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loki dewitt
" Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres. "

nom complet - dewitt, le nom de famille de ma génitrice hippie étant blanchard, je l'ai vu une fois sur un acte de naissance défraichi. ils m'ont appelé Loki. surnoms - je crois bien avoir entendu deux trois fois "la loque" dans les couloirs du bahut, mais ça n'a rien d'officiel. lieu de naissance et date de naissance - quatorze octobre deux mille, né dans un ranch paumé au fin fond de la Virginie, sans vraiment avoir cherché où exactement, par soucis de pratique on a collé un "Richmond" sur mon acte de naissance. nationalité et origines - pour ce que j'en sais américain, pour mes origines cela restera un mystère, vu le prénom dont m'ont fagoté mes géniteurs on peut s'interroger... mais j'ai tendance à croire qu'ils étaient juste crétins. à nevada city depuis - mes sept ans environs, après avoir quitté le ranch j'ai un vague souvenir d'avoir passé quelques temps dans des familles d'accueils temporaires... avant d'être présenté aux Calwell qui m'ont accueilli comme un agneau égaré. classe à la rentrée 2019 - last year ! et oui... dernière année de lycée, enfin.situation familiale - je n'ai pas la moindre idée de ce que sont devenus mes géniteurs, mes parents -ceux qui ont su prendre soin de moi- sont les Caldwell depuis plus de dix ans maintenant... j'ai deux sœurs adoptives. En réalité je suis l'aîné d'une fratrie, Hayley ma cadette et le petit dernier sont mes frères et sœurs de sang. situation financière - les Caldwell sont de la classe moyenne, ni trop pauvre ni trop riche, ils ne font pas étalage de ce qu'ils ont mais nous vivons très confortablement. J'bosse malgré tout chez un petit disquaire après les cours, par plaisir avouons le mais aussi par respect pour ceux qui m'ont tout donné depuis des années. statut civique - pardon ? orientation sexuelle - défini hétérosexuel. traits de caractères - loyal sans aucune faille, rancunier c'est certain sans doute du à quelques coups durs du passé, gourmand et oui j'adore manger et ça mérite d'être souligné, lunatique à mes heures perdus, on dit que j'ai pas l'air aimable c'est étonnant sachant à quel point je suis sociable ! je maîtrise sans un peu trop bien le sarcasme et les esprits les plus faibles qui m'entourent ne le saisissent pas... mais j'suis aussi et surtout dépendant de ceux qui m'entourent, je m'y accroche comme à une bouée de sauvetage sans doute pour compenser une peur de la solitude un peu trop exacerbée. avatar - cole sprouse. groupe - silver.

matière préférée - l'histoire, pour moi le passé est la clé de toute chose, à part le mien, le fait de savoir d'où l'on vient mène à ce que l'on pourrait devenir, je me suis passionné avec les années pour l'histoire et pour ses aspects et périodes les plus sombres. sport préféré - aucun, je hais le sport mais étant obligatoire j'opte pour les sports individuels dans l'idéal. livre préféré - l'étranger, a. camus. artiste préféré - si vous me parlez peinture je vous réponds Monet sans hésiter, ses toiles sont un véritable voyage de l'esprit à mes yeux. si vous voulez parler musique rien ne m'apaise plus qu'un morceau de Chopin, mais plus récemment je m'endors sur du Mettalica. marque de vêtement préférée - je ne suis pas vraiment branché fringues mais j'adore mes Converse alors je suppose que ce sera ma marque préférée. marque de ton téléphone - iphone même si j'suis pas convaincu d'avoir l'utilité de ce truc. réseau social préféré - aucun, très peu pour moi.

— teen attitude, teen problems.

De Virginie à Californie (2006 – 2010).
Comme si toute vie avait un sens, j’aurais aimé naître dans un foyer à peu près normal, je ne sais pas exactement à quel âge j’ai commencé à comprendre que notre vie était particulière. Sans doute lorsque Hayley a commencé à marcher, je me souviens vaguement des limites, des bribes de conversations, où l’on nous sommait de ne surtout pas dépasser telle clôture, telle lisière, que « le mal » se trouvait là, à nous guetter. Ces fous, je n’avais pas le sentiment qu’ils l’étaient, mais je sentais une angoisse sourde, celle d’être perdu. Je me souviens du visage de ma mère, cette femme qui vivait dans les nuages, toujours souriante mais d’une pâleur inquiétante, elle ne disait pas grand-chose, le son de sa voix m’échappe totalement…

Catherine, je me souviens qu’elle sentait la lavande, cette odeur me rassurait, l’enfant en moi ne la ressentait pas comme une menace, mais je me souviens du regard du père, cet homme n’est pas très vivant dans mes souvenirs d’enfant, je le vois à peine mais ses yeux je m’en souviens. La colère est un sentiment que notre communauté refusait de reconnaître, parfois je me dis que je l’ai imaginé, que cela me conforte de penser qu’au moins l’un de nos parents fut affecté par notre départ. Mais personne ne l’a été réellement, sinon nous aurions été recherchés, peut être l’un d’eux aurait essayé de nous revoir avec les années… elle nous a emmené, Catherine, il fallait l’appeler « Cat », elle était douce mais semblait triste face à nous. Hayley a beaucoup pleuré au début, Caleb était tout petit, il n’a pas compris…

Les gens étaient gentils, ils nous traitaient bien, mais j’entends parfois « nous ne pouvons les garder tous les trois », je suis attaché à eux, ce sont mon frère et ma sœur, mais nous sommes trop jeunes pour nous défendre, pour exiger de rester ensemble. Caleb est le premier à partir, dans une gentille famille c’est ce que Cat a dit, je lui fais confiance à Cat. Hayley ensuite, et finalement après trois familles d’accueil, plus ou moins gentilles, j’ai trouvé la mienne, les Caldwell. J’ai déjà onze ans, mais je comprends qu’ils sont biens, ils veulent que je sois heureux tout le temps. Je vois Hayley et Caleb de temps en temps et les Caldwell y tiennent vraiment. Je les aime bien, et leurs filles aussi.

pseudo/prénom - apa, margaux. âge/localisation - vingt trois ans, france. avis sur le forum - vous m'avez conquise. où l'avez-vous connu - sur bazzart pardi ! autre - i like to move it move it.