement imprévu, celle de l'autre ne méritait guère mieux. et plutôt crever que de la toucher elle, alors ses phalanges se referment sur la tignasse estampillée castel. que la délicatesse aille se faire foutre, si lui a mal au cœur, lip mérite bien d'avoir mal aux cheveux quand il tire en arrière sans ménagement. "toi t'arrêtes ça tout de suite, tu t'es cru où putain ?" c'est moi que t'es censé embrasser. m o i . c'est clair pourtant non ? la tempête intérieure tente tant bien que mal d'être endiguée pour ne bouffer que l'interne, et surtout pas venir s'afficher mais c'est peine perdue. les pupilles torves aussitôt gagnées, il affiche clairement son mécontentement, non pas de voir un plan cul – trop facile et incestueux- lui échapper mais de voir qu'il n'a aucun foutu contrôle sur lip, qu'il ne peut ni gagner ses faveurs ni l'empêcher d'aller foutre sa langue dans la bouche d'une autre sous son nez. ça pourrait avoir un goût de déjà vu, mais cette fois il en a rien à taper de ladite gonzesse clichée que l'autre pense lui voler. "tu mérites bien ta réputation de pute swanson, n'importe qui pourvu que quelqu'un te saute."
Revenir en haut Aller en bas
Lip Castel
Lip Castel
aspen merci de l'oublier. bises. sander
here since : 15/10/2019
dreams : 554
pseudo : twenty-two.
face, © : styles. (avatar: cosmic light ; icons : StrangeHell & mistborn ; code profil : dies irae)


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyDim 23 Fév - 18:50

t'as l'impression de maitriser la situation, en étant celui qui débarque et qui s'impose. tu viens t'installer entre eux sans aucun remords. et tu te dis que c'est toi qui a les cartes en main. juste toi. parce-que sander est bien trop perturbé par ta présence pour être un minimum cohérent et artemis est trop perdue pour comprendre dans quoi elle se trouve. alors t'es le grand champion dans ce jeu débile que tu viens de commencer. probablement bientôt appelé celui qui attirera l'attention de l'autre le plus rapidement possible. les insinuations précises et soufflées pour sander d'un côté, et le flirt exagéré pour artemis de l'autre. l'amusement est visible, si tu omets le fait qu'ils soient simplement en serviette. alors tu prends sur toi, tu t'empêches de leur gueuler d'aller se rhabiller tous les deux. tu préfères faire glisser ton regard sur le haut de la poitrine d'artemis. juste pour rester dans le rôle du mec qui serait capable de piquer une nana juste devant les yeux de son (ancien) pote. et la blonde semble satisfaite de l'attention. frustrée que sander n'ait pas été plus rapide. et il semblerait que ton timing ait été parfait. suffisamment pointilleux pour que tu arrives avant qu'un simple échange de salive soit fait. alors tu laisses sous-entendre que t'es prêt à t'ajouter à leur petit équation. doubler le plaisir pour elle et puis quoi encore ? elle rentrera juste frustrée la swanson, tu veux simplement la priver de toute caresse et de toute marque d'affection de la part de gray. et il semblerait que ta présence lui donne envie de changer de mec pour les prochaines minutes. elle s'adapte la petite. alors c'est bien facile pour toi de balancer une pseudo jalousie à sander. lui, qui se retrouve basculé en second plan. et ça brûle. tu sens bien que ta question ne lui plait absolument pas. alors il se retrouve sur la défensive. aspen, artemis, toutes les deux insultées juste pour ne pas assumer que ça le fait chier de voir la blonde se tourner vers toi et perdre tout intérêt pour lui. parce-que c'est ça le problème ? elle qui ne le regarde plus lui ? toi t'es juste l'élément perturbateur qui a tout coupé avant même que ça commence. pas vrai ? alors tu t'improvises défendeur des droits féminins.  « et la liberté sexuelle dans tout ça ? si elles veulent se taper un mec différent chaque soir ça ne fait pas d'elles des putes, pauvre con. égalité des sexes, 2020 et autre. » bordel, t'es le plus beau des hypocrites vu le nombre de fois où t'as traité aspen de salope dès qu'elle osait se rapprocher de trop près -à ton goût- d'un autre mec quand vous étiez encore ensemble. tu t'empêches de grimacer parce-que t'atteins un niveau phénoménal d'hypocrisie, castel. mais bon, autant se mettre artemis dans la poche dans ton petit jeu. ça ne sera qu'apprécier. alors tu attaques plus facilement. tu remets en cause ses capacités et la satisfaction d'artemis en devenir. simple mais efficace. et tu refuses d'imaginer sander au lit. non, no way, t'iras pas sur ce terrain-là. pour ton propre bien. tu lâches un petit rire quand Artemis te suit. elle-même qui déclare haut et fort de douter de sander. tu te sens brillant. cette nouvelle alliance te plait définitivement. la swanson ne se démonte pas, elle te suit et court presque plus vite dans la bataille pour enfoncer sander. puis elle se rapproche. son regard sur toi, son index sous ton menton. et elle souffle quelques mots. sa décision semble être prise. le mec qu'elle veut change sous tes yeux. tu deviens numéro un dans sa wish list. et t'es flatté, parce-que tu pensais pas que ça serait si facile. sander se scandalise juste derrière toi. il s'énerve et t'es prêt à te retourner pour te foutre de sa gueule mais tu te retrouves avec les lèvres d'artemis contre les tiennes. et putain. pas encore. c'est quoi cette tendance à vouloir t'embrasser sans te demander ton avis ? bordel. t'es figé. aucune réponse. tes mains sur ses épaules, prêt à la dégager d'un geste brusque et pas du tout poli. et en même temps tu sais que vous êtes regardés. sander est juste à côté. et t'es pas à l'aise. pris à ton propre piège. génial, lip, bien joué. et maintenant ? alors t'essayes un entre deux. tu y réponds tout juste pour ne pas passer pour le mec insensible mais sans aucune conviction et réelle envie. la remarque de sander qui passe pas. la morsure, celle que tu lui as faite l'autre fois pour le dégager. alors finalement tu l'embrasses, artemeis. tu y glisses ta langue et tu te donnes presque en spectacle. ça en ridicule. mais il te cherche, le con. il veut savoir comment tu te comportes avec une nana ? watch me. mais rapidement tu sens sa poigne dans tes cheveux. il te tire en arrière et tu grognes. tu viens le pousser comme simple réponse. et tu pries pour que sa serviette ne tombe pas. qu'elle reste là où elle est. c'est clairement pas le moment. « mais putain ! je prenais mon pied là ! » absolument pas. avant sa remarque, t'étais prêt à t'écarter sans la blesser. parce-qu'embrasser quelqu'un devant sander... c'est bizarre. ça te fout un truc aux tripes. un soupçon de culpabilité. mais il t'a provoqué alors t'as juste réagi. juste pour le rendre un peu plus fou. « c'est moi qui prend alors que c'est elle qui m'embrasse ? incroyable. t'avais qu'à réussir ton coup avant connard. pas assez rapide. » gamin capricieux blessé d'être celui qui se fait attraper. et tu vois bien qu'il est furieux, sander. encore plus que l'autre jour devant chez toi. le regard est brûlant. la poigne était féroce. et tu sens bien que tu l'as foutu dans une rage puissante. et t'avais pas prévu que ça aille si loin. alors tu veux juste taquiner, le ramener dans votre pseudo réalité qui ne vous appartient qu'à vous. « je mords seulement quelques privilégiés... » et tu sais pas trop ce que tu lui offres. un aveu de l'avoir mordu volontairement ? une reconnaissance de ce qu'il s'est vraiment passé entre vous ? mais t'essayes d'une façon ou une autre d'apaiser le jeu. et l'ironie est que t'es complètement coupable. comme d'habitude. alors la réplique de sander contre artemis est purement gratuite. alors tu te tournes vers elle, doux au possible. « il est désagréable quand il est énervé, faut l'excuser. les insultes sont son mécanisme de défense. » ta main qui vient se poser sur son épaule, tu te sens presque coupable de l'avoir foutu entre vous. tu l'embarques, plus ou moins subtilement, vers la sortie. « je pense que pour ce soir ce sera plus simple qu'on rentre chacun de notre côté. on remettra ça. sans public aigri et frustré. » tes derniers mots sont soufflés. et t'arrives presque à ton but. les éloigner l'un de l'autre. empêcher tout contact physique. pourrir la soirée de sander. le laisser sur sa faim. que ce soit avec elle ou avec toi. lip un, sander juste frustré. ( @sander gray @artemis swanson)
Revenir en haut Aller en bas
Artemis Swanson
Artemis Swanson
entre le futur sociopathe et son frère on peut pas dire qu'elle sache choisir ses mecs
here since : 18/01/2020
dreams : 286
pseudo : bambi
face, © : kiernan s., .turtle


so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) EmptyMar 25 Fév - 11:42

Si elle avait encore ses doutes sur ce qu’il se passe entre eux, Sander les envoie un à un à la poubelle à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Il transpire la jalousie, et ça l’exaspère. Elle qui n’est pas vraiment du genre à se laisser aller à ce genre de sentiment, elle a du mal à comprendre. Comprendre comment on peut en arriver là, comment on peut s’acharner à ce point, tout ça pour quoi ? Pas grand-chose. Parce que de ce qu’elle en connait, Lip n’est pas vraiment du genre à virer de l’autre bord. Elle ne s’offusque même plus quand il la compare à Aspen, trop habituée à ce qu’on la traite de salope pour que ça l’atteigne vraiment. Elle se contente de lever les yeux au ciel. « Change de disque, Sander, tu tournes en boucle. » A croire qu’il ne sait pas faire dans l’original. Ou qu’il commence à être réellement à court de patience. Lip gagne quelques points dans son estime avec son discours féministe. Il n’en pense probablement pas la moitié, cherche sûrement juste à enfoncer l’autre, à le rendre encore plus fou que ce qu’il n’est déjà, mais ça lui va, à Artemis. Allié de fortune dans ce bordel sans nom qui lui est tombé dessus sans qu’elle ne s’y attende. « Tu devrais l’écouter un peu plus, il dit des trucs intelligents, lui. » Parce que c’est pas par son cerveau qu’il est en train de briller, le Gray. Si elle voulait se le faire jusqu’à présent, il commence à lui taper sérieusement sur le système, et c’est sans aucun scrupule qu’elle change de camp, se met à suivre Lip dans son jeu pour mieux démonter l’autre, celui qui n’aura pas voulu d’elle, qui s’amuse à changer d’avis du jour au lendemain. Et c’est l’escalade, l’autre qui reste sur le côté, qui prend coup sur coup, jusqu’au point culminant. Ses lèvres qui viennent capturer les siennes. Un Lip d’abord hésitant, pris par surprise, avant de répondre suite à la remarque de Sander, qui n’échappe pas à la blonde. Comme moi. Alors comme ça, il y a déjà eu un échange de salive entre eux deux ? Mon dieu, c’est pire que ce qu’elle imaginait. Et ça l’emmerde royalement, un déclic en elle alors qu’elle comprend de mieux en mieux la situation. Se retrouver au milieu d’une guerre de jalousie, assumée ou pas en fonction du parti, très peu pour elle. Elle ne supporte pas d’être celle qu’on utilise, surtout si elle n’y trouve pas son compte. Quand encore les résultats sont partagés, que chacun s’y retrouve, alors pourquoi pas. Mais là, elle a l’impression d’être le dindon de la farce, et elle ressent comme un arrière-goût amer alors que Sander vient tirer les cheveux de Lip. Bienvenue dans la cour de maternelle. Il commence à lui taper sérieusement sur le système, et elle pourrait le gifler tant il lui sort par les yeux. Mais elle se retient, se contente de le fusiller du regard, de s’imaginer tous les moyens qu’elle pourrait utiliser pour lui faire mal. Elle ne s’était pas imaginé que la situation lui échapperait à ce point quand elle s’était introduite dans les vestiaires. « T’es sérieux Gray ? Putain mais c’est quoi ton problème ? La patience, ça a jamais été mon truc, t’avais qu’à réagir avant qu’il débarque. » Et si t’es pas content c’est pareil. Elle sent que ce n’est pas pour elle qu’il est jaloux, mais plutôt d’elle. Parce que c’est elle qui a embrassé Lip, c’est elle qui récolte ses attentions, et apparemment ça le rend dingue. Elle pourrait laisser couler, jusqu’à la remarque de Lip. Quelques privilégiés. Et là c’en est trop. Parce que s’ils étaient plus ou moins sur la même longueur d’ondes jusqu’à présent, avec son histoire de morsure, il rentre dans le jeu de Sander, l’exclue de l’équation, et ça ne lui plaît pas d’être laisser pour compte, sur le côté, devoir observer depuis les gradins, servir de faire valoir. Alors elle pique, elle attaque. « Ca va, je vous dérange ? Vous voulez pas prendre une chambre non plus, pour régler vos petits problèmes de couple un peu plus loin ? » Lip qui essaie de se faire plus doux, qui tente d’excuser le Sander, et ça lui donnerait presque la gerbe. Elle se laisse guider vers la sortie, qu’elle comptait bien gagner de toute façon. Les insultes comme mécanisme de défense, elle connaît. Toujours la première à attaquer les autres dans leur point faible quand on la pousse un peu trop loin, du genre à mordre quand on la pousse dans ses retranchements. « Désagréable ? C’est le moins qu’on puisse dire. La frustration, ça te réussie pas, connard. » Elle offre son majeur à Sander alors qu’elle arrive vers la porte, les derniers mots de Lip soufflés juste pour elle venant étirer le coin de ses lèvres. Elle se radoucit, se fait plus mielleuse avant de quitter enfin ce foutu vestiaire. « Loin des crises de jalousie de l’autre con ? Ca me va. A la prochaine, Castel… » Si seulement elle savait où ça les mènerait… Elle n’aurait jamais accepté l’invitation de Lip.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

so you're a tough guy (sander) Empty
MessageSujet: Re: so you're a tough guy (sander)   so you're a tough guy (sander) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
so you're a tough guy (sander)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» sander — lip
» jazz — sander
» one thing right ;; sander
» (sander) smoke screen
» let me live that fantasy ;; sander

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
teenage dream never dies ✩ :: young, wild and free :: Golden Oak Private-
Sauter vers: