- a sight for sore eyes -

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DANCIN’ WITH THE DEVIL SWEATING GASOLINE
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dès que les mots travail de groupe avaient résonné dans la salle, son regard s'était glissé vers Lux sans une once d'hésitation. à eux deux, le travail serait vite fait, bien fait, c'était-il dit. cela aurait été efficace et impeccable, comme tout ce qu'ils entreprenaient. cependant, leur professeur avait tout de suite brisé cet espoir naissant, précisant qu'il serait le seul juge des pairs formées. et, qu'il n'y aurait évidemment aucun changement possible. il se faisait juge, jury et bourreau en somme. Lance avait donc du se résigner à son sort et espérer que la chance lui sourit. ce qui -de toute évidence- avait été le cas, car il devait réaliser ce projet avec nul autre que césar zimmermann. plusieurs heures en compagnie de césar, avec une excuse toute trouvée et à l'abri des regards, cela transformait la corvée en cadeau pour le moins inattendu. cependant, il savait ce que cela signifiait quand à l'avancement de leur projet. il serait relégué au second plan sans une once de regret. il aurait pu se bercer d'illusion s'ils avaient choisi un lieu public, mais dès que césar avait proposé qu'ils travaillent chez lui, il avait su que leur partenariat temporaire n'aurait sans doute rien d'innocent. il n'avait bien entendu pas objecté, mais au contraire accepté sur-le-champ. l'opportuniste qu'il était savait reconnaître une occasion à saisir.
et, c'est ainsi qu'il se dressait devant césar avait un sourire particulièrement satisfait accroché aux lèvres, laissant un regard explicite glissé le long de la silhouette de ce dernier. à quoi bon prétendre après tout. il n'y avait qu'eux d'eux dans cette bien trop grande maison. qu'eux deux et du temps à ne savoir qu'en faire. « le hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ? » oh oui, il se délectait de cette étrange providence. quelle magnifique occasion. il devait cependant se tempérer et ne pas mettre fin au jeu tout de suite. « bien, par où veux-tu commencer ? doit-on s'installer au salon ? »

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travaux de groupe. une grimace apparut directement sur le visage de césar. en littérature, il détestait devoir travailler en compagnie d'un camarade. il s'agissait de sa matière favorite, et il préférait suivre ses idées plutôt que de devoir se plier aux idées des autres. de toute façon, tout le monde savait que le blond était insupportable dans ce genre de travail, alors personne ne voudrait se mettre avec lui. et césar en était bien content. mais bingo. le prof décida de lui-même former les groupes. il leva les yeux au ciel, poussant un profond soupir. mais lorsque son prénom fut associé avec celui de lance adkins, toute trace de lassitude disparut instantanément. voilà la personne avec qui ce genre de travail deviendrait intéressant. césar se tourna vers lance, lui lançant un regard un coin, un regard que celui-lui pouvait comprendre. c'est donc sans plus attendre que césar décida de se mettre au travail avec lance. en plus d'aimer tout faire en avance, il semblait plutôt être content de se retrouver aux côtés du brun pour bosser. l'amenant chez lui, il se tourna vers son camarade, un sourire malicieux en coin. « nan pas vraiment, j'vais pas tellement réussir à travailler correctement en ta présence, » glissa-t-il. ouais, il lui plaisait, et le blond ne s'en cachait absolument pas. il ouvrit la porte d'entrée de son immense demeure, décorée par le meilleur décorateur d'intérieur du royaume-uni. « on sera beaucoup plus à l'aise dans ma chambre, » dit-il sans aucune trace d'hésitation. refermant la porte derrière lance, il plongea son regard azuré dans les yeux du jeune homme. « à moins que tu estimes qu'enfermé dans une chambre avec moi, notre travail ne sera pas efficace, » déclara-t-il, son regard dévorant lance.

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il suivit le contour de ses lèvres, se perdit dans l’éclat malicieux de ses yeux. il se sentait comme naufragé, ivre de sa présence. césar lui faisait perdre pied. il le déroutait. lui qui était d’habitude si certain d’avoir toutes les réponses, d’avoir toutes les cartes en main. il se retrouvait à tâtonner, essayant d’y voir clair malgré un flou incertain. un pas en avant et deux pas en arrière. telle une danse dont il aurait oublié les pas. il était contraint de faire confiance à son partenaire, de suivre le rythme saccadé de leur valse. ce vertige des sens était effrayant. cette attraction déconcertante ne lui ressemblait pas. il n'était pas du genre à céder aux sirènes de la séduction, pas du genre à se laisser distraire de la sorte. césar se révélait être une intoxicante complication. une dangereuse tentation. une tentation l'amenant à se laissait aller à la luxure et aux étreintes charnelles. si cela avait été n'importe qui d'autre il aurait détaillé les lieux, cataloguait les détails qui lui paraissait importants et, féliciter son hôte pour une si belle demeure. mais césar n'était évidemment pas n'importe qui. quelle était donc cette étrange alchimie entre eux? pourquoi se sentait-il incapable de se détourner de lui? césar zimmermann avait-il été créé pour le tourmenter? il ne pouvait en être autrement quand il lui faisait perdre tout contrôle et tout bon sens.
avec un rire léger, il prétendit s'étonner de sa remarque, se drapant d'un voile d'innocence. « vraiment? on m'a pourtant toujours dit que j'étais le partenaire rêvé. » un air nonchalant accompagna ses propos, alors qu'il prenait enfin possession des lieux. veste et sac négligemment abandonnés derrière lui, soudainement devenus bien trop encombrants. chaînes infernales quand césar se trouvait enfin à portée de mains. et ce d'autant plus, quand il venait d'obtenir la réponse escomptée. « au contraire! » bien loin de lui l'idée d'y voir là le moindre problème. il serait fou d'émettre la moindre protestation. un simple hochement de tête alors qu'un sourire effronté se dessinait sur ses lèvres. « je suis sûr que notre travail y sera très productif. » d'un geste de la main, il indiqua à césar d'ouvrir le chemin et qu'il le suivrait.