l'ombre de tes nuits.

— teen attitude, teen problems.
chapter one.
Grandir dans cette famille n'aurait laissé personne intact, personne de mentalement constituer aurait survécu, c'est pourquoi elle est sûre aujourd'hui de ne pas être totalement normal. Enfin techniquement parlant elle a été bien affectée. Son père cet homme de pouvoir, connu et reconnu dans tout ce qu'il entreprend, il a toujours été son héros, ce militaire noble, dont j'étais si fière, du moins jusqu'à ce que je soi en âge de comprendre. « .Tu sais qu'un jour ou l'autre tu te feras tuer, tu as fait souffrir tellement de gens. » Je regardais mon père du haut de mes treize ans, de la peur et, de la honte au fond de mes yeux. Comment mon univers pouvait-il s'écrouler comme ça. « .Mieux vaut mourir en héros qu'en traitre. » Je ne reconnaissais pas mon père, cet homme n'était pas l'homme qui m'avais élevé. « .Tu n'es pas un héros, tu es un lâche. » C'était la première fois que mes mots aussi dures sortaient de ma bouche. « .Téa Lexie Dunfear, tu ressembles beaucoup trop à ta mère. » Je faisais face à mon père, malgré le fait qu'il fasse des choses que je ne concevais pas, je savais qu'à moi, il ne ferait jamais de mal. J'ai grandi dans un univers masculin, aucune femme pour m'apprendre à me coiffer, me maquiller ou même encore s'habiller. Personne, seulement moi et, mon instinct. Je pense m'en être pas trop mal sortie au final. « .Téa, tu vas ou comme ça ?. » Je me retournais pour faire face à mon père et, son regard noir, un soupire et, un sourire hypocrite plus tard, je me retrouvais enfermer dans ma chambre. Je n'avais pas peur de lui et de personne d'autre d'ailleurs, un peu trop téméraire dans l'âme d'après ma famille. Oui la seule fille de la famille alors, je pense avoir une part très présente de masculinité, chose qu'enfaîte je ne voulais pas faire ressortir, j'aurais dû être tout le contraire de moi-même. Moins téméraire, moins grande gueule, moins fonceuse, moins moi tout simplement... Ma mère est morte en la mettant au monde et, dans un sens, je crois que mon père m'en veut un peu pour ça, bien évidemment, je suis la petite "princesse" mais, je suis aussi celle qui lui a enlevé la femme de sa vie. Comment vivre avec ça sur la conscience ?

chapter two
Je n'en pouvais plus, je tournais en rond avant d'escalader le pan de mur pour sortir, si je ne pouvais pas sortir à quatorze ans quand pourrais-je ? Quelques heures et, trois bouteilles de vodka plus tard c'est au commissariat que mon grand-frère venait me récupérer. J'allais en entendre parler de cette soirée. « .T'es vraiment inconsciente Téa. » Le make-up coulait mais, je m'en foutais de ce qu'Elyo pouvait bien dire, une cigarette dans une main, le briquet dans l'autre. J'avais une tête affreuse. « .Et le grand Elyo est venu une fois de plus sortir sa petite junkie de sœur de ses conneries, va te faire foutre okay ?. »  Je sentais que mon frère contrôlé ses nerfs. Ces petits airs de fils bien sous tout rapport, lme donnais envie de vomir. Il me raccompagna jusqu'à chez nous et se coucha. Or, je n'avais pas l'intention de dormir dans l'immédiat. Je sors un petit sachet transparent dans lequel se trouvait une poudre. Ni une ni deux la petite poudre se délecta dans mes narines. Je finirais la nuit dans les bras d'un gorille de mon cher père, pas de quoi lui faire vraiment plaisir ! Quatorze ans et déjà pourri jusqu'à la moelle ! J'aimais ça. Trop Rock & Roll. « .Téa, j'en peux plus de tes conneries. » J'ouvris les yeux, la nuit avait été très courte, je me faisais agressée, dur. Mon frère bouillait de rage, je m'allumais une cigarette, qu'il m'arracha aussitôt. « .Bordel Elyo arrête de gueuler comme une dinde en chaleur, j'ai mal au crâne. » Mon frère se posait aux côtés de moi en me regardant d'un air dépiter. « J'en peux plus Téa, soit je vais te récupérer au poste de police, soit à l'hosto, il faut que tu arrêtes tout ça je ne veux pas avoir à te récupérer à la morgue. » Je posais ma main sur le bras de mon frère dans un geste qui se voulait affectueux. « .Arrête de venir me récupérer dans ce cas-là. Je n'ai pas besoin d'être sauvée Elyo. » Il m'embrassa le haut du crâne et, sort de ma chambre. J'aime mon frère, mais, il m'agace avec ces petits airs et ce fait de vouer un culte à leur père. Les deux héros de la maison ...

chapter three
« .Téa, nous partons dans une demi heures et, tu n'es toujours pas prête, quand va tu enfin grandir. » Bim. Prends-toi ça dans les dents. Je me retournais pour faire face à mon frère. « .Je t'emmerde Elyo. » Maugréai-je. Je ne sais pas pourquoi. Mais, je n'arrive pas à contrôler mes nerfs en sa présence. L'envie de lui claquer la porte au nez me démangeais constamment. Il fallait que je respire un bon coup, surtout que je reste zen. Je m'approcha de lui, le serrant dans mes bras, en voilà une belle photo à faire. « .Si tu meurs, je te jure sur tout ce que tu veux, que je te tue. » Elyo déposa un baiser sur mon front, avant de sourire et de prendre ses affaires. Voilà il partait. Malgré toutes nos engueulades, j'aimais Elyo plus que je ne l'aurais jamais dit. Plus qu'il ne le saura jamais. C'est la dernière fois que je voyais mon grand-frère car, jamais il n'est revenu, jamais il n'a repassé le pas de la porte en hurlant mon prénom. Je n'ai jamais eu l'occasion de lui dire à quel point, j'avais été une idiote de première.