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 the greatest ;; ollie

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Romy Wilson
Romy Wilson
"did u text someone else and then throw ur phone accross pacific?!" attack
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MessageSujet: the greatest ;; ollie   the greatest ;; ollie EmptyDim 24 Nov - 17:32

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les yeux bleus qui bloquent sur l’écran. poupée porcelaine prise au dépourvu. le visage figé par la surprise et la déception. encore une. et romy, elle aimerait pouvoir les compter sur une main parfaitement manucurée. mais la réalité est autre. plus blessante et moins appréciable. les refus s’enchainent. les oui ne sont que des espoirs trop vite avortés. et c’est dur à encaisser. les auditions se multiplient et elle ne trouve pas escarpin louboutin à son pied. ce monde ne lui offre pas les paillettes qu’elle mérite. que des rôles de façade, de second plan et inintéressants. pas assez digne de son jeu. et elle mérite tellement mieux, romy. elle mérite un rôle qui l'emmènera directement dans les hautes sphères hollywoodiennes, bien loin de ces pauvres gamines sans talent qui tentent de se faire un nom à jouer la godiche devant une caméra. sans façon. romy, elle ne joue pas dans cette cour là. trop pathétique. elle est beaucoup trop audrey hepburn et pas assez marylin monroe pour ça. alors elle supprime le message de son agent. avec aisance et facilité. aucune trace, aucune preuve. un lointain souvenir qui disparait aussi vite qu’il n’est apparu. une liste de messages plus agréable à l’oeil. des rendez-vous, des coeurs envoyés. elle tient davantage à ce reflet de sa vie. plus joyeux et plus positif. mais son humeur reste rongée par cette nouvelle. elle n’arrive pas à passer au dessus. l’échec qui s’installe dans sa poitrine et son besoin d’exploser qui se fait ressentir. parce-qu’elle n’arrive pas à faire semblant, romy. un comble pour une actrice en devenir. alors elle fait ce qu’elle sait mieux faire. s’exprimer. la main impératrice qui ordonne dans l’air. « hors de ma vue. » qu'elle siffle dans le couloir. la princesse qui ne se laisse pas abattre et qui se fait entendre. des regards interloqués et interrogateurs. ses yeux bleus qui s’assombrissent. ses escarpins qui claquent sur le sol de golden. et les paysans s’écartent. aucune autre alternative n’est envisageable. direction son casier. les cours sont terminés. sa présence princière n’est plus exigée dans les couloirs. mille neuf cent vingt-neuf. code de casier. la date de naissance d’audrey. les photos qui habillent cette porte en acier trop froide et banale. la rousse sur la scène du grand amphithéâtre pour le spectacle de l’année dernière. sur le devant de la scène. premier rôle, ovation du public. finn et elle sur un banc dans le parc. lloyd et son air suffisant avec un bouquin. diamants sur canapé. le signe d’hollywood. sa vie résumée sur papier glacé en attente d’une couverture de magasine, digne des plus grands. vogue qui tarde à appeler. alors elle continuera de nourrir son compte instagram jusqu’à temps qu’on daigne lui donner l’importance qu’elle mérite. soupir impatient. son heure arrivera. le rôle de sa vie n’est plus très loin, elle en est persuadée. un bras qui glisse sur sa taille avant de sentir des lèvres contre sa joue. une douceur signée oberrhin. qui d’autre… « non non non. » qu’elle lâche en te détachant de lui. trop près, trop chaud, trop amoureux. elle a besoin d’espace, besoin de respirer. sa main sur son torse, une moue plus douce qui vient s’afficher sur son visage de poupée. « je dois aller réviser mon texte, on se retrouve à dix huit heures. » qu’elle lui annonce avant de filer dans l’autre direction. sans un baiser, sans un mot doux. les priorités sont là. le théâtre avant tout. la gloire avant les hommes. et elle est pressée, romy, mais elle prend trois secondes pour envoyer un message à ollie. thé aux fruits rouges, sans sucre. et elle espère que le silver ne sera pas en retard. il sait très bien que ça ne présage jamais rien de bon de la faire attendre. surtout quand il est question d’une pièce et de faire réviser son texte. les fesses sur la scène de l’amphithéâtre, les jambes dans l’air, romy mordille ses lèvres rouges sang en récitant son texte. technique bien connue. réciter à voix haute. sa propre voix qui la berce. et enfin quand la porte daigne s’ouvrir, elle voit un être confus et en retard. idiot. « que vois-je ? un ollie qui ose me gracier de sa présence. » voix aiguë qui résonne dans la salle. la main sur la poitrine. théâtrale jusqu’au bout. « je suis sûre que tu aurais pu faire de grandes choses avec les quelques dollars que tu viens de perdre par ton retard. » et elle fait mine de réfléchir. comme si elle ne réfléchissait pas en terme de sacs à mains chanel et d’escarpins louboutins depuis dix ans. comme si elle se souvenait de ce que ça pouvait faire d’attendre des billets pour pouvoir aider les parents. cette vie n’a jamais existé pour elle. c’est ce qu’elle aime dire, en tout cas. et elle sait qu’au fond chaque billet est important pour lui. elle sait pertinemment qu’il ne la suit pas partout pour le plaisir. même s’il devrait être honoré qu’elle l’ait choisi. il ne se rend pas encore compte de la chance qu’il a de connaitre romy wilson alors qu’elle n’est qu’adolescente. il s’en souviendra sans doute dans quelques années quand la rousse apparaitra sur son écran de télé pour son étoile au walk of fame. « roméo et juliette, acte I scène 5. » qu’elle annonce avant de lâcher un exemplaire de la pièce à quelques mètres d’elle. prête à retourner dans le personnage. innocente et vierge juliette. « chop chop, on se dépêche. » il l'épuise déjà à être aussi amorphe et à lui faire perdre son temps. ( outfit ;; @ollie kane )
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Ollie Kane
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MessageSujet: Re: the greatest ;; ollie   the greatest ;; ollie EmptyLun 25 Nov - 22:05


le regard dans le vide. la respiration lente et pourtant profonde. ollie se reprend souvent à se concentrer sur la fonction même de ses poumons. du rythme qui accompagne celui de son myocarde. il a trop peur. peur d’oublier de respirer tout simplement. que tout se bloque d’un coup sans qu’il ne puisse faire quelque chose. ou bien au contraire, que tout s’emballe, tout prenne feu sous la rapidité des inspirations qui ne semble mener à rien. il se laisserait noyer sous la brûlure à répétition. tout ça depuis la fusillade. d’une philosophie cinglante, il pourrait facilement affirmer qu’il a laissé un bout de lui même là bas. il a du mal à sourire, à faire briller ses yeux, le maintenir en vie. tout le monde est un peu plus effacé et ollie ne sait pas comment se raccrocher à la réalité. mais il faut continuer à avancer parait-il. à se lever le matin, à vivre et toutes les conneries qu’on rabâche à la télé et pendant les discours du maire. tout paraît si faux à ses oreilles, lui qui a l’habitude de faire semblant pourtant. il y arrive plus, ne trouve plus la force. et pourtant son naturel n’est pas présent. il est coincé dans un entre deux qui lui pourrit la vie. un quotidien désossé par un souvenir brutale qui se manifeste à chaque bruit, à chaque surprise ou à chaque fois que le blond ferme les yeux. personne ne dit rien, rare sont ceux qui osent en parler. la façade adolescente consent à fermer sa gueule pour paraître encore et toujours. ollie n’a pas la force mental de le faire. il prie tous les soirs qu’il puisse se réveiller d’une vigueur renouvelée, d’un élan de bravoure qui lui permettrait de reprendre son existence là où il l’avait laissé. entre deux sourires lancés avant que du sang ne lui éclate au visage. il se laisse vivre, attend qu’on le tire vers le sol par des détails futiles. là c’est son portable qui le réveille. le regard dans le vide alors qu’il marchait dans la rue, un blackout passager alors que son corps était encore en marche. un arrêt nécessaire qu’on lui commande sans aucune trace de politesse. c’est comme ça que ça marche avec romy. il le sait. la futur star des écrans qui laisse son égo dépasser sa posture de princesse. un thé au fruits rouges s’il vous plaît. sans sucre. il répète les même mots, y ajoutent les mots socialement correcte pour en faire une réclamation convenable. et pourtant ça manque d’engouement solaire ou même de rictus emprunté. rien de tout ça. il espère que le chemin sera long, au vu d’une destination qui lui donne des cauchemars.

dos au mur. une description littérale qui témoigne de son état actuel. sa position immobile, les membres tendus sous la panique, la terreur même. c’est venu soudainement, l’a taclé au sol sans aucun avertissement. c’est la vue même. l’entrée du lycée qui lui procure des sueurs froides, des angoisses naissantes. il ne pensait pas que ça le prendrait aussi violemment, que tout reviendrait en éclats dévastateurs. ça l’a arrêté dans sa marche. la main brûlante de tenir le thé de romy qui doit l’attendre. la ponctualité pourtant innée, il est là. à l’heure. mais impossible pour lui de rentrer comme si de rien n’était. une volonté de marcher la tête haute, l’air complètement indifférent. c’est foutu. le lieu hanté par des mémoires ancrés dans toutes les strates de son esprit. ollie s’est caché, pris sous l’angoisse saisissante et impardonnable. ça lui prend la gorge, le visage, jusqu’à remonter dans ses yeux en larmes à peine retenues. le peroxydé ferme les paupières, mais le noir fait encore plus mal, l’obscurité le tient toujours en otage. entre la peste et le choléra il peut difficilement faire l’autruche. il essaye de penser aux raisons. pourquoi il en est là. pourquoi il est là. il le sait bien pourtant. il sait que l’épreuve sera récompenser d’un porte monnaie un peu plus lourd. la douleur qui pèse dans la balance, mais toujours moins lourde que celle de sa famille. au diable sa santé mentale. personne ne s’en soucie alors pourquoi devrait-il le faire. les pas lourds. qui résonnent dans ses oreilles. ollie évite les regards, les couloirs inutiles, la vitesse d’exécution qui lui évite de se laisser emporter de nouveau par les vagues. il trouve enfin et c’est la voix de romy qui lui fait lâcher un soupire de soulagement. il n’a jamais été aussi heureux de la voir. son arrogance semble presque familière pour lui et ça le rassure légèrement. je suis là c’est le principal non. les répliques habituelles pourraient presque effacer les joues rougies par les larmes séchées. mais le ton n’y est pas, un script répété qui n’a plus la même saveur. et il l’entend, il grince en reconnaissant sa voix vide de sens et d’intentions. désolé. tiens. le bras tendu alors que les yeux se baissent. la gorge encore nouée. il ne dit rien, reste silencieux face au regard perçant de la rousse. il se laisse bercer par les remarques et les ordres. ne pas réfléchir, ne pas prendre de décision. oui c’est bien pour lui en ce moment, c’est ce dont il a besoin. pour une fois elle n’aura aucune réplique de sa part. aucune manifestation de petit branleur juste pour la forme, de rictus taquin ou d’attitude bornée. il ne lui offre qu’un ollie vide de tout, anesthésié par sa présence même dans un tel lieu. il prend la pièce de théâtre entre ses mains légèrement tremblantes et même sur ça il n’arrive pas à se concentrer. des répliques qu’il connaît pourtant par cœur, qu’il a du lire des centaines de fois. la posture arquée, l’échine qui se courbe sous un mal-être visible. il s’efforce à ouvrir la bouche, la langue pâteuse. "si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à une douce pertinence- pénitence. " pardon .. il trébuche, des accrocs sous sa voix plate et dénuée de théâtralité. lui qui d’ordinaire se laisse porter par les mots, le bel acteur sous la tutelle de son imagination. un autre jour il se prendrait a jeu. pas aujourd’hui. non aujourd’hui les traits de l’œuvre se brouille. ollie cherche désespéramment des yeux les prochaines lignes, une mission pourtant simple qu’il n’arrive pas à accomplir. euh, je sais plus où j’en étais, désolé.


@romy wilson   heart.

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Romy Wilson
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MessageSujet: Re: the greatest ;; ollie   the greatest ;; ollie EmptyDim 15 Déc - 14:42

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les doigts sur le livre, la tête dans les étoiles, les paroles qui s’enchainent. cette solitude rassurante qu'elle vient chercher à chaque répétition. rituel habituel pour romy. l’amphithéâtre, refuge de toutes ses émotions. son amour pour la scène, les drames, les pièces. ses années au lycée qui pourraient se résumer à ces quatre murs. les souvenirs se multiplient. son palpitant qui s’affole dans les coulisses quand lloyd décide d’être doux dix minutes d’affilées. un geste à saluer tant il est rare. ses joues qui rougissent quand finn improvise plusieurs baisers en aparté pendant une répétition. fougue bien vite arrêtée pour reprendre l’art de la scène. ses yeux qui roulent vers le ciel quand riley décroche le premier rôle sans aucun mérite. romy, elle est persuadée que la brune use de ses faveurs pour finir dans les bonnes grâces du prof. ça ne peut être que ça. le talent ne rentre pas dans le calcul. sinon romy brillerait. sans cesse. alors elle fait ce qu’elle sait faire de mieux. jouer, répéter, se préparer au jour tant attendu. celui du oui. le oui qui viendra changer sa vie. celui qui la poussera au sommet de son art. broadway et hollywood s’arracheront pour l’avoir. et en attendant, elle excelle sur son propre terrain. golden oak private. et romy, elle s’agace de ce retard. davantage habituée à être celle qui fait patienter, elle n’apprécie pas ce retournement de situation. les regards vers son téléphone pour vérifier l’heure sont récurrents et répétitifs. un brin poussé à l’extrême. à chaque minute, un souffle d’impatience est lâché. alors quand la porte daigne enfin s’ouvrir, romy le fait savoir. toujours avec un air théâtral. what else ? et elle ne peut s’empêcher de rappeler ce qui est perdu pour lui. quelques billets. ce qui le lie à elle. l’unique raison pour laquelle il s’applique à montrer son visage ici et maintenant. loin de son lycée de pouilleux et de ses amis sans grand intérêt. alors elle s’amuse à dire haut et fort qu’il n’aura pas la totalité de son enveloppe aujourd’hui. par sa faute et son manque de professionnalisme. mais son air est plus triste qu’habituellement. sa voix est davantage brisée. ses joues rougies. n’importe qui d’autre l’aurait remarqué et aurait adapté son comportement. except romy. elle fronce à peine les sourcils. parce-qu’elle commence à s’habituer à l’air dramatique d’ollie. dans sa façon d’être si passible, si invisible et si soumis. tout respire la médiocrité. alors elle ne s’y attarde pas. elle se contente simplement d’ouvrir la main pour accueillir sa boisson. « enfin ! » qu’elle annonce dans une expiration contrôlée. le thé dans les mains, on dirait qu’elle revit la romy. comme si elle venait de traverser le désert et que c’était le premier liquide qu’elle buvait depuis. elle ne s’attarde pas sur les pseudos excuses du silver. parce-qu’elles ne sont que formalité. romy n'attend qu'une chose : qu’il prenne place et que la répétition commence. elle n'est pas là pour perdre son temps. mais elle le voit baisser les yeux. sans doute pour s’attarder sur des questions existentielles comme sa présence sur terre. not the moment. alors la rousse l’assomme d’ordre. rapidité est exigée. une réaction est attendue. elle a besoin de lui montrer que sa patience a des limites et qu’elles ont déjà atteintes à cause de son retard. le livre est lancé. la scène est donnée. romy est prête à l’entendre s’essayer au jeu. toujours avec le peu de conviction à laquelle il l’a habituée. mais sa prestation est encore pire que ce qu’elle connait de lui. les mots trébuchent, les mains tremblent, l’envie n’y est pas. tout est fragile et tangible. elle sent qu’il est à deux doigts de craquer. submerger par les émotions, le gosse. romy glisse ses doigts dans ses cheveux roux. les yeux fixés sur la coquille vide qui lui fait face. elle se relève. ses talons qui tapent sur la scène. « mais pourquoi je suis allée te chercher toi ? pourquoi ? » elle s’insurge de son côté. elle essaie de se rappeler si ollie était vraiment le choix évident pour ce poste. elle est prise de regrets. « reprends toi, ollie. tu me fais perdre mon temps. » les mots sont dits avec honnêteté et impatience. les gestes sont grands, le regard est électrique. et elle se doute qu’il est rongé par quelque chose. assez pour avoir séché ses larmes avant d’ouvrir la porte. suffisamment pour ne pas être attentif à sa réplique. les mains sur ses hanches, romy se résout à lui accorder un peu d’importance. noble de sa part. « dis moi ce qui t’empêche d’être concentré sur ma personne. je te donne cinq minutes de mon temps pour parler de toi et après on retourne à la pièce. » elle souffle, romy. elle n’aime pas faire dans la charité et s’attarder sur les autres. mais sans doute qu'une fois qu'il sera libéré de ce qui l'éloigne du moment présent, il sera de nouveau tout à toi. c'es ce que tu espères. « c'est uniquement valable aujourd'hui. ne te fais pas d'illusions. » elle préfère préciser, romy. elle ne veut pas qu'il s'imagine que cette relation va prendre un nouveau tournant. romy reste le centre de l'attention. il n'est là que pour la servir. deal with it.( outfit ;; @ollie kane )
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MessageSujet: Re: the greatest ;; ollie   the greatest ;; ollie EmptyLun 16 Déc - 23:30


ollie a le cœur qui va exploser. c’est la meilleure description de ce qu’il pouvait ressentir. il sent l’atmosphère autour de lui beaucoup fort, les atomes qui flottent qui exercent une pression insupportable sur son corps, surtout sa poitrine. jamais il n’avait ressentit ça, il en a connu des élans de mal être. l’envie de se terrer profondément, ne faire qu’un avec des racines. lâcher la pression d’une façon ou d’une autre, trouver un quelconque échappatoire, quel qu’il soit. sain ou pas. et pourtant, malgré tout ça, il ne saurait décrire correctement les émotions qui le travers depuis qu’il a passé les portes d’entrées du lycée. comme une malédiction qui s’est abattu sur lui à l’instant où son pied à franchie le portail qui mène au parking. il sait que ça n’a rien à voir avec romy, parce que même si sa présence n’a jamais été une compagnie réconfortante, elle ne lui insuffle pas non plus des élans de sueurs froides le long du dos. elle peut être désagréable, arrogante et narcissique, mais ollie n’a rien avec elle. aucune lien qui les accrochent si ce n’est les services rendus tournés en esclavage parfois. elle ne lui doit rien et s’en fout très certainement des états d’âme du blond. elle ne voit qu’elle romy, la futur star du cinéma qui n’a pas le temps de s’attarder sur des événements qui n’ont rien à voir avec elle. dans son monde édulcoré, ollie ne sait même pas si elle aura l’œil assez distrait pour voir sa détresse. elle qui n’a jamais prit le temps de le regarder complètement dans les yeux, qui ne sait sûrement pas grand-chose de lui mis à part son nom et le fait qu’il aille à silver. il le voit bien, ce mépris qu’elle a parfois. lui ne dit rien, ne pipe mot. parce qu’il est pas là pour ça après tout, aucun intérêt pour le décoloré de venir cracher son mal aux pieds de la rousse. gagner de l’argent. oui c’est ça qui le fait avancer jusqu’à elle. une raison bien pauvre et qui pourrait être discuter pendant des heures. mais ollie la tête en l’air, dont l’esprit ne cesse de divaguer un peu trop loin. hein ? je. désolé ? il l’entend d’une oreille distraite alors, s’apitoyer sur son sort comme si c’était elle la plus malheureuse. elle afficherait presque une mine outrée du comportement de ollie, la dramaturge du quotidien. la dramaqueen qui tourne tout en pièce de théâtre, au cas où on la voit, un regard qui traîne sur elle. elle prend soin de peaufiner chacune de ses réactions. un naturel qu’elle cultive avec le plus grand soin. alors que ollie lui, se noie dans ses émotions. il n’arrive pas à les trier et elles se présentent en quinconce sur son visage. je fais ce que je peux ok ? il marmonne la tête au sol. sa répartie s’est envolé bien loin, avant il avait la fougue de lui répondre, toujours avec une délicatesse moqueuse qui pouvait passer plus ou moins bien auprès de l’autre. là le ton n’y est pas. effacé.

le laisser parler. c’est bien la première fois qu’elle lui fait une telle proposition. au début il n’y croit pas, attend le moment où elle changera sûrement d’avis sur la question. où elle va le couper pour retourner la conversation sur sa personne. c’est comme ça qu’elle marche non ? alors pourquoi elle lui laisse ne serait-ce que quelques minutes pour s’exprimer. ollie a peur. il a peur que s’il commence il ne pourra plus s’arrêter. ou au contraire, que tout sorte dans un bordel verbale qui ne fait aucun sens, que ce soit pour elle ou même pour lui. il regarde son texte entre ses mains, hésite à reprendre là où il s’est arrêté. comme si de rien n’était. continuer sa vie comme elle l’aurait souhaité probablement. se plier à son caprice pour faire ce qui a été demandé de lui à la base. il envie roméo pour son éloquence, il rêverait d’avoir un tel don pour les mots. mettre en forme des sentiments aussi complexe que l’amour, alors il saurait sûrement mettre de l’ordre dans celles morbides d’ollie. ou alors c’est peine perdu. on ne peut plus rien pour lui, pour son esprit brouillon ? il s’efforce à ouvrir la bouche, il n’ose la regarder, ce serait sûrement trop dur. de croiser un regard alors qu’il ose se mettre à nu devant romy, qu’il connaît à peine au final. je. j’y arrive pas ici. on aurait pu faire ça autre part j’en sais rien mais. ici je peux pas j’y arrive pas. il aurait pu se stopper là. ne lui donner pas le pourquoi, mais juste une raison pour se dérober de la situation. presque rejeter la faute sur elle alors qu’elle n’a rien fait après tout. la voix qui tremble, il essaye de la maintenir en place, de la rendre ferme, solide. mais rien n’y fait, c’est le gamin qui reprend le dusses sur ses cordes vocales et il aimerait retourner dans son trou. la vulnérabilité qu’elle pourra entendre parfaitement, elle qui a l’habitude d’écouter les émotions pour les interpréter. il se sent presque comme cobaye devant son regard, mais il le sait maintenant. il a délié sa langue une fois, ce sera dur de couper court à ses pensées. il les a gardé au fond de lui et aujourd’hui tout veut sortir. tu étais pas là, tu sais pas.. et tu t’en fous sûrement mais. ça remonte la rage, la colère ambiante qui ne le caractérise pas. parce que même s’il fait semblent d’être un autre, s’il se donne des allures de branleur. la colère ne lui va pas, il n’a jamais su l’imiter correctement. l’âme trop fragile, fébrile, passive. la frustration il connaît, mais la colère non. et pourtant ça gronde dans son torse, ne sait pas comment faire pour éclater cette bulle de rancœur qui s’est formé dans son thorax.  on a pas tous le luxe de faire semblant que rien ne s’est passé.   en fait ollie, il l’envie. il envie cette ignorance, son absence ce soir là. il aurai du rester chez lui, avec ses frères et sœurs. s’occuper d’eux toute la soirée, envoyer des messages en grognant qu’il ne puisse pas venir. mais il ne sait pas. peut être que ça aurait été pire. que la sensation d’être incapable d’aider, de faire quoi que ce soit l’aurait ronger de l’intérieur. il y a tout le temps des « et si » qui ne mènent à rien. à une impasse répétitive qui en devient maladif. j’ai. j’ai la même sensation que.. que j’allais mourir.   il étrangle un sanglot au creux de sa gorge. ça menace de sortir, tout ç mélangé à une envie de crier, de hurler plus fort. de démolir les murs qui l’entourent. défoncer le bâtiment en entier. dans l’espoir vain que tous les souvenirs s’évanouissent avec. mais il se rattrape, il a plus la force de pleurer. il en a trop fait ce soir là, cette nuit, tout à l’heure. laisse tomber.

@romy wilson   heart.

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