Set fire to the rain ► Daryl Crane

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Daryl Crane
"All my friends are heathens take it slow." Twenty One Pilots

nom complet - Daryl Eliott Cranesurnoms - Crane, à l'américaine, il y tient. Daryl déteste les surnoms, et très peu de gens - hormis le corps enseignant - l'appelle par son prénom. Ici, il est connu en tant que "Crane". Celui dont on ne veut pas croiser la route.lieu de naissance et âge - Daryl est née à Washington il y'a 18 ans. Dix huit ans, c'est l'âge adulte, c'est l'âge de raison. C'est l'âge où on se calme, où l'on se range. Où l'on devient quelqu'un de responsable, où l'on se pose mille et une question sur son avenir qu'on tente de planifier et de rendre doré. Et bien Crane, c'est tout le contraire. Plus les années passent, plus il sombre. nationalité et origines - Mère Française, il y a vécu quelques années avant de revenir ici, là où son père à grandit. Il est moitié Français, moitié Américain et porte la France dans son coeur. à nevada city depuis - 3 ans. Après être parti très peu de temps après la naissance de sa dernière soeur, Daryl est revenu auprès de son père. Ca ne l'enchante pas plus que ça, mais de toute manière, il ne le voit que très peu. classe à la rentrée 2019 - Senior Year, la dernière année. Il n'a aucune idée de ce qu'il fera par la suite. Probablement qu'il ouvrira un garage, la mécanique ça a toujours été son truc. Ou alors il continuera dans le trafic, après tout ça paye bien. Pour le moment, il se concentre sur le moment présent. situation familiale - Sa mère était Française. Il a vécu avec elle jusqu'à ses quinze ans, avant qu'elle ne perde la vie. Lui et ses soeurs sont revenues vivre auprès d'un père qu'ils ne connaissaient que très peu. Des cartes postales, des lettres, des "coucou" via webcams. Ca s'arrêtait là. Il en oubliait les anniversaires de ses propres enfants, alors à quoi bon. Daryl ne le déteste pas, il ne lui trouve simplement aucun intérêt. Ses petites soeurs en revanches sont toute sa vie. Trois petites tête blondes pour lesquelles il ferait n'importe quoi. Elles ne voient de lui que la partie émergée de l'iceberg. Ce grand frère protecteur qui prend soin d'elles depuis leur plus tendre enfance. Elles ne voient pas la colère omniprésente, les coups, les hurlements, la drogue, l'alcool, les vols. Elles ne voient pas cette partie sombre de lui qu'il aime pourtant mettre en avant auprès des autres pour se faire respecter. Non, parce que Daryl les protège, de tout, de tout le monde, même de lui même. Coûte que coûte.situation financière - Les Crane n'ont jamais rouler sur l'or. Ceci dit, ils ont un toit au dessus de leurs têtes, à manger dans leurs assiettes, et c'est tout ce qui compte. Ils ne manquent de rien, se font plaisir de temps à autres. Aucun d'entre eux ne se plaint. statut civil - Célibataire, c'est très bien comme ça. L'amour c'est pour les gosses. C'est un truc qu'on invente pour rassurer les gens, pour endormir les enfants. C'est totalement abstrait, voire ridicule pour Daryl. orientation sexuelle - D'autant qu'il le sache, Daryl à toujours été uniquement attiré par les courbes féminines. Il ne s'est jamais sincèrement posé la question, parce que pour lui, son hétérosexualité était logique. Il n'a jamais voulu tenter l'expérience non plus, c'est quelque chose qui lui fait plus peur qu'autre chose. Quelque chose dont il sait qu'il éprouverait de la honte sans que celle ci ne soit nécessaire.traits de caractères - Sincère - Il n'a pas la langue dans sa poche. Il ne sait pas ce qu'est le tact, il vous dira toujours ce qu'il pense. Même si ça doit faire mal. Surtout ça doit faire mal en faite. Froid - La sociabilité n'est pas réellement son fort. Il paraît froid aux premiers abords. Sûrement parce qu'il l'est. Il ne sourit pas beaucoup, du moins quand ses sœurs ne sont pas là. Compétitif - Il aime gagner, il ne joue pas s'il sait qu'il va perdre. Il ne joue pas sans se donner à fond. Il aime les paris, les défis, toujours prêt à les relever tant qu'il peut y trouver son compte. Autonome / Solitaire - Il aime sa solitude, il aime son indépendance.
Ce n'est pas le genre de personne à avoir dix mille amis. Il se contente de peu. Se faire des amis n'a jamais été son fort de toute manière, et il n'en veut pas réellement. Fêtard- Mais pas de ce genre de fête où tous les petits lycéens blindés de thunes se retrouvent au bord de la piscine. Il veut des bars, de la coke, de l'alcool, et des fous rires, même si ça implique de n'être que deux. Colérique / Impulsif - Ses poings ont toujours parlés à sa place. Il a le sang chaud, et il ne se rend pas couvent compte des conséquences de ses actes. Il n'a jamais été très bavard, alors c'est sa manière de communiquer son mécontentement. Boxeur depuis tout petit, mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin quand il est en colère. Et il est constamment en colère. Secret - Il n'aime pas parler de lui, de sa vie. Il aime cette réputation qu'on lui a faite, le fait que les gens le craignent, aient peur de lui. Il aime que personne ne sache réellement qui il est. Ces rumeurs sur lui, il les amplifient, il les nourrit. Débrouillard - Il n'a jamais au besoin de personne pour se sortir de la merde. Et il ne compte pas demander d'aide de toute manière. S'il en demande, c'est qu'il est vraiment dans la merde. Désordonné - C'est souvent le bordel dans son humble demeure. Un bordel organisé dans lequel il se retrouve. Détestable - Il aime alimenter ce côté détestable de sa personnalité. Il veut avant tout éloigné les gens de lui, se faire respecter, se faire craindre. Quitte à être méchant, blessant. Il n'a -presque- aucun état d'âme. Rien ne compte plus que lui même et ses sœurs. Gourmand - Il ne lésine jamais sur de la bonne nourriture. pas forcément habitué des restaurant gastronomique, il sait apprécier un cinq étoiles autant qu'un mac do. Manuel - Il est plus manuel qu'intellectuel. Apprendre des cours écrits dans un livre, ça ne l'intéresse pas. Il a besoin de comprendre, de faire pour se perfectionner. C'est là que la mécanique entre en jeu. Il en est devenu accro, aucun moteur ne lui résiste désormais. Jaloux - Mais il ne l'avouera pas. Il peine à s'attacher, surtout à la gente féminine. Mais quand il apprécie quelqu'un, quand il considère qu'elle est "à lui".... Disons que les poings partent un peu plus facilement. Non, il n'est pas amoureux, il est Possessif. - Avec les objets autant qu'avec les gens. Il a tendance à essayer au miuex d'éloigner les gens de lui. Il ne veut faire entrer personne dans sa petite vie, mais quand on y entre, on en ressort plus. Indifférent - Du moins il tente de ne rien montrer. On dirait presqu'il n'éprouve aucune émotion, jamais. Ni de peine, ni de joie. Juste de la colère et de l'indifférence. Courageux - Après avoir affronté la mort de très près, Daryl n'a plus peur de rien. Il relativise sur tout, essayant toujours de trouver du positif en toute chose. Il n'y a pas de problèmes, que des solutions. Rien ni personne ne l'effraie. Même plus la mort. Persévérant - S'il veut quelque chose, il l'obtiendra. Pas de peut être, il n'abandonne pas avant d'avoir atteint son but. Attentionné - Envers les gens qu'il aime. Qu'il aime vraiment, autrement dit : Ses soeurs. Les personnes qui compte le plus pour lui. Il est différent du Daryl que les autres voient avec elles. Il les protègent de tout, de tout le monde. Des rumeurs, de ce monde sombre et cruel auquel il appartient. Il est doux envers elles, attentionné, protecteur, parce que rien ne compte plus pour lui que leurs amours. Sanguin, Sans pitié - Quand il ferme les yeux et les poings, c'est une toute autre personne qui prend les devant. Comme s'il était scindé en deux personnalités bien distinct. Il devient fou de rage, il ne contrôle plus rien, et ne s'arrête pas tant qu'on ne l'a pas arrêté. C'est sans doute pour ça qu'on le craint autant. Sportif - Il boxe depuis des années, tentant tant bien que mal de canaliser sa rage. Le football à eu raison de lui également. pas fana du travail en équipe, il y trouve tout de même une certaine satisfaction. Ajoutez à ça les pompes et les tractions journalières....avatar - Dacre Montgomery. groupe - Silver.

matière préférée - Le sport, l'unique matière où il est réellement bon. sport préféré - Le football américain, même si le travail en équipe n'est pas forcément son fort. Il à un certaine penchant pour la boxe également. livre préféré - De ...? Un quoi ?artiste préféré - Il ne s'est jamais réellement posé la question. Il n'a aucune réelle préférence concernant la musique. Tout ce qui bouge, qui hurle. Le rock, le métal, sans réelle distinction. En ce concerne l'art, ça n'a jamais été son truc non plus. Ce n'est pas le plus intellectuel de tous les hommes. marque de vêtement préférée - Ce qui se porte. Tout, sauf Desigual. Il peut pas saquer cette marque. Ca ne ressemble à rien selon lui.marque de ton téléphone - Samsung. Demandez pas la référence, il n'en sait rien. Ca appelle, ça envoie des messages. Point. réseau social préféré - Instagram. Il n'aime pas poster, en tout cas pas énormément, en revanche il aime se moquer des soit disant vie parfaites de ses congénères.

— teen attitude, teen problems.
Une dispute. Une minute d’inattention. Un cri. Et puis plus rien. Il se souvient simplement du choc, de sa tête qui valse contre le tableau de bord. Il se souvient de l'airbag qui ne s'est pas déclenché, de l'eau qui s'engouffre dans la voiture. Il se souvient de la panique, du regard inquiet qu'il porte à côté de lui. De cette femme, inconsciente à côté de lui. Il se souvient d'avoir crié, aussi fort qu'il le pouvait, il se souvient de l'eau, de son niveau qui augmente de secondes en secondes. De la chute qui à été rude. De cette ceinture totalement bloquée, de son coeur qui bat à tout rompre. Je vais mourir. Il se voyait condamné, lui et sa mère. Est-ce qu'on nous retrouvera un jour ? Est-ce qu'on sera simplement portés disparus ? L'eau monte, et il se sent totalement inutile, spectateur de sa propre mort. Useless. Il retient déjà sa respiration, fermant les yeux en sentant ses poumons se vider de l'air qu'il avait inspiré.Il sait qu'il ne tiendra pas longtemps. Une minute. Il ne tient pas plus longtemps en apnée. Et en fermant les yeux, il compte, et il se rappelle.

Un. Cette naissance que ses parents n'attendaient pas. Pas comme ça, pas si jeune. Cette mère qui voulait quitter son père. Qui est restée, parce qu'ils allaient fondés une famille, parce qu'elle croyait que ça raviverait la flamme. Quatre. Ces petites sœurs, de naissances rapprochées. Lisa, Nina, Violet. A peine quelques mois de différences entre les quatre gamins. Cinq ans seulement de différences entre Daryl et Violet. Cette fusion, cet amour grandissant. Dix. Ce départ en France, parce que maman ne s'entend plus avec papa. Les filles qui ne comprennent pas, Daryl qui souffre de ce manque, de ce père qui ne semble pas s'inquiéter plus que ça de l'avenir de ses enfants. Quinze. De cette petite vie en France qui semblait bien partie, cette enfance plus que normale à allié Français pour s'exprimer envers sa mère, et Anglais quand son père déniait répondre au téléphone. Dix neuf. De cet accent qui est le sien, après autant d'années passées en Europe malgré ses origines. Vingt deux. De ces études qu'il n'a jamais aimé. L'école ne lui a jamais tendu les bras et réciproquement. Il n'a jamais été un bon élève, pas le plus intellectuel des enfants. Mais qu'importe, il n'a jamais l'intention de faire de grandes études. pas certain, d'ailleurs, de savoir quoi faire de sa vie. On a toujours le temps d'y réfléchir, pas vrai ? Vingt huit. Il se souvient aussi de ces fréquentations, pas forcément les meilleures. de cette colère constante en lui, de ces poings qui se ferment, se dressent, se plantent un peu partout sans qu'il ne puisse le contrôler. De cette haine qui le consume sans qu'il ne comprenne l'origine. De ces enfants qui le craignaient, ces ados qui l'évitaient. De ces "amis" qu'il s'était fait, qui l'ont embarqués dans un monde qu'il ne connaissait pas. Dans lequel il a baigné très jeune, trop jeune. Trente trois. De cet alcool qui coulait à flot, déjà si jeune. De cette drogue qu'il découvrait, sans savoir ce qu'il ingurgitait ou sniffait. De ces ravages que ça causera plus tard, que ça a sûrement déjà causé. De cette sensation divine de se sentir vivant. De ces fêtes débridées, de cette virginités perdue à quatorze ans, sans savoir ce que c'est que l'amour, que le sexe. De ces années de folies qu'il ne regrette pourtant pas. Quarante. De ce moment où il a commencé à ne plus seulement consommé. Où la drogue lui tendait les bras à conditions qu'il les tendent à d'autres personnes. De ce commerce qui n'est pas le sien, dont il se sent le pion sur un gigantesque échiquier. Pion qu'on enverra sans doute à abattoir quand le moment sera opportun, quand on aura plus besoin de lui et qu'il faudra protéger la reine. Cinquante deux. Il se souvient de la raison de cette virée en voiture. De ce flic qui l'a envoyer au poste pour dégradation de bien public. Pour un graffitis. S'il savait seulement comme il y'a pire que ça. De cette mère qui crie, qui lui dit qu'il vaut mieux que ça, qu'elle refuse d'aller le chercher tous les week end au poste de police, parce que ce n'est pas la première arrestation. De cette dispute, ces hurlements. Ces yeux qu'elle posent sur son fils avant qu'elle ne perde le contrôle de son véhicule et que la voiture ne tombe dans le ravin. Cinquante neuf. Il se lance embarquer, il se laisse aller finalement, retraçant le parcours de sa courte vie. Quinze ans. Ce n'est pas un âge pour perdre la vie. C'est tellement con comme mort. Stupide, risible. Il a fallut d'une seule seconde d'inattention. Une seule, et le voilà au fond de l'océan, se vidant de l'air contenu dans ses poumons. Soixante. Tout devient sombre, il s'en va, lentement, non sans mal. L'eau qui s'infiltre, c'est plus douloureux que ce que l'on pourrait croire. Il jette un dernier coup d'oeil à côté de lui, pose les prunelles sur celle qui lui a donner la vie avant de sombrer complètement. Peut être que là où il va, sa colère sera apaisée ?

"Daryl ?"

Le garçon lève les yeux, perdu dans ses pensées. Il n'a plus quinze ans. Ce n'est plus un garçon, plus un enfant. c'est un homme, du moins en apparence. Il lui aura fallu quelques années pour se remettre de tout ça. Ca semble si loin maintenant, presqu'irréel. Il n'a que cette cicatrice, sur son front, pour se rappeler du choc, de l'airbag, du ravin, de l'eau. Il est mort pourtant. Quelques minutes à peine avant qu'on ne le trouve. Avant que cet homme dans cette voiture qui les a vu tombé, ne puisse les atteindre et lui sauvé la vie. Se remettre.... S'est-il vraiment remit de la mort de sa mère ? C'est ce qu'il raconte à la psy depuis trois ans. "Tout va bien." Parce qu'il ne veut plus de ces rendez vous, de ces souvenirs. Il ne veut pas se rappeler du goût de l'eau dans sa gorge, il ne veut plus se rappeler de cette dernière image qu'il a eu d'elle. Du choc de son front contre le tableau de bord. Je vais bien. Je suis en vie. Mort à l'intérieur. Mais en vie. Et il reprend sa vie là où tout s'était arrêté....

Nevada City, son père, le garage du dit père. Son absence quotidienne. Il se demande encore comment le garage tient debout... Sûrement parce que Daryl y travaille quand il peut. Ajoutez à ça son petit commerce. Ce n'est pas parce qu'on est sur un autre continent qu'on peut fuir les problèmes si facilement. Et à vrai dire, ça lui convient bien de vendre de la drogue. Déjà, pour sa consommation personnelle, et ensuite, parce qu'il faut avouer que ça paye bien. Et qu'il peut offrir le meilleur à ses chères et tendres sœurs.

pseudo/prénom - Rachel âge/localisation - 23 ans, Bretagne avis sur le forum - Ai-je vraiment besoin de vous dire à quel point je vous aime ? où l'avez-vous connu - Baby Aurore et baby Estelle m'ont ramenées là brille.